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Forum de La Fraternité du Scoutisme

23 résultats dans 19 fuseaux
Messages publiés par: Vieux Singe
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Message posté le 03-12-2012 à 16:44  Auteur: Vieux Singe
Le tome 2 du Jaune du PLF 2013 indique 32 000 "adhérents" pour les EEDF en 2011. Rien ne dit si ils font tous du scoutisme. Un peu plus loin, le texte parle d'"élèves" et de lien avec le rectorat.

De ces mêmes "Jaunes", on peut sortir, les chiffres de subvention suivant:

SCOUTISME FRANCAIS - FEDERATION DES ASSOCIATIONS DE SCOUTISME ET DE GUIDISME (n° 784544777)

2011: 54 450
2010: 66 900
2009: 72 095
2008: 65 920
2007: 81 970

GUIDES ET SCOUTS D’EUROPE (n° 775723331)

2011: 31 464
2010: 34 280
2009: 50 780
2008: 34 480
2007: 33 890

SCOUTS ET GUIDES DE FRANCE (n° 775682024)
2011: 775 224
2010: 892 267
2009: 946 068
2008: 800 953
2007: 948 939

SCOUTS ET GUIDES DE FRANCE PROVINCE GUADELOUPE (n° 325635688)
2011: 21 733
2010: 23 620
2009: 19 139
2008: 17 186
2007: 19 126

SCOUTS ET GUIDES DE MARTINIQUE DE MARTINIQUE (n° 324603380)
2011: 10 661
2010: 21 225
2009: 33 367
2008: 27 818
2007: 26 264

SCOUTS MUSULMANS DE FRANCE (n° 393530894)
2011: 172 648
2010: 143 949
2009: 124 341
2008: 0
2007: 0

Scout Unitaires de France (n° 775671431)
2011: 10 000
2008: 500

ECLAIREUSES ET ECLAIREURS ISRAELITES DE FRANCE (n° 784313462)
2011: 62 971
2010: 73 975
2009: 83 117
2008: 80 723
2007: 112 296

EEDF - ECLAIREUSES ET ECLAIREURS DE FRANCE (n° 775675598)
2011: 1 467 771
2010: 1 580 194
2009: 1 232 217
2008: 818 452
2007: 912 020

EEUDF - ECLAIREUSES ET ECLAIREURS UNIONISTES DE FRANCE (n° 775723687)
2011: 88 221
2010: 138 495
2009: 87 520
2008: 97 148
2007: 87 771

FEDERATION DES ECLAIREUSES ET ECLAIREURS DE FRANCE (n° 428425029)
2011: 7 000
2010: 5 704
2009: 15 014

ENF - ASSOCIATION ECLAIREURS NEUTRES DE FRANCE - 75 PARIS (n° 447829128)
2011: 0
2010: 1 500
2009: 18 500
2008: 20 000
2007: 20 000

La RGPP n'a pas le même impact sur tout le monde!

 


Message posté le 02-09-2012 à 20:21  Auteur: Vieux Singe
Si on se base sur les documents de l'Education Nationale plutôt que sur ceux de la CIA(!):

En 2008, 88% des élèves de CM2 maîtrisaient les compétences de base en français et 81.1% en fin de 3ème (il n'y a pas de régression mais les compétences de base attendues sont un peu plus élevées...).

En 2011, 87.9% des élèves de CM2 maîtrisaient les compétences de base en français et 77.7% en fin de 3ème.

Cela fait quand même entre 10 et 20% des élèves qui ne maîtrisent pas les compétences "de base" en français. La tendance entre 2008 et 2011 est même un peu inquiétante.

Les chiffres des JAPD sont assez similaires .

« En 2009, près de huit participants à la JAPD sur dix sont des « lecteurs habiles ». Un peu plus de un sur dix rencontre des difficultés de compréhension. Les autres ont une maîtrise fragile de la lecture. »

Ils confirment la tendance:

« Les résultats de 2008 dessinent une stabilisation de la proportion de jeunes en difficulté de lecture. La variation à la hausse observée en 2006 est confirmée : en 2004 et 2005, cette proportion avoisinait les 11 % ; depuis 2006, elle approche les 12 %. Ce constat rejoint celui d’enquêtes récentes menées par la DEPP »


Et si il y avait encore un doute , la DEPP le lève:
« En 2007, la reprise d’une enquête de 1987, portant sur la lecture, le calcul et l’orthographe en fin de CM2, permet de comparer les performances des élèves à vingt ans d’intervalle, à partir des résultats observés aux mêmes épreuves. De plus, des points intermédiaires de comparaison sont disponibles, en 1997 pour la lecture et en 1999 pour le calcul. On constate sur vingt ans une baisse significative des performances des élèves dans les trois compétences qui font l'objet de cette enquête. En lecture, les résultats sont stables de 1987 à 1997 ; en revanche, on observe une baisse significative du score moyen entre 1997 et 2007, plus prononcée pour les élèves les plus faibles. La situation est différente en calcul : une baisse importante des performances, touchant tous les niveaux de compétences, est observée de 1987 à 1999 ; puis, de 1999 à 2007, les résultats stagnent. Concernant l’orthographe, le nombre d’erreurs, essentiellement grammaticales, constatées à la même dictée a significativement augmenté de 1987 à 2007. »

 


Message posté le 18-07-2012 à 15:03  Auteur: Vieux Singe
Citation:
Le 2012-07-18 11:25:00, Izard a écrit :

[...]Merci les périphrases et les pronoms indéfinis ...
C'est bien toi qui disait qu'avant la réconciliation il fallait la vérité ?


Pour qui connait un tout petit peu l'histoire du scoutisme en France et a fait l'effort de se documenter dessus, il est assez facile de mettre des noms propres sur les pronoms indéfinis. Mais, cela n'a pas grand intérêt dans le contexte de cette conversation: Old G. dans ses propos donnent des exemples concrets de turpitudes auxquelles le scoutisme a été confrontées dans le passé et dont il serait bien inspiré de se prémunir dans le futur. Le nom exact des acteurs de l'époque n'a pas grand intérêt (en dehors de confirmer le caractère bien réel et non purement spéculatif ou imaginaire de ces situations)... et c'est d'une certaine manière faire preuve de bienveillance que de les omettre et de ne pas les soumettre à la vindicte publique.

Arrêtons l'angélisme: tous les acteurs de notre société (et même au sein du scoutisme) ne partagent les mêmes avis sur le scoutisme et sur son devenir. Les avis peuvent être même diamétralement opposés. Sans que cela soit en rien un jugement de valeur, il est important de le reconnaître, sinon il est parfaitement impossible de construire quelque chose où chacun trouve son compte.

Etre clair sur ses propres attentes, ses marges de négociation (le mandat donné par ses adhérents...) et ses points non négociables, tout en essayant de comprendre si possible et autant que faire ce peu les attentes des autres, leurs marges et leurs points non négociables. Les mêmes principes s'appliquent entre partenaires coopératifs et plein de bonne volonté que dans un environnement hostile.

Les choses de la vie étant ce qu'elles sont, il y a malheureusement des situations où les positions des uns et des autres sont irréconciliables. Mais en faisant l'effort et en prenant le temps de bien clarifier ses objectifs, ses marges, etc... (même si cela peut paraître scolaire, manipulateur, vindicatif, ...) cela permet souvent d'éviter de se retrouver embarqué dans des impasses dans l'enthousiasme ou l'émotion de la négo. Se préparer implique de considérer le pire, comme des positions de prime abord en contradiction avec nos objectifs, assez radicales et voire assez peu fraternelles de la part de nos interlocuteurs. La connaissance du passé permet d'informer utilement une telle préparation, sans pour autant que toutes les situations passées puissent ou doivent être transposées dans le présent.

