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Auteur
Paraboles : parce qu'une petite histoire vaut souvent mieux qu'un long discours
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Zebre
Zebra One

Nous a rejoints le : 19 Oct 2001
Messages : 13 984

Réside à : Lyon
Patientez...

mouais.
drôle de règle de devoir blesser les autres pour obtenir des biens...
et mouais pour le reste...
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A.lo&O
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Nous a rejoints le : 22 Oct 2007
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Réside à :  
Patientez...

Citation:
Le 2009-05-29 00:03:00, Zebre a écrit :

drôle de règle de devoir blesser les autres pour obtenir des biens...

Cela dépend en partie de la société, et de si celle-ci fait prédominer la valeur d'échange sur la valeur d'usage.
Dans ce cas là, une forte hétéronomie peut s'appliquer sur les sujet, qui ont alors de grandes chances de se retrouver « blessés ». (je résume très fort ; ce n'est pas le sujet ici)

C'est d'ailleurs là que réside le talent du commercial : amputer les biens de leur valeur d'usage pour la remplacer par la valeur d'échange.
25
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Zebre
Zebra One

Nous a rejoints le : 19 Oct 2001
Messages : 13 984

Réside à : Lyon
Patientez...

Ce n'est pas le commercial qui donne une valeur d'échange à un bien, c'est le marché, c'est à dire, le consommateur, en relation avec la rareté de l'objet (le producteur).
Le commercial n'entre en rien dans l'élaboration de cette valeur.
Si l'objet est rare, et que le consomateur le veut, il le paiera jusqu'à un certain prix. Sans concurrence, le prix n'évoluerait pas pour autant. Avec la liberté du marché, le prix peut évoluer à la hausse... mais aussi à la baisse grâce aux concurrents.

Jusque là, je ne vois toujorus pas en quoi obtenir des biens nécessiterait de belsser els autres.
Sauf dans une idéologie communiste qui consiste à croire qu'une classe abuse d'une autre pour produire ou obtenir. Une vision plus équilibrée autoriserait une vision économique du monde où tout le monde y trouve son compte (hors abus existant dans tous système)... sinon, le système ne contenterait pas les plus nombreux.
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W E
Membre notoire
  
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BONNE HUMEUR: 20 points
Scène : Décorateur
Nous a rejoints le : 21 Mai 2009
Messages : 81

Réside à : Pays Perdu & Plaines du Caucase
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Là çà tombe dans l'économie et la politique. C'est une histoire hein > symbolique. !
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Amodeba
Bretagne
  
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BONNE HUMEUR: 26 points
Église : Acolyte
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004
Messages : 4 687

Réside à : Bzh
2
Patientez...

Un travail : le doigt pointé.

Nous mettons en péril l'unité, souvent, à cause de nos jugements téméraires, de nos critiques, de nos paroles à tort et à travers. Cela vient de ce que nous souffrons tous, comme dit le psaume 19 (verset 13) "d'un mal secret". Pour nous en débarrasser, il faut que Dieu nous le montre, ce mal secret... Il le fait d'une manière très simple quand nous disons : "As-tu vu comment il est, celui-là? C'est un égoïste, il est coléreux. As-tu vu comment il se comporte avec sa femme ? As-tu vu comment il se comporte avec ses enfants ? Il est possessif, rien d'étonnant à ce que ses enfants soient comme ça... As-tu vu ?" Et puis : "Et cet autre, mais ce n'est pas possible, c'est un orgueilleux." Observez : quand on montre quelqu'un du doigt, il y a un doigt qui montre la personne et trois doigts qui nous montrent nous. Quand je vois un défaut chez un autre, je dois me dire : "C'est peut-être trois fois pire chez moi, mais je ne m'en rends pas compte. Si Dieu m'a permis de voir chez l'autre un travers, un péché caché, une petite faiblesse, peut-être est-il chez moi à la puissance trois. Il me l'a montré chez mon frère pour que je le découvre chez moi." C'est ainsi qu'avec beaucoup de délicatesse Dieu me permet de faire la vérité en moi. Ainsi je progresse dans l'amour et donc dans l'unité.

