Message posté le 30-09-2012 à 00:02 Auteur: ÉléphantAfin de répondre précisément à la question posée par Gil des Lavras, voici le point actuel sur la réglementation (qui est comme chacun sait, en perpétuelle évolution, donc si quelqu'un sait qu'il y en a eu, qu'il le dise ici car je n'ai pas la science infuse et je ne lis le journal officiel qu'une fois ou deux par semaine...). J'essaie tant que faire se peut de mettre des liens cliquables vers les sources (signalez-moi si un de ces liens est brisé).
1 - La loi
Tout d'abord, en partant du plus haut : la loi. Essentiellement codifiée dans le CASF (code de l'action sociale et des familles) aux articles L.227-1 & ss. depuis le 17 juillet 2001 (il y a eu quelques modifications depuis, mais sans incidence quant à la question qui nous intéresse)
Elle fixe le cadre légal de l'accueil des mineurs dès lors qu'ils ne sont plus sous la responsabilité de leurs parents.
2 - La réglementation
Cette loi se décline en décrets. Quand c'est nécessaire, ceux-ci sont codifiés, par exemple dans la partie réglementaire du CASF, articles R.227-1 & ss.
Je ne saurais trop vous inciter à consulter cette partie du CASF qui précise bien des points de façon très pratiques et est la base sur laquelle l'administration (la DDCS, la gendarmerie ou autres) vous jugera et pourra éventuellement verbaliser (voire faire fermer votre camp).
Dans cette partie réglementaire, et contrairement aux décrets précédents (art.5 du décret 2002-883, par exemple) ne fait plus de distinction entre un hébergement fixe et itinérant. C'est un progrès : vous n'avez plus qu'une obligation de résultat et non de moyens.
Désormais, à l'article R-227-5 du CASF, il est désormais stipulé uniquement que :
Les accueils [...] doivent disposer de lieux d'activités adaptés aux conditions climatiques.
3 - L'administration
Ensuite, pour faciliter l'interprétation de la réglementation, les administrations concernées (direction de la jeunesse et de la vie associative au ministère chargé de la jeunesse, par exemple) rédigent des circulaires et des instructions, à l'intention des préfets et des administrations déconcentrées (DDCS par exemple).
Ces dernières précisent encore bien des détails, et notamment l'interprétation qui doit en être faite (attention, en cas de poursuite judiciaire, le juge peut être en désaccord avec l'administration et avoir sa lecture qui en diffère. En ce cas, on se réfèrera toujours au niveau le plus haut, c'est-à-dire la partie législative du CASF)
Ainsi, pour ce qui concerne les camps itinérants, et sous réserve que ces instructions n'aient pas été contredites depuis leur diffusion, on peut citer :
• L'instruction n° 03-020JS du 23 janvier 2003 qui dit entre autres que les centres, sauf ceux organisant des loisirs itinérants, doivent disposer d’un lieu permettant d’isoler les malades.
• L'instruction n° 02-124 du 9 juillet 2002 - Annexe - donne des recommandations concernant les conditions d'hygiène applicables à la préparation des repas dans le cadre des séjours de
vacances de mineurs en camp fixe ou en camp itinérant. En particulier, pour des camps itinérants sous tente, d'approvisionner en denrées alimentaires stables à température ambiante.
4 - L'organisateur
Tout cet empilement de normes est veillé par les associations qui organisent des accueils de mineurs (les mouvements de scoutisme notamment)
Et c'est sous leur responsabilité que sont organisés les activités et les camps. Elles ont donc tout loisir pour imposer des règles de fonctionnement aux chefs de camp. Il faut donc lire les documents de votre mouvement et ne pas hésiter à poser la question à vos responsables régionaux ou nationaux, qui sont là pour ça.
Ça, c'était pour la question initiale.
Pour la seconde question, concernant le Izard a bien répondu et, à la requête de Mendu, je préciserais que seule la pratique du vélo tout terrain est réglementée, par l'annexe 22 de l'arrêté du 25 avril 2012 qui encadre les activités "spécifiques".
Sur route, c'est le code de la route qui prévaut (et bien sûr les conditions normales d'encadrement qui sont précisées dans la partie réglementaire du CASF déjà cité au-dessus).
Désolé si mes infos en recoupent certaines, mais le temps que j'écrive ce post, le fil de la conversation avait avancé.