 


Message posté le 24-10-2011 à 19:23  Auteur: Vieux Singe
Grizzly,

Toutes les activités scoutes sont sources potentielles de risques et de dérapages. C'est parfaitement assumé. Au travers des CEPs, on donne aux chefs les éléments nécessaires pour maîtriser ces risques. Les CEPs sont déjà bien court pour essayer de faire passer aux stagiaires tous les fondamentaux. Au risque de passer pour un vieux c.., j'ajouterais qu'avec le temps, le niveau des stagiaires en terme des fondamentaux du scoutisme ajouté au durcissement de la réglementation de manière générale ne simplifie pas la tâche des maîtrises de CEP. A priori, la tot ne fait pas (encore) partie des fondamentaux du scoutisme, ce n'est de tout ce que j'ai pu voir ou lire pas un élément pédagogique essentiel ou révolutionnaire - il y a certains aspects même un peu contradictoires avec les valeurs qu'on cherche à faire passer comme via le secret.
Si on voulait s'appuyer sur la tot comme levier pédagogique, il faudrait non seulement la revisiter/réformer mais en plus former les maîtrises en conséquence... Parce qu'un outil pédagogique sans formation associée, on peut oublier. Qu'est ce qu'on coupe dans les CEPs ou est ce qu'on passe à 10 jours pour que cela rentre? Cela faire des heureux tant du coté des stagiaires que des maîtrises...

Est ce qu'on ne pourrait pas peut être plutôt se concentrer sur les fondamentaux et laisser de coté le folklore (qui peut être nocif)?


Citation:
Le 2011-10-24 15:29:00, Grizzly_90 a écrit :

[...]
Quant à ton "mode de récupération" du gamin, il présuppose une tente surélevée Clin d'oeil, mais je n'ai jamais quant à moi entendu parler d'une pareille pratique. [...)

Les patrouilles ont toujours une tendance à faire des tentes sur élevées en camps d'été. Certes, on peut le regretter mais c'est un autre débat.
Comment fais tu pour sortir un impétrant d'une telle tente? Tu lui causes gentillement à l'oreille pour lui demander de descendre sans bruit? Pour peu que la patrouille soit soudée et dynamique, si tu veux récupérer ton gars, tu as intérêt à aller vite avant que cela ne dégénère. Dans ce genre de jeu débile, ton autorité de CT/ACT/CP/... n'existe plus - tu y a renoncé de ton plein gré.
Le pire, c'est quand tu descends un sac et qu'au bout de quelques minutes, tu te rends compte que ce n'est pas le bon ;-(


Citation:
Le 2011-10-24 15:29:00, Grizzly_90 a écrit :

[...]
A propos des "+" d'une tot bien faite : compte le nombre de routiers encore actifs en fin de Longue Piste, quelle proportion ont été totés... Je suis à peu près certain que ce pourcentage est nettement supérieur au ratio de totés en sortie de Troupe.


Si tu as des chiffres, je suis preneur: c'est pure conjecture de ta part, mais je ne suis pas convaincu de la relation de cause à effet, que de totémiser le poussera à monter à la Route et à parcourir sa LP. Bien au contraire, il aura peut être tendance à vouloir retourner immédiatement en maîtrise pour ajouter des plumes... C'est bien triste de voir ces jeunes EP à qui on a toute la peine du monde à faire dérouler les bouts de foulard... la tot est tellement importante pour eux... pas simple à faire passer le dépouillement...

 


Message posté le 02-07-2011 à 20:11  Auteur: Vieux Singe
Citation:
Le 2011-07-02 14:05:00, laricio a écrit :

[...]
sur le premier point, en sens inverse, et finalement assez logique, on trouve pas mal de scouts ayant porté des effet militaires à la Troupe et qui se retrouvent un jour en porter à Coët!..
[...]


Pas convaincu de la relation de cause à effet. Courir en culotte courte et treillis dans les bois à 15 ans ne donne pas un avantage concurrentiel par rapport à un scout "classique" pour rentrer à St Cyr. Je peux même donner un certain nombre d'exemples qui se la pétaient avec des treillis à cet age et qui se sont faits ensuite boulés au concours (et même un cas de corniche pour indiscipline...). D'autres qui ne faisaient pas dans le mélange des genres sont aussi rentrés à Coët: c'est vrai que pour ceux là, c'est moins marquant dans l'hagiographie de troupe - cela tendance à n'être considéré que comme un scout comme un autre qui réalise son idéal de vie, sa vocation.

Mieux vaut donc éviter les généralisations hâtives et les slogans publicitaires. Dont acte que certains perçoivent le port d'effets militaires comme facteur de motivation à un certain âge. D'autres considèrent que savoir faire la part des choses et d'éviter le mélange des genres doivent être poursuivi afin d'atteindre une certaine maturité.

Tous les militaires - de l'homme du rang à l'officier voir l'officier supérieur (avec des étoiles...) que j'ai croisés dans ma vie scoute à l'AGSE s'exprimaient assez clairement pour une tolérance proche de zéro concernant les effets militaires dans le scoutisme.

Dans le lot des bonshommes avec des états de service impressionnants. Cela semblait assez important pour eux vis a vis des jeunes (et ils en avaient croisé des "bataillons" tant comme militaires que comme chefs scouts) et pour certains vis a vis de leurs camarades tombés au champ d'honneur. Mon coté "tradi" bien à moi (« Le louveteau écoute le vieux loup, le louveteau ne s'écoute pas lui-même. ») m'a toujours poussé à leur faire confiance et à respecter leur demande.

J'ai le souvenir d'un certain CNR descendant dans la rue principale de Vézelay pour retourner à la Goulotte (bivouac) avec un ACC à coté de lui qui portait chèche et treillis. Il engage la conversation avec le garçon avec quelque chose comme "J'ai déjà vu ce treillis", le garçon balbutie un borogyme quelconque, le CNR enchaine avec "Je me rappelle, oui, j'avais un camarade qui avait à peu près ton âge. Il était engagé. Nous nous sommes battus cote à cote en Indochine. Il est mort au champ d'honneur. Pas souvenir de t'y avoir vu toi la bas te battre à nos coté avec ton treillis." Un long silence s'en suivi. Plus récemment et plus léger, un autre CNR, aussi officier de son état, toujours à Vézelay lors de la conférence classique du CNR: "Dites les gars, j'ai du prendre une perm pour venir à Vézelay, ce n'est pas pour me retrouver avec des gars avec des treillis et des chèches - j'en ai déjà tous les jours au boulot".

FSS
* Message déplacé *

 


Message posté le 14-05-2011 à 12:44  Auteur: Vieux Singe
Le problème est qu'il est très facile de mettre en exergue quelques points hors de leur contexte pour instruire à charge ou à décharge dans une discussion sur un forum. Il est toujours possible de corriger après coup mais on se trouve dans le "calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose."

Un exemple: tant les SGdF que l'AGSE revendiquent le statut d'"association privée de fidèles laïcs". La reconnaissance des SGdF est par la CEF, celle de l'AGSE par le Vatican via l'UIGSE. Dans tous les cas, le droit canon indique que l'objet d'une association de fidèles est en substance de promouvoir la doctrine chrétienne et où d'exercer une activité d'apostolat. En d'autres termes, un tel statut n'est pas approprié pour un cercle historique, un club bouliste ou une MJC. De ce point vue donc, a priori, pas de différence entre SGdF et AGSE, tous les 2 deux revendiquent un objet qui met mal à l'aise les tenants d'un aryanisme du scoutisme. C'est pareil d'ailleurs avec la CICS et tous les mouvements qui y sont affiliés. Le droit canonique prévoit que les associations privées peuvent librement choisir leurs "conseillers religieux" (c'est le terme utilisé par le droit canon et repris par les GSE). Dans leur statuts canoniques, les SGdF ont renoncé à ce libre choix pour avoir des "aumôniers" nommés par l'ordinaire du lieu. L'AGSE de son coté insiste sur la conservation de ce libre choix même si cela fait régulièrement des étincelles ici et là.De ce point de vue, il est assez clair que les SGdF ont fait le choix d'être beaucoup plus à la merci des diktats de l’évêque du lieu que l'AGSE. Il est de notoriété publique que l’aumônier générale actuel des SGdF a été nommé par la CEF pour remettre un peu d'ordre alors que la dernière tentative d’ingérence (ou de cléricalisme) de cette même CEF au sein de l'AGSE n'a pas vraiment été couronnée de succès. On arrive exactement à la conclusion inverse de ce qu'Old essaie de suggérer.