Source : paraboles d'un curé de campagne, Pierre Trevet, Editions de l'Emmanuel (numéro 137).
28
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Miss Pomme
Petite pomme

Nous a rejoints le : 12 Mai 2005
Messages : 4 661

Réside à : ...je ne suis pas parisienne...
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Mais surtout, il ne faut pas montrer du doigt. En effet, Dieu étant partout, on pourrait bien lui mettre notre doigt dans l'oeil...

Grand sourire
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Ocelot GA
Leopardus pardalis
  
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Scène : Maître de Cérémonie
Nous a rejoints le : 10 Mai 2007
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Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique!
1
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Vieux motard que jamais, Amodeba, ton dernier texte est magnifique !!!

J'ai quelques textes de cet acabit à vous faire partager, je cherchais où les mettre, ce fuseau parait bien approprié :


Texte:
Deux hommes à l’hôpital

Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d'hôpital. L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons.
Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre devait passer ses journées couché sur le dos. Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures.
Ils parlaient de leurs épouses et familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits où ils étaient allés en vacances.

Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.
L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.
De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel.De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.
Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque. Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par là.
Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante !

Les jours et les semaines passèrent. Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.
Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul.

Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'oeil dehors. Enfin, il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.
Or, tout ce qu'il vit, fut un mur !

L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre lui avait dépeint une toute autre réalité. L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. "Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager...", commenta-t-elle.

Épilogue :
Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres épreuves ! La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, s'en trouve doublé !

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Ocelot GA
Leopardus pardalis
  
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Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique!
3
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Texte:
Le roi et le jardin
Il y avait un jour un roi qui avait planté près de son château toutes sortes d'arbres, de plantes et son jardin était d'une grande beauté. Chaque jour, il s'y promenait : c'était pour lui une joie et une détente.

Un jour, il dût partir en voyage. A son retour, il s'empressa d'aller marcher dans le jardin. Il fût surpris en constatant que les plantes et les arbres étaient en train de se dessécher.

Il s'adressa au pin, autrefois majestueux et plein de vie, et lui demanda ce qui s'était passé. Le pin lui répondit : "J'ai regardé le pommier et je me suis dit que jamais je ne produirais les bons fruits qu'il porte. Je me suis découragé et j'ai commencé à sécher."

Le roi alla trouver le pommier : lui aussi se desséchait... Il l'interrogea et il dit : "En regardant la rose et en sentant son parfum, je me suis dit que jamais je ne serais aussi beau et agréable et je me suis mis à sécher."

Comme la rose elle-même était en train de dépérir, il alla lui parler et elle lui dit : "Comme c'est dommage que je n'ai pas l'âge de l'érable qui est là-bas et que mes feuilles ne se colorent pas à l'automne. Dans ces conditions, à quoi bon vivre et faire des fleurs? Je me suis donc mise à dessécher."

Poursuivant son exploration, le roi aperçut une magnifique petite fleur. Elle était toute épanouie. Il lui demanda comment il se faisait qu'elle soit si vivante. Elle lui répondit : "J'ai failli me dessécher, car au début je me désolais. Jamais je n'aurais la majesté du pin, qui garde sa verdure toute l'année; ni le raffinement et le parfum de la rose. Et j'ai commencé à mourir mais j'ai réfléchi et je me suis dit : "Si le roi, qui est riche, puissant et sage, et qui a organisé ce jardin, avait voulu quelque chose d'autre à ma place, il l'aurait planté. Si donc, il m'a plantée, c'est qu'il me voulait, moi, telle que je suis." Et à partir de ce moment, j'ai décidé d'être la plus belle possible ".

Anonyme

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mafalda
madrileña
  
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Réside à :
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Sois remerciée de ce partage Ocelot, ces textes sont très beaux Bravo
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Ocelot GA
Leopardus pardalis
  
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Nous a rejoints le : 10 Mai 2007
Messages : 1 006

Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique!
1
Patientez...

OK Mafalda, tu l'auras voulu, je continue ! hé hé !

Texte:
Le diamant et la goutte de rosée

Un beau diamant, qui avait autrefois brillé au doigt d'une princesse, gisait dans un pré, à côté de pissenlits et de pâquerettes. Juste au-dessus de lui, brillait une goutte de rosée qui s'accrochait timidement à un brin d'herbe. Tout en haut, le brillant soleil du matin dardait ses rayons sur tous les deux, et les faisait étinceler.

