Message posté le 13-04-2012 à 10:14 Auteur: ZeroLe qualificatif de "halal" ne concerne pas seulement la viande mais toute l'alimentation musulmane, avec des règles différentes selon l'objet concerné.
L'aspect le plus connu est celui de la viande et de l'abattage halal, mais les règles coraniques sont plus larges que cela. Par exemple, le poisson est halal (alors qu'il ne s'égorge pas, mais le poisson c'est différent de la viande). D'ailleurs même un produit de la mer trouvé mort est halal, alors qu'une viande trouvée morte est harâm (interdite). En fait, tout ce qui vient de la mer est autorisé, mort ou vivant, parce que l'eau de mer est dite "lustrale".
De la même façon, le sang est interdit... sauf pour le foie et la rate.
Pour un œuf halal, il s'agit tout simplement d'un œuf pondu par une poule dont l'alimentation respecte les règles coraniques : pas de farines animales, élevage moins intensif (qu'ils disent) etc etc.
(Et non, contrairement aux absurdités qu'on peut lire sur Internet, il ne s'agit absolument pas d'un lavage à l'eau avant la vente. De toutes façons tous les œufs passent sous une petite douche de désinfectant, sauf peut-être ceux vendus par un fermier sur le marché)
(il est nul ce smiley, celui d'avant était beaucoup mieux, avec la petite fée clochette qui disait "et voilà". Où sont passés les anciens smileys et codes de notre fringante jeunesse forumique ???)
Notons que le phénomènes des "œufs halal" est relativement nouveau, en fait c'est un truc de certains producteurs d’œufs qui surfent sur la vague. Avant nos jours, tout le monde s'en foutait des œufs (ça existait mais la majorité des musulmans eux-mêmes l'ignoraient, à part peut-être un ou deux câdis reclus en haut de leur minaret à bouquiner les livres de droite à gauche)
Message posté le 11-01-2012 à 22:26 Auteur: ZeroApparte :
Miss Pomme trouvait les pin-up pas assez sexy et en voulait des mieux. Quoi de plus normal pour une demoiselle qui chante Offenbach ?
Dont acte :
Et la version B&W pour ceux qui veulent donner un coloriage à leurs petits louveteaux
Hum hum
Bref, et présente toute ma repentance envers la communauté féminine de ma cette vision machiste, rétrograde, avilissante etc etc
Voilà Miss. Pour tes beaux yeux, j'ai définitivement abandonné tout espoir d'illustrer un jour une revue scoute de quelque mouvement que ce soit, lesdits mouvements ne tarderont pas à me mettre sur leurs listes de personnes à liquider discrètement et me voilà devenu Public enemy n°1. Tu m'en dois une
(une bière bien sûr ! qu'alliez-vous penser ? )
Message posté le 07-01-2012 à 12:33 Auteur: ZeroGuy de Larigaudie, Les jeux de la panthère
(Petit opuscule qui, dans mon édition, fait suite au roman L'îlot du grand étang)
Ca regorge d'idée de bricolages ou d'activités à la con pour améliorer l'imaginaire ou la vie des gamins entre 7 et 77 ans, scouts ou non.
Message posté le 01-04-2011 à 01:28 Auteur: ZeroJe connais assez bien l'Iliade et je ne partage que moyennement vos jugements sur Achille.
Effectivement, Achille n'est pas un héros pur à la Galaad. Ça c'est la vision qu'en ont ceux qui n'ont jamais lu l'œuvre, vision nourrie par les contes pour enfants (la traduction versifiée, édulcorée et christianisée d'Houdar de la Motte, en 1714, y est pour beaucoup). Néanmoins, considérer ses aspects "bas" comme les facettes d'un héros sombre, c'est aussi tomber dans une lecture christianisée d'un livre qui n'a pas cette aune.
1 - Le héros achéen
Achille est un héros. La seule définition qu'on peut en donner, c'est qu'il est "plus que". Ainsi, il est plus que nous, il est plus fort dans le combat, plus magnanime quand il l'est, plus sensible (par trois fois il pleure au long des 51 jours que dure l'Iliade), plus irritable, plus rancunier et plus prompt au pardon à la fois.
Le héros grec n'est pas un "modèle" comme le sont nos héros chrétiens.
Achille combat pour sa gloire. On le lui reproche beaucoup. Pourtant il importe de reconsidérer deux choses :
D'abord TOUS les héros de l'Iliade combattent pour leur gloire, à quelques exceptions près (Ménélas, Hector). Relisez les monologues de Diomède, d'Ulysse, de Glaucos, de Sarpédon ! Tous, en combattant, raflent du butin et usent de mille ruses (pas seulement Ulysse) pour voler des chevaux, des armes, des chars, ceci cela... Même Diomède, le plus brave des achéens après Achille, vole par traîtrise les chevaux magiques de jesaispluki au plus fort des combats (chant V)
La conception hellène de la "gloire" est radicalement différente de la nôtre. Pour nous, la gloire, c'est la renommée, c'est souvent posthume, c'est un idéal et non matériel.
Point de tout cela chez les grecs ! Tout nous est expliqué par Sarpédon au chant XII. Les Grecs n'ont pas d'espérance après la mort (cf l'Odyssée, cette fois) donc le bonheur consiste à avoir une chouette vie terrestre, pourvue en victuailles de bouches et autres (le bonheur des dieux est exactement celui-là). Pour ça il faut la mériter, il faut la gloire, il faut combattre. Oui, c'est aussi bassement pragmatique que ça.
Hector, effectivement, combat pour sa ville et sa communauté. Ça ne l'empêche pas d'être aussi humain que les autres : il insulte son frère (chant VI), n'écoute pas les conseils prudents de Polydamas (chant VIII) et ne tue Patrocle qu'une fois que celui-ci a été sérieusement blessé par les dieux, en l'attaquant dans le dos (chant XVI)
2 - La colère d'Achille
La "colère d'Achille" est l'objet même du poème, il est donc aberrant de considérer que le héros de l'Iliade est Hector et non Achille (même si, effectivement, le poème s'achève sur les funérailles d'Hector, mais sinon les premiers vers indiquent l'objet, et toute l'œuvre tourne autour du fils de Thétis, pas d'Hector). Mais cette colère n'est pas la manifestation d'un simple caprice, et si Achille reste souvent bassement humain, ce n'est pas par sa colère qu'on peut le considérer comme un héros sombre.
Quelle en est la cause ? si j'en crois lambertine, c'est parce qu'Agamemnon lui a ravit sa captive et qu'il est vexé d'avoir perdu son butin. Je crois que c'est un peu court, jeune homme, et qu'on pourrait dire en somme bien d'autres choses. Si Achille regrettait simplement son butin, pourquoi rejette-t-il l'ambassade et l'offre de réconciliation d'Agamemnon qui lui promet monts et merveilles (chant IX) ?
On pourrait dire que c'est à ce moment que le Péléide tombe lui-même dans l'hybris, la démesure... et dans l'orgueil. C'est une interprétation possible.
Une autre interprétation est de comprendre que le rapt d'Agamemnon au chant I était une forme suprême d'injustice. Tout travail mérite salaire et tout salaire se mérite. Agamemnon s'octroie Briséis sans la mériter, en abusant d'un pouvoir qu'il ne légitime même pas par le combat ! face à l'ordre ancien des tyrans, la révolte d'Achille apparaît donc comme l'ordre nouveau des égaux ( n'oublions pas que l'Iliade est mise par écrit au milieu du Vè siècle a.C., balbutiements de la démocratie athénienne, sans doute commandée par Kimon, donc dans les années 450 aC). Un élément soutient mon avis : les dieux sont contre Agamemnon. Et les dieux, malgré leur non-exemplarité flagrante, indiquent (presque) toujours la justice.
Achille, c'est pareil. Je pense que dans l'Iliade, Achille incarne le Droit.
Les aspects vils de sa personnalité sont à trouver ailleurs, et ils sont souvent accompagnés de leur penchant généreux. Voyez le chant XXIV : Priam supplie Achille de lui rendre la dépouille d'Hector. Le premier réflexe d'Achille est d'inspecter le char de Priam pour évaluer la rançon qu'il apporte . C'est cupide et vénal. Quelques dizaines de vers plus loin, il fléchit généreusement en mémoire de son père : « souviens-toi de ton père » lui dit Priam pour le sensibiliser...
A bien y regarder, les dieux ne sont pas mieux. Hérê est une sacrée catin au chant XIV
De toutes façons, vous savez ce que disait sainte Jacqueline ( ) : Les œuvres classiques sont intemporelles et universelles parce qu'elles nous parlent de nous.
Enfin, il convient aussi de rappeler qu'il n'y a pas que l'Iliade qui parle d'Achille. Bien d'autres textes nous rapportent des histoires sur ce personnages, certains perdus, d'autres conservés. Ils ne datent pas tous de la même époque, n'ont pas été écrits par le même gars, et même s'ils sont les manifestations d'une même tradition, la diversité des sources "biographies" est suffisamment importante pour ne pas restreindre Achille à l'Iliade.
Ça ne répond pas directement à votre sujet, mais je tenais à apporter quelques précisions sur un personnage trop méconnu.
Message posté le 14-01-2011 à 14:26 Auteur: ZeroCitation: Je sais que contraceptif, préservatif et autres touchent de près l'Église
Je voulais juste réagir sur ça avant tout : non justement. Les discours magistériels sur la sexualité sont relativement peu nombreux, et ce n'est pas un point fondamental de la doctrine catholique. Sauf que comme la kékète y'a que ça qui intéresse les lecteurs, forcément on retrouve dans tous les journaux ou dans tous les sites des milliards de débats, trucs, machins, analyse à la mords-moi-le-noeud sur l'Eglise et la sexualité.
Reste que c'est un point mineur de la doctrine, qui s'inscrit dans la continuité de la doctrine morale.
Citation: Comme je le disais dans un autre fuseau (sida), je ne pense pas que l'Eglise soit compétente pour parler de contraception. C'est comme pour les préservatifs : ce n'est pas vraiment le rôle de l'Église de s'impliquer dans ce type de débat. C'est un peu comme si Benny nous disait de ne pas oublier de mettre notre ceinture de sécurité ou d'acheter des voitures avec filtres à particule pour ne pas détruire la création de Dieu.
