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Forum de La Fraternité du Scoutisme

4 résultats dans 4 fuseaux
Messages publiés par: popeye
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Fuseau: A vos plumes! Forum: Divers
Message posté le 24-11-2011 à 19:32  Auteur: popeye
Bonjour, J'aimerais proposer un autre texte. J'espère qu'il ne vous paraîtra pas trop long. Normalement, il y a des notes de bas de page pour les mots peu connus. Ici, c'était difficile de les mettre. C'est l'histoire d'une bande de pionniers soviétiques devant survivre pendant le siège de Sébastopol en 1942-43. Il vont se retrouver dans des aventures en découvrant une boite dissimulée dans une grotte. Il y sera question de valeurs du scoutisme transmises par un ancien scout russe devenu franciscain et de valeurs de fraternité et d'amitié. La devise de Pionniers : Vsega Botov (toujours prêts) et celle des scouts Russes Bud Gotov (être prêts).
PS : J'ai bien aimé les textes de Belette-Gribouille. Dès que je peux, je reviendrai les lire plus attentivement.

CHAPITRE PREMIER
Dans l'antre des enfers
Deux rats venaient de filer dans la galerie. Dehors, un
grondement lancinant, quasiment continu, se faisait entendre et le
sol en même temps vibrait de façon sporadique. À la vérité, Iouri
n’y faisait pratiquement plus attention tant il était écrasé de
fatigue. Il sursautait cependant, de temps en temps, chaque fois
que se produisaient des explosions plus proches ou plus fortes.
Alors, on sentait tout vibrer dans la grotte et de la poussière
envahissait son refuge. On eut dit qu’elle était saupoudrée de la
voûte. En vérité de nombreux fragments de calcaire en tombaient
de même,... et tout cela durait depuis des jours et des nuits.
C’était à devenir fou !
Dès qu’un moment de répit le lui permettait, le garçon
tentait de dormir un peu. Si l’accalmie se prolongeait, celui-ci se
dépêchait de sortir afin d’aspirer de larges goulées d’air frais, puis
d’essayer de dénicher de quoi tromper sa faim.
Parfois, Iouri se demandait ce que devenait Ievgueni, son
meilleur copain. Cela faisait près de huit jours à présent qu’il n’en
avait plus eu la moindre nouvelle.
- Il se peut bien qu’il soit au nombre des victimes, imagina-
t-il à haute voix.
Celles-ci se comptaient désormais par milliers depuis le
début du siège.
- Il y a bien huit mois que ces maudits Fritz encerclent la
ville et tous les environs, s’exclama-t-il alors qu’il n’avait d’autre
interlocuteur que lui-même.
Au début, leur attaque avait été promptement repoussée.
Iouri Zourov en était émotionné chaque fois qu’il y repensait. Son
père y avait perdu la vie. C’était au moment décisif, en pleine
action de contre-attaque alors qu’il était à la tête de son
détachement,... fauché par un fusil-mitrailleur ennemi.
Dès le mois de novembre 41, les assaillants s’étaient
installés pour assiéger la ville et tantôt les bombardements
d’artillerie, tantôt les attaques aériennes, avaient englouti peu à
peu des quartiers entiers. Depuis cet hiver-là, Iouri n’avait plus eu
la moindre nouvelle de sa mère. Il lui semblait qu’elle s’était
volatilisée. Olga Nicolaïevna Zurova n’avait plus donné le
moindre signe de vie. Le pauvre avait longuement parcouru la
ville à sa recherche. Hélas, personne ne l’avait vue. Leur maison
n’était d’ailleurs plus qu’un tas de gravats. C’est ainsi que le
garçon s’était réfugié dans la datcha de son grand-père. Datcha !
C’était un bien grand mot car il s’agissait plutôt d’un petit
cabanon de planches adossé sur le bord d’un mamelon rocheux