Un autre exemple: l'AGSE affiche clairement et sans ambages son caractère confessionnel et catholique. Les parents qui lui confient des enfants le font librement et savent parfaitement à quoi s'en tenir. De ce point de vue, tout est clair, il n'y a pas tentative occulte de captation de mineurs pour les soumettre à de l'apostolat. Par contre, on pourrait reprocher aux SGdF, association catho, mais qui parfois ne semble pas l'assumer totalement selon les facettes qu'elle montre. Vis a vis des potentiels donateurs financiers, ce n'est pas toujours clair. L’aumônier général se trouve à remettre les pendules à l'heure en AG. Certains prônent la participation régulière à la messe dominicale, d'autres récusent cela - tant est si bien qu'il peut être difficile aux familles de savoir à quel apostolat leur gamin va être soumis ou non... Idem, on arrive assez vite à la conclusion que c'est probablement aux sein des SGdF qu'il a la possibilité que les aspects spirituels ne soient pas en phase avec les attentes des familles et des jeunes, qu'il y a un risque de tentative d'apostolat occulte.

Deux exemples de ce qu'il est possible d'écrire en voulant être provocateur en faisant un peu de rhétorique et en ajoutant un grain de mauvaise foi... Mais les dégâts sont faits: j'imagine déjà le lecteur laïcard qui va prendre les paragraphes précédents au pied de la lettre sans tenir compte de cette dernière mise en garde pour dénigrer allègement les SGdF.

Les GSE revendiquent l'éducation complète de la personne - donc les 5 buts, spirituel inclus, par la méthode unitaire de BP relue par le Père Sevin. Je suis intéressé d'exemples spécifiques, pas des impressions ou des "on m'a dit que", montrant en quoi santé, sens du concret, caractère ou sens du service seraient quelque peu délaissés. Exemples venant si possible de sources "normatives", CEP ou autres, pas de l'unité de fin fond de la cambrousse qui fait sa tambouille dans son coin (comme partout, il est toujours possible de trouver des moutons noirs).
Les statuts d'ailleurs indiquent : « ... L’association a pour but principalement la formation des jeunes par la pratique du scoutisme hérité de Baden-Powell et enrichi notamment par le père Jacques Sevin, de telle manière qu’ils deviennent plus tard des citoyens heureux, actifs, utiles et impliqués dans la vie de leur pays et de l’Europe.
L’association fonde son action sur l’enseignement de l’Église catholique. ...
»


Citation:
Le 2011-05-14 09:20:00, Old GIlwellian a écrit :

[...] D'autres associations de scoutisme peuvent se poser cette question que privilégient l'AGSE dans sa pratique, la religion catholique ou le scoutisme ? On peut se poser le même genre de question au sujet d'autres associations de scoutisme, pour les EEdF est-ce l'idéologie laïque et la coéducation ou le scoutisme, pour certains SGdF : le tiersmondisme ou le scoutisme, pour les EEIF le judaïsme et une certaine forme de sionisme ou le scoutisme, pour les EEUdF depuis peu le protestantisme ou le scoutisme ? [...]


Tu sembles postuler qu'il faille choisir entre scoutisme et développement spirituel dans le cadre d'une religion. Je ne le pense pas, bien au contraire, il n'y a rien de contradictoire entre les deux, il se complètent et se renforcent. Pour paraphraser une formule qui fait parfois criser: si tu es catho, tu ne peut être bon scout sans essayer de développer pleinement ta foi catho, de même tu ne peux progresser dans ta vie de catho par le scoutisme qu'en adhérant pleinement et sans réserve à la méthode et à l'idéal prônés par le scoutisme. Il n'y a pas à choisir entre les deux. Je ne me prononcerai pas sur le tiermondisme ou le laicisisme...
Quant à vivre la fraternité entre mouvements même confessionnels, il ne faut sûrement pas s'attacher à rechercher le plus petit dénominateur commun, mais au contraire à s'attacher à le faire de manière à ce que chacun puisse vivre selon ses convictions religieuses. Il ne me viendrait pas à l'idée de demander à Hocco et à ses scouts d'écourter le shabat ou de contourner tout autre précepte religieux pour vivre une rencontre inter mouvement. Libre à lui cependant de voir et de proposer ce qui est "aménageable". De même, je prendrai assez mal qu'on me demande de faire sauter la messe dominicale pour une rencontre inter mouvement, par contre je ferai tout mon possible pour trouver un horaire "arrangeant" de messe vis a vis de la rencontre, tout en veillant que cela reste un horaire digne et approprié et que cela ne puisse apparaître comme quelque chose qu'on plaque de manière artificielle mais comme un moment fort de la journée. La richesse est justement de rencontrer et de découvrir l'autre avec ses différences - sûrement pas de tout lisser. C'est valable dans le domaine spirituel, mais aussi dans le culturel et dans les autres domaines: d’abord se connaître, connaître ses racines et assumer le tout, pour ensuite s'enrichir en se confrontant aux autres et à la diversité. A niveler vers le bas, on perd tout repère et toute richesse. On se retrouve avec soi des individus qui faute de repères sont ballottés et vont au gré des modes, des idéologies et des vents, soit avec des individus qui n'ayant que très peu de points d'appuis se crispent en se raccrochant à eux et font de l'entrisme ou du communautarisme. Le scoutisme confessionnel est justement une réponse pour éviter que les jeunes qui leur sont confiés ne tombent dans ces travers.

FSS

 


Fuseau: Vezelay 2010 Forum: Branche aînée
Message posté le 06-11-2010 à 12:01  Auteur: Vieux Singe
Une autre vidéo de Vézelay, un peu brute de décoffrage.




On y aperçoit Aimery tout à la fin!

FSS

 


Message posté le 13-09-2010 à 21:14  Auteur: Vieux Singe
Citation:
Le 2010-09-13 16:35:00, l'Exeat a écrit :

Ok pour le baussant "inversé" du pélé du Mont.
Mais avant ?
Il y avait déjà des troupes et des compagnies.
Quel était leur emblème ?
Je crois savoir que la croix pattée avait déjà été adoptée, mais si le fond mi-partie noir et blanc (noir à la hampe) est apparu pour cette occasion, qu'existait-il auparavant ?


D'après PGK (SdE n°25 p.6 Paques 69), la croix de St Jean avait été choisi en 1913 par l'Abbé Andréis pour ses "Eclaireurs des Alpes" mais avait du être abandonnée par les SdF lors de l'unification des mouvements scouts catholiques en 1920 car elle était déjà utilisée par l'action catholique. La croix potencée de "Godefroy de Bouillon" avait alors été choisie à la place. La fleur de lys, aussi présente pour les "Eclaireurs des Alpes", fut supprimée en 1920 car trop connotée royaliste à l'époque. PGK écrit donc "Notre insigne Scout d'Europe est celui qui avait été adopté à l'origine par l'Abbé Andreis lorsqu'il lança en 1913, à Nice, les premiers groupes de scouts catholiques qui formèrent la base (oubliée) des Scouts de France." Joli tacle au passage...

Jean-Luc Angelis dans "La véritable histoire..." indique page 92 que pour le pélé du Mont St Michel "Tournant en noir et blanc, il (ndlr: Henry Caoussin) tenait à rehausser sa mise en scène par la marche en avant de jeunes arborant un étendard à la portée de sa pellicule... L'ancien étendard, bleu foncé, portait un lys sur une croix rouge"...

FSS

 


Message posté le 30-07-2010 à 13:55  Auteur: Vieux Singe
Il y a désormais un vidéo disponible en ligne sur Impeesa: ici ou directement ici

FSS

 


Message posté le 30-04-2010 à 17:53  Auteur: Vieux Singe
Citation:
Le 2010-04-30 07:48:00, Old GIlwellian a écrit :

[...] Rappelons simplement que de par le monde il existe des centaines d'associations indépendantes qui ne sont ni OMMS ni UIGSE et qu'il existe aussi des organismes internationaux regroupant des associations indépendantes comme la WFIS, l'Order of World Scouts, la CES, l'USTA.