Fraternelle PMG,
Message posté le 26-11-2010 à 02:11 Auteur: ÉléphantCitation: [...] l'ancienne AFSU, deux groupes locaux sont membres de la FEE Toulouse et Montauban, le groupe de Noisy aurait rejoint la maison mère [...]
Pour être précis (mais deux ou trois membres occasionnels de ce forum sont mieux placés que moi pour en parler car ils font ou ont fait partie de cette aventure) et je crois que je l'avais déjà évoqué il y a quelques années :- Au début des années 1980, le groupe de Pamiers quitte la FEEUF, pour des raisons tant de pédagogie que de personnes, et se constitue en association indépendante, le SUA (scoutisme unioniste ariégeois). Ce groupe n'a été viable que quelques années et n'a pas survécu à la relève de cadres mais je le cite car il est le prototype de ce qui va suivre.
- En 1983, le groupe de Toulouse, alors composé de deux meutes, deux troupes, une compagnie et probablement quelques routiers/EA/JEU explose en deux factions (là encore pour raisons pédagogique et de personnes). Une des factions (une meute, la troupe Altaïr et une partie de la compagnie) quitte le mouvement et se constitue en association indépendante, le SUT (scoutisme unioniste toulousain). L'autre groupe se restructure et reste au sein de la FEEUF.
- Le groupe de Montauban quitte à son tour la FEEUF en 1991 (toujours pour raisons pédagogique et de personnes). Il s'associe au SUT sous le nom d'AFSU (association française de scoutisme unioniste) et ils émargent alors tous deux aux ENF, mais en parallèle prennent la place des sections cadettes qui sont en train de disparaître au sein des UCJG, afin de représenter la branche française des Jungschar (groupes de jeunes des UCJG européennes).
- Le groupe de Noisy-le-Grand quitte à son tour les EEUdF (nouveau nom de la FEEUF) et les rejoint en 1997, sensiblement au moment où ce nouvel ensemble quitte les ENF pour rejoindre la FEE (je ne suis plus sûr des dates et de l'ordre dans lequel c'est advenu).
- Fin 2002, pour des raisons qui me semblent encore obscures (dont, probablement, une mésentente quant au positionnement spirituel) et alors que rien ne menaçait son existence, l'AFSU s'auto-dissout et laisse la place de nouveau à trois associations qui adhérent indépendamment à la FEE (le SUT, le SUM et l'ASU)
À ce jour, seul le SUT subsiste à ma connaissance. À Montauban comme à Noisy, les rancoeurs se sont apaisées et de nouveaux groupes ont réouvert au sein des EEUdF, avec un certain nombre d'anciens cadres du SUM et de l'ASU.
Quand j'aurai consolidé mes données, j'irai raconter ça sur Scoutopédia (merci Épervier de nous avoir signalé que cette question était évoquée sur la page FEE de Scoutopédia)
Message posté le 03-11-2010 à 01:44 Auteur: ÉléphantCitation: [...] les fonctionnaires sont les seuls à avoir droit à un système complémentaire de retraites par capitalisation, et font tout pour ne pas le rendre accessible aux salariés du privé [...]
Il semble que tu retardes, cher docteur. De sept ans, pour être précis - Des compléments par capitalisation ont toujours existé, accessibles à tous. Soit portés par les banques ou les assurances (AXA ou CNP par exemple), soit mutualiste (COREM par exemple), soit corporatiste/professionnel (ARRCO ou PERCO par exemple)
- Le seul avantage des fonds pour fonctionnaires (PREFON ou CREF, par exemple) en était la déductibilité fiscale des cotisations.
Cet avantage a d'ailleurs été étendu il y a une vingtaine d'années à des fonds pour les élus locaux (FONPEL ou CAREL par exemple)
- Depuis la loi n° 2003-775 du 21 août 2003 portant réforme des retraites (qui a modifié, entre autres, l'article L635 du code de la sécurité sociale) l'avantage qui était consenti aux fonctionnaires est progressivement supprimé et, par contre, le droit à déductibilité (plafonnée) est étendu à tous les régimes complémentaires, même pour les travailleurs non salariés.
Ça a débouché, en particulier, sur la création des PERP.