Je pourrais te répondre que l'Eglise est une autorité morale (et qu'elle est "experte en humanité" selon l'expression consacrée) et qu'à ce titre elle est plus indiquée que quiconque pour se prononcer sur des questions morales... mais bien sûr on ne serait pas d'accord alors je suppose qu'il vaut mieux expliciter. Reprenons :
Qu'est-ce que l'Église ?
C'est le corps mystique du Christ et son épouse. C'est aussi l'institution créée par le Christ pour nous guider en ses lieu et place pendant son absence charnelle.
Nous guider vers où ?
Sur le chemin de la Vie Éternelle. En d'autres termes, Le boulot de l'Église est de nous « montrer le chemin du Ciel » (une cacahuète à qui trouve l'origine de l'expression ) ainsi que de témoigner de l'Évangile.
Oh et comment y va-t-on au Ciel ?
Déjà, tous seuls, même avec l'Église nous en serions incapables. Heureusement, donc, que Dieu s'est fait homme pour nous racheter et nous donner l'opportunité d'être sauvé. Maintenant il reste un peu de boulot quand même : « Dieu qui t'as créé sans toi ne te sauveras pas sans toi » (et oui, c'est dur la LIBERTÉ). Ainsi donc il convient de joindre nos bonnes actions au Sacrifice du Christ. (cf St Jacques)
En gros, faire le bien et éviter de faire le mal. Le mieux possible. Et lorsque nous défaillons, demander pardon. Enfin bref on va pas se lancer des les détails sinon on est pas rendu.
Mais qu'est-ce que le bien et qu'est-ce que le mal ?
Aaaah ben oui c'est mieux de savoir, au moins un peu, because que sinon ça va être dur. On avance difficilement en aveugle (c'est d'ailleurs pour ça qu'on parle d'ignorance invincible, sur un autre sujet). Bon la source du bien c'est le Bon Dieu (cf Genèse). Donc c'est généralement (à peu près à 100% des cas) Lui qui sait ce qui est bien, et ce qui ne l'est pas.
Et on a quand même un gros coup de chance parce que comme Il nous a à la bonne, il s'est payé le luxe de nous en parler, de nous dire tout ça (ainsi que quelques autres bricoles) : de nous le révéler ! C'est ce qu'on appelle la Révélation.
Il est à noter, à ce sujet, que l'homme peut par sa seule raison déterminer le bien du mal, dans une certaine mesure en découvrant la Loi Naturelle (cf Sophocle, Aristote et tout...) mais cette connaissance de la Loi Naturelle reste un peu incomplète et elle doit être parfaite (du verbe parfaire) par la Révélation divine. Ceci sont deux autres débats)
Ouais cool alors on a la Révélation c'est quand même plus pratique !
Certes. Et voilà, il se trouve que l'Église est justement la dépositaire de cette Révélation, qu'elle nous a transmise à travers les siècles.
(Et pitié pas d'histoire débile de complot gna gna gna interdiction de savoir ! un dépositaire c'est comme un bibliothécaire : il ne garde pas tous ses bouquins au contraire il est là pour les prêter ! suffit de se bouger les fesses et d'aller à la bibliothèque...)
Bon ok et le rapport avec la question initiale ?
Rhâââ mais deux minutes j'y viens.
Bon bref j'en étais ou ? ah oui ! Rome donc est compétente pour nous indiquer le bon chemin pour aller au Ciel, donc pour parler du bien et du mal (entre autres) donc pour parler de morale. Donc pour parler de morale sexuelle.
Et puisque l'autre partie de son job est d'annoncer... pourquoi se priver d'en parler en public ?
QED.
Après ben on peut aussi se dire "moi je m'en fiche je choisis ma propre voie je fais c'que je veux". Everybody's free hein mais après le risque c'est de faire trente milliards de détours quitte à oublier où on voulait aller.
Perso je vois un chemin tout droit, garanti certifié (par une Église mater et magister, qui en plus d'être enseignante est aussi ma mère - ça inspire vaguement confiance ), alors bon ok il a un peu de ronces et des cailloux ; visiblement le jardinier l'entretient mal (en même temps c'est un Berger, donc le jardinage pô trop son hobby) mais m'en fous, chuis un scout pas une sucrette. Go.
Et puis après si c'est pas à l'Église de parler de morale, alors qui va s'en charger ?
« Si les hommes se taisent, le pierres crieront. »
* Message déplacé *
Message posté le 07-11-2010 à 22:12 Auteur: ZeroBonsoir à tous et à chacun,
Suite à l'expérience réussie d'aujourd'hui, je crée un nouveau fuseau pour recenser les bonnes idées de sorties louveteaux/louvettes/jeannettes à faire en ville. C'est pas facile la ville, quand on a pas les moyen d'aller à la campagne ou la forêt (je pense aux meutes parisiennes ou des grosses villes), parfois ça se borne à trouver un parc et faire des jeux dans ce parc, providentiel espace vert.
Une amie Akela a décidé de faire aujourd'hui une sortie tranchant de la formule ordinaire, je vous explique cela. C'est un jeu qui nécessite pas mal d'intervenants extérieurs mais le résultat en valait la peine, je pense.
Thème du jeu : le roy René (oui Angers c'est la ville du roi René).
Les quatre sizaines sont les quatre fils du roi René. Ils doivent s'assurer de la fidélité des vassaux de leur père, à savoir le roi d'Aragon, le Duc de Sicile, le roi de Naples, le comte de Provence, le roi de Jérusalem, et enfin la femme du roi rené.
Pour ce faire, les loups doivent courir à travers la ville pour se rendre aux différents palais des vassaux en question (votre légendaire perspicacité remarque qu'il y a plus de vassaux que de sizaines, donc chaque sizaine ne passe pas à tous les palais). Concrètement, que sont ces palais et seigneurs ? Ce sont des amis sûrs1 et leurs appartements étudiants en centre-ville
( bien entendu il est hors de question que les loups courent en ville et rentrent chez les gens tous seuls, il y a une cheftaine avec eux )
Les loups arrivent dont à l'appartement du copain X. Là, on leur fait faire ce qu'on veut pour qu'ils méritent le parchemin d'allégeance qu'ils désirent. Dans notre cas, les loups devaient se prosterner et avaient préalablement inventé une chanson à notre gloire (ça c'était un coup des cheftaines, pas nous hein ). Ensuite, nous autre les rois de Naples (j'étais Naples) on leur a inventé une série d'épreuve, en fait la consigne c'était de les impressionner si on était motivé, alors j'ai transformé l'appart en Fort Boyard
(Déjà mon coloc et moi étions bien déguisés avec épées, haches costumes et tout donc ça c'était pas mal)
J'ai établi un plan de l'appart' (en changeant les noms, salon = salle du trône ; Salle de bain = salle d'ablutions ; etc.) et chaque pièce avait un numéro (entre 1 et 8). Le parchemin était caché dans une des pièces mais ils devaient être sûrs et certains de laquelle avant de chercher leur parchemin.
Pour découvrir la bonne pièce sur le plan, j'avais dissimulé 7 indices, des numéros, correspondant aux pièces où il n'y avait rien. En gros il devaient trouver dans mon salon les 7 numéros, et le huitième inconnu c'était le numéro de la salle où était le parchemin (je sais pas si je suis très clair là... un peu comme un cluedo vous voyez, on trouve tous les trucs innocents et le seul qu'on trouve pas c'est le coupable)
Pour cacher des indices (facile quand c'est des numéros je leur avait fair un papier avec des énigmes/indications :
Dans le matériel des cartomanciens, tirez les cartes (numéro caché dans un jeu de cartes)
dans le dallage de la salle du trône (numéro sur le sol, sous un fauteuil)
Sous une tapisserie spéciale (derrière un poster qui n'était pas comme les autres - Angers c'est aussi la ville des tapisseries)
Dans la course du temps : des horloges vous l'indiqueront (toutes les pendules de l'appart' arrêtées et les deux aiguilles indiquant un numéro)
Sur le clocher d'en face (là j'avais fabriqué une fausse longue-vue en carton, et le numéro était dans la longue-vue donc quand ils regardaient dedans ils avaient l'indice)
Dans le cadeau d'un émir venu récemment (numéro caché dans un grand narguilé)
Au fond d'une bouteille de rhum (papier scotché sur une bouteille, le numéro était inscrit en rose et vers l'intérieur de la bouteille de rhum. Ils devaient donc boire l'intégralité du rhum (100% grenadine ) pour lire le numéro (bah oui un chiffre rose à travers la grenadine on peut pas le lire))
Bref une fois qu'il ont trouvé tous les indices, il savent dans quelle pièce aller chercher leur cher et tendre parchemin. Ce derier les assure de notre soutien à leur père et il y est joint un petit papier marqué "mission accomplie ! vous devez maintenant aller chez Seigneur Y". (oui parce que bien sûr les trajets sont faits à l'avance pour pas que les sizaines se croisent mais les loups, eux, ignorent leur itinéraire... ils le découvrent)
1 Je précise "amis sûrs" pour éviter que les collaborateurs ne prévoient des épreuves pas tout tout adaptées au louveteaux... enfin bref il faut des gens à qui on puisse vraiment faire confiance, tant pour l'appartement que pour les jeux.
Message posté le 06-11-2010 à 01:20 Auteur: ZeroPetit intermède ludique,
La discussion qui vous oppose est finalement celle qui opposa tous les économistes depuis les années 40 à peu près, divisés entre les partisans de John M Keynes et ceux de F.A. Hayek. la relance passe-t-elle par l'épargne ou par la stimulation de la consommation ?
Une petite vidéo est apparue récemment sur Internet, retraçant les grandes lignes de ces débats... sous la forme d'une "battle" de rap entre les deux grands économistes du XXè siècle. Le spectacle est très ludique et les explications sont tout à fait correctes. La grande majorité des phrases de cette chanson sont des citations des deux auteurs, parfois légèrement réarrangées pour les besoin musicaux. Les propos tenus sont tout à fait fiables et académiques, j'ai découvert cette vidéo en cours d'éco.