juste à l’entrée d’une anfractuosité. Bien avant la guerre, il se
trouvait que Dedouchka et Babouchka1 cultivaient près de là
quelques légumes. À présent, les herbes folles avaient envahi
totalement le jardinet. Les grands-parents s’en étaient allés se
réfugier sur la côte, aux environs d’Alushta, persuadés qu’ils y
seraient plus en sécurité.
Le calme était enfin revenu. Iouri savait que cela n’allait pas
durer. C’est ainsi qu’il s’était précipité vers la route en contrebas,
dénommée Laboratornoe shosse, car il y avait remarqué depuis
plusieurs jours une épave de Poloutorka mitraillée par des
Stukas.
- Allons-y ! commanda-t-il,... en fait pour s’encourager.
De plus en plus, il se parlait de la sorte et cela lui permettait
de tromper sa solitude. Il n’avait pas le moindre compagnon, ce
qu’il avait du mal à supporter. L’incertitude à propos de la
disparition de sa mère était plus difficile encore à vivre. Iouri
souffrait terriblement de s’être retrouvé seul au monde et le
pauvre aurait depuis longtemps sombré dans le désespoir s’il
n’avait su que plusieurs de ses copains se trouvaient terrés, eux
aussi, non loin de là. Dès que la situation le permettrait, le garçon
s’était juré d’aller les voir.
En sautant de rocher en rocher pour ne pas se faire tirer
comme un lapin par des sentinelles, Iouri se faufila lestement
jusqu’à l’endroit repéré, s’assurant qu’il n’y avait pas la moindre
âme qui vive, et se glissa prestement sous la bâche. Il n’y trouva
que des caisses éventrées contenant les débris tordus de quelques
Peh-Peh-Shah, ces fusils-mitrailleurs appelés plus familièrement
Shpagin roteurs. Un peu déçu, le garçon s’en retournait déjà
quand son regard fut attiré par une musette en toile abandonnée
dans le fossé. Celle-ci contenait quelques victuailles : un morceau
de pain noir en partie moisi, quelques pommes de terre ainsi
qu’un poisson séché déjà rempli de vers. Il s’en empara vivement,
puis il escalada la paroi du ravin jusqu’à son refuge. En grimpant,
Iouri se dit qu’il lui faudrait sans tarder confectionner des pièges
et les poser dès la prochaine accalmie.
Dans la cabane aux planches assez largement disjointes, il
retrouva sans grand plaisir un logis totalement dépourvu de
confort au sol encombré de gravats. Dans un coin se trouvait sa
table branlante éclairée par une fenêtre aux vitres cassées. Comme
elle était couverte de poussière, il en balaya la nappe élimée du
revers de la manche et versa dessus le contenu de la musette.
Avec une certaine avidité, Iouri dévora le morceau de pain,
grignotant dans le même temps le poisson débarrassé de ses
habitants tout en se promettant de cuire les pommes de terre
aussitôt qu’il en aurait le temps. Par chance, il avait encore de
l’eau dans un bidon. Le réchaud qu’il s’était confectionné ferait
l’affaire. Un autre voyage au camion lui permettrait certainement
de récupérer de l’huile en dessous du moteur afin de l’alimenter.
C’était comme cela qu’il pouvait se faire un peu de cuisine et
c’est ainsi qu’il avait rôti quelques jours auparavant les restes
dépecés d’un rat.
D’autres fois, le garçon rapportait des butins inattendus de
ses expéditions dans les ruines à Korabelnaïa5. Il avait déniché par
exemple un stock de bocaux de cornichons, de tomates et de
poivrons en conserves. Étonnamment, ceux-ci se trouvaient
presque tous intacts.
Au cours d’une autre expédition de ce genre, il avait
découvert une babouchka presque entièrement couverte de
gravats. Iouri s’était empressé de la sortir de là. Par chance, elle
n’avait rien de cassé.