On peut quand même se demander pourquoi ce sont les mêmes organisations syndicales qui ont porté pendant des décennies la PREFON et le CREF et qui hurlent à la mort quand on parle de retraite par capitalisation
Bien sûr, j'ai une opinion là-dessus, mais ce forum (bien que nous soyons dans la section Actu & info polémique) n'est pas un lieu de débat politique
Là-dessus, le fonctionnaire préretraité que je suis va se coucher
Message posté le 07-02-2010 à 13:55 Auteur: Éléphant Attention à la profondeur de champ sur un livre qui n'est pas "écrasé" à plat perpendiculairement à la ligne de visée :
si tu veux que la mise au point soit nette, il faut que le diaphragme soit fermé, donc avoir quand même de la lumière. Donc, si comme le dit Grizzli, il faut éviter le flash direct (reflets sur le bouquin), je te conseille de mettre un flash indirect
Et va voir des explications sur le flash (par exemple ICI).
Et si tu n'as pas de flash indirect, place-toi en plein soleil (je sais, à Lyon il n'y en a pas beaucoup en ce moment ) ou avec une abondance de lumière ambiante et en multipliant les sources pour limiter les reflets et les ombres (par exemple, plusieurs spots ou halogènes).
FPMG, Éléphant.
Message posté le 08-06-2009 à 10:57 Auteur: ÉléphantCitation: C'est une malle en bois contenant [...]
Lien vers la page de description
Désolé, jusqu'à il y a un an ou deux, on pouvait la voir (et l'acheter) sur le site de Promoscouts mais, apparemment, ils ne font plus.
Message posté le 30-05-2009 à 00:37 Auteur: ÉléphantEn fait, c'est Épervier qui est probablement le plus près de la bonne réponse :
La DDJS demande que l'organisateur engage sa responsabilité en couvrant l'équipe d'encadrement. Soit par sa signature quand la procédure se fait encore sur papier, soit par validation électronique dans la procédure TAM.
Il s'agit donc d'une délégation de la DDJS à l'organisateur, formalisée par l'attribution d'un "numéro d'organisateur".
Si le camp est régulièrement déclaré et autorisé par l'organisateur, et que celui-ci est bien sûr formellement au courant de l'allègement de la maîtrise en fin de camp, l'inspecteur J&S n'aura rien à dire. Tout au plus fera-t-il une remarque à l'organisateur lors de son rapport saisonnier (chaque année, le ministère envoie aux sièges des mouvements scouts une liste de points observés qui méritent qu'on en discute).
Qui est l'organisateur ? C'est la personne à qui la DDJS attribue le "numéro d'organisateur" : vois ton mouvement (pour les EEUdF, par exemple, il s'agit du coordonnateur de région, donc pour les GSE il ne me semble pas absurde que ce soit le commissaire de district)
Enfin, et c'est pour cela que je suis confiant dans ton cas, même avec le départ de ton chef "formé", le quota d'encadrants de 1 pour 12 sera respecté (resteront 4 chefs, soit de quoi encadrer 48 scouts). La notion de chef formé est en fait celle donné à l'article 3 paragraphe 2.2 de l'arrêté du 9 février 2007.
Il suffit donc que l'organisateur délivre au chef non formé une "attestation de capacité ou licence capacitaire" (là aussi, la J&S reconnaît à ton mouvement la responsabilité de discerner qui est apte à tenir la fonction, alors que, hors des 9 mouvements scouts agréés, il faut un BAFA).
Quant au "saucissonnage" suggéré par Zèbre, ça ne tient pas la route : et pourquoi pas une succession de dix mini camps
Toute activité (de camp comme d'année) doit être déclarée préalablement. Le "mini camp" ne dispense pas de cette déclaration. Elle dispense juste de la déclaration complémentaire qui doit être faite un mois avant le début du camp. Par contre, le "mini camp" permet d'inclure le chef de camp dans le quota d'encadrants de 1 pour 12.
Je m'aperçois que les liens que j'avais donné dans le premier post ci-dessus sont coupés. Mais les documents existent toujours sur Légifrance. Si j'ai le temps, je les reconstitue et les fais passer à l'administrateur pour mise à jour Message posté le 16-08-2007 à 05:13 Auteur: ÉléphantTexte: Mise à jour Mai 2009, car le site Legifrance a récemment changé de logique d'indexation.
J'ouvre un nouveau fuseau afin de couper court à un certain nombre d'imprécisions que j'ai pu lire ici ou là (et à bien d'autres endroits encore) concernant
- le prétendu "régime dérogatoire" du scoutisme
- l'habilitation à encadrer un camp
- le contenu du BAFA et du BAFD
- les prérogatives et obligations pour pouvoir délivrer ceux-ci
La référence commune et absolue (en tous cas à la date d'aujourd'hui)
est le Code de l'Action Sociale et des Familles
en particulier les articles L227-1 à 12 et R227-1 à 30
la partie législative correspond aux lois et ordonnances et comprennent les articles L...
la partie réglementaire correspond aux décrets et comprennent les articles R... et D...