Watch and enjoy!
Hayek contre Keynes - VOSTfr envoyé par Liberte_Cherie. - Plus de vidéos fun.
Bon ce étant, j'avoue qu'il faut quand même un fond de culture d'économie politique pour piger pas mal de choses (et parfois pour en rire).
It won't be necessary : I am the agenda
C, I, G all together gets to Y
Say it loud, say it proud, we're alle keynesians now! -> expression rageuse et dépitée de Ludwig von Mises, autre pilier de l'école autrichienne avec son maître Hayek
Et non, la grosse vache jaune n'est pas le veau d'or
[ Ce message a été édité par Mayeul le 06-11-2010 à 01:40 ]
Message posté le 23-10-2010 à 18:36 Auteur: ZeroCitation: Mais bon Dieu Sarigue, c'est écrit juste au-dessus! C'est peut-être un concept chrétien, mais il est possible pour un non croyant de lire les textes bibliques et les textes des Pères de l'Église afin de donner une définition objective de ce qu'est l'Esprit-Saint pour un croyant, de comprendre ce que c'est en lisant de façon objective (c'est à dire sans tenir compte de sa Foi) les textes.
Certes.
Mais dans ce cas l'objet de ta science n'est pas l'[Esprit-Saint], c'est la [perception qu'on les chrétiens de l'Esprit Saint] (ou bien les [textes])
Or une science se définit entre autre par sa méthode et par son objet. D'où ma considération suivante :
Citation:étudier la théologie c'est étudier le phénomène religieux Ah, voilà l'origine du litige...
Un peu d'étymologie : tého-logie. Si "Theo" signifie "phénomène religieux", alors Argali a raison. L'ennui c'est que ce n'est pas exactement la traduction idoine.
Bien sûr qu'un non-chrétien peut étudier les textes bibliques ou patristique, et ce de façon tout à fait scientifique. Mais ça reste un gros commentaire de texte, ou de la "sociologie religieuse", ou de l'exégèse (ce qui revient au même avec le commentaire de texte)
(Et un chrétien peut le faire aussi, et sans mettre sa foi de côté )
« Les mathématiques, la biologie sont des sciences dures »
En fait ce sont des sciences expérimentales (c'est quoi une science dure ? ne me dis pas "science exacte" parce que ce n'est pas le cas...)
La base de vos discussions serait de définir un peu plus sérieusement vos termes.
Message posté le 07-09-2010 à 19:49 Auteur: ZeroJ'avais déjà fait un commentaire un peu développé sur ce conte (qui a autant d'origines qu'il y a de pays existants )...
Je le recopie, non pas amour de ma prose mais parce je comprends pas bien comment mettre un lien vers un message précis de LTS (et c'est dans un fuseau de 9 pages quand même)
J'aimerais revenir un instant sur la parabole de l'éléphant...
Citation: En même temps, c'est une parabole qui va bien aux s#lö§s de relativistes dont je suis, et en tout cas, pas à tous ces catholiques qui réclament l'universalité de leur un message dès l'expression du nom de leur religion.
C'est en effet une jolie parabole, avec de belles leçons à tirer. Mais je ne crois pas que cette histoire soit recevable pour me faire renoncer à l'universalité de "mon" message...
Pour affirmer ça , j'ai deux (ensembles d')arguments. Un qui concerne les aveugles (argument philosophique), et un qui concerne l'éléphant (argument théologique. Je suppose que certains ici le jugeront irrecevable, mais je le mets quand même.)
Relisons la parabole. Elle met en scène un groupe de six aveugles désirant connaître l'éléphant par le toucher.
(Thème = Aveugle/sujet + connaissance + éléphant/objet + sensation)
La question est de savoir si un parallèle peut vraiment être fait avec l'homme à la recherche de Dieu...
1. a) Le premier problème des aveugles.
Première objection : l'homme n'est pas aveugle . Si on veut filer la métaphore, l'homme est mal-voyant certes, mais pas aveugle : il est doté une raison et la capacité de s'en servir (l'intelligence - c'est la raison en mouvement).
A partir de là, le réflexe des aveugles ne tient plus : en tant que mal-voyant, ils peuvent chacun toucher leur morceau et constater que l'ensemble [éléphant] ne se résume pas à leur morceau, ne serait-ce parce qu'ils distinguent une grosse masse floue de 3m. au garrot.
Conclusion partielle #1 : L'homme n'est pas l'aveugle de la parabole
Conclusion partielle #1bis : Il ne doit pas se fier à ses seuls sens pour connaître, même si ceux-ci sont la source de l'expérience.
Mais nous n'avons pas réglé la question. Les aveugles se disputent parce qu'ils n'ont pas réussi à aller plus loin que la seule info que leur a donné leur sens (le toucher). La question demeure : l'homme peut-il connaître Dieu en tant que réalité extérieure et objective ?
1. b) Le second problème des aveugles.
A bien y regarder, cette parabole est une sorte de résumé (très résumé ) de la Kritik der reinen Vernunft1 (Critique de la raison pure). Pas de panique, je m'explique. L'objectif de Kant, dans cet ouvrage majeur, est de découvrir s'il n'y aurait pas dans la sensibilité ou dans l'entendement quelque chose qui soit a priori2, ce qui permettrait d'expliquer comment les jugement synthétiques3 a priori (et donc, la science) sont possibles.
A cette fin, Emmanuel Kant s'applique d'abord à démontrer que le monde tel qu'il s'offre à nous est un monde de phénomènes4. Ces phénomènes sont quelque chose de tout à fait réel, mais ce ne sont pas les choses-en-soi. Le monde que nous appréhendons est celui qui apparaît à notre sensibilité.
(Attention, il ne s'agit pas d'un idéalisme comme Berkeley. La réalité, pour Kant, ne naît pas de notre conscience et ne s'identifie pas à elle, mais elle nous est inconnaissable)
Je vous épargne les démonstrations complètes, elles sont très compliquées . Mais la conclusion est que jamais notre connaissance ne rencontre les choses-en-soi, et que ces choses, nous ne pouvons pas les connaître pour ce qu'elles sont, en tous cas pas par notre seule raison . Dieu faisant partie de la réalité extérieure, il rentre aussi dans ce cadre, c'est d'ailleurs la conclusion même du livre de Kant : la croyance en Dieu relève(rait) uniquement de la croyance, non de la connaissance. "Il me fallait limiter le savoir pour faire place à la croyance", écrit-il.
C'est exactement la thèse de la parabole : la réalité [éléphant] ne s'est offerte aux aveugles que sous la forme d'une patte, d'une queue... et ces aveugles n'ont pas pu appréhender l'éléphant en entier.
OUI MAIS...
Oui mais Kant commet ici deux erreurs fondamentales. La première est commune aux philosophes Modernes et Contemporains : une relative peur/refus5 de la Métaphysique, et une sous-estimation de l'intelligence (pourtant il l'était prodigieusement, lui, intelligent)
Depuis Thalès, les gens recherchent les "causes" des choses. Platon est celui qui va apporter de façon définitive l'intelligibilité de l'univers, quant à Aristote, il va remonter des causes à la substance par son œuvre, Métaphysique.
Aristote décrit les cinq défaut habituels de l'intelligence, qui nous empêchent de connaître :
- Ceux qui n'admettent qu'un langage mathématique (Pythagore, Descartes, Cournot...)
- Ceux qui ne veulent que des exemples (Comte...)
- Ceux qui entendent que l'on recoure à l'autorité de quelque poètes ; l'argument d'autorité sans raison...
- Ceux qui exige pour toute chose une démonstration rigoureuse (Zénon, Spinoza... et les sophistes de tous les temps)
- Ceux qui jugent la force de la pensée toujours excessive (les sceptiques, Gorgias, Montaigne, Pirandello... et au final tous ceux qui en viennent à considérer que la vérité n'est pas objective)
Il ne faut pas se laisser entraîner dans ces pièges . Pour savoir ce qu'est une chose, il faut que mon intelligence passe des choses singulières (que sont les parties de l'éléphant) à l'universel de l'être (l' [éléphant] ). Je vais devoir les considérer dans l'agencement des causes, ces causes qui permettent à cet éléphant d'être et de subsister. Ça, c'est la science : la connaissance certaine par les causes.
Mais le regard de mon intelligence peut aller encore plus profond : cet éléphant existe, et moi qui contemple touche, j'existe aussi. Et pourtant je ne suis la source ni de l'éléphant ni de moi-même. Quelle est cette cause supérieure, la cause des causes ?
Alors l'être, c'est quoi ? Aristote nous répond : c'est ce qui est sous la qualité, les accident, la quantité... c'est la substance. (bon le mot "être" relève de plusieurs sens mais si je détaille tout, on n'est pas rendu... )
On découvre donc le réel au cœur de chaque chose, en tant que ce réel est substance. Et qu'est-ce qui fait que cette substance sensible, que cette rose, ce poisson, cet aveugle, cet éléphant soit telle substance et pas une autre ?
- La matière et la forme
- L'acte et la puissance
- L'un et le multiple
Voilà comment l'homme peut connaître les choses, les réalités extérieures.
Je vous laisse avec une petit citation du maître himself, qui prévoit d'un coup 2300 ans d'objections :
« Il ne faut pas écouter les gens qui nous conseillent, sous prétexte que nous sommes des hommes, de ne songer qu'aux choses humaines, et, sous prétexte que nous sommes mortels, de renoncer aux choses immortelles »
(Éthique à Nicomaque, 1177a 1179)
Conclusion partielle #2 : l'homme peut, par sa raison, atteindre Dieu.
(D'ailleurs je vous fais grâce des derniers chapitre de la Métaphysique, où Aristote prouve l'existence de Dieu y'en a encore qui vont s'offusquer en disant que j'essaye d'imposer mes croyances, gna gna gna... )
2. Quant à l'éléphant...
Oh, ça c'est beaucoup plus court. L'éléphant de la parabole se laisse tâter, certes, mais sans plus. Il n'a même pas l'air de se rendre compte que des aveugles sont près de lui puisqu'il ne bronche pas.