Point de détail: l'USTA semble faire partie désormais de l'Order of World Scouts.

Assez étonnant qu'un David de 70000(?) membres puisse arriver à susciter des réactions d'un Goliath de 28 millions d'adhérents: on parle de 0,25% de parts de marché!

L'OMMS s'appuie juridiquement sur le "World Scout Bureau Inc." qui n'est qu'une "simple" association de droit suisse. Il s'agit donc d'une ONG et non d'un organisme inter-gouvernemental comme l'ONU ou l'UNSECO cités plus haut. Rien de régalien, ni d'étatique. A peu près le même marigot avec un peu plus d'amateurisme en l'absence de contingents de diplomates expérimentés...

Pas différent pour l'UIGSE qui n'est elle qu'une association de droit français.

La CICS semble être une association italienne (?) "reconnue par le Saint Siège comme une association privée internationale pour les croyants avec un caractère juridique selon le Droit Canon de l’Église" - statut donc similaire à l'UIGSE. Pas une instance officielle du Vatican. Les status de la CICS impose l'appartenance à l'OMMS pour en faire partie. Dans la continuité, on trouve:
Citation:
Documents CICS a écrit :

[...] In every country, all Catholic forms of Scouting must maintain harmonious relationships between its membership of WOSM and its communion with the local and universal Church.[...]
qui est limite de suggèrer que en dehors de l'OMMS, il n'y a pas de scoutisme...

Plus intéressant, un constat sans langue de bois:
Citation:
Documents CICS a écrit :

Au cours des récentes années, ces dernières avec l’encouragement actif de l’OMMS se sont fusionnées pour former une seule association nationale ouverte, ce qui a eu pour résultat que les associations Catholiques ont abandonné non seulement leur identité catholique mais aussi leur éthique catholique. Dans de nombreux cas, les anciennes structures et identités catholiques d’une Association Scoute Catholique ont été remplacées par un comité, un conseil ou un groupe de travail spirituels qui, pour une grande partie, s’efforce d’établir des points communs (le plus petit dénominateur commun). Ils agissent ainsi au lieu de soutenir les besoins spécifiques de la foi des jeunes en accomplissant cette partie de leur Promesse ‘le Devoir envers Dieu’ et en trouvant des moyens pour célébrer les différences. Cela a eu un effet nuisible sur l’identité Catholique et les relations avec l’Église Catholique. L’association unique avec une dimension spirituelle et pastorale catholique importante a été totalement perdue pour devenir un groupe centré au niveau local qui dépend – pour ce qui est de son efficacité - de l’engagement individuel d’un chef.
Quand la CICS écrit ce genre de chose, il n'est pas étonnant que des associations catholiques indépendantes ne se précipitent pas au portillon de l'OMMS ou même que des évêques aient moins de scrupules à reconnaitre des associations non OMMS.

FSS

 


Message posté le 27-04-2010 à 20:46  Auteur: Vieux Singe
Citation:
Le 2010-04-27 18:27:00, Scouts du Sénégal a écrit :

Citation:
Le 2010-04-27 18:14:00, Zebre a écrit :

Quand tu dis CG, tu dis Chef de Groupe, on est d'accord ?

Non, CG = Commissaire Général c'est pour celà que c'est officiel.

Chef de Groupe = CdG


Dans la nomenclature AGSE:

Chef de Groupe Scout, c'est CGS, (pour les Guides, CGG)
Commissaire Général Scout, c'est CNGS, (pour les Guides, CNGG)

Voila pour expliquer le quiproquo.


Scouts du Sénégal alias Borome,

Je serais intéressé de savoir qui t'a fait cette réponse et quand (et la question précise d'ailleurs).

Il y a bien dans le bottin des équipes nationales un assistant des Commissaires Généraux pour l'Afrique (si son mail ne suffit pas, je peux t'envoyer son tel en MP). Aucun pour l'Amérique du Sud, l'Asie, l'Océanie,...

Ceci dit, pour être clair, la priorité est quand même dans la mesure du possible d'aider plutôt les "jeunes" associations de l'UIGSE, avec des camps jumelés, des CEPs, etc...

Pourtant, assez régulièrement, des clans se rendent en Afrique pour des projets à vocation humanitaire. Les recommandations de la branche route sont que ce type d'activités soit fait en complément d'un tronçon de route saint Jacques (ou équivalent) et non à la place. Les fondements de la route Scout d'Europe s'articulant autour du "routier-pèlerin", le parcours des chemins de Saint Jacques est incontournable pour la progression des routiers.

Ajoute à cela le fait, que seuls les chefs de clan ayant déjà fait au moins un tronçon St Jacques comme CC peuvent emmener leur clan à l'étranger, les possibilités se réduisent encore.

Cependant, de manière générale, les chefs (éclaireurs ou routiers) qui vont à l'étranger avec leur unité sont fortement encouragés à établir des relations avec les scouts "sur place" qu'ils soient UIGSE, OMMS ou rien du tout.

Citation:
Le 2010-04-27 14:26:00, Scouts du Sénégal a écrit :

[...]
Je ne sais pas pour les autres continents mais je peux affirmer que l'AGSE se souhaite pas entrer en contact avec les scouts africains.[...]


Cela doit être pour cela qu'il y a un assistant des Commissaires Généraux pour l'Afrique: pour entrer en contact avec les africains sauf ceux qui sont scouts????

Citation:
Le 2010-04-27 14:26:00, Scouts du Sénégal a écrit :

[...]Je précise que les Scouts du Sénégal sont membres de l'OMMS et acceptent d'avoir des relations avec les associations non-OMMS ! (et ce n'est pas réciproque pour l'AGSE).


Il suffit qu'un représentant de l'AGSE te réponde un peu vivement pour que tu tires des conclusions sur l'ensemble des relations AGSE OMMS. Quand on te parle à toi, on parle directement à l'OMMS-institution? Reconnais que pour quelqu'un qui ne te connais pas, ta position de représentant en France des Scouts du Sénégal peut ne pas sembler très convaincante (fait donc le parallèle avec les consuls honoraires de France qu'on trouve un peu partout dans le monde...).

Le fait d'être ex RGL et ami avec un DT devenu DG Adjoint t'a ouvert des portes aux SGdF. Peux tu nous décrire concrètement le partenariat mis en place entre les SGdF et les Scouts du Sénégal et ce qui s'est fait sur le terrain?

Avoir des gamins aux SUF t'a permis d'être connu et crédibilisé de leur coté. Peux tu nous décrire concrètement le partenariat mis en place entre les SUF et les Scouts du Sénégal et ce qui s'est fait sur le terrain?

Pitié! A quoi sert ce jeu de massacre qui consacre à prendre une réponse au moins partiellement hors de son contexte pour en déduire des affirmations péremptoires? On est en train de partir en pleine rhétorique avec des positions caricaturales. J'ai du mal à voir où est la fraternité.

FSS


[ Ce Message a été édité par: Vieux Singe le 27-04-2010 à 21:37 ]

Message déplacé

 


Message posté le 09-04-2010 à 13:05  Auteur: Vieux Singe
Citation:
Le 2010-04-09 10:50:00, Dingo a écrit :

je ne suis pas un historien de BP, mais peut-être a-til voulu en 27 sortir du culte de sa personne (World Thinking Day/Founder's Day) au bénéfice plus neutre du patron des scout et honorer du même coup son souverain.j'dis ça j'dis rien


Non, la chronologie est clairement inverse. La référence à saint Georges se trouve dans Éclaireurs dès l'origine avec la date explicite du 23 avril. Cela fait partie d'une section avec un but assez clair de s'appuyer sur les notions de chevalerie pour des raisons éducatives et pédagogiques.