Types d'accueils de mineurs
Il y avait, effectivement, un régime dérogatoire instauré par l'arrêté du 23 avril 1998
Art. 1 - Les associations soumises aux dispositions du présent arrêté sont les associations de scoutisme agréées au plan national et les associations qui leur sont affiliées. Les autres associations de scoutisme doivent se conformer à la réglementation en vigueur dans les centres de vacances et de loisirs
Un arrêté est de niveau inférieur à un décret et ne peut donc être codifié
ce texte était, non seulement dérogatoire en fait, mais en droit, donc contestable
Depuis l'ordonnance 2005-1092 du 1er septembre 2005 (art. 2) qui autorise légalement le décret 2006-923 du 27 juillet 2006, il y a réglementairement sept types d'accueils de mineurs :
I. - Accueils avec hébergement :
- Séjour de vacances (sept mineurs, quatre nuits)
- Séjour court (sept mineurs, une à trois nuits)
- Séjour spécifique (sept mineurs, développement d'activités particulières précisé par arrêté du ministre de la jeunesse)
- Séjour de vacances dans une famille (deux à six mineurs, dans une famille, quatre nuits)
II. - Accueils sans hébergement :
- Accueil de loisirs (sept à trois cents mineurs, quatorze jours)
- Accueil de jeunes (sept à quarante mineurs, quatorze ans ou plus, quatorze jours et répondant à un besoin social particulier)
III. - Accueil de scoutisme (sept mineurs, avec ou sans hébergement, organisé par une association bénéficiant d'un agrément national délivré par le ministre de la jeunesse)
NB - Aujourd'hui, les neuf associations agréées sont :- EEdF
- EEIF
- EEUdF
- ENF
- FEE
- GSE
- SGdF
- SMF
- SUF
On notera également que le décret 2006-923, contrairement à l'arrêté de 1998, parle d'accueil organisé par une association bénéficiant d'un agrément national en passant sous silence les associations affiliées ce qui réduit la marge de manoeuvre de la FEE (qui ne fonctionne que par affiliation) et des groupes ENF en adhésion indirecte de personne morale (par exemple Riaumont ou Europa). La raison en est la cohérence du projet éducatif (cf. Art. L227-4 du CASF et, plus précis, tous les articles concernés du décret 2006-923). Ça devrait obliger les associations précitées à imposer un projet éducatif unique à tous ses groupes ainsi qu'une adhésion directe à toutes les personnes physiques, sous peine de "non transitivité" de l'agrément.
Là encore il faut distinguer les neuf associations agréées et celles qui ne le sont pas.
Pour ces dernières, pas de "dérogation" : BAFD (breveté ou stagiaire) pour le chef de camp, ou bien titulaire d'un titre listé à l'art. 1 de l'arrêté du 9 février 2007
et pour les autres chefs, minimum 1 chef pour 12 mineurs, dont minimum 50% de brevetés BAFA et au maximum 20% de non formés (les autres pouvant être stagiaires BAFA).
Pour les neuf associations agréées, aux titres cités ci-dessus s'ajoutent ceux de l'art. 3 de l'arrêté du 9 février 2007, c'est-à-dire des titres délivrés par les associations elles-mêmes.
Et contrairement à ce que pense ElecScout, les titres du scoutisme français sont reconnus dans les cinq mouvements.
Enfin, pour les associations étrangères, s'il y a un accord bilatéral (vive Bruxelles : les pays de la CE sont ipso facto dans ce cas) les qualifications permettant d'encadrer dans le pays d'origine sont valables pour un camp en France. Attention, ça ne veut pas dire qu'un CEP des GSE belges (pour reprendre l'exemple cité ici) est valable en France pour un camp organisé par les GSE français, mais qu'un camp organisé par les GSE belges en France est autorisé.
Par contre, rien n'interdit aux GSE français (sous la responsabilité de leur président) de délivrer une attestation de capacité à quelqu'un qui aurait suivi un CEP en Belgique. Simple question de confiance entre mouvements.
Contrairement à ce qu'affirme un BCCV (respectivement BACV) belge est reconnu par notre administration française, au titre de l'art. 18 du décret 2006-923 et a la même valeur qu'un BAFD (respectivement BAFA).