Il y a donc une différence fondamentale avec Dieu, car Dieu, lui, s'est révélé à l'homme !
Conclusion partielle #3 : l'homme qui pouvait atteindre Dieu par sa raison (dans une certaine mesure) peut aussi l'atteindre encore mieux par sa foi.
Conclusion finale : l'homme n'a pas à renoncer à une connaissance objective de Dieu, ni à l'universalité de cette connaissance.
Tout homme a le désir naturel de savoir
(Aristote)
Connaître, c'est la responsabilité de l'esprit
(Henri Hude)
1 Dont je ne suis pas spécialiste, mais que je connais un petit peu quand même, hein.
2 En langage kantien, les énoncés a priori sont des énoncés qui, en tant que condition de la pensée, appartiennent à l'esprit.
3 Le "jugement synthétique" est celui où le prédicat ajoute quelque chose au concept du sujet.
4 Erscheinung = en grec, phainomenon = apparence
5 Il suffit de regarder autour de soi, quelles sont les réaction des gens quand vous dites le mot "métaphysique"... Pour les philosophes modernes, c'est globalement pareil. Le dictionnaire de Lalande en donne sept définitions, la Sorbone a jadis remplacé le terme par "philo générale" et les manuels ont abandonné jusqu'à la chose... C'est triste.
Message posté le 05-07-2010 à 09:13 Auteur: ZeroCitation: et ensuite, pour éviter qu'il ne glisse dans un sens ou dans l'autre, ben... De mémoire, je crois en avoir vu punaisée.
Les punaises, ce n'est pas très joli ni très solide. Utilise plutôt des clous de tapissier.
C'est beaucoup plus costaud et puis ça donne un ptit côté "fauteuil Louis XV" hyper classe à ton staff.
Et pour ce qui est à broder sur le staff, c'est à toi de voir. Moi j'avais le totem de patrouille d'un côté du fanion et le cri de pat' sur l'autre face. Après tu peux toujours rajouter sur le bois ou le fanion des trophées ou trucs vraiment importants, victoire d'un rallye, patrouille cîme, etc...
Message posté le 11-06-2010 à 16:48 Auteur: ZeroCitation: Bon ben j'ai lu.
Mais je ne vois pas en quoi ça m'éclaire. Ce que je lis dans ce lien, c'est un éloge de Jean-Paule Ier, très bien (quoi qu'un peu idéalisé. Je dis pas que JP1 n'ait pas été un très bon pape ni un saint homme (au contraire), je parle plutôt de la façon de raconter). Ensuite, l'article explique qu'il est mort dans la nuit, qu'un type considéré comme véreux a sauté sur l'occasion pour se maintenir en poste alors qu'il devait être viré. Je ne vois toujours pas d'assassinat.
D'ailleurs, même si c'était vrai, l'article semble indiquer qu'il a été tué pour d'obscures magouilles mafieuses et financières, pas pour des raisons doctrinales.
Bon puis t'es gentil de dire qu'on veut pas discuter, mais d'une c'est pas moi qui sort des pavé copié-collé sur le site (eh oui j'avais lu ce site avant que tu me le mettes en lien, je ne suis pas aussi inculte qu'il y paraît) et de deux je suis pas trop fan du "tout ou rien". Sans doute tout n'est-il pas à jeter dans l'enseignement de la CRC (cesse de prendre les non-convaincus pour des accusateurs) mais c'est pas pour ça que je suis obligé de tout accepter, de nommer "mon Père" l'abbé, et de crier "mienne est la vérité".
Les discussions juridiques me laissent froid. Pas que j'ignore tout du droit canon (même si je suis pas spécialiste) mais ça me rappelle furieusement des querelles comme la lutte du sacerdoce et de l'empire (sous les Hohenstaufen), la querelle des investitures (1075 - 1122) ou encore les disputes entre Philippe le Bel et Boniface VIII. Toutes ces disputes n'étaient que des conflits de juristes, qui maniaient le droit canon comme des pros selon leurs besoins, au final chaque argumentation valait autant que l'autre (je sais bien, je les ai lues). C'est pour ça que je dis que les règles, on a tendance à les manier chez les chrétiens. Regardez ce qu'on a fait de l'augustinisme politique, qui n'a plus grand-chose à voir avec la pensée de saint Augustin (ah oui mais pour le voir il faut lire les deux).
Roma locuta est, causa finita est
(Rome a parlé, le débat est terminé - St. Augustin)
« comme une secte d'hommes associables. »
Associable, ça veut dire "qui peut être associé". Tu voulais sans doute dire "associaux"...
Message posté le 10-06-2010 à 21:46 Auteur: ZeroJe sais faire l'origami le plus dingue que tu verras jamais.
Avec un simple carré de papier, je te fais ça :
Oui oui, promis, il n'y a qu'un carré tout court, avec quatre côté et quatre angles droits, comme tout honnête carré. Aucun rajout, aucun collage, aucun découpage, aucune déchirure, rien, nada, whalou.
Ok, j'avoue que les rouges, je les ai colorié et j'ai rajouté une allumette pour faire le pilote (d'ailleurs ça ne se voit pas mais j'ai dessiné les lunettes de pilotes )
Pas mal hein ?
Je te mentirai pas : j'ai mis quatre ans avant de comprendre le truc, avant de réussi mon premier biplan comme ça. Et même maintenant que je connais le processus par coeur, même en ayant beaucoup de pratique, il me faut bien 15 ou 20 minutes pour en faire un seul
Celui qui l'a inventé est sûrement un grand psychopathe !
Sinon je savais faire des navettes spatiales en 3D en pliage, aussi, qui avait vraiment la forme d'une vraie navette avec fuselage, cockpit, verrière et tout, mais j'ai pas de photo.
Message posté le 28-02-2010 à 16:44 Auteur: ZeroEnfin Dingo, avec toute l'amitié qu je te dois, nos "certitudes" ne sont que la réalité des faits. Ce sont des faits, pas des idées. Et c'est facile de dire "déni de l'histoire", mais l'histoire se fait avec des documents (comme disait Marrou), et jusque-là, seul Loup et moi avons cité des documents, des textes d'époque. Pas des idées tirées des SdP nostalgiques ou des journaux royalistes d'aujourd'hui. Des documents d'époque, des faits précis et datés. On peut discuter sur l'interprétation, mais pas sur leur existence. (Montre-moi des lois ou des discours proclamant qu'il fallait détruire la Provence en tant que telle)
Tu veux des exemples :
1er août 1793 : La Constituante vote une loi qui prescrit l'extermination des hommes, la déportation des femmes et des enfants, et la destruction du territoire (loi spécifique à la Vendée)
1er Octobre 1793 : Loi qui prescrit l'extermination de tous les Vendéens surnommés "brigands".
7 Novembre 1793 : Loi qui prescrit le retrait du nom de "Vendée" pour un nouveau nom "Vengé".
Suppression du peuple, de la terre et même du nom !
Le 24 janvier 1794, le Général Turreau envoie une lettre à Paris déclarant qu'avant 15 jours, il n'y aura plus en Vendée ni d'habitant, ni d'habitat, ni d'économie.
Le 8 février 1794, le comité de salut public lui redonne carte blanche (par l'intermédiaire de Carnot)
Oui, il y a eu des soulèvements partout en France, ça on le sait. Mais nulle part ailleurs la répression n'a atteint un degré de systématisation.
Fanatisés par les nobles : légende ! le soulèvement n'a pas été d'instigation "nobliote", c'était un soulèvement populaire du au refus de la conscription. Les nobles commandant les armées ont vite pris leur place (ou été mis à leur place par les paysans) mais n'en étaient aucunement à l'origine.
Certains chefs militaires, nobles, c'est la foule qui a été les chercher. Charrette par exemple, a été "enrôlé" presque de force par la foule.
Révolte de nobles : comment peut-on penser que des nobles apparemment si orgueilleux voulaient fanatiser les paysans, alors qu'il leur suffisait d'émigrer pour commander des belles troupes anglaises et autrichienne bien reluisantes ?
C'est pas programmé ça, c'est pas organisé ni ciblé ? Quant aux nostalgiques de l'Ancien Régime ... je trouve plutôt ironique le fait que le premier (l'un des premiers) à avoir parlé de génocide soit un (brillant) historien... protestant !
« C'eut été un génocide, Clemenceau vendéen s'il en fut, sa grande gueule n'aurait pas manque d'en parler même en étant un "bouffeur" de curé. »
Bien sûr que non !
Clémenceau est mort en 1929, le mot "génocide" a été inventé en 1944 ! comment veux-tu que Clémenceau parle avec des mots qui n'existaient pas !
Attention l'information qui suit peut faire mal aux yeux
Le mot employé alors, pour désigner un massacre de ce type (sur un peuple, et organisé) était Populicide. Or la première fois que ce mot apparaît, c'est en 1794 pendant la Convention thermidorienne (fin de l'année), sous la plume de Gracchus Babeuf. Par ce terme, Babeuf qualifie les exactions commises par Jean-Baptiste Carrier, envoyé en mission de la Convention nationale à Nantes, pendant la guerre de Vendée.
Dès 1794, certains hommes de la convention pointaient du doigt ce qu'aujourd'hui nous appelons un génocide ! Alors Clémenceau n'en a peut-être pas parlé, mais quelqu'un (et pas des moindres) en a parlé avant lui !
(D'ailleurs, je vois mal Clémenceau, en grande partie responsable de l'effondrement du dernier empire catholique d'Europe (l'empire des Habsbourg), s'apitoyer sur le sort d'une armée royaliste)
Sarigue : si, les révolutionnaires étant déterministes au possible, ils condamnaient les Vendéens de par leur essence vendéenne.
Ceci dit je suis d'accord avec Dingo ( ), je sais pas pourquoi on continue à comparer l'incomparable (j'avoue, j'y contribue ). Au départ, c'est un petit peu HS (mais un hs filé ).
Si le sujet est si intéressant que ça, on pourrait plutôt ouvrir un fuseau spécifique dans une autre section... mais là on s'enfonce dans la digression.