La modeste goutte de rosée regardait le diamant, mais sans oser s'adresser à une personne d'aussi noble origine. Un gros scarabée, en promenade à travers les champs aperçut le diamant et reconnut en lui quelque haut personnage.
- Seigneur, dit-il en faisant une grande révérence, permettez à votre humble serviteur de vous offrir ses hommages.
- Merci, répondit le diamant avec hauteur.
En relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée.
- Une de vos parentes, je présume, monseigneur ? demanda-t-il avec affabilité en dirigeant une de ses antennes vers la goutte de rosée.
Le diamant partit d'un éclat de rire méprisant.
- Quelle absurdité ! déclara-t-il. Mais qu'attendre d'un grossier scarabée ? Passez votre chemin, monsieur. Me mettre, moi, sur le même rang, dans la même famille qu'un être vulgaire, sans valeur ! et le diamant s'esclaffait.
- Mais, monseigneur, il me semblait. Sa beauté n'est-elle pas égale à la vôtre ? balbutia timidement le scarabée déconfit.
- Beauté, vraiment ? Imitation, vous voulez dire. En vérité, l'imitation est la plus sincère des flatteries, il y a quelque satisfaction à se le rappeler. Mais cette beauté factice même est ridicule si elle n'est pas accompagnée de la durée. Bateau sans rames, voiture sans chevaux, puits sans eau, voilà ce que c'est que la beauté sans la fortune. Aucune valeur réelle là où il n'y a ni rang ni richesse. Combinez beauté, rang et richesse, et le monde sera à vos pieds. A présent, vous savez pourquoi on m'adore.

Et le diamant lança de tels feux que le scarabée dut en détourner les yeux, pendant que la pauvre goutte de rosée se sentait à peine la force de vivre, tant elle était humiliée.
Juste alors une alouette descendit comme une flèche, et vint donner du bec contre le diamant.
- Ah ! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour une goutte d'eau n'est qu'un misérable diamant. Mon gosier est desséché, je vais mourir de soif.
- En vérité ! Le monde ne s'en consolera jamais, ricana le diamant.
Mais la goutte de rosée venait de prendre une soudaine et noble résolution.
- Puis-je vous être utile, moi ? demanda-t-elle.
L'alouette releva la tête.
- Oh ! ma précieuse amie, vous me sauverez la vie.
- Venez, alors. Et la goutte de rosée glissa du brin d'herbe dans le gosier altéré de l'alouette.

- Oh ! oh ! murmura le scarabée en reprenant sa promenade. Voilà une leçon que je n'oublierai pas. Le simple mérite vaut plus que le rang et la richesse sans modestie et sans dévouement ; il ne peut y avoir aucune réelle beauté sans cela.

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Ocelot GA
Leopardus pardalis
  
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Texte:
La petite vis

Dans la coque d’un gigantesque navire se trouvait une petite vis, minuscule et insignifiante. Avec d’autres petites vis, minuscules et insignifiantes, elles tenaient assemblées deux plaques d’acier.
Durant une traversée, en plein océan Indien, la petite vis décida qu’elle en avait assez de cette vie obscure et mal récompensée. Pendant des années, jamais personne ne lui avait dit "merci" pour tout ce qu’elle faisait. Elle s’exclama :" Je m’en vais, c’est décidé !"

Dès que la petite vis se mit à bouger dans son trou, les autres se mirent en mouvement, un peu plus à chaque secousse.
Les clous qui tenaient serré le bordé du navire protestèrent :" S’il en est ainsi, nous sommes forcés de quitter, nous aussi, notre place…"
"Pour l’amour du ciel, arrête !" crièrent les plaques d’acier à la petite vis. "Si plus personne ne nous tient ensemble, c’est la fin !"

