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3 résultats dans 3 fuseaux
Messages publiés par: Père Cléophas
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Message posté le 29-06-2007 à 15:24  Auteur: Père Cléophas
Citation:
Le 2007-06-28 21:35, Loup S a écrit
depuis quand ça a été institué?
Au temps de l'abbé Pierre et du chanoine Kir (également maire de Dijon), il y a eu jusqu'à 3 prêtres députés à l'Assemblée Nationale (le dernier est mort en 1977). On pourrait citer aussi, en remontant plus loin, des évêques comme Mgr Freppel.

Mais l'interdiction pour des clercs de se présenter à des élections nationales a été intégrée dans le nouveau code de droit canonique publié sous Jean-Paul II en 1983 ( il faut songer aussi à l'époque aux pays d'Amérique Latine, en proie à la nouvelle "théologie de la Libération")

Reste que pour le cas dont vous parlez, il ne s'agit pas de cela, comme on l'a souligné, mais d'un conseil d'expert en quelque sorte.

 


Message posté le 16-04-2005 à 17:50  Auteur: Père Cléophas
Citation:
Le 2004-05-04 16:44, Choc 013 a écrit
Doucement... doucement... Tom Morel, Guy de Larigaudie, ou le Père Doncoeur n'ont fait l'objet encore d'aucune ouverture de procès diocésain en vue d'une béatification. Cela reste un voeux pieux !
Si les deux tomes de la "Positio" du P. Jacques Sevin sont en effet bouclés et publiés à Rome, on attend la reconnaissance d'un miracle comme avant toute béatification (à défaut de martyr) .



Rappel des procédures canoniques

"Normalement, il faut attendre cinq ans, après la mort d’un baptisé, laïc ou clerc, avant de promouvoir sa cause de béatification. La cause est d’abord soutenue au niveau diocésain, par un « postulateur », qui doit être approuvé par l’évêque et par la congrégation pour les Causes des saints.

L’évêque est l’évêque du lieu de la mort du "serviteur de Dieu". Il peut traiter la cause directement ou la confier à un prêtre délégué. Il nomme aussi un « promoteur de la justice », une forme de « ministère public ».

Le postulateur doit être expert en théologie, en droit canon, et en histoire, et doit être normalement résident à Rome.


Il est chargé de mener les enquêtes pour vérifier sa renommée de sainteté. Il réfère de ses travaux à l’évêque concerné. Il doit produire une biographie, éditer tous les écrits du candidat, et fournir une liste de témoins.

L’évêque doit demander à deux théologiens de donner leur avis sur les écrits édités du serviteur de Dieu.

Il est aussi chargé de rassembler les preuves et d’interroger les témoins. Il peut aussi convoquer des témoins opposés à la cause. Il doit enfin convoquer des experts qui ont étudié les documents, les médecins, en cas de guérisons prodigieuses.



Une fois le procès diocésain conclu, l’évêque communique tous les documents à la congrégation romaine pour les causes des saints, dont le préfet est le cardinal portugais, José Saraiva Martins.

Il écoute les trois «rapporteurs », le collège des théologiens, certains consulteurs experts en théologie et en histoire, et une commission de médecins pour les éventuelles guérisons physiques obtenues par l’intercession du « candidat ».

Lorsque les cardinaux et les évêques de la congrégation arrivent à un vote positif sur la cause, ils transmettent leurs conclusions au pape auquel revient la décision de la béatification.

S’il s’agit d’un martyr, il n'y a pas besoin de miracle, le martyre en étant un en soi. Pour la canonisation, il faudra un autre miracle survenu après la béatification. "

 


Message posté le 24-12-2004 à 07:26  Auteur: Père Cléophas
Je ne voudrais pas clore le débat par mon intervention, mais éclairer la notion morale de justification par l'intention dans ce cas.

J'espère que tout le monde est d'accord pour dire que la fin ne justifie pas tout les moyens (sinon gare aux "terroristes du Christ-Roi" !). Robin des Bois est bien sympathique, mais une bonne cause à défendre ne suffit pas à rendre moral le vol (ou l'assassinat). C'est qu'il y a des actes pécamineux en soi, intrinsequement pervers, qu'aucune bonne intention ne peut rendre moralement vertueux.

Mais il y a aussi des actes neutres (ni bon, ni mauvais en soi) où l'intention reprend tout ses droits en leur donnant sa "couleur" morale. Pour prendre un exemple concret, ce n'est pas le couteau qui est bon ou mauvais en soi, mais l'intention qui m'anime et le fera servir à partager mon pain ou assassiner la petite vielle.

On est d'accord ?


  • Dans le cas de la régulation des naissances, l'Eglise considère comme (antropologiquement) pervers toute méthode qui coupe artificiellement l'acte d'amour de sa fin naturelle. Il s'agira alors d'acte mauvais en soi, qu'aucune bonne intention ne suffirait à justifier. Certes, l'ignorance - courante aujourd'hui- ou un défaut de volonté peuvent diminuer la culpabilité subjective (comme pour toute faute), mais c'est du domaine du for interne, selon notre "Dieu qui sonde les reins et les coeurs"...

  • Dans le cas des Méthodes d'Auto-Observation, tenir compte de la connaissance du cycle naturelle de l'ovulation peut être justifié par une intention droite et un motif suffisant. Ce serait même un péché de ne pas le faire si, par exemple, la santé de la mère est en danger peu après une césarienne, ou l'équilibre de la famille gravement menacé. Il s'agit là d'un acte neutre (= "tenir compte de la connaissance d'un rytme que Dieu nous a donné") ni bon ni mauvais en soi : d'un acte où l'intention est première. Il faudra donc peser soigneusement les motifs justifiants.


Le cas d'un égoïsme "écolo" cité au début étant en effet pécamineux, cela peut expliquer que si l'Eglise encourage la méthode Billings, elle n'en fait pas une propagande n'importe comment (comme une solution de "contraception catholique"). Car cela fait appel à la notion de paternité et maternité responsables, come JP II l'a aussi rapellé.

La preuve que l'intention était droite pourrait a posteriori être apportée par l'acceuil de "l'enfant non-désiré", don de Dieu dans un couple qui reste ouvert à la vie. Alors qu'un tiers des avortements en France est motivé par un échec des autres contraceptions.



[ Ce Message a été édité par: Père Cléophas le 24-12-2004 07:31 ]

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