Le World Thinking Day est d'origine AMGE. Dans la grande fraternité qui lie AMGE et OMMS, cela n'a pas du être simple pour l'OMMS de se caler sur un évènement et une date AMGE. Ils l'ont renommé au passage "Founder's Day". L'OMMS ne fait plus la moindre référence à la saint Georges, mais seulement à la Journée du Fondateur et renvoie à l'AMGE pour le World Thinking Day. Je ne serais pas étonné que le basculement entre saint Georges et Founder's Day date en fait de bien après après-guerre lorsque les aspects de multi-culturalisme sont devenus plus prégnants au sein de l'OMMS.

La page Wikipedia sur le sujet ici (désolé, c'est encore en anglais) donne un aperçu de la variété des dates retenues de nos jours pour "commémorer" le scoutisme à travers le monde.

La date avancée de 1927 comme première saint Georges reste une énigme pour moi.

FSS
Message posté le 09-04-2010 à 01:39  Auteur: Vieux Singe
Citation:
Le 2010-04-08 15:06:00, sarigue/elec' a écrit :

Alors je me suis récemment laissé dire que la St-Georges, choisie effectivement par BP, était en l'honneur du roi George V, qui l'a anobli Lord Baden-Powell of Gilwell en 1927.
(par contre, c'est son prédécesseur, Edouard VII, qui lui a conseillé de quitter l'armée pour se consacrer au scoutisme... Ca aurait donc pu être la St-Edouard?)
Donc rien de religieux là-dedans, que St-Georges ait existé ou non d'ailleurs...

Ah bon, il est quand même assez étonnant de trouver dans Scouting for Boys:
Citation:
Scouting for Boys, 1908 edition a écrit :


They (the knights of the Round Table) had as their patron saint St. George, because he was the only one of all the saints who was a horseman. He is the Patron Saint of cavalry from which the word Chivalry is derived, and the special saint of England.

He is also the Patron Saint of Scouts everywhere. Therefore all Scouts should know his story. St. George was typical of what a Scout should be.
[...]
When he was faced by a difficulty or danger, however great it appeared, even in the shape of a dragon - he did not avoid it or fear it but went at it with all the power he could ... That is exactly the way a Scout should face a difficulty or danger no matter how great or how terrifying it may appear. He should go at it boldly and confidently, using every power that he can to try and overcome it and the probability is that he will succeed.
[...]
St. George’s Day is April 23rd, and on that day, Scouts remind themselves of their Promise and Scout Law. Not that a Scout ever forgets either but, on St. George’s day, he makes a special point of thinking about them. Remember this when April 23rd comes round again”.


L'édition française de 1993 est beaucoup moins prolixe sur le sujet mais fait quand même mention de St Georges... un grand classique de traduction pas complètement fidèle pour être plus proche du lecteur...

Il semble de plus que Rome cherchait des poux aux SdF dès 1924 pour cause de théosophie et que la St Georges était un des éléments à charge du dossier. Le débat ne date donc pas d'aujourd'hui.

Tout cela pour dire que 1927 comme date de première saint Georges, cela me semble quand même plus que suspect et sujet à caution.

Le World Thinking Day/Founder's Day, c'est le 22 février, jour anniversaire de BP et d'Olave... joli symbole aussi. Cela me semble une bien meilleure idée que d'essayer de vider le 23 avril de ses racines d'origine. Beaucoup mieux en terme de respect des "croyances" ou "non-croyances" des uns ou des autres. On reconnait bien là la délicatesse de nos sœurs guides qui sont à l'origine du choix de cette date dès 1926!

FSS

 


Message posté le 10-03-2010 à 23:18  Auteur: Vieux Singe
Citation:
Le 2010-03-09 12:21:00, HéronC a écrit :

[...]la crise de l'OMMS n'était pas, comme on à l'impression de le lire, un conflit de cours avec des conspirations dans des couloirs ténébreux, , uniquement une opposition entre la vision du scoutisme qui a pour but d'agir par la société et le scoutisme qui a pour but d'agir sur les jeunes. Certains, les américains notamment trouvaient limite de financer le développement du scoutisme "société" alors qu'ils défendaient le scoutisme "jeunes". Les deux visions ont comptés leurs partisans, et considérant que les minoritaires étaient au manette, ils ont fait changer les choses. Il n'y a pas pour autant de crispation, de haine ou de scission en vue.[...]

Quand on va voir par , on trouve quand même quelques indications que tout ne s'est pas passé dans un franc esprit de fraternité. Il semble même y avoir eu quelques coups tordus par ci par là et des accusations de despotisme pour faire bonne mesure. Missoni parle lui-même de "crise institutionnelle sans précédent". Quand je lis les documents de Missoni, j'y vois bien une crispation certaine, même quelque rancœur. Pas de scission effectivement, juste un étranglement financier pour prendre le pouvoir. Les soubresauts de l'AGSE à coté, c'est de l'amateurisme...

Cependant, au travers de tous ces échanges d'amabilité, il est assez difficile de comprendre quel est le fond du débat. J'ai jeté un coup d'œil sur les documents de la conférence de Séoul ici et là ce n'est pas encore vraiment parlant pour un non initié.

Ce que je note cependant, c'est que maintenant le nombre de voix est en partie proportionnel à la contribution financière des associations nationales qui je suppose est à son tour fonction du nombre de membres. Pas sympa pour les pays "pôvres" qui ont du mal à payer leur cotisation… En plus, celle-ci est exprimé en Francs Suisses, cela fait tout de suite plus sérieux! D'ailleurs participer à cette conférence, c'était entre 450 et 600€ en fonction du lieu d'origine mais cela n'incluait ni le transport, ni le logement… Le Youth Forum, un peu avant, était une aubaine entre 190 et 360€ les 4 jours, nourris et logés en chambre double (!).

Plus sérieusement, à travers les divers rideaux de fumée, l'un des reproches que je comprends de la lettre des BSA est l'approche trop "top down", centralisatrice, Gosplan,… du Bureau Mondial qui n'est donc pas assez en support des initiatives régionales - dans mon jargon "manque de subsidiarité". En des termes du paysage scout français, ils préfèrent un fonctionnement à la SUF plutôt que SdF grand époque avec toute la strasse.

Pas trouvé de trace évidente du débat "scoutisme et société" vs. "scoutisme et individu" dans les textes… Sur ce point d'ailleurs, je ne suis pas convaincu qu'il y ait une belle unanimité parmi les mouvements scouts français! Michel Menu dans "Scoutisme et engagement" déjà prenait de manière assez large et violente ses distances vis-à-vis de la première option pour pencher vers la seconde comme définies par Grizzly... D'ici à parler de différences de « visée anthropologique »...

FSS





[ Ce Message a été édité par: Vieux Singe le 10-03-2010 à 23:34 ]
Message posté le 08-03-2010 à 13:02  Auteur: Vieux Singe
Petit rappel historique : en 1961, à la conférence de Lisbonne de l’OMMS, un certain Michel Rigal, Commissaire Général de Scout de France et Secrétaire Général de la Conférence Internationale Catholique du Scoutisme (!!!), présentait une résolution qui visait à supprimer les références à Dieu dans les textes de référence du Scoutisme. Ce sont les mouvements scouts musulmans, en particulier grâce à leur poids numérique, qui ont permit d’éviter l’adoption de cette résolution. Un compromis avait été trouvé sauvegardant la notion de « devoir envers Dieu ».

Dans ce contexte, l’influence des mouvements scouts musulmans dans l’OMMS me semble assez positive !…

Citation:
Le 2010-03-08 09:28:00, hocco a écrit :

[…]Nous sommes un mouvement d'éducation juive par la pratique du scoutisme comme vous êtes un mouvement d'éducation catholique par la pratique du scoutisme.[…]


On est bien d’accord. Parmi, les corollaires de cette définition, il apparaît clairement que le scoutisme n’est pas un but mais qu’un moyen au service de ces mouvements d’éducation intrinsèquement confessionnels.

Cette définition n’est pas partagée par toutes les associations, entre autres par celles qui se définissent comme non confessionnelles. Je ne suis pas sûr que toutes les associations confessionnelles s’y retrouvent aussi : j’ai reçu récemment par courrier de mes amis SGdF un appel à ma générosité financière – dans le joli prospectus en quadrichromie, pas la moindre référence à la dimension catholique de cette association. Il ne leur semble pas clé de communiquer sur ce point. CQFD.