L’intention de la petite vis – qui avait pris la décision de quitter son poste – se propagea rapidement à travers la gigantesque coque du navire. La structure tout entière, qui jusque là avait défié les vagues avec tant d’assurance, se mit à grincer péniblement et à trembler.
Toutes les plaques, les nervures, les axes, les vis et jusqu’aux petits clous du navire décidèrent alors d’envoyer un message à la vis, lui demandant de renoncer à son projet : "Tout le navire se disloquera, coulera et personne d’entre nous ne reverra la patrie."

La petite vis découvrit soudain qu’elle était beaucoup plus importante qu’elle n’avait pensé. Alors, elle fit savoir à tous qu’elle resterait à sa place.


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Ocelot GA
Leopardus pardalis
  
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Texte:
La fourchette

Il était une fois une jeune femme qui était atteinte d'une maladie mortelle et on lui donnait 3 mois à vivre. Comme elle mettait ses affaires en ordre, elle a contacté son prêtre pour lui demander de venir la voir pour régler certains détails de ses dernières volontés.

Elle lui a dit quelle chanson elle voulait à son service, quel texte qui devrait être lu et quels vêtements elle voulait pour être enterrée. Tout était en ordre et lorsque le prêtre s'apprêtait à partir, la jeune femme se souvint soudainement quelque chose de très important pour elle. «Il y a une autre chose» dit-elle tout excitée. «Quoi?» dit le prêtre. «Ceci est très important,» poursuit la jeune femme. «Je veux être enterrée avec une fourchette dans ma main droite.»
Le pasteur se tenait devant la jeune femme, ne sachant trop quoi dire. «Cela vous surprend, n'est-ce-pas?» demanda la jeune femme. »Enfin, pour être honnête, je suis perplexe devant votre requête», dit le prêtre. La jeune femme expliqua : «Dans toutes mes années de participation aux événements sociaux et dîners, je me souviens toujours qu' inévitablement quelqu'un se penchait pour me dire «Gardez votre fourchette». C'était ma partie préférée car je savais que quelque chose de mieux s'en venait.... comme du gâteau mousse au chocolat ou une tarte aux pommes. Quelque chose de merveilleux et avec de la substance!. Je veux juste ...que lorsque les gens me verront dans mon cercueil avec une fourchette à la main, ....qu'ils se demandent: «Pourquoi cette fourchette?» et ainsi vous pourrez leur dire «Gardez votre fourchette... le meilleur est à venir!»

Les yeux du prêtre se remplirent de larmes de joie; alors il prit la jeune femme dans ses bras pour lui dire au revoir. Il savait aussi que ce serait une des dernières fois qu'il la verrait avant sa mort. Mais il savait également que cette jeune femme avait une meilleure idée du paradis que lui, comme bien des gens de près du double de son âge, avec le double d'expérience et de connaissances. Elle SAVAIT que quelque chose de mieux s'en venait.
Aux funérailles les gens défilaient devant la tombe de la jeune femme et ils voyaient sa jolie robe ainsi que la fourchette dans sa main droite. Tour à tour, le pasteur entendait la question «Pourquoi la fourchette?» Et tour à tour, le prêtre souriait.

Pendant son sermon, le prêtre raconta aux gens sa conversation avec la jeune femme peu de temps avant son décès. Il leur raconta également l'histoire de la fourchette ainsi ce que cela représentait pour elle. Le prêtre dit aux gens combien il ne pouvait s'arrêter de penser à la fourchette et qu'eux aussi ne le pourraient pas non plus. Et il avait raison. Alors la prochaine fois que vous prendrez une fourchette dans votre main, aussi doucement que possible, laissez-lui vous rappeler que le meilleur est à venir.

Les amis sont des pierres précieuses. Ils vous font sourire et vous encouragent à atteindre vos buts. Ils vous prêtent une oreille attentive et vous disent de bonnes paroles et ouvrent toujours leurs coeurs pour vous. Montrez à vos amis combien vous tenez à eux. Soyez toujours là pour eux-mêmes lorsque c'est vous qui avez plus besoin d'eux. Car vous ne savez jamais quand ce sera leur tour de "garder leur fourchette". Chérissez le temps et les souvenirs que vous partagez... être ami avec quelqu'un n'est pas une opportunité mais une douce responsabilité.

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Ocelot GA
Leopardus pardalis
  
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Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique!
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Patientez...