- Brave petit ! lui avait-elle dit. Alexandra Petrovna Pilevina
te revaudra ça. Je te le promets.
- As-tu ce qu’il te faut pour dormir, camarade Pilevina ? lui
avait demandé Iouri. Si tu as besoin, viens chez moi !
La babouchka l’avait remercié. Celle-ci semblait savoir où
s’abriter. Depuis, Iouri n’avait plus revu la vieille femme. Il se
demandait souvent ce qu’elle était devenue.
- Quel âge a-t-elle donc ? imagina-t-il. Est-elle plus vieille
que Babouchka ?
- Sans doute ! se répondit-il. À moins qu’elle soit moins
âgée qu’elle ne paraît.
Cela se pouvait tant les conditions de vie qu’ils
connaissaient depuis des mois se révélaient épouvantables.
Profitant de l’accalmie, des troupes étaient montées vers les
avant-postes. Il s’agissait de fusiliers marins qui venaient du
Bastion N°3. Ceux-ci s’en allaient relever leurs camarades en
position sur les secondes lignes de défense. Ils étaient
habituellement retranchés dans ce fort qui datait en réalité du
siège de 1854-55 et se situait à moins de 800 mètres en direction
du faubourg. Ainsi, Iouri dans son repaire était au beau milieu
d’une sorte de no man’s land.
Les soldats relevés passèrent à leur tour en sens inverse un
peu plus tard. Ils paraissaient exténués. Ces derniers n’avaient
sûrement pas rejoint leurs casemates quand on entendit les
sifflements caractéristiques et les explosions d’une volée d’obus
nouvelle. Ainsi, la canonnade avait repris. Celle-ci prit très vite
une ampleur inhabituelle. Elle augmentait sensiblement
d’intensité tandis que des coups plus sourds se faisaient entendre
et ceux-ci faisaient trembler le sol. On eut dit les coups d’un
marteau géant.
Iouri ne demanda pas son reste. À treize ans, le courage est
souvent vrai, mais généralement pas au point d’en être téméraire.
Il se précipita dans la cabane et se dirigea vers le fond pour se
mettre à l’abri dans la grotte. Ainsi passa-t-il à côté d’un éclat de
glace accroché sur le mur et qui servait de miroir. Il remarqua
fugitivement son visage émaciés par les privations tout autant que
par l’insomnie. De plus, il observa qu’il était sale et que les creux
de ses traits s’en trouvaient d’autant plus accentués. Du fait de la
crasse, on n’aurait pu qu’être touché par ses grands yeux gris bleu
dans un effet de contraste impressionnant. Ses cheveux roux tout
ébouriffés se trouvaient poudrés de poussière blanchâtre et cela
lui donnait presque une apparence de spectre.
À la vérité, Iouri se demanda s’il s’agissait bien de son
visage. En fait, sa propre vue lui fit peur. Où était-il à présent, le
vrai Iouri Zurov, le Iouri Zurov enjoué qui se donnait à fond, qui
savait si bien entraîner les autres au temps des camps de
pionniers ? Des sensations d’angoisse à présent commençaient à
le tenailler. Ce n’était pas le moment de lâcher prise ! Il fallait se
ressaisir. Une explosion proche aida le garçon qui sembla se
reprendre. Sans plus réfléchir, il se précipita dans l’antre que
formait la grotte et courut jusqu’au fond.
Iouri s’était à peine installé sur le matelas qui se trouvait-là
qu’une épouvantable déflagration se produisit. Cela lui fit l’effet
d’un violent coup de poing dans le ventre. Il suffoqua sous le
choc. La terre avait semblé se soulever. De larges morceaux de la
paroi s’effondrèrent et, dans une fraction de seconde, il pensa
qu’il serait enterré vivant.
Par chance, il n’arriva rien de tel. On n’y voyait plus rien
dans la nuée de poussière et cependant Iouri savait qu’il allait
pouvoir sortir de là. Malgré tout, ce qui venait de se passer