Message posté le 13-01-2010 à 16:23 Auteur: ZeroElec, mes mots sont parfaitement pesés, ce qui n'est pas le cas de ta phrase.
« en démocratie »
La démocratie, c'est quoi ? étant donné qu'il y a autant (sinon plus) de type de démocraties que de pays, je suppose qu'on va se limiter à celle de la Vè République française...
« c'est le peuple »
Le peuple, c'est quoi ? (question rhétorique, je connais la réponse)
« (enfin en général, ses représentants) »
Houlà, alors faut te mettre d'accord avec toi-même, c'est le peuple qui est souverain ou ses représentants ? Parce que là c'est tout simplement une chose et son contraire (si c'est les représentants c'est une oligarchie)
« qui est souverain »
En France, pas exactement, c'est plus compliqué depuis la Révolution...
« l'État et les dirigeants ont des comptes à rendre »
Je vois pas pourquoi tu rajoutes "les dirigeants" : je n'ai fait mention que du seul État, pas des dirigeants en question.
OR DONC, puisque tout ça est un peu flou, je m'empresse donc d'ouvrir ma Constitution (1958 modifiée 2008) à la page de l'article 3, et oh ! qu'y lis-je ?Citation:La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice.
(...)
Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes , jouissant de leurs droits civiques et politiques.
(art. C.3) La souveraineté nationale appartient au peuple Une magnifique pirouette !
En fait, elle n'a pas l'air mais cette phrase est d'une complexité telle qu'à cause d'elle, quasiment aucun juriste étranger ne comprend notre système . Parce qu'ici s'opposent deux concepts juridiques absolument contradictoires et c'est une querelle qui démarre dès la Révolution française.
Un peu d'histoire (et de droit) ...
D'un côté on a la souveraineté nationale = la Nation est souveraine. Ça, c'est le truc de Sieyès. Ce brave abbé fondateur de la Révolution a bien du mal à définir précisément ce qu'est "la Nation", à vrai dire aujourd'hui encore c'est un peu dur. A la Constituante, Sieyès s'en sort généralement par de beaux discours tarabiscotés. Toujours est-il que la Nation, c'est un corps mystique, une entité abstraite. Elle est unique. Elle se compose des citoyens passés, présents, à venir. Elle est collective et indivisible. Dans cette optique, le peuple n'est pas la Nation puisque celle-ci est supérieure aux sommes qui la composent.
Une chose est certaine, Sieyès insiste lourdement là-dessus : La Nation N'est PAS le peuple. (Comme la plupart des toutes les Lumières, Sieyès déteste, méprise et est terrifié par le peuple)
De l'autre côté on a la souveraineté populaire = le peuple est souverain. Ça c'est le truc des jacobins, de Robespierre et d'inspiration Rousseauiste. Pour eux, le peuple est souverain. Qu'est-ce que le peuple ? (réponse à la question de là-haut) Simple, répondent-ils, le peuple est l'ensemble 1+1+1+1+1+... électeurs. Qu'est-ce que la loi ? « La Loi est l'expression de la volonté générale », nous dit la DDHCC1.
Alors où est le problème ? Le problème est que ça ne marche pas et que ça mène à la tyrannie en moins de temps qu'il en faut pour guillotiner quelqu'un. Pourquoi ? Tout simplement parce que la loi est l'expression de la volonté générale et que tu ne peux pas être contre la loi. Si tu es contre la loi, tu n'est plus un citoyen. Non seulement tu es pourchassé, mais en plus tu te mets "hors-la-loi", i.e. tu ne peux même pas profiter de la protection de la loi et on peut t'envoyer à l'échafaud sans le moindre jugement. Suffit de lire les actes du procès de Louis XVI : son crime est d'être roi. Il n'y peut rien, mais c'est dans son être, il est hors-la-loi et doit être condamné.
Il y a donc une longue tradition française de dispute pour savoir qui de la souveraineté nationale (par représentants - plutôt à droite) ou populaire (par référendum - plutôt à gauche) prédominera. En 1958, Michel Debré2 s'en tire en écrivant donc que la « la souveraineté nationale appartient au peuple » : les deux sont mélangés.
Depuis lors, le souverain en France c'est le peuple et la nation, les deux ensemble, et pas l'un ou l'autre.
Bon tout ça pour quoi ?
1 - l'État est souverain
2 - La souveraineté signifie que l'État a le pouvoir ultime dans ses frontières, que c'est un pouvoir inconditionné (raison pour laquelle je disais qu'il n'a pas de compte à rendre) et que l'État a la compétence de sa compétence (ça aussi c'est une notion juridique super relou)
3 - L'État obéit aux lois qu'il s'est lui-même fixé (État de droit), la question n'est pas de savoir s'il y a abus mais si la loi oblige à signaler les radars et si elle prévoit une distance.
Techniquement, mettre un radar après un panneau d'entrée en ville, c'est débile et vicieux mais ce n'est pas un abus
En d'autre termes, bien sûr qu'il ne fat pas tout accepter sans rien dire, là-dessus on est d'accord . N'empêche que le seul enjeu est que l'État respecte les lois qu'il s'est lui-même fixé, non pas qu'il rende des comptes à épervier.
( tout ce blabla concerne uniquement l'aspect juridique de la question et non pas la facette philosophique ou morale )
1 Ainsi que Rousseau dans Le contrat social
2 Il est à la tête des rédacteurs de la Constitution et sera d'ailleurs le 1er Premier ministre de la Vè
Message posté le 06-01-2010 à 19:25 Auteur: ZeroJuridiquement, être français, c'est avoir une carte d'identité (on peut avoir un passeport sans carte d'identité Grizzly ?).
Maintenant, reste à savoir si la dimension juridique suffit à faire un français. Il y a des français qui n'aiment pas la France. Cela ne les empêche pas de jouir de tous les droits civiques dont sont dotés les citoyens (ni d'être soumis aux devoirs civiques), et heureusement d'ailleurs.
En fait, avant de demander ce qu'est un français (suisse, américain, allemand...), il faut surtout savoir ce qu'est la France (Suisse, Amérique, Allemagne...) : Qu'est-ce qu'une nation ?
Et justement, ça tombe bien, c'est précisément le titre d'un célèbre discours : celui d'Ernest Renan à la Sorbonne, le 11 mars 1882.
Citation: [...]
Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis.
[...]
L’homme n’est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d’hommes, saine d’esprit et chaude de coeur, crée une conscience morale qui s’appelle une nation.
[...]
En gros, Renan développe l'idée qu'une nation est avant tout une communauté d'homme animés par la volonté de vivre ensemble.
Une autre théorie se base sur l'essentialisme (Fichte, Discours à la Nation allemande, 1807). Pour faire simple, disons que le critère principal de nationalité est le "droit du sang" (en fait c'est un peu plus complexe mais c'est l'aspect qui est le plus souvent mis en avant - et qui a servi toutes les idéologies nationalistes du fin-XIXè / début XXè)
Entre les deux, mon choix est fait.
(Texte intégral : Ernest RENAN, Qu'est-ce qu'une Nation ?)
[ Ce Message a été édité par: Achille le 07-01-2010 à 09:35 ]
Message posté le 07-09-2009 à 14:42 Auteur: ZeroContrairement à une idée répandue à notre siècle, la notion d'art est indissociable pas nécessairement dissociable de celle du fric. On aurait aucun chef-d'oeuvre de nos jours s'ils n'avaient été commandés par les mécènes dans les siècles passés.
Les peintres, sculpteurs, architectes, musiciens, ne créaient pas pour le fun : juste pour être payés. Ca ne nous empêche pas d'hériter de choses magnifiques.
Ce qui fait donc la différence entre un vrai génie et un simple artisan qui ne fait que ce qu'on lui a commander, c'ets sa capaciter à exprimer ce qu'il veut en dépit de l'oeuvre commandée (souvent le contraire ) tout en restant dans les limites pour que le commanditaire ne le foute pas à la rue (exemple très connu de La liberté guidant le peuple de Delacroix : tableau commandé par Louis-Philippe, à un artiste nostalgique de Napoléon... Le roi l'a acheté pour le cacher dans les caves du palais. Ce tableau est un chef d'oeuvre de provocation, pourtant la motivation première de Delacroix c'est... l'argent.)
[ Ce Message a été édité par: Mayeul le 07-09-2009 à 15:06 ]
Message posté le 22-08-2009 à 03:24 Auteur: ZeroAh ah ! "naïve enfant" comme dirait l'autre...
« Mince j'ai même fait des fautes de grammaire... à aller trop vite... ) »
Eh ben on voit que j'étais fatigué sur la fin... mais qu'est-ce qui m'a pris de démarrer ça après minuit ???)
Alors oui je sais, c'est vraiment futile, mais y'a vraiment des fois où je me sens bien dans la peau de ce petit personnage (ci-dessous, mais c'est le même) que j'avais dessiné y'a deux ans (sans jamais le finir...)
image redimensionnée
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(Bon vous m'excuserez, mais il est trois heures du matin passées et j'ai sommeil. Purée, je suis pas près de faire les 24 heures de la BD moi . Mais y'a des jour omme ça, on a des envies de faire des coups de gueule bizarre en écoutant métallica, que voulez-vous...)
Message posté le 30-06-2009 à 13:32 Auteur: ZeroSaut les amis,
Je suis en train de tester le système de message caché qui consiste à écrire un truc sur un œuf dur de façon à ce qu'on ne voit pas l'encre sur la coquille, mais qu'on puisse lire le message en décortiquant l'œuf.
Je sais qu'une encre spéciale à base de vinaigre et de sulfate d'aluminium est exactement ce qu'il faut pour ça (elle traverse la coquille sans laisser la moindre trace) mais je n'en ai pas et n'ai pas le temps d'en chercher. Avez-vous des idées pour pallier à ce manque ??
(j'attends que mon œuf refroidisse puis j'esayerai plusieurs techniques, je vous dirai ce que ça donne)
Message posté le 01-05-2009 à 11:31 Auteur: ZeroHalte ! (et halte aux rumeurs !)
Pas de disputes, vous allez loin.
Pour rétablir les faits, il est exact que quelqu'un a parlé de la météo en France comme d'une protection anti-nuage radioactif : Il s'agit de la présentatrice Brigitte Simonetta qui annonce dans un bulletin météorologique d'Antenne-2 que la France est protégée du nuage par l’anticyclone des Açores (bulletin du 30 avril)
Donc printemps ou été, on peut être sûr qu'en France ou ailleurs, il y ait des pseudo-scientifiques pour nous sortir des bonnes blagues comme ça (quoique si on parle d'anticylone, c'est pas si bête quand même)
La crise de Tchernobyl, en France, fut gérée par le professuer Pellerin, sous la tutelle du ministre de la santé (Michèle Barzach). Par la suite, il a porté plainte pour diffamation contre différents médias ou personnalités qui ont affirmé qu'il avait déclaré que le nuage de Tchernobyl1 s'est arrêté à la frontière française. N'ayant jamais prononcé cette phrase, le Pr Pellerin a gagné tous les procès en première instance, en appel et en cassation.
Donc oui, des gens ont parlé de météo anti-nucléaire, et avec le temps et les on-dit, il est parfaitement compréhensible qu'on confonde ou emmêle les infos, pas la peine de se voler dans les plumes (ou poils).
Mais non il ne s'agissait pas d'un ministre, seulement d'une journaliste radio.
1 Ouille, mes subordonnées mal enchâssées !
Message posté le 19-03-2009 à 21:56 Auteur: ZeroLys,
T R A I T . D E . J U P I T E R
Trait de Jupiter. Gagné Stendhal, et Ecureuil aussi puisqu'à mon avis il avait trouvé depuis hier.
Le trait de Jupiter est une technique d'assemblage appelée "enture" (qui permet d'assurer la jonction de deux pièces de bois placées dans le prolongement l'une de l'autre). Il doit son nom à sa forme d'éclair. C'est solide, démontable... cependant il faut le faire avec une grande précision, et deux perches du même diamètre.
C'est un assemblage dont la réalisation est difficile, et peu fréquent aux scouts (sauf peut-être chez Soazig ), mais on peut s'en servir pour rallonger des mâts (par exemple). J'ai déjà vu un mât des couleurs très haut, parce qu'il n'était pas fait d'une seule perche mais de deux (assemblées de cette manière)
Mais c'est quand même la classe
Exemple d'utilisation en charpente :
| | Plus "scout", un schéma de la réalisation :
|
Cerise sur le gâteau, un énorme trait de Jupiter :
Message posté le 14-03-2009 à 00:41 Auteur: ZeroPetit passage technique :
Le salut nazi est interdit par la loi en Allemagne Autorité désigne dans le langage courant à la fois le droit et le pouvoir d’être obéit. Mais l’autorité n’est pas n’importe quel pouvoir, elle est à la fois la plus parfaite expression du pouvoir (politique ou autre) et davantage que ce seul pouvoir.- D’une part, avoir une autorité dans un système institutionnel moderne (ou dans une troupe scoute ) revient concrètement à exercer une responsabilité dans l’action collective, et cela en vertu d’une autorisation donnée par ceux qui obéissent (hum... ça par contre c'est plus discutable dans un cadre scout. Ce n'est qu'à moitié vrai dans une unité scoute, c'est déjà plus exact à l'échelle d'un mouvement qui est plus un petit modèle de société). Le système des institutions n’est rien d’autre que la pyramide des autorités délimitées.
- D’autre part, l’idée d’autorité fait entrevoir le mystère de la relation d’obéissance (on se retrouve à ce qui nous préoccupe dans le fuseau). L’autorité doit être distinguée à la fois de la contrainte par force et de la persuasion par argument (ça, c’est Annah Arendt dans La crise de la culture). Obéir n’est pas se soumettre, mais ajuster sa volonté sur celle d’autrui, et accepter cette dernière comme sienne.
Ce sont les romains qui formulent les premiers la notion d’autorictas. Ce mot désigne exactement la capacité d’obtenir l’accord d’autrui du fait d’un pouvoir moral (d’où l’adage latin « imperium in magistratibus, autorictatem in Senatu, potestam in plebe » = Que le pouvoir de commander revienne aux consuls, l’autorité au Sénat et la puissance au peuple.). L’autorité désigne le pouvoir d’amplifier une décision ou une action au point de les rendre prestigieuses et susceptibles d’être admises sans contestation par autrui (auctoritas vient du verbe augere, « aumenter »)
Au sens moderne, l’autorité est devenue synonyme de pouvoir (constitué). Elle renvoie à la reconnaissance obtenue par ceux qui commandent auprès de ceux qui sont commandés.
A propos de la domination, je recopie ce que j'ai écrit sur le fuseau où a commencé la discussion :Citation: On pourrait se demander si l'ordre politique est réellement contradictoire avec la domination (ou avec toute forme de domination).
Eh bien justement, je crois que oui, enfin pour être plus précis je crois me souvenir d'une disgression pendant un cours qui nous a fait parler de ça...
Étymologie : Domination -> Dominus, le maître, mais je crois que c'est pris dans le sens "maître de maison" (arrêtez-moi si je me trompe, ça fait un bail)
La domination implique donc également la façon de gérer sa maison, de fait, le Prince dominateur serait celui qui ordonnerait le domaine public dont il est responsable de la même façon que son domaine privé. Est-ce bien, est-ce mal ? sans réfléchir à la question, la première chose qui me vient à l'esprit est "non, ce n'est pas un bien" mais bon, je ne m'avance pas trop.
De même, le "dominus" possède ce qu'il gère... la possession (donc la domination ? that is the question) d'une chose ou d'un être lui donne sur cet être tous les droits, y compris celui de détruire, sans avoir de compte à rendre1. Ce n'est pas le cas du Prince, qui ne possède pas ses sujets/citoyens, qui n'a sur eux que des droits limités (par la morale, par...) donc n'est pas un dominateur.
Mais enfin, tout ça est assez confus dans ma tête, ça fait longtemps que je n'ai pas revu ces cours-là. Si ça se trouve, je me trompe (partiellement ou pas)
1 : c'est d'ailleurs pour ça que détruire des papiers d'identités (valides) ou de la monnaie est un délit. Votre argent vous appartient, mais les signes matériels de cet argent appartiennent à la Banque de France, vous n'avez pas le droit d'y toucher.
Je trouve la distinction de Borome plutôt intéressante... en plus d'obéir, il faut apprendre à obéir (quoi, pourquoi, comment, etc...)
Mais est-ce bien l'âge, à l'âge scout (11/15 ans chez les SGdF) pour assimiler ces notions ?
Citation: euh... C'est un peu chou vert et vert chou là!
Plus ou moins. Je distinguerai les deux par l'absence ou non d'obligation. Dans un des cas, le sujet "ne doit pas obéir", plutôt décliné dans le sens "n'est pas obligé" (absence d'obligation). Dans l'autre, il "doit ne pas obéir", là c'est une obligation, l'obligation de ne pas obéir.
1 - n'être pas obligé d'obéir,
2 - être obligé de désobéir,
Est-ce la même chose ? Je ne crois pas (peut-être vais-trop loin ? à force de couper les cheveux en cubes...)
Message posté le 19-02-2009 à 20:07 Auteur: ZeroComme le dit Pomme, y'a une belle explication qu'il n'est pas si difficile de comprendre.
Résultat :
Oui, oui, à la main
Pour ceux qui sont grands menuisiers, ou les autres, on peut aussi la tailler dans du bois dur. Regardez ça :
(cliquer pour agrandir)
résultat :
(cliquer pour agrandir)
(cliquer p... oh, et puis zut vous avez compris, hein !)
Baloo (aujourd'hui Akela) et un louveteau. Je tiens à signaler que cette photo date de l'an dernier, des débuts du groupe. Depuis, nous avons enfin reçus nos foulards de groupe (de la couleur des flots du mât de meute), les loups ont donc tous un foulard identique et correctement noué.
Ce loup a été taillé dans une plaque de chêne massif de plus d'un centimètre d'épaisseur. Je dois dire que la scie à chantourner n'était pas conçue pour un usage pareil et qu'on a (Maman et moi) du la pousser "un peu" au-delà de ses capacités , mais bah ! C'est quand même réussi, non ?
Notez le tout petit poil en bas de la queue, qu'on a même réussi à faire
Message posté le 18-02-2009 à 19:06 Auteur: Zero Le "cadavre exquis" est un jeu inventé par les surréalistes dans les années 20. La définition qu'en donne le Dictionnaire abrégé du surréalisme est : « jeu qui consiste à faire composer une phrase, ou un dessin, par plusieurs personnes sans qu'aucune d'elles puisse tenir compte de la collaboration ou des collaborations précédentes.»
Il ne s'agit donc pas de composer une histoire, chevreuil, mais de composer une phrase. Et pour faire une phrase cohérente, il convient de respecter l'ordre sujet-verbe-complément-adjectif(-compléments-adjectifs-etc)
Donc si tu veux que ça marche un tout petit peut mieux, il faut que tu détermines quelques petits détails supplémentaires.1 - Détermine précisément le nombre d'éléments de ta phrase, pour que les forumeurs sachent quand elle est finie et qu'on peut regarder le résultat. Ensuite, on peut en lancer une autre, mais sinon c'est pas cohérent.
2 - Assure-toi que l'ordre syntaxique soit respecté.
3 - C'est pas très malin de dissimuler en invisible l'élément qu'on donne, parce que ça se voit pas dans les posts et que c'est le f oir1. Il vaut mieux indiquer ce qu'on a mis, je m'explique par un exemple ci-dessous.
LE BON EXEMPLE :
[Chevreuil x] : Allez, on va bien s'amuser, on va faire une super phrase, je veux : 1 sujet, 1 verbe, 1 complément et 2 adjectifs. (=5 élément).