N'importe quelle association ne peut prétendre à dispenser la formation théorique BAFA ou BAFD. Il y a un cahier des charges très précis, faisant l'objet de l'arrêté du 28 septembre 2001. Et les agents du ministère de la Jeunesse ont des instructions (06-124 JS du 17 juillet 2006) encore plus précises pour habiliter l'association qui le demande. En particulier, elle doit formaliser un projet éducatif de l'association en lien avec l'éducation populaire ce qui l'oblige à mettre en cohérence le contenu et les méthodes de ses stages avec ledit projet éducatif : en clair, un stage BAFA ou BAFD organisé par une association de scoutisme est un stage scout, utilisant la méthode scoute et parlant de scoutisme. Ça tempère un peu les affirmations d'ElecScout.
Par contre, il est vrai que le "programme général" du BAFA et du BAFD ne couvre pas les aspects propres à la pédagogie scoute et qu'une association "non scoute" n'a aucune raison d'en parler.
Je vous renvoie au récent http://www.legifrance.gouv.fr/jopd f/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20070330&numTex te=78&pageDebut=05971&pageFin=05972" TARGET="_blank">décret 2007-481
et au très récent arrêté du 22 juin 2007 (publié au JO le 14 juillet) qui spécifient des objectifs très généraux, mais indispensables (sécurité des mineurs, relations de qualité, soutien des projets des enfants, encadrement de la vie quotidienne, élaboration du projet pédagogique...)Enfin, aux dernières nouvelles, les seuls mouvements scouts habilités à la date d'aujourd'hui sont :
- les cinq association du scoutisme français (BAFA + BAFD national, validité 31/12/2008)
- les guides et scouts d'Europe (BAFA national, validité 31/12/2009)
- la fédération des éclaireuses et éclaireurs (BAFA région Auvergne, validité 31/12/2008)
Bon, j'en ai fait assez pour ce soir (il est 5h du mat' )
Fraternelle PMG
[ Ce Message a été édité par: Webmestre le 01-06-2009 à 16:44 ]
Message posté le 14-08-2007 à 17:07 Auteur: ÉléphantCitation: Le 29.07.2007 à 23:06, Isatis a écrit
Pour avoir des allumettes toujours sèches, il suffit de les stocker dans une boîte de pellicule photo, et d'y glisser un grattoir, ou mieux de coller un grattoir sur la face interne du bouchon
J'avais signalé également (voir mon message ici pour ceux qui ont reçu l'habilitation) :
Je fourre les allumettes et le grattoir dans un préservatif, je fais un noeud et MIRACLE...
En fait, c'est fou ce que ce bout de caoutchouc, étanche et résistant, a pu me servir pour protéger des trucs et des machins (le bout du canon pour éviter que le sable et la boue y pénètrent, quelques billets de banque, la dernière lettre d'une conquête, ou de ma maman, mes papiers d'identité, des tablettes de méta , une paire de chaussettes et des sous-vêtements de rechange...)
Par contre, je n'ai jamais réussi à y faire tenir le duvet, dommage
Message posté le 04-07-2007 à 01:59 Auteur: ÉléphantCitation: Le 03.07.2007 à 09:12, Mendu a écrit
Avant de partir en camp, tous les scouts doivent remplir une fiche médicale !
Tout à fait. C'est même une obligation faite aux parents que de fournir tous les renseignements nécessaires au suivi sanitaire de l'enfant, que celui-ci soit médical ou moral.
C'est à la rubrique 4 de la fiche sanitaire de liaison Cerfa 10008*02 que les parents doivent signaler, par exemple, tout régime alimentaire particulier même si celui-ci est d'origine éthique (si le régime est d'origine médicale, c'est à la rubrique 3 que cela doit être signalé).
Et pour clore tout débat de fond sur ce sujet, sans préjuger d'un quelconque positionnement éducatif ni moral :
ce sont les parents qui sont responsables de l'éducation de leurs enfants.- Si les règles explicites (circulaire de camp ou réunion de parents avec les chefs) de l'unité n'autorisent pas un régime particulier, les parents sont libres de ne pas inscrire l'enfant.
A contrario, si les parents décident de l'inscrire, ils acceptent la règle qui a été donnée
- S'il n'y a pas eu d'explicitation de règles, c'est donc que tacitement le chef de camp autorise les régimes particuliers (quitte à demander aux parents de fournir les ingrédients spéciaux ou à exiger un supplément sur le prix du camp)
Moralité : c'est au chef de camp d'anticiper, de prévoir le cas lors de la rédaction du projet pédagogique, et d'informer les parents de l'option choisie, en temps utile (Art. R227-26 du code de l'action sociale et des familles).