Les turbulences passées AGSE, en dehors des questions de personne, ont, entre autres, pour source des différences de conviction sur l’importance relative des différents éléments dans une telle définition. Ce n’est pas neutre.

Il ne s’agit nullement d’imposer une telle définition à toutes les associations, mais d’être clair que l’utilisation d’une telle définition est totalement acceptable (et pas seulement tolérée) pour ceux qui souhaitent s’y référer.

Les discussions franco-françaises sur l’OMMS et le SF sont sans aucun doute teintées et biaisées par l’historique de ces dernières décennies, cf. la résolution de 1961, ajoutez les diverses candidatures boulées dans le passé, la lettre de Guillaume Légaut l’an passé sur les différences de « visée anthropologique » etc qui avait quand même un relent de diatribe des années 60,… Pas évident de saisir que soudainement le scoutisme classique unitaire et confessionnel, à la sauce AGSE ou SUF, soit accueilli à bras ouverts par ceux en ont été les plus farouches opposants dans le passé. Pas étonnant qu’on puisse se poser la question de savoir s’il n’y a pas anguille sous roche. Assez humain au fond.

Quand on regarde le paysage scout mondial, il est assez clair qu’il a dans l’OMMS des associations qui pratiquent un scoutisme assez comparable à ce qui se fait dans l’AGSE. Reste à savoir, si elles sont (encore) là pour des raisons historiques (comme ceux qui ont continués à faire de l’unitaire chez les SdF jusque dans les années 80), si elles sont simplement tolérées ou bien si elles ont toute leur place dans l’organisation. Maintenant, à lire les uns et les autres sur ce fil, il apparaît quand même que l’OMMS, comme on peut s’attendre pour une organisation de cette taille, est le sujet d’enjeux et de batailles politiques assez rudes, donc probablement pas évident de donner une réponse fiable. Difficile donc pour un non initié de comprendre toutes les implications d’une adhésion. Pour renforcer une position européenne à la Rigal ?! Pour financer du béton pour déplacer un siège de Genève à Séoul ? Ajouter une fleur de lys violette sur sa chemise ?

De mon point de vue, l’accès à Brownsea ou Gilwell et toute la litanie des avantages matériels du même niveau que donne l’affiliation d’être OMMS n’ont pas grand intérêt pour le commun des scouts. Très bien sur les brochures, mais en pratique…

Par contre, formaliser et structurer le G9 (pourquoi pas dans le cadre d’un SF nouvel mouture) pour renforcer sa crédibilité et son poids vis-à-vis des pouvoirs publics, promouvoir et défendre les spécificités du scoutisme, améliorer l’image, proposer à plus de jeunes,… j’y vois un intérêt quasiment de « service public ». La dimension OMMS (et AMGE), cela sera la cerise sur le gâteau qui couronnera le tout ou le grain de sable qui bloquera tout…

FSS

 


Message posté le 16-02-2010 à 19:26  Auteur: Vieux Singe
Héron,

Tu ne peux pas dissocier le financier du politique. Quand le financier n’est pas là, quand tu n’as pas les permanents, tes bénévoles se retrouvent à faire de l’administratif et de la logistique en plus ou à la place du pédagogique.

Tu nous expliques que les subventions des SGdF sont le résultat d’une volonté politique et d’actions appropriées. Il n’y a pas le moindre doute sur cela. Mais des associations « moins favorisées » ont aussi pour certaines la même volonté et mettent aussi en place des actions. Toutes leurs actions ne sont pas toujours couronnées du même succès… Parfois, c'est du à leur amateurisme. Parfois aussi, l’ « opérateur historique » de par sa notoriété a dans ce domaine un net avantage par rapport aux « nouveaux entrants ». C’est la vie ! Il y a aussi des scribouillards un peu sectaires, mais c’est aussi la vie (je t’épargnerai mes jérémiades sur la CAF qui refuse de rembourser les bons CAF pour des camps AGSE déclarés dans les règles avec la DDJS alors que cela ne semble pas poser de soucis pour les SGdF dans la même CAF – mais dans la même veine, Guy et d’autres sur ce forum ont aussi bien expliqué comment les SGdF ont du se poser en caution de la « respectabilité » de l’AGSE vis-à-vis de certaines mairies lors du centenaire ; c’est grand et beau de la part des SGdF de l’avoir fait et tout à leur honneur, mais sur le fond, c’est inadmissible d’avoir du en arriver là dans un état de droit) ! En d’autres termes, ce n’est pas parce que ton association a pris l’habitude de dîner avec des couverts en argent que les autres associations sont aussi logées à la même enseigne, ce n’est pas parce que les droits de ton association sont respectés de manière générale (ou que vous avez un service juridique particulièrement efficace ou un réseau avec des amis bien placés à des endroits clés pour faire respecter vos droits) que c’est le cas pour toutes les autres associations.

Quand tu suggères qu’il n’y a pas de volonté politique d’habilitation BAFA des formations dans certains autres mouvements que le tien, c’est une contre vérité au moins pour l’AGSE. Elle ne se serait sinon jamais lancée dans son habilitation à délivrer des BAFA/BAFD obtenue en 2003(?) ni dans un partenariat avec l’AFOCAL. Nous sommes parfaitement d’accord que lorsqu’on a les BAFD sous la main, le coût marginal de l’habilitation BAFA d’un CEP, et que cela a déjà été fait, est marginal. C’est d’ailleurs dans ce contexte que certains CEP AGSE ont été habilités BAFA. La difficulté, c’est de trouver la filière pérenne de BAFD.

Ta vision sur la manière de trouver des mestres de camp BAFD ignore le fonctionnement réel et les spécificités des formations unitaires « classiques ». L’affirmation qu’il suffit d’ « envoyer un BAFD en CEP3 pour devenir mestres de camp » est typique de cette incompréhension. Tout d’abord, la formation d’un mestre de camp, via un CEP3 qui n’est qu’un élément, relève beaucoup plus d’un « compagnonnage » sur 2 au 3 ans au minimum que d’une validation administrative comme semble le suggérer ta phrase. Il faut donc trouver des BAFD qui en plus ait les compétences, le charisme pour devenir mestre de camp par ce compagnonnage. Tu peux être BAFD, avec des compétences et un charisme qui feront de toi un excellent directeur d’accueil de jeunes, avoir des fonctions d’encadrement dans le scoutisme et les remplir très bien mais ne pas avoir la fibre de formateur de Scoutmestres. Ensuite les CEP3 et les mestres de camp sont spécialisés par branche : un Mac-Laren 3 bûchettes va diriger des CEPs éclaireurs, mais pas de CEPs louvetisme, ni de CEPs éclaireuses ( !) ni même de Routes Ecole. Il s’agit donc de trouver un mestre de camp avec un BAFD et les bonnes couleurs de bûchettes ! Sachant que pour retourner vers les chiffres cités dans mon précédent message, il y a 1 stage pour 161 encadrants SGdF et 1 stage pour 26 encadrants AGSE, donc un « vivier » un peu plus réduit dans l’AGSE pour trouver les individus BAFD qui ont le profil pour devenir mestre de camp et on retombe un peu plus rapidement vers les mêmes individus.

Concernant les origines sociaux-professionnelles des mestres de camp AGSE, je n'ai pas d'information fiable sous la main, simplement mes propres observations, avec toute leur partialité, qui vont plutôt dans le sens de ce qui a déjà été écrit sur ce fil.

