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Auteur | L'erreur et la Vérité doivent elles avoir les mêmes droits ? |
Oryx Membre confirmé
Nous a rejoints le : 13 Mai 2003 Messages : 3 798 Réside à : Paris |
Tu as toi-même déjà lancé un débat là-dessus :
L'erreur doit elle avoir les mêmes droits que la vérité ? |
Rantanplan canidé
Nous a rejoints le : 19 Fév 2004 Messages : 4 261 Réside à : France-désert |
Mêmes "droits" ?
Pourquoi "droits" ? que veux-tu dire ? ....je ne saisis pas trop la question...en quoi l'erreur ou la vérité ont-ils des droits ? _________________ Votre dévoué Rantanplan, coyote en tous genres (et fier de l'être). [ Ce Message a été édité par: Rantanplan le 09-12-2004 20:23 ] |
Dr. Cerf Vincent Cervidé
Nous a rejoints le : 25 Oct 2001 Messages : 5 338 Réside à : Paris |
Tu me déçois Rantanplan, pour un fidèle de la frat. Nous parlons évidemment du droit public (droit de culte public par exemple)
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Rantanplan canidé
Nous a rejoints le : 19 Fév 2004 Messages : 4 261 Réside à : France-désert |
pardon-pardon....je suis un boulet...j'avais compris "vérité" et "erreur" au sens premier...
Si on parle d'état catholique, alors non, il ne peut laisser les mêmes droits. Bien sûr, il peut tolérer l'erreur, mais en rien il ne doit l'approuver (et ce serait bien l'approuver que de la mettre sur un pied d'égalité avec l'erreur). L'état a charge de ceux qu'il gouverne, et s'il laissait les mêmes droits à l'erreur, il ne remplirait pas sa mission, en donnant (du moins ça revient à ça) le choix (bête et binaire) entre erreur et vérité, autrement dit en montrant la bifurcation sans donner la bonne direction... L'état catholique doit donner la vérité...laisser l'erreur, même sans enlever la vérité, est un grave manquement à son devoir... Vincent, j'ai quand même du mal à dire ce que j'aimerais....because of le sens d'erreur et vérité, qui ont un sens plus concret que le sens "philo" premier, mais qui restent dans le théorique....enfin bon...c'est un casse-neurones pour un Rantanplan comme moi qui fait plutôt des maths en ce moment... Sinon, à droits égaux, il est difficile de dire si la vérité a une chance...tout dépend des gouvernés, à partir du moment ou les gouvernants les laissent choisir sans les influencer...qui peut dire ce qu'ils choisiront ? (jusqu'ici, on n'a vu aucun état laisser les mêmes droits, de toutes façons... (même les prétendus "neutres" ou je ne sais quoi...)...) La vérité est attirante, parce que l'homme est naturellement porté vers elle, mais l'erreur aussi, pour ce qu'elle a de facile...alors... Après, faut voir en pratique: là, on saura facilement, selon le pays, les gens, etc... |
Choc 013 Membre confirmé
Nous a rejoints le : 02 Oct 2003 Messages : 1 425 Réside à : forêt de Brocéliande |
Et pourait-on parler de droits de la maladie ? Au nom de quoi le médecin combat les microbes ? |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
Au nom de la vie. Du moins en théorie...
Amodeba |
Choc 013 Membre confirmé
Nous a rejoints le : 02 Oct 2003 Messages : 1 425 Réside à : forêt de Brocéliande |
"Tout en n'accordant des droits qu'à ce qui est vrai et honnête, l'Eglise ne s'oppose pas cependant à la tolérance dont la puissance publique croit pouvoir user à l'égard de certaines choses contraires à la vérité et à la justice, en vue d'un mal plus grand à éviter ou d'un bien plus grand à obtenir et à conserver. (...)
Néanmoins, dans ces conjectures, si en vue du bien commun et pour ce seul motif, la loi des hommes peut et même doit tolérer le mal, jamais pourtant elle ne peut ni ne doit l'approuver, ni le vouloir en lui-même, car étant de soi la privation du bien, le mal est opposé au bien commun que le législateur doit vouloir et doit défendre du mieux qu'il peut. (...) Mais il faut reconnaître que plus il est nécessaire de tolérer le mal dans un Etat, plus les conditions de cet Etat s'écartent de la perfection ; et de plus, que la tolérance du mal, appartenant aux principes de la prudence politique, doit être rigoureusement circonscrite dans les limites exigées par sa raison d'être, c'est-à-dire par le salut public." ( = Léon XIII, Encyclique "Libertas") |
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