FPMG
Message posté le 04-06-2007 à 23:57 Auteur: ÉléphantPour ce qui m'a été donné d'en connaître, la strasse n'a rien à voir avec Straße (rue en allemand) et ne serait même pas un terme scout mais aurait été emprunté au jargon des Saint-Cyriens en tant que diminutif du mot administration
Mais je n'ai rien que le témoignage d'anciens et rien pour affirmer que cette acception pût être antérieure à août 1922 (les plus vieux Cyrards que je connaisse étant encore en couche-culotte à cette date).
Fraternelle PMG
Message posté le 29-05-2007 à 21:09 Auteur: ÉléphantJe réactive ce fuseau pour deux raisons :- la première, d'ordre pratique, est que certains liens sont brisés.
Ainsi, le projet éducatif des EEUdF se trouve désormais sous
http://www.eeudf.org/telechargemen ts/Textes_fondamentaux/Projet_Educatif.pdf
Et la déclaration concernant la vie spirituelle votée à l'assemblée générale d'Avignon en 2001 se trouve désormais sous
http://www.eeudf.org/telechargements/Textes_fondamentaux/Vie_spi_EEUdF.pdf
- la seconde, qui répond à de nombreuses interrogations quant à l'identité protestante des EEUdF, en particulier les messages de Ruskin (voir ci dessus) est l'affirmation claire lors de l'assemblée générale de Pierrefontaine en 2007 qui stipule que les Éclaireuses et Éclaireurs Unionistes de France sont un mouvement de scoutisme, en marche vers les autres, protestant et ouvert à tous.
Cette affirmation identitaire marque un tournant, après des années de non-dit où les unionistes se disaient d'origine protestante, comme avec une certaine honte, se contentant d'avoir été et non d'être, se référant à des racines mais sans être clair sur les rameaux. Fraternelle PMG Message posté le 13-11-2004 à 22:56 Auteur: ÉléphantExiste-il des associations semblables dans un autre pays ?
Le mouvement unioniste (c'est-à-dire celui fondé sur la déclaration de 1855, dite "base de Paris" créant les Unions chrétiennes de jeunes gens) est présent dans la plupart des pays, mais avec des modalités très variables, fonction des 150 ans qui ont suivi dans chacun de ces pays.
En Europe, les mouvements de scoutisme et de jeunesse associés sont fédérés au sein de l'ESG (European Scouting and Jungschar Group), qui, bien que non membre de l'AMGE ni de l'OMMS, a signé en 1999 un accord de coopération avec cette dernière.
Mais, pour bien des raisons historiques, il est des pays où le scoutisme unioniste n'a plus de liaison fonctionnelle avec les YMCA (Unions chrétiennes). Les EEUdF (et auparavant, la FEEUF, les EUF, la FFEU…) sont dans ce cas : ils ont des textes de référence qui, bien que proches en intention, ne sont pas liés à la base de Paris.
Y a-t-il une double interprétation suivant que l’on soit protestant ou non ?
Non. Le mouvement des EEUdF est protestant. Mais il n'exige aucune profession de foi de ses membres. Son assemblée générale a voté en 2001 une déclaration concernant la vie spirituelle, qui précise que : Le mouvement vit sa conviction comme une espérance car la rencontre avec Jésus-Christ (c’est-à-dire le don de la foi) n’est pas entre nos mains mais dans celles de Dieu (théologie de la grâce).
Cette dernière affirmation est au fondement même du protestantisme et constitue une garantie de la liberté de conscience ; car en affirmant que la conversion n’est pas au pouvoir des hommes, elle interdit toute dérive prosélyte. Aussi le mouvement ne saurait avoir l’objectif de convertir mais seulement vivre dans l’espérance que la rencontre avec Jésus-Christ est possible pour tous ses membres.
