La Lettre du Copse vient de paraître pour la 81ème fois !

Au sommaire de ce numéro assez épais, des critiques de romans scouts, dont certains plutôt rares, une enquête sur la genèse du Bracelet de Vermeil, quelques pages de BD scoute, des chroniques étoffées du film Moonrise Kingdom. En détail :

-L'édito : "Moment magique". une cérémonie à la fois hautement symbolique et très réaliste, le Départ Routier d'un ami.
- Cheftaine Mireille (héroïne de BD scoute de 1957)
- La genèse du Bracelet de Vermeil : 1932, 1933, 1934, 1935 ?
- Sylvie et la dent d'Akéla (1962). Quel est le visage du scoutisme dans ce roman ?
- Vingt petites filles sous la pluie (1947) et la collection Casse Noisette
- Teddy chez les cheftaines (1946)
- René Duverne
- La guerre aux visages pales, roman guide de Jean-Jacques Danpierre, 1947
- Un visage pour deux (excellent roman scout de 1960, un des derniers livres du père Hublet)
- Les 10 scouts de l'abbé Todd (curiosité tirant vers le roman scout ? dans la série Le Poulpe)
- Le colonel Harold Wilberforce Clifton, héro de BD scoute
- Moonrise Kingdom
- La guerre des Cookies (téléfilm canadien)
Bonus : un conte routier de 1930: la demeure mystérieuse, et des planches de BD de Mireille

image redimensionnée

Pour recevoir la Lettre, il faut être adhérent (en principe). L'association ne fait pas de bénéfice, l'argent des adhésions sert à couvrir les frais.
Si certains d'entre vous sont intéressés, envoyez-moi un message privé.

VRAI ou FAUX
Il existait une excellente bière dédiée au scoutisme, et plus particulièrement aux aînés, les routiers. Ce divin breuvage était vendu (uniquement aux scouts en âge d’en consommer, précisons-le) dans les jamborees pour financer les camps. Ce sont des routiers du mythique « Clan Saint Arnould » dit plus communément « clan des Brasseurs » qui géraient l’affaire de mains de maîtres. Et, qu’elle ait été brassée sur les lieux même du camp de façon très artisanale (à condition que le camp dure plus de 10 jours !), ou dans la brasserie-mère (le local !), les fiers gaillards avaient l’art de lui donner ce goût dont on a tous rêvé pendant nos longues marches sous un soleil impitoyable, bref, le goût incomparable de la récompense après le dur labeur. On raconte même, pour l’anecdote, que le père Sevin en personne ne dédaignait pas les notes subtiles et amères de cette boisson fermentée. C’est d’ailleurs en dégustant un bock qu’il eut une illumination sublime et inventa la phrase qui devait rester dans les mémoires : « s’il plaît à Dieu, toujours ! ». Et certains racontent aussi, (mais est-ce le mythe ou la réalité ?), que c’est en finissant d’un trait son quatrième baron de cette bière de la brasserie des Routiers-Scouts que le Père Sevin, ce (bientôt) saint homme, toujours digne, avant même d’essuyer sa moustache de mousse, ajouta à la loi des éclaireurs cette maxime pleine de bon sens : « le scout ne fait rien à moitié ».

image redimensionnée

Tout à fait d'accord avec Mendu, ça déjà fait 2 heureux.

Vraiment pas mal tout ça !
Merci !

L'obligation de gagner de l'argent pendant les congés, qui a été évoquée plus haut, me semble un argument pertinent pour expliquer des défections, mais ça a toujours été le cas. Sacrifier les vacances lorsqu'on est salarié ou sacrifier le temps libre nécéssaire à gagner de l'argent pour l'année lorsqu'on est étudiant ... ça peut expliquer pas mal de départ de chefs, qui du même coup tournent (souvent pour un temps) la page du scoutisme actif. Le phénomène n'est pas nouveau.

Par contre les jeunes ont de plus en plus de choix d'activités et dans certains milieux, sont poussés par les parents à exercer plusieurs activités, donc ont moins de temps pour le scoutisme qui demande un engagement entier.

[...]

[ Ce message a été modifié par Lucky Luke le 22-09-2011 à 14:23 ]