Alors, oui l’AGSE pourrait faire le choix de proposer moins de CEPs (sachant que la demande est déjà supérieure à l’offre…) pour réduire la charge sur les encadrants, elle pourrait aussi faire le choix de ne pas spécialiser ses maîtrises par branche – ce qui entraîne un surcoût ou une moins grande flexibilité d’encadrement. Il est indéniable que la priorité est donnée à répondre au mieux aux demandes de formation des chefs et cheftaines à une pédagogie scoute unitaire classique – selon une méthode connue et éprouvée : les CEPs - avant de se préoccuper de leur faire obtenir une reconnaissance BAFA. Ce n’est pas l’un ou l’autre mais l’un avant l’autre car pour l’instant et dans l'immédiat, l’AGSE n’a pas trouvé comment faire les 2 simultanément avec les moyens humains et financiers qui sont les siens. Il ne faut pas conclure qu'elle n'essaie pas.

Etre ouvert à la différence ou accueillir la diversité, c’est peut être aussi reconnaître que d’autres associations que la notre peuvent avoir des priorités similaires à celles de la notre mais un contexte et des contraintes différentes qui les amènent à un fonctionnement différent. En Mégane d’un coté, en barque à la rame ou à la voile de l’autre, on peut viser la même destination, mais on ne prend pas le même temps ni le même itinéraire.

Milles excuses d'avoir été si long...

FSS
Message posté le 14-02-2010 à 19:33  Auteur: Vieux Singe
Citation:
Le 2010-02-14 16:39:00, HéronC a écrit :

Il doivent bien avoir une raison, et elle tient surement la route !

Si il ne devait y avoir qu'une seule raison, cela serait à mon avis la contrainte de BAFD (ou d'équivalence) pour les mestres de camp.

Dans leur très grande majorité, les mestres de camp école ne sont plus en maitrise d'unité: les 28 jours d'encadrement de mineurs sur les 5 dernières années pour prolonger un BAFD ou obtenir une équivalence ne sont pas toujours simples à trouver.

L'AGSE est adhérente de l' AFOCAL pour les formations BAFD. Comme l'a fait remarqué Old, les mestres de camp ont en général un emploi en dehors du scoutisme et souvent une famille. Pour être mestre de camp, ils ont fait un CEP3 (une année de préparation et une semaine de camp école spécifique), leur stage d'application (d'une durée d'une année en général) a été validé et ensuite ils ont servi a plusieurs reprises en maitrise de CEP ( 2 ou 3 fois au minimum idem en terme d'années) pour convaincre le Commissaire National idoine et le DCC (BdB 4) de l'association qu'ils ont les capacités à diriger un camp école. Après ce parcours, et dans un contexte de pénurie chronique de mestres de CEP, il n'est pas très étonnant que ces mestres ne se précipitent à l'AFOCAL pour un BAFD ou n'y soient pas envoyés manu miltari… pour faire 15 jours de théorie et 28 jours de stages pratiques en plus ou en remplacement du temps passé en CEP.


Le régime actuel est quand même assez étrange. La situation semble être qu'un CEP2 par défaut ne donne par équivalence les prérogatives d'un BAFD uniquement en terme de "fonction de direction" ou d'animation et seulement dans le cadre d'un accueil de scoutisme. Il n'y a rien concernant les prérogatives de formateur de BAFA/BAFD. Mais je suis preneur volontiers d'un texte qui dise le contraire: cela fera des heureux! En poussant le raisonement plus loin, à l'issue d'un CEP 1 et d'un CEP2 complété par un stage, on cherche et obtient parfois un BAFA. Par contre, à l'issue d'un CEP2, on confie à la personne des "fonctions de direction" de niveau BAFD. Une équivalence directe entre BAFA et CEP 1&2 n'est donc pas la solution car avec un BAFA ne donne pas accès à la "fonction de direction" et elle est nécessaire pour l'encadrement d'un camps. Un BAFA suffit pour former un BAFA, mais un CEP2, c'est visiblement quelque chose d'hybride entre un BAFA et un BAFD, donc pas très surprenant qu'un BAFD soit mentionné pour les mestres de CEP.

FSS

 


Fuseau: Départ RS Forum: Branche aînée
Message posté le 12-02-2010 à 22:21  Auteur: Vieux Singe
Effectivement, les mots utilisés dans le texte du Depart Routier AGSE peuvent surprendre et même effrayer. Mais je ne pense pas que sur le fond, le contenu soit différent du texte SdF d'origine ou des cérémoniaux SUF ou ENF actuels.

Les mots utilisés sont forts - cela aboutit à un texte pouvant servir à des échanges très profonds entre le Parrain Routier et son filleul durant la préparation du DR. Par contre, un peu en conséquence, ce n'est pas un texte à faire écouter à toutes les oreilles sans préparation - typiquement, je ne suis pas convaincu que cela soit une bonne idée de le faire entendre "brut de fonderie" à des louveteaux ou de jeunes éclaireurs. Pour un départ routier, il me semble plus judicieux que l'assistance soit "HPs et au dessus".

Concernant la cérémonie elle-même, oui il me semble assez essentiel que celui qui reçoit le départ, ne se contente pas de lire le cérémonial, mais qu'il le dise et donc qu'il "l'habite". C'est d'ailleurs valable pour promesses, investitures,... Pas simple dans le cas du départ routier, vu la longueur du texte, mais cela en vaut la peine. L'accueil du nouveau routier est alors sensiblement différent. En plus, d'expérience, en apprenant le texte, on re découvre, on re travaille le texte sous d'autres facettes. C'est un "cadeau" tant pour celui qui reçoit l'engagement que pour celui qui le prend.

Dernier point, il est beaucoup trop restrictif d'associer le départ routier avec le clan pilote (les 2 années après la troupe). L'engagement qui correspond au temps pilote à l'AGSE est celui de Routier Pilote. Le départ routier ne vient que plus tard, après un temps de service dans la durée. C'est encore plus nettement un engagement de l'age adulte. Il ne faut donc pas s'attendre à ce qu'un garçon soit RS lorsqu'il retourne à la troupe comme ACT après le clan. Il devrait cependant avoir parcouru sa longue piste et pris son engagement RP. Une fois qu'un garçon a gouté à l'accompagnement par un parrain et un père spi dans la préparation de sa longue piste, qu'il a parcouru celle-ci et pris son engagement RP, il a le plus souvent atteint la maturité pour que les mots utilisés dans le texte du départ routier soient pour lui source d'une réflexion féconde et non d'un blocage stérile. En d'autres termes, il faut remettre le texte du départ routier dans le contexte de la progression qui y mène.

FSS

 


Sujets associés :
Message posté le 04-02-2010 à 22:53  Auteur: Vieux Singe
Citation:
Le 2010-02-04 19:37:00, sarigue/elec' a écrit :


Alors que chez les GSE:
Texte:
La tenue des aînés se compose d'un béret à deux flots, d'une chemise beige à manches longues, d'un pantalon en velours bleu marine, d'un pull-over bleu marine, ras du cou et passant sur le pantalon.

En route, il est possible de porter une culotte de velours bleu marine ou des knickers bleu marine avec des mi-bas bleu marine.


Donc par défaut en pantalon avec possibilité, lors des activités de route, d'être en culotte courte (enfin bon, ça, c'est mon interprétation et celle de quelques formateurs)


Epervier,

Le texte que tu cites (qui certes vient du site Web de l'AGSE) est en décalage par rapport au texte publié dans le cérémonial AGSE. Dans celui-ci, il est précisé que la tenue de camp ou de route est le short ou bermuda de velours bleu marine (page 63). Il n'y est fait aucunement référence à une "possibilité". Il ne faut pas prendre pour argent comptant tout ce qu'on lit sur le Web!

Mais, il est aussi vrai que les formateurs que je connais encouragent les chefs à faire preuve de bon sens et de discernement quant au choix du bas de caisse le plus approprié en fonction de l'activité, sans dogmatisme et sans se refugier derrière le cérémonial.

A priori, ce n'est pas une exclusivité AGSE, car j'ai des amis SUF qui se comportent avec le même pragmatisme.

FSS

 


Message posté le 21-01-2010 à 22:38  Auteur: Vieux Singe
Citation:
Le 2010-01-21 14:46:00, epervier loiret a écrit :

... les sde disent l'insigne de province, ...