Par contre, les EEUdF invitent ceux qui croient en Jésus-Christ à en témoigner (cf. le projet éducatif des EEUdF : nous souhaitons favoriser la possibilité de cette rencontre par la découverte de la Bible et le témoignage de ceux qui croient en son message
Je souhaitais l’avis d’un scout protestant
OK. Je n'avais pas répondu à ta question en te renvoyant aux articles de presse. En fait, pour résumer, l'actualité politique aux US a tendance à entretenir un malentendu dans l'opinion publique. Le protestantisme est un "fourre-tout" dans lequel il est facile de ranger tous ceux qui sont chrétiens et qu'on n'est pas capable d'étiqueter (voir mon post du 22.01.2004 où je présentais grosso modo les trois grandes familles du protestantisme par leur fonctionnement : hiérarchique, démocratique, autocratique)
Or, la mouvance dont se réclame George Walker Bush est clairement dans la catégorie de ceux qui suivent celui qui a la plus grande gu… et non d'un fonctionnement démocratique. Donc, pour répondre à ta question, bien que la mouvance dite "évangélique" prenne de l'importance en France, elle ne remplacera pas de sitôt les églises dites "historiques", qui sont beaucoup plus à l'image de la société européenne. Les églises pentecôtistes relèvent plus du christianisme de "conquête" (le Far-West, quoi) que de l'establishment.
_________________
Fraternelle PMG - Éléphant
[ Ce Message a été édité par: Zebre le 15-06-2007 à 12:31 ] Message posté le 02-11-2004 à 11:00 Auteur: ÉléphantLe célèbre sociologue Jean B...t n'a rien à voir directement avec le scoutisme unioniste, en tous cas, récent.
Par contre, indirectement, si :
Le non moins célèbre historien Arnaud B...t est son fils. Il est un des membres éminents de l'association 1907 bien connue des fanas d'histoire du scoutisme. Il fut également le fondateur, en 1996, du groupe FEEUF de Noisy-le-Grand (devenu, depuis, ASU).
Pour répondre à Choc013
désolé du délai de réponse : je n'accède à l'Internet que tous les 15 jours environ
oui il y a bien eu (et il y aura probablement encore) des dissidences au sein du scoutisme unioniste.
- Certaines sont de toute évidence dues au profil bas adopté dans les années 1970 par la FEEUF (et par la société en général) concernant l'annonce de l'Évangile. Ça ne veut pas dire que les athées avaient pris le contrôle du mouvement, mais simplement que ceux qui étaient pour un évangélisme sans concession ne se sont plus senti chez-eux (ce ne serait, 35 ans après, plus vraiment le cas car les EEUdF d'aujour'hui réaffirment clairement leur référence à l'Évangile). Cette sécession a donné naissance, entre-autres, aux Flambeaux & Claires flammes ainsi qu'aux Éclaireurs de l'Évangile. Mais il y a eu aussi une évaporation "hors scoutisme", vers les mouvements d'églises.
- D'autres ont une origine plus "pédagogique" (en particulier la mésentente quant au sens du mot coéducation). Les exemples les plus récents en sont la sécession de
- Un groupe à Toulouse en 1983 (SUT)
- Un groupe à Montauban en 1991 (SUM)
- Un groupe à Noisy en 1998 (ASU)
Ces trois groupes s'étant, de 1998 à 2002, fédérés au sein de l'AFSU. Ils sont, aujourd'hui autonomes au sein de la FEE.
Bien sûr, les choses ne sont pas si simples que cela, les causes sont multiples et, le plus souvent, conjoncturelles et fruits de mauvaises négociations ou de dogmatisme aigü...
Des groupes plus "évangéliques" ou plus "anti-mixité" existent encore aux EEUdF, dans des régions où le pragmatisme l'emporte sur le dogmatisme.
Les scoutismes protestants sont, à l'image du protestantisme, quelque chose de pluriel qui n'a rien à envier aux scoutismes catholiques (hormis un facteur d'échelle : on estime la somme de ces associations à moins de 8000 membres aujourd'hui).
[addsig]
Message posté le 19-07-2004 à 00:53 Auteur: ÉléphantD'autres adresses ? Il y a bien la boutique du mouvement scout de Suisse
Je sais, ce n'est pas en Euroland, mais la vente par correspondance à l'étranger est prévue (moyennant paiement d'avance). Ils ont du matos de premier choix, notamment pour le camping montagnard et les vêtements de protection. Ils ont également un rayon librairie scoute intéressant (et en 4 langues )
Sinon, dans mon pays d'adoption, les page de liens de ScoutNet.de (site de fraternité intermouvements scouts allemands). Ça renvoie vers plusieurs dizaines de magasins et de coopératives de vente scouts. C'est en zone euro, mais il faut comprendre l'allemand.
