"j'ai adoré le parallèle de Sarigue sur lui-même..."
Ah bon, où ça?
Citation:
Toute l'oppositon entre la culture du "résultat" et celle de la "progression"...
Hmmm... Une bonne progression donne un bon résultat. Et j'ai l'impression, là que tu oppose la (méchante) "culture du résultat" (de la pédagogie classique?) à la (gentille) "culture de progression" (de la pédagogie moderniste?)
Or, c'est un peu vite oublier le risque d'obtenir la chaîne suivante: -> Je nomme dans un rôle quelqu'un qui n'est pas compétent, mais dont j'espère qu'il va justement profiter de ce rôle pour progresser dans ce domaine. -> N'étant pas spécifiquement compétent, il fait les choses à moitiés et/ou mal. -> Voyant son travail médiocre (s'il s'en rend compte), il se décourage. -> Il n'y a plus du tout gout -> Finalement, loin de progresser, il a fait tout le contraire...
Et si ce rôle concerne du management, comme l'a fait remarqué Dingo, la situation est démultipliée! (d'autant que si les autres sentent qu'il n'est pas compétents, il vont l'écraser, renforçant ce "cercle vicieux")
Evidemment, ça dépend de pas mal de paramètres: par exemple, même non compétent, s'il s'intéresse au rôle, il a plus de chances de s'accrocher.
Utiliser le rôle comme outils de progression? Oui bien sûr! Mais à condition qu'il existe un minimum de pré-requis! Encore une fois, ne brûlons pas les étapes: avant d'escalader les montagnes en solitaire, on commence sur un mur d'escalade, assuré par une corde et un partenaire.
19
 
Grizzly_90
Ursus arctos horribilis
Rivière : Naute Nous a rejoints le : 30 Nov 2008 Messages : 4 850 Réside à : Natif du Béarn, logé à Belfort !
Attention, Sarigue, si tu suis mon propos, cette dernière phrase est bien sûr ironique : je viens précisément de démontrer (à mes yeux, au moins) le contraire ! Et pis encore je l'annonce en préambule, en citant les SdE et SGdF.
Ton exemple de chaîne d'échec prend en compte la motivation et la volonté propre de ton "cobaye", chose que j'incluais (peut-être à tort) dans la capacité.
-Bien sûr on trouve des gens qui s'obstinent sans jamais avoir de chance d'arriver, comme à l'inverse, ceux qui manifestement très doués, se découragent au premier obstacle.
Au premier, il convient d'éclairer les choix peut-être trop difficiles ou hors de sa nature qu'il s'impose, au second de l'aider à progresser en volonté...
Pour le management, je suis d'accord, il y a démultiplication : vers le "chef" du fait des réactions des "subordonnés" (vocabulaire incorrect, je vous l'accorde, pour parler d'un sizenier...), et aussi vers le bas, du fait de l'impact sur "l'équipe" qui subit les échecs.
Les pré-requis ? La compétence. Et la motivation, en fait. La capacité ? Ce qui reste à acquérir, la ténacité pouvant en être....