Dans le cérémonial AGSE, il est actuellement écrit "écusson de province".
Citation:
Le 2010-01-21 14:46:00, epervier loiret a écrit :


Donc ils portent l'insigne de province de Paris, mais suivant leur zone géographique, il est cousus au dessus de cet insigne soit "Yvelines" ou " Paris" et "Notre Dame Royale"

Pas encore de province "Paris" à l'AGSE. Il s'agit de la province "Ile de France" qui regroupe les départements 75, 77 et 94.

Les 3 provinces partagent effectivement actuellement le même écusson et pour chacune d'elle une bande avec leur nom vient en complément pour les différencier.

Au tout début de l'AGSE, la province Ile de France couvrait bien toute la région Ile de France, Yvelines incluses. Le premier (ou l'un des tous premiers) Commissaire de Province Scoute "Ile de France" fut un certain Jean Debaeke qui co-fonda plus tard les SUF.


Comme dans d'autres mouvements, scissions et regroupements des provinces ont lieu en fonction de l'évolution des effectifs - et c'est valable pour l'"Ile de France".

Pour en revenir à cet écusson spécifiquement, héraldiquement ou historiquement, il ne correspond pas à une ville ou un territoire particulier. C'est une création de Pierre Joubert à l'occasion d'un rassemblement scout SdE il y a fort longtemps. Ce qui explique peut-être le peu d'empressement à le remplacer par un autre. Même la province des Yvelines qui pendant quelques temps a eu son propre écusson de province y est revenue.

FSS


 


Message posté le 26-08-2009 à 14:23  Auteur: Vieux Singe
Citation:
Le 2009-08-26 13:05:00, Zebre a écrit :


Relisez nos textes, et dites-nous ce qui ne vous plait pas. Tout est dedans,
vous posez des questions, on y répond, et vous les reposez exactement comme si aucune réponse n'avait été apportée... non, en ajoutant la réponse que vous aimeriez entendre !


Il suffit de lire l'un après l'autre les statuts canoniques des SGdF et du protocole CEF / AGSE pour se rendre compte qu'utiliser l'un des documents pour essayer de decrypter de le fonctionement de l'autre a de fortes chances de mener à un dialogue de sourds:

Quelques examples:
SGdF: Le (la) délégué(e) général(e) de l’association est nommé(e) par le Conseil d’Administration après consultation du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France.
AGSE: le protocole ne mentionne rien concernant la nomination des Commissaires Généraux.

Différence de taille: la CEF n'a "organiquement"/canoniquement rien à dire concernant la nomination des Commissaires Généraux de l'AGSE.

On pourrait vouloir argumenter que cette consultation est une évidence pour un mouvement d'éducation reconnue par la CEF mais alors soit il n'aurait pas été nécessaire de le mentionner dans les statuts canoniques des SGdF, soit il aurait fallu l'inclure dans le protocole de 2001.

SGdF: L’aumônier général est nommé par le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France, en accord avec le Conseil d’Administration de l’association.
AGSE: Le Comité Episcopal Enfance - Jeunesse nomme, sur présentation des Guides et Scouts d'Europe, le Conseiller Religieux des Équipes Nationales.

Dans un cas, la proposition via de la CEF, dans l'autre du mouvement...

SGdF: L’aumônier et/ou l’animateur (trice) de la vie spirituelle et chrétienne du groupe local sont nommés dans le mouvement par par l’Ordinaire de la personne concernée et en accord avec les évêques des autres
diocèses du territoire. Ces nominations sont reconnues, dans le mouvement, par l’équipe de direction générale.

AGSE: Les Conseillers Religieux exercent leur ministère auprès des maîtrises d'unité ou des équipes d'un échelon territorial ou de branche, sans aucune différenciation hiérarchique entre eux. et chrétienne du territoire

Choix donc de hiérachiser ou non les aumoniers / conseillers religieux.

Deux cadres similaires mais différents. On doit pouvoir disserter longuement sur les mérites réciproques des uns et des autres ou même émettre des jugements de valeur - mais ce n'est pas l'objet ici.

Le protocole de 2001 est toujours en vigueur entre l'AGSE et la CEF. Il doit donc être appliqué dans son intégralité (comme le rappelle Mgr Gashignard). Tout le protocole certes mais rien que le protocole comme le rappelent certains intervenants dans ce fil.

Les relations entre l'AGSE et la CEF doivent être évaluées avec une grille dérivée de ce protocole et non des statuts canoniques d'un autre mouvement.

FSS




[ Ce Message a été édité par: Webmestre le 26-08-2009 à 15:24 ]
Message posté le 28-07-2009 à 13:53  Auteur: Vieux Singe
Extraits du protocole de 2001 avec la Conférence des Evèques de France et qui confirment et complètent ce qui a été écrit jusque là:
Citation:
Seul un prêtre en communion avec l'évêque du lieu et autorisé par lui peut être appelé à devenir le « Conseiller Religieux » d'une unité ou d'une équipe d'un échelon territorial ou de branche de l'AGSE

Le Conseiller Religieux d'une unité est choisi par le Chef de Groupe en accord avec le Commissaire de District (ou le Commissaire de Province, en l'absence de Commissaire de District, en application du principe du suppléance). Le Conseiller Religieux d'une équipe d'un échelon territorial ou de branche est choisi par le responsable de ladite équipe.

...

Les Conseillers Religieux exercent leur ministère auprès des maîtrises d'unité ou des équipes d'un échelon territorial ou de branche, sans aucune différenciation hiérarchique entre eux.


Au passage, on parle de Conseiller Religieux d'unité et rien donc n'interdit d'avoir par ex. un CR différent entre la meute et la troupe d'un même groupe - en fonction des disponibilités et des charismes.

Le prêtre doit être "en communion avec l'évêque du lieu" en plus de l'être avec son supérieur (si ce n'est pas la même personne). L'intention est assez clairement d'éviter les parachutages.

FSS

 


Message posté le 05-03-2009 à 08:45  Auteur: Vieux Singe
Citation:
Le 2009-03-05 07:01:00, Dingo a écrit :

Citation:
Le 2009-03-05 07:00:00, Dingo a écrit :

Citation:
Le 2009-03-05 01:33:00, Vieux Singe a écrit :


“Un homme n’est pas grand chose, s’il ne croit pas en Dieu et n’obéit pas à Ses lois. Ainsi donc, chaque Eclaireur doit avoir une religion” BP


heu!... ce ne serait pas plutôt :
Citation:
un homme perd bien des choses, s'il ne croit pas etc etc......
Réf scouting for boy page 264, et girl guiding page 75

tu n'aurais pas la référence de ton autre citation je ne la retrouve pas ???


Les 2 citations sont à la page 29 du document de l'OMMS.

Pour la première, une note renvoie vers:

146. “Scouting for Boys”, WB, 249-250 cité dans “Footsteps of the Founder”, op.cit., p. 107.

La deuxième vers:

149. Baden-Powell, “Religion in the Boy Scout and Girl Guide Movement”, an address by the Chief Scout to the Joint Conference of Commissioners of both Movements at High Leigh, 2 July 1926, p. 1.

Les traductions sont celles du document de l'OMMS - je n'ai fait que du copier-coller. Ce document semble d'ailleurs avoir été rédigé en français.

Dans la version anglaise, cela donne:
“No man is much good unless he believes in God and obeys His laws. So every Scout should have a religion”. Vu le document et le caractère sensible du sujet, je doute que l'OMMS n'ait pas fait particulièrement attention aux traductions de BP.

Si maintenant vous m'expliquez qu'il faut se méfier des traductions de BP par l'OMMS... innocent

En complément à mon message d'hier:
Quand Mario Sica déclare « une pleine acceptation de leur part [les Guides & Scouts d’Europe et les SUF], y compris dans leurs statuts, de la constitution et des résolutions de l’OMMS… », il serait intéressant de comprendre quels sont les points précis qu'il a en tête que cela soit d'ailleurs pour l'AGSE ou les SUF d'ailleurs (pour lesquels la question UIGSE ne se pose pas). Euuuh...
Tant qu'on restera dans l'implicite et le non dit, il ne faut s'étonner que cela génère de l'inquiètude.

FSS

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