À part ça, pour la petite histoire, sais-tu que "scoutisme et aventure" s'appelait à l'origine "les marchands du temple"... tout simplement car leurs premiers locaux étaient situés dans la cour derrière une église réformée à Paris
______________________
Fraternelle PMG - Éléphant
Message posté le 27-05-2004 à 16:15 Auteur: ÉléphantMerci LaboScout pour ce point d'histoire.
Je ne résiste pas au plaisir de mettre quelques photos correspondant aux différents appareils cités :
Fieseler "Storch"
J'ai pu voler avec celui qui existait encore il y a une vingtaine d'années au centre de vol-à-voile de la Montagne-Noire (il n'avait pas la même tête car il avait été remotorisé avec un moteur en étoile plus apte à tracter)
Stampe SV4
Ça a été l'avion école par excellence il y a 40 ans. Il y en a encore quelques-uns qui volent en France, mais on le voit surtout dans les meetings où son look fait plus fureur que ses performances..
planeur-école Caudron C 800
Junkers 52
Il y en a un qui est passé encore il y a quelques semaines au-dessus de mon bureau (inutile de dire que tout le monde a levé les yeux)
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Message posté le 26-01-2004 à 00:36 Auteur: ÉléphantCitation: Le 2004-01-25 23:12, Santon a écrit Le Projet Pédagogique est-il mis en place dans le groupe de Zebre?? Je ne pense pas
Là, tu es gratuitement agressif, Santon
Puisque tu parles du Projet Pédagogique, je vous renvoie tous à deux textes, qui n'ont pas force règlementaire ni, a fortiori, force de loi. Mais ils sont tous deux issus du ministère de la jeunesse et ont, tous deux, reçu l'assentiment des 10 mouvements scouts reconnus (dont les scouts de France et d'Europe). Ils visent tous deux à mettre en oeuvre le décret 2002-885 du 22 mai 2002 qui, lui, fait force de loi (et fait d'ailleurs partie du nouveau code de la famille) :
De ces deux textes (ainsi que du décret cité) il ressort que tout directeur de centre de vacances ou de loisirs (c'est-à-dire, pour nous, tout(e) chef(taine) de troupe, de compagnie, de meute, de farandole, de clan,... j'en passe et des meilleures) doit être capable, avec son équipe d'encadrement, de décliner le projet éducatif de son association en projet pédagogique.
Lisez ces textes, ce sont de bons repères méthodologiques, et en plus, en en étant imprégnés, vous ferez bonne figure auprès d'un éventuel inspecteur de la jeunesse & des sports.
À bon entendeur...
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Fraternelle PMG,
Éléphant.
[ Ce Message a été édité par: Éléphant le 26-01-2004 00:37 ]
Message posté le 25-01-2004 à 03:25 Auteur: ÉléphantPour moi, la logique veut qu'on se fixe d'abord des objectifs pédagogiques : quelles sont les lacunes, dans quels domaines l'enfant doit-il progresser.
Puis on se fixe des moyens. Ceux-ci sont de deux ordres : ceux qui permettent directement l'apprentissage voulu (dans l'exemple de Zèbre, il s'agit de la course d'orientation) et les "moteurs".
Qu'est-ce qu'un "moteur" ?
- ça a la même racine que "motiver".
- c'est ce qui va donner à l'enfant le sentiment qu'il s'amuse (voir l'importance du "jeu" chez BP).
Cela illustre la différence entre "besoin" et "envie". Le besoin c'est ce que l'éducateur estime bon pour l'enfant. L'envie, c'est ce qui va le faire avancer.
Une image que j'utilise volontiers quand je forme des formateurs, c'est celle du cacale (le chocolat chaud, pour ceux qui n'ont pas le même argot que moi):
Je sais que les enfants ont besoin d'absorber des produit laitiers. Un verre de lait ne les tentera que rarement. Par contre, un quart de cacale, ça fait plutôt envie.
Eh bien, pour les apprentissages, c'est pareil :
"Tu vas suivre l'azimut 120 sur 3km..." c'est beaucoup moins vendeur que de voir débarquer un chef déguisé en maquisard qui dit, tout excité "j'ai vu un avion allié se faire descendre, c'était à deux doigts à droite du grand sapin. Courez vite si vous voulez le sauver avant que les allemands ne le fassent prisonnier".
Chez nous -les unionistes- on n'appelle d'ailleurs pas celà de l'imaginaire, mais du folklore, car il ne s'agit pas d'imaginer qu'on est de vrais résistants, mais de faire "comme si". Nuance.
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