dépassait en puissance absolument tout ce qui s’était produit
jusqu’alors.
Il y avait des moments, comme cette fois dans le vacarme
des déflagrations, parmi les trépidations du sol, ou Iouri se sentait
effrayé de manière irrépressible. Il l’était d’autant plus que son
réflexe aurait été naturellement quelques années plus tôt de se
précipiter dans les bras de sa mère. À tout le moins, cela l’aurait
rassuré, n’en doutons pas ! Plusieurs fois, le pauvre avait senti
monter la panique. Il s’était alors précipité vers l’extérieur où
d’autres explosions l’avaient immédiatement refoulé jusqu’au
fond. La peur était souvent sa compagne et pour l’oublier, Iouri se
perdait dans ses pensées chaque fois que le désoeuvrement forcé
par les bombardements ne lui laissait pas d’autre alternative.
Iouri tentait d’oublier l’enfer en concentrant son esprit sur
des souvenirs agréables : la cueillette des cerises, au-delà du mont
Vorontsov, ou les baignades au creux des criques ouvertes sur la
Mer Noire. Il se disait qu’il faudrait pouvoir se projeter dans la
tête un film aussi plaisant que ceux qu’on leur montrait au camp
des pionniers. L’un de ceux qu’il avait préférés leur avait présenté
l’histoire du grand prince Alexandre Nevski. C’était un film assez
récent qui signifiait que l’Union Soviétique allait repousser les
descendant des chevaliers teutoniques, ces fous de guerre nazis,
tout comme l’avait fait ce prince. Il se souvenait aussi du
Cuirassé Potemkine aussi réalisé par Sergeï Eisenstein et de
Pyshka de Mikhail Roman.
En vérité, c’était une époque heureuse, à considérer les
temps présents. Les feux de camp, les grands jeux dans la
montagne où l’on devait courir après les « ennemis du
socialisme » étaient des occasions de se dépenser sans compter,
mais aussi sans souci, loin des leçons de politique imposées par le
parti. Cela n’empêchait pas que tout le monde aime le camarade
Staline. On l’aimait tout autant qu’on le craignait. C’était le petit
père du peuple. Iouri se prit à sourire en revoyant dans son esprit
le pauvre soldat sinon le matelot préposé au rôle de méchant
capitaliste et qui devait se cacher dans les broussailles afin
d’échapper à la horde joyeuse de ces diables de pionniers
soviétiques. Au rassemblement du matin, juste après le « Vsegda
Botov », on découvrait les activités de la journée que le Vojatiy
présentait. Garçons et filles, à ce moment-là, les attendaient sans
cacher leur excitation. Quelques fois, les pionniers devaient
entendre un récit contant les hauts-faits du camarade Lénine et
Iouri pensait chaque fois qu’il préférait de beaucoup les
projections de cinéma.
- Je pourrais me représenter quasiment la totalité du film
Alexandre Nevski, se dit-il à voix haute.
Il en voyait distinctement l’acteur principal et les fameux
chevaliers teutoniques en déroute.
Une vibration particulièrement forte ébranla la grotte à
nouveau, sortant brusquement de sa rêverie le garçon qui s’y
terrait.
- Pourquoi faut-il vivre ça gémit-il avec une expression dans
les yeux qui révélait son découragement, mais aussi de la panique.
Visiblement, l’arrivée si brusque de la guerre à Sébastopol était
pour lui totalement incompréhensible. Il en découvrait les
conséquences épouvantables et ne comprenait pas ce qui poussait
des peuples à se combattre. Il avait beaucoup de mal à réaliser
qu’en si peu de temps se soit produits des événements
dramatiques à ce point dans le fin fond de la Crimée. Pourtant, la
défense de la Mère Patrie devenait désormais pour chacun ce qui
primait sur tout. L’instinct de survie le commandait.