Je commence : [sujet-chevreuil (exemple : Mayeul)] Et là tu mets ton "sujet", soit dans une balise "spoiler" que Zebre est en tain de te faire2, soit tu te bricoles une balise tout seul en mettant ton texte de la couleur du fond de message mais vu tes résultats actuels je te déconseille de jouer à l'apprenti sorcier
[forumeur x+1] : Cool, un jeu ! allez, je surcharge pas mon post pour qu'on puisse suivre le fuseau correctement, je suis honnête et je regarde pas ce que Chevreuil a mis comme sujet, et je mets l'élément suivant. Je dois mettre un verbe [verbe-forumeurx+1 (exemple : écrire)] Pareil, merci de mettre votre élément invisible juste après la mention [élément-forumeur], et de préférence en spoiler pour qu'on ai pas besoin de regarder la source dans le but de savoir ce qu'il y a.
[forumeur x+2] : A mon tour ! je triche pas et je regarde pas ce que mes deux prédécesseurs ont écrit, et je met... un complément [complément-forumeurx+2 (exemple : explications)] Idem
[forumeur x+3] : Bon moi j'ai le choix entre un adjectif et un adjectif, allez je choisi de mettre un adjectif [adjectif-forumeurx+3 (exemple : clair)] Idem
[forumeur x+4] : Hop, le cinquième élément :warf ! [adjectif-forumeurx+4 (exemple : génial)] Idem
[tous en choeur] : "Oh, ça y est, on a nos cinq éléments, alors, regardons le résultat, tous frétillants d'impatience que nous sommes !!! comme du temps où nous étions vifs et mignons, que nous nous amusions gaiement dans le jardin de mère-grand et que la crise économique ne signifiait rien pour nous parce que Cuba dirigeait ses missiles sur Kennedy !!!"
Mayeul écrit des explications claires et détaillées.
[Un forumeur quidam] : Wahou c'était trop cool, je relance une phrase, je veux : x sujets, y verbes, z compléments, w adjectifs.
C'est parti je commence : [adjectif-forumeurquidam (caché)]
To be continued...
LE MAUVAIS EXEMPLE :
Citation: <!--Il Etait une fois un jeune homme qui vivait dans les bois et qui ne se nourrissait que de--> viande ;
[Forumeur A] Le fuseau est parti en vrille, keskispasse ? Ah, non, les modos ont remis de l'ordre, finalement ils sont pas si méchants que ça, enfin à part Smarple bien sûr.
[Forumeur B] Bon, "de quoi ça s'agit" ?
[Forumeur C] Tiens, un jeu ? j'ai une super idée, si on en discutait, et qu'on faisait tout sauf y jouer ? et si une fois de plus on polluait ce forum ?
[Forumeur D] Mais je comprends rien à ce qu'a écrit chevreuil, pourquoi il marche "viande", c'est pas une phrase ça, "viande"
[Mayeul ] Ah c'est pas vrai, allez je vais me fendre d'un post super long et compliqué pour me la péter mais aussi et surtout pour remettre un peu d'ordre dans ce chantier !
Maintenant, les forumeurs peuvent aller voir LE BON EXEMPLE :
1 t'as vu Amo, je me civilise
2 D'ailleurs je trouve que t'as bien de la chance, le chef te fais un raccourci-balise rien que pour toi, c'est du jamais vu. Je pense qu'après ça tu peux lui dire un gros merci voire lui envoyer des sous
Message posté le 01-02-2009 à 23:05 Auteur: Zero IMPORTANT : Cette discussion me semblant intéressante, et chacun pouvant réellement en retirer un substanciel bénéfice, il me semblerait dommage qu'elle se transforme en un n-ième tribunal accusateur contre les SGdF (au hasard ) ou un autre mouvement progressiste.
Je trouve qu'il y en a déjà assez sur le forum, et un forum de la Fraternité du scoutisme n'a pas vocation à dériver toutes les discussions possibles en critique de mouvement. Pour une fois, débattons de façon plus générale...
Je ne suis pas d'accord avec Dingo : Il y a une relation entre les deux. La qualité crée toujours à terme la quantité.
Voltaire déjà écrivait qu'un bien, pour rare et précieux (bref, luxueux) qu'il soit, finira toujours par se "démocratiser" et sa possession (et son utilisation) par se banaliser. Il a écrit un truc célèbre à ce propos, en prenant l'exemple d'une paire de ciseaux, mais j'arrive pas à remettre la main dessus, désolé
On peut dériver légèrement du sujet en regardant l'angle économique :
Citation:La croissance économique se nourrit d'une course-poursuite entre groupes sociaux : les plus élevés voulant à tout prix se différencier, les autres, les groupes inférieurs, voulant s'identifier à eux. C'est le syndrôme du "snob" dans les collèges britanniques au XIX ème siècle.
Un cycle de quatre temps se met en place :
- La différenciation : un produit nouveau (et cher) arrive sur le marché, les catégories supérieures s'en emparent et en font un status symbol (exemple, la jet-set et le transport aérien dans les années 1950)
- La contamination : les groupes plus nombreux sont attirés par cette consommation ; forte demande, baisse des prix, le bien se démocratise.
- La perte de statut : le bien est déclassé (vols charters)
- Une nouvelle innovation : elle est utilisée pour une nouvelle différenciation (le Concorde)
Michel Musolino, L'économie pour les nuls( )
Bon, tout ça ne nous est qu'à moitié utile... mais pas inutile toutefois, le parallèle "scoutisme" et "système économique" n'étant pas aussi iconoclaste qu'il en a l'air.
Voilà, les faits sont là : la qualité, toujours, engendre la quantité. Quantité et qualité sont les deux composantes de ce processus qu'on appelle le progrès. Le progrès est la conjugaison des deux composantes, et ne peux pas exister uniquement avec l'un ou uniquement avec l'autre.
Un progrès exclusivement basé sur la quantité est trop élitiste.
Un progrès exclusivement basé sur la quantité est populiste.
DONC : si un groupe/mouvement affiche un effectif nombreux, c'est qu'il possède préalablement un certain degré de qualité. QED.
De la même façon, un groupe/mouvement pratiquant un scoutisme de qualité aura tendance, lentement mais sûrement, à voire croître ses effectifs. A moins d'un choix allant dans le sens contraire.
Cependant, un élément important à ne pas oublier, c'est que le progrès est un processus : rien n'est jamais acquis pour de bon. Mon exemple de cycle économique le montre pas mal Qui n'avance pas recule.
Ce que je veux dire par là, c'est qu'une argumentation basée sur "on a du chiffre donc c'est qu'on est bon" est en retard d'un cran ! la vraie sentence, c'est "on a du chiffre, c'est qu'on a été bon. Maintenant, il faut trouver le moyen d'être meilleurs, sans quoi on ne sera plus bon". (Et croyez-moi, la décadence, ça vient très très vite)
(Et, toujours le même parallèle, ceux qui se complaisent dans un scoutisme de bonne qualité mais sans jamais accroître leurs effectifs ont aussi des questions à se poser.)
Moralité : ne jamais se reposer sur ses lauriers, que ce soit l'une ou l'autre branche de la couronne.
Finalement, ça rejoint aussi un peu un sujet que j'ai eu à travailler en prépa cet été : "qu'est-ce qu'une éducation réussie ?" -> une éducation n'est réussie qu'à partir du moment où elle renonce à l'être (dans le sens : où elle renonce à être achevée, elle ne se repose pas sur ses lauriers)
Pour conclure, je pense (mais peut-être à développer un peu plus, ultérieurement) que la quantité est la conséquence de la qualité. Reste à voir si la quantité peut entraîner une sorte de qualité.
La quantité est facteur de progrès, certes, mais est-elle facteur de qualité (ou au moins d'une certaine qualité) ???
Et à se reposer sur le chiffre, ne confond-on pas qualité et sa conséquence rétrospective ?
Peut-on se permettre un progrès bancale, qui oublierai une composante ?
Prenez des feuilles, vous avez quatre heures. Je suis déjà sympa d'avoir autant développé, maintenant à votre tour de bosser !
En fait j'ai encore des trucs à dire mais j'arrive pas à retrouver Bah ça vous fera patienter.
Message posté le 12-01-2009 à 18:18 Auteur: ZeroPremièrement, tu lis la FAQ (la question que je te mets en lien. là, quoi.)
Si t'as pas compris, explications plus détaillées :
1 - Pour poster une image, il faut préalablement qu'elle ait une "adresse" URL (Uniform Ressource Locator) en d'autres termes qu'elles soit hébergée sur internet. Tu peux utiliser n'importe quel hébergeur, soit Hiboox (pas terrible je trouve), soit ImageShack (je le trouve un peu mieux, c'est celui que j'utilise pour poster des grandes images), soit ton blog ou ton site si tu en as un.
Bref, si tu as un blog tu sais comment faire. dans le cas contraire, tu vas sur un des sites ci-dessus et tu suis les instructions c'est pas compliqué.
2 - Une fois qu'elle est hébergée sur le réseau, tu copies l'adresse (hop, Ctrl+C). Pour ce faire... Soit elle est donnée lorsque tu use d'un hébergeur que je viens de t'indiquer, soit tu cliques droit sur l'image. Tu choisis "propriétés" en bas du menu déroulant qui s'est affiché, et là tu as les propriétés de ledite image, dont l'adresse URL. tu copies.
ça ressemble à un truc comme ça pour un blog: http://idata.over-blog.com/0/25/26/83/les-vendanges/dessin-mayeul-007.jpg
ou comme ça avec un hébergeur: http://img242.imageshack.us/img242/9695/richelieu2ro9.jpg
(Ce qui, en fait, revient au même)
3 - maintenant, il faut la mettre dans le post. Pour ce faire tu fait juste Alt+M et ça te donne une balise comme ça : [IMG] [/img]
Entre ces deux trucs, tu colles (hop, Ctrl+V) l'adresse que tu as copié précédement, soit :
Citation:[IMG]http://img242.imageshack.us/img242/9695/richelieu2ro9.jpg[/img]
Ensuite tu clique sur "prévisualiser" et ô miracle, apparaît l'image !!!
image redimensionnée
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Et valà c'est all right !! maintenant si mes explications étaient trop alambiquées ou incompréhensibles, en dernier recours tu peux te renseigner en lisant Ce post d'Akela NDE.
___________________________
Maintenant, avec un peu de pratique et d'exercice, tu vas vite tout comprendre en particulier comment mettre très vite une petite image trouvée sur Internet...
Tu tapes "Grace Kelly" sur google image, tu choisis ta photo, clic droit -> propriétés -> adresse URL -> Copier-coller dans le balise "img"
C'est toujours le même principe.
Message posté le 08-07-2007 à 14:22 Auteur: Zeroy'a un fuseau du site de la gamelle qui traite de ces "petits trucs qui font la différence"...
voici un résumé :
Citation: Siamang a dit :
Comment marquer ses gamelles:
deux solutions le gravage a la fraise qui reste la solution la plus définitive ou le marquage au vernie a ongle de couleur de mesdames. Cette dernière solution reste la moin couteuse et la plus sympas vus que l'on peut ce permettre de nombreuse fantaisie. Cette Technique a l'avantage de résister tres bien au lavage et surtout aux flammes.
Citation: Miss Pomme a répondu :
Pour ma part, j'ai commencé à mettre mes initiales au verni. Mais, après plusieurs vaisselles, j'ai vite compris que le verni ainsi mit ne tiendrai jamais définitivement. En fait, le problème, c'est que marquer uniquement les initiales, voire même le nom entier, ça ne prend pas assez de verni. Donc, j'ai barbouillé mes gamelles de verni, rose s'il vous plait, et depuis, le verni a toujours tenu. Mais barbouillé, ça veut dire que le manche entier est verni, que le dessous des gamelles est entièrement peinturluré.
Voilà pour moi. A vous.
Bon, j'ai été arrêtée dans mon élan par quelque chose qui m'importunait. Bref.
Quelles autres "petites choses" facilitent la vie scoute ?
Première chose (c'est la première, donc c'est la plus évidente) : apprendre son sac par coeur. Non, ce n'est pas une blague. Mais c'est pour savoir exactement où se trouve chaque chose. Ne pas chercher dans les gamelles pour trouver la seule paire de chaussettes blanches qui restent à la fin du camp. Ne pas chercher 10 ans pour trouver e carnet de chants, ...
Pour cela et pour ne pas se compliquer la vie, il suffit de toujours "construire" son sac selon la même "architecture".
Citation: j'ai moi-même ajouté :
et aussi de tout mettre dans les poches latérales, enfin y mettre le maximum. toujours de la même manière.
moi j'ai une techinque génial pour plier mes pantalons
Maintenant, si tu pouvais avoir aussi une technique géniale pour plier les jupes et encore plus dur, les robes, je dis bravo !
Et si en plus elles ne sont pas chiffonées à la sortie du sac, alors là, faut faire breveter !!! Idem pour les chemisiers !
Ceci-dit, je ne sais pas si tu en aurais grand usage alors que savoir plier les pantalons servira à sûrement plus de personnes.
A expliquer par contre, c'est peut-être pas facile... à moins d'avoir des dessins explicatifs (dans le style montage de meuble Ikéa mais dans l'autre sens! )
le K-way est reconnaissable par son chiffonné (le famzeux chiffoné du K-way); Mais si tu roule proprement tes vetements il n'y aura que peu de plie. quelque minute a l'air l'ibre et il n'en paraitera rien.
Pour un pantalon: Tu plie en deux (jambe contre jambe)
tu replis vers la moitier de la mache ver l'exterieur une des deux jambe.
tu roules en partant du bas j'usqu'à la ceinture .
et tu rentre ton "rouleau" dans la jambe que tu a laisser a l'extérieur.
Pour les chemises...même systeme tu laisses a l'extérieur de ton pliage habiuel une manche et tu roule le tout que tu rentre dans la manche.
Avantage : ce système evite que tout soit déplier en vrac dans un sac et evite de trop froisser le vetement...
Mais le plus sur pour pas avoir de plie dans sa tenue est de pratiquer le naturisme...enfin quoique...?
Merci pour les explications mais...
Et pour une jupe ? Surtout quand ce n'est pas une jupe droite, c'est assez difficile à plier pour la ranger dans l'armoire mais si en plus elle doit rester une semaine dans un sac... Je crois que je vais acheter un fer à repasser de voyage !!
Quelqu'un saurait-il comment enlever les tâches vertes qui se mettent sur les habits à la belle saison ? Vu qu'elles ne partent pas toujours à la machine (de toute façon en camp, on n'a pas de machine! )... Bref, s'il y avait un remède de bonne fame, je veux bien le connaître.
aspirine effervecent?je suis pas sur il faut que je verifie. ouu bien c'est bicarbonate de soude...ou jus de citron plus sel...
Tache d'herbe Frottez légèrement avec de l'alcool à brûler, lavez ensuite. Sur linge résistant, appliquez de 1'eau ammoniaquée ou de l'alcool à 90° (1 cuillerée pour 4 d'eau) et rincez.
pour plier les vêtements sans qu'ils soient froissés, il y a plus simple, mais ça ne marche pas à long terme. enfin, je veux dire que ça marche pour le voyage de l'aller, mais si tu sors ta jupe, que tu la replies, que tu la ressors, etc... je ne promets rien...
bon, c'est simple, il suffit de faire comme font les fabriquants de chemises quand tu les achète : il faut mettre un carré de carton dans ledit vêtement. Ensuite, tu plies la chemise / la jupe autour de ce carton (là par contre il faut un certain mode de pliage afin de ne pas faire ça n'importe comment)
Message posté le 16-04-2007 à 14:02 Auteur: Zeroparce que c'est plus romantique. les nazgûls, on les appele cavaliers noir alors qu'en fait ce sont des liches. mais dire "la liche d'Angmar arrive" ça ne fait pas vraiment peur, alors on dit "les cavaliers noirs arrivent".
c'est aussi dû au fait qu'en France, on ne fait que rarement la distinction (seulement ceux qui s'intéressent de près au merveilleux) alors qu'en anglais (par exemple) il y a deux mots : "fairies" pour fée, et "sprite" pour pixie
Les pixies sont de petits être volants, comme la fée Clochette (tinklebell en anglais) qui ressemblent à des fées, mais en plus petits. A la base, ça peut être masculin ou féminin mais l'évolution des légendes a transformé les pixies en êtres exclusivement féminin. Elles sont fortement liées au fleurs, et peuvent être lumineuses. On en voit dans le Walt disney Taram et le chaudron magique.
autres noms : sprites, feu follet, petite fée.
origine : folklore celtique
IMPORTANT : à la différence des fées, les pixies ne sont pas douées de parole.
LES FEES CELTIQUES ET/OU ARTHURIENNES
- Morgane (demi-soeur d'Arthur Pendragon - le roi Arthur)
- la féee Viviane (alias la dame du lac qui selon certaines version, apporta à Arthur son épée Excalibur. eh oui, le cycle arthurien comporte de nombreuses variantes)
- Titania, (reine des fées et épouse d'Obéron - roi des elfes chez les celtes)
- Kerridwenn (fée bretonne)
- Carabosse (fée française)
les fées sont partout reines de légende dans l'ouest de l'europe qui se refuse à se débarasser du paganisme...
FEE DE "CONTE DE FEES"
- Cherlindrea (du film Willow)
- toutes les fées des contes de Grimm, Perrault, Andersen, etc... n'ont généralement pas de nom.
pour lou, le monde des fées (où les humains ne peuvent entrer) se nomme Faërie ou Eifhame c'est toujours bon à savoir
d'ailleurs Faërie est le nom d'un bouquin que Tolkien a écrit sur les contes de fée.
edit
j'oubliais : on dit généralement que le nom "fée" vient de "fête", parceque les gens, avant, nommaient ainsi les fées dans certaines contrées.
que dalle ! l'origine des fées et gréco-romaine, et leur nom "fée" vient de "fatum" qui veut dire destin.
Message posté le 06-03-2007 à 15:30 Auteur: ZeroCitation: C'était relaté dans un Scout d'Europe, non ?
euh... c'est possible
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Oui j'y ai pensé pendant le déjeuner... c'est pas terrible pour un camp mais bon c'est toujours bon à prendre. tu me diras, pour un grad jeu... ça peut toujours servir, encore que les guides soient pas forcément fan de ce genre de technique.
Mais rien n'empêche les cheftaines de faire une "journée trappeur" ou un truc du genre. Ca, ça existe même aux guides, non ?
voila toujours le fonctionnement pour ceux qui ne connaissent pas. Un shéma vaut mieux qu'on long discours.
Sinon, pour les feux, on peut prendre des larges bacs de sables et faire le feu dedans, mais... ça dépend des endroits et des autorités qui gèrent le coin. C'est vrai que camper dans le sud n'est pas la meilleure solution.
Message posté le 06-03-2007 à 12:17 Auteur: ZeroCitation: Enfin pour ce soir, une question pratique primordiale: comment font les scouts/guides provençaux pour les feux de camps... parcequ'en juillet, faut pas compter en allumer un ...
sinon, il y a ce qu'on appelle le feu lapon, ou ce que les Sd'E nomment le RAS "réchaud à scout"
j'explique : il s'agit d'une bûche, de diamètre conséquent, que tu scie dans le sens de la hauteur environ jusqu'au milieu, selon plusieurs angles. ensuite, on peut mettre dans les fentes de l'amadou, des toutes petites brindilles, de l'herbe sèche, etc... dedans, on allume et ça fait un (petit) feu sans danger, qui consume la bûche en même temps que les combustible qu'on y a mis. evidemment il faut de l'exercice, on n'y arrive pas du premier coup.
je ne sais pas si mes explications sont très claire, je ferai un dessin cet aprèm'.
pour la petite histoire : je me souviens d'un camp de CPs de l'araignée (le réseau des patrouilles libres Sd'E) au mont St Michel : interdiction de faire du feu. alors ils font leur feu lapon, ils font cuire leur saucisse avec ça. le garde-chasse arrive, veut les engueuler car il sent du feu. les scouts lui montrent leur système : il en reste baba et comme c'est autorisé, il les félicite et s'en va. (j'avais un ami qui y était)
notons aussi que les chasseurs du grand nord utilisent aussi ce système.
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