Texte:
Toutes les forces

Le père observait son petit garçon qui cherchait à déplacer un vase de fleurs très lourd.
L’enfant se fatiguait, haletait, et grommelait. Il s’était acharné un bon moment, mais il ne réussit pas à bouger le vase d’un seul millimètre.
- As-tu vraiment utilisé toutes tes forces ? demanda le père
- Oh oui ! répondit l’enfant !
- Non ! reprit le père, car tu ne m’as pas demandé mon aide…

Prier, c’est utiliser toutes nos forces.

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Babior E.
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Merci ! J'aime particulièrement le dernier ! D'où viennent ces textes ?
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Ocelot GA
Leopardus pardalis
  
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J'ai un gros gros faible aussi pour le dernier, c'est pour ça que j'ai terminé par lui ... tout rouge

Ils viennent d'un peu partout, lus, entendus, reçus... Et précieusement conservés!!
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Ocelot GA
Leopardus pardalis
  
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Réside à : Rennes, Toulon... et la tête en Afrique!
1
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J'ai reçu ça par mail, et je l'ai trouvé pas mal... Alors je vous en fais profiter !
Même si c'est sous forme de chaîne, ce que je n'aime pas, ainsi que la fin.

Texte:
Que se passe -t-il au ciel quand nous prions?

J'ai rêvé que j'étais au paradis et un ange me faisait visiter les lieux.

Nous marchions côte à côte dans une grande salle de travail où s' activaient beaucoup d'anges.
L'ange qui me guidait s'arrêta au 1er département dit celui de réception.
Il me dit que c'est ici que sont reçues toutes les requêtes faites à Dieu en prières.
Je regardais tout autour et les anges étaient très affairés, sortant des volumineux classeurs, des requêtes écrites, venant du monde entier.

Nous longeâmes un long couloir avant d'atteindre le second département.
L'ange me dit qu'il s'agissait du département d'emballage et de livraison. Ici, sont traitées les grâces et les bénédictions demandées par les Hommes, ensuite, elles leur sont livrées. Je remarquais aussi que les anges étaient très très affairés à cet endroit et cela à cause des milliers de requêtes de bénédictions à emballer et livrer sur terre.

Finalement, plus loin à la fin du couloir, nous nous arrêtâmes à la porte d'une toute petite salle, et à ma grande surprise un seul ange y était assis, n'ayant pratiquement rien à faire.
Mon ange guide était gêné de me dire qu'ici, c'était... le département de "la Reconnaissance"

Je lui demandais comment se faisait-il qu'il n'y ait rien à faire?
L'ange soupira et me dit qu'une fois que les Hommes reçoivent les bénédictions qu'ils demandent au Père, très peu Lui en sont reconnaissants.

Je lui demandais comment pouvons-nous être reconnaissants envers Dieu pour ses bénédictions?
C'est très simple, me répondit l'ange, il suffit juste de dire " Merci Seigneur".

Je lui demandais ensuite, pour quelles bénédictions, les Hommes doivent-ils être reconnaissants envers Dieu?
- Si tu as de quoi manger dans ton réfrigérateur,des vêtements sur toi, un toit au-dessus de ta tête, une place pour te coucher, tu es donc plus riche que 75% d'Hommes sur terre.
- Si tu as de l'argent dans ton compte bancaire, dans ton porte-monnaie et un surplus pour t'abonner aux chaines de tv cablées, tu es parmi les 8% des riches de ce monde.
- Et si tu as reçu ce mail, sur ton ordinateur, tu fais parti du 1% d'hommes de ce monde qui ont eu cette opportunité.
- Si, ce matin, tu t'es levé en bonne santé, tu es plus béni que ceux qui sont malades et certains même ne survivront pas à la fin de la journée.
- Si tu n'as jamais expérimenté la peur dans la bataille, la solitude de l'emprisonnement, l'agonie de la torture, la souffrance de la famine, tu es donc, aux premières lignes des 700 millions de personnes de ce monde.
- Si tu peux tranquillement te rendre à l'église sans aucune crainte, d'être embêté, arrêté, torturé ou tué, tu es donc envié par, et plus béni que 3 milliards de personnes de ce monde.
- Si tes parents sont vivants et encore mariés, tu fais parti de ceux qui sont rares dans ce monde.
- Si tu peux tenir ta tête haute et sourire au monde, tu es hors norme, tu es unique par rapport à ceux qui sont dans le doute et désespérés.