 


Message posté le 01-09-2007 à 08:36  Auteur: popeye
Le Tsarevitch Alexis a été sanctifié ainsi que le reste de sa famille en tant que martyr par l'église orthodoxe. Il est souvent représenté avec sa famille sur des icônes. Pour la première fois, je l'ai découvert seul sur une icône où il est représenté avec son uniforme scout.

Le Tsarevitch Alexis a été scout dans la première troupe de Russie durant les années 1910.

On peut voir cette icône sur le site http://www.scouts.ru

 


Message posté le 29-06-2007 à 16:25  Auteur: popeye

À Monsieur le Cardinal Jean-Pierre Ricard,
Archevêque de Bordeaux
Président de la Conférence des Evêques de France


Le 1er août 2007 marquera le centième anniversaire de l'ouverture, sur l'île de Brownsea, en Angleterre, du premier camp scout, organisé par Lord Baden-Powel. À cette
occasion, toutes les personnes, jeunes et adultes qui, dans le monde, ont un jour prononcé la promesse scoute seront invitées, individuellement ou en groupe, à la renouveler et à poser un geste en faveur de la paix, soulignant ainsi combien la vocation d'"artisan de paix" est liée à l'idéal scout. Depuis un siècle, à travers le jeu, l'action, l'aventure, le contact avec la nature, la vie d'équipe et le service des autres, une formation intégrale de la personne
humaine est offerte à tous ceux qui rejoignent le scoutisme. Fécondé par l'Évangile, le scoutismee est non seulement un lieu de croissance humaine vraie, mais aussi le lieu d'une
proposition chrétienne forte et d'une véritable maturation spirituelle et morale, ainsi qu'un authentique chemin de sainteté ; il sera bon de se rappeler, comme le soulignait le Père Jacques Sevin, sj, fondateur du scoutisme catholique, que "la sainteté n'est d'aucun temps ni d'aucun uniforme particulier". Le sens des responsabilités qu'éveille la pédagogie scoute conduit à une vie dans la charité et au désir de se mettre au service de son prochain, à l'image du Christ serviteur, prenant appui sur la grâce que le Christ donne, en particulier à travers les sacrements de I'Eucharistie et du Pardon. Avec toutes les personnes qui, dans votre pays, ont bénéficié d'une structure scoute,
que ce soit chez les Scouts et les Guides de France, chez les Scouts et Guides d 'Europe, ou encore chez les Scouts et les Guides unitaires de France, je me réjouis que, depuis l'appel lancé en 1997 par mon prédécesseur à plus d'unité dans le scoutisme catholique, des collaborations puissent se réaliser, dans le respect des sensibilités de chaque mouvement, en vue d'une plus grande unité au sein de l'Eglise. En effet, les cadres du scoutisme se rappelleront qu'ils ont, avant tout, à éveiller et à former la personnalité des jeunes qui leur sont confiés par les familles, éduquant à la rencontre avec le Christ et à la vie en Église. Il est aussi important que se manifeste et que se développe, entre les scouts et entre les différents mouvements, la "fraternité scoute", qui fait partie de son idéal initial et qui constitue, notamment pour les jeunes générations, un témoignage de ce qu'est le Corps du Christ, où, selon l'image de saint Paul, tous sont appelés à remplir une mission, à la place qui est la leur, à se réjouir des progrès des autres et à soutenir leurs frères dans l'épreuve(cf. I Co 12,12-26).
Je rends grâce au Seigneur pour tous les fruits que, au long de ce siècle, le scoutisme a portés. Avec toute I'Eglise, je fais confiance aux différents mouvements, Scouts de
France, Scouts et Guides d'Europe, Scouts et Guides unitaires de France, afin de poursuivre la route, dans un soutien de plus en plus fort entre les mouvements, et de proposer aux garçons et aux filles d'aujourd'hui une pédagogie qui forme en eux une personnalité forte, fondée sur le Christ et désireuse de vivre des idéaux élevés de foi et de solidarité humaine. De ce point de vue, la promesse et la prière scoutes constituent une base et un idéal à
développer tout au long de l'existence. C'est ce que rappelait déjà Lord Baden-Powel : "Soyez toujours fidèles à votre Promesse scoute même quand vous aurez cessé d'être un
enfant - et que Dieu vous aide à y parvenir!". Lorsque l'homme s'efforce d'être fidèle à ses promesses, le Seigneur lui-même affermit ses pas.
Aux Scouts et Guides qui composent les trois mouvements, aux jeunes, aux adultes et aux aumôniers qui les accompagnent, aux familles, aux anciens Scouts et Guides, j'accorde de grand coeur, ainsi qu'à vous-même et à tous les Pasteurs de l'Église en France, la Bénédiction apostolique.

Du Vatican, le 22juin 2007.
BENOîT XVI



[ Ce Message a été édité par: Zebre le 29-06-2007 à 19:07 ]

 


Message posté le 17-06-2005 à 10:42  Auteur: popeye
La dame dont il a été question plus haut dans ce fil est probablement Odette Perrault, ancienne akéla nationale des Scouts de France et ancienne akéla nationale des Scouts d'Europe. Elle a été "Camp Chief" de la FSE à la suite de Pierre-Yves Labbe. Elle portait 4 buchettes et l'insigne brodé n'était que leur représentation sous une autre forme. Je n'ai jamais rencontré personne qui porte 6 buchettes, y compris John Thurmann que j'ai eu comme "camp chief" avec Gerald Baerlein en 1969 (369ème Wood Badge Course et 19ème Training the Team Course).

La recherche n'a été exécutée que sur les 100 premiers fuseaux.
Voulez-vous étendre la recherche à tous les fuseaux (temps plus long) :
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