Ok! qu'est ce qui suit ? par quoi commencer?

- Si tu peux lire ce message, c'est que tu es doublement béni, parce que quelqu'un a pensé que tu es très spécial, et que tu es plus béni que plus de 2 milliards de personnes sur terre qui ne savent pas lire du tout.

Passe une très bonne journée, compte tes bénédictions, et si cela te plait, transfère ce mail aux autres, afin que tous, nous réalisions combien nous sommes bénis.

A L'ATTENTION DU DEPARTEMENT DE LA RECONNAISANCE
Merci Seigneur pour la grâce que Vous me faites de partager ce message,merci aussi de me donner toutes ces personnes merveilleuses avec qui je le partage.


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Ocelot GA
Leopardus pardalis
  
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Je continue sur ma lancée Grand sourire

Texte:
Les deux loups

Un homme âgé dit à son petit-fils, venu le voir très en colère conte un ami qui s'était montré injuste envers lui :

"Laisse-moi te raconter une histoire… Il m'arrive aussi parfois de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et n'en éprouvent aucun regret.
Mais la haine t'épuise et ne blesse pas ton ennemi.
C'est comme avaler du poison et désirer que ton ennemi en meure.
J'ai souvent combattu ses sentiments".

Il continua : "c'est comme si j'avais deux loups à l'intérieur de moi : le premier est bon et ne me fait aucun tort.
Il vit en harmonie avec tout ce qui l'entoure et ne s'offense pas lorsqu'il n'y a pas lieu de s'offenser.
Il combat uniquement lorsque c'est juste de le faire, et il le fait de manière juste.
Mais l'autre loup, ah, il est plein de colère.
La plus petite chose le précipite dans des accès de rage.
Il se bat contre n'importe qui, tout le temps, sans raison.
Il n'est pas capable de penser parce que sa colère et sa haine sont immenses.
Il est désespérément en colère et pourtant sa colère ne change rien.
Il est parfois si difficile de vivre avec ces deux loups à l'intérieur de moi parce que tous deux veulent dominer mon esprit".

Le garçon regarda attentivement son grand-père dans les yeux et demanda : "lequel des deux l'emporte, grand-père".
Le grand-père sourit et répondit doucement : "celui que je nourris".


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Ocelot GA
Leopardus pardalis
  
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Texte:
La carotte, l’œuf, et le grain de café

Une jeune femme va chez sa mère et lui dit que sa vie est tellement difficile qu’elle ne sait pas si elle veut continuer. Elle veut abandonner, elle est fatiguée de se battre tout le temps. Il semble qu’aussitôt qu’un problème est réglé, un autre apparaît.
Sa mère l’amène à la cuisine. Elle remplit trois chaudrons d’eau et les place chacun sur la cuisinière à feu élevé. Bientôt, l’eau commence à bouillir. Dans le premier chaudron, elle place des carottes, dans le deuxième, elle met des oeufs et dans le troisième, elle met des grains de café moulus.

Elle les laisse bouillir sur le feu sans dire un mot. Après 20 minutes, elle retourne à la cuisinière, elle sort les carottes et les place dans un bol. Elle sort les oeufs et les place dans un bol. Puis elle verse le café dans une carafe. Se tournant vers sa fille, elle dit:
- Dis moi, que vois-tu?
- Des carottes, des oeufs et du café, répond sa fille.
La femme l’amène plus près et lui demande de toucher les carottes. La fille les touche et note qu’elles sont molles et souples. La mère lui demande alors de prendre un oeuf et de le briser. La fille enlève la coquille d’un oeuf et observe qu’il est cuit dur. Finalement, la mère lui demande de goûter au café. La fille sourit comme elle goûte son arôme riche.
La fille demande alors:
- Qu’est-ce que ça veut dire, maman ?
Sa mère explique que chaque objet a fait face à la même eau bouillante, mais que chacun réagit différemment.
La carotte y est entrée forte, dure et solide. Mais après être passée dans l’eau bouillante, elle a ramollie et est devenue faible.
L’oeuf était fragile avec l’intérieur fluide. Mais après être passé dans l’eau bouillante, son intérieur est devenu dur.
Les grains de café moulus ont réagi de façon unique. Après avoir été dans l’eau bouillante, ils ont changé l’eau.

Lequel es-tu? demande la mère à sa fille. Lorsque l’adversité frappe à ta porte, comment réponds-tu ? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café ? Penses-y?
Suis-je la carotte qui semble forte mais qui, dans la douleur et l’adversité, devient molle et perd sa force?
Suis-je un oeuf qui commence avec un coeur malléable mais change avec les problèmes ? Ai-je un esprit fluide qui devient dur et inflexible dans la douleur ? Est-ce que ma coquille ne change pas mais mon intérieur devient un coeur dur ?
Ou suis-je comme un grain de café ? Le grain change l’eau, il change la source de sa douleur. Lorsque l’eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur. Si tu es comme le grain de café, tu deviens meilleur et tu changes la situation autour de toi lorsque les choses sont à leur pire.
Comment réagissez-vous face à l’adversité? Comme une carotte, un œuf ou un grain de café ?
En tout cas, chose certaine, vous ne regarderez plus jamais une tasse de café de la même façon...

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Bonsoir,

Très bon sujet ^^

Je vais en partager quelques unes, pour commencer :

Le bourbier



"Ce monde est pareil à un bourbier plein de fange et de détritus innommables.Ça et là, pourtant, de minces courants de miel circulent dans l'ordure.



Et toutes les existences sont plongées dans ce bourbier. Nous, les hommes, nous en avons jusqu'au niveau supérieur de la lèvre inférieure.



L'indifférent, tant à l'ordure qu'au miel, reste sans réaction, comme inconscient !



Un autre ressent bien de la répugnance pour l'ordure, mais il aime le miel au point d'en rechercher les plus minces courants. Il entr'ouvre alors la bouche avec délice et la referme l'instant d'après à la fange.



Son voisin, au contraire, aime l'ordure : le voilà qui plonge pour s'en régaler !



Mais en voici un qui prend brusquement conscience de l'incongruité de la situation. Il tente d'échapper au bourbier et d'entraîner tous les autres avec lui, dans un grand mouvement généreux ... Hélas ! Il ne réussit qu'à agiter la fange en grosses vagues, et tous en ont plein la bouche !



A l'écart, cependant, un homme "un peu sage", doucement, sans faire de vagues, cherche à s'approcher du bord. Il voit sur la rive ceux qui ont échappé au bourbier lui tendre la main. S'il la prend et se hisse hors du marécage, il peut à son tour (et seulement alors) aider les autres à en sortir."




Prajnananda, Propos bouddhique remarquables.
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Bonsoir,

J'ai donné ce texte à un témoin pour animer un temps spi en explo d'équipage et les "Gens Bons" l'ont bien apprécié ^^

L'escargot

"Trois moines se promenaient dans le jardin d'un monastère Zen.

L' un d'eux, voyant dans l'allée un escargot qui risquait d'être écrasé, le prend et le pose dans une plate-bande.

"Voici comment il faut se comporter", dit-il.
"Par notre Amour de tout ce qui est vivant, j'ai sauvé l'escargot."

Le deuxième moine dit :
"Très bien mais, si tous agissent ainsi, comme il y a beaucoup d'escargots, il n'y aura plus de légumes, donc plus de monastère, donc plus de moines ; il fallait laisser l'escargot à son Karma."

Le troisième moine dit : "Qui a raison ? Allons demander au maître".

Le premier dit au maître :

"Rencontrant un escargot dans l'allée, je l'ai mis dans une plate bande, parce qu'il risquait d'être écrasé."

"Tu as raison" , lui dit le maître.

– "Non", rétorqua le deuxième, "si tous agissent ainsi, il n'y aura plus de légumes et le monastère pourra fermer ses portes."

– "Tu as raison" , lui dit le maître.

– "Mais enfin, ils ne peuvent avoir raison tous les deux !" dit le troisième.

– "Toi aussi, tu as raison" , dit le maître.


Prajnananda, Propos bouddhique remarquables.
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Bonjour,

Les branches aussi cherchent un chemin vers le ciel :


"Ce grand-père raconte à son petit-fils que rien n'est plus beau qu'un arbre.

_Regarde, regarde les arbres comme ils travaillent.

_Qu'est-ce qu'ils font, grand-père ?

_Ils rattachent la terre au ciel, et cela, c'est très difficile.
Vois-tu, le ciel est si léger qu'il est toujours sur le point de prendre la fuite.
S'il n'y avait pas d'arbres, il nous dirait adieu le ciel.
Alors il ne nous resterait plus qu'à mourir.
Mais heureusement, il y a les arbres ...

Regarde ce tronc rugueux, tu vois, c'est comme une grosse corde.
Il y a même des nœuds dedans.
Mais à chaque bout, les fils de la corde se desserrent et s'élargissent pour s'accrocher au ciel et à la terre.
On les appelle des branches en haut et des racines en bas.
Mais c'est la même chose.
Les racines cherchent leur Chemin dans le ciel.

_Mais, grand-père, c'est plus difficile d'entrer dans le sol que dans le ciel !

_Hé non, mon fils.
Si c'était vrai, les branches seraient droites, et vois comme elles sont tordues sur le vieux pommier !
Elles doivent aussi chercher leur Chemin.
Elles poussent.
Elles changent de direction.
Elles ont parfois plus de mal que les racines.

_Et qu'est-ce qui leur donne tout ce mal, grand-père ?

_C'est le vent.
Le vent voudrait séparer le ciel et la terre.
Les arbres tiennent bon.
Mais c'est une sacré bataille ..."


Pierre Jakez Hélias

Le cheval d'orgeuil
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Bonjour,

"Tout seul"


Cela se passait sur le terrain de jeu d'un Centre de rééducation fonctionnelle pour handicapés.

Jean-François, dix ans, appareillé aux deux jambes, trébuche et tombe par terre.

Passe son éducateur : "Christian, viens me relever !"
_"..."
_"Christian, viens me relever ! "
_"..."

L'éducateur se contente de le regarder avec un grand sourire.

Pleurant et tempêtant, Jean-François commence à s'appuyer sur ses bras, sur son derrière et finit par se remettre debout.
Tout clopinant, il se jette sur Christian qui lui ouvre tout grand ses bras, toujours souriant :

_"Tout seul ! Tu as vu je me suis relevé tout seul !"


Et Jean-François de s'arrêter une seconde.
Puis il lui dit dans un cri :

"Non, pas tout seul ! Tu étais là " ...

_"Oui, Jean-françois, répond Christian.
Et je t'aiderai toujours.
Mais comme ça !"


Jean Vernette, Paraboles pour aujourd'hui
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Bonsoir,

"Ce n'est pas un fardeau, c'est mon frère !"

Sur un sentier raide et pierreux, j'ai rencontré une petite fille qui portait sur son dos son jeune frère.

"Mon enfant", lui ai-je dit, "tu portes un lourd fardeau".

Elle me regarde et me dit : "Ce n'est pas un fardeau, monsieur, c'est mon frère."

Je restai interdit.

Le mot de cette enfant courageuse s'est gravé dans mon coeur.

Et quand la peine des hommes m'accable et que tout le courage me quitte, le mot de l'enfant me rappelle :
ce n'est pas un fardeau que tu portes, c'est ton frère ...


Bulletin de l'Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture.
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Bonjour,

Aimer, c’est quoi ?
(Le petit garçon et le chiot)


Un gérant d’une boutique clouait une pancarte au-dessus de sa porte où l’on pouvait lire :

» Chiots à vendre « .

Bientôt un petit garçon fut attiré par l’annonce, et demanda

» À quel prix vendez-vous ces chiots « .

Le propriétaire du magasin répondit :

» Autour de 70-80 € « .

Le petit garçon chercha dans sa poche et sortit de la monnaie...

" J’ai 5 €, est-ce que je peux les regarder ??

Le propriétaire du magasin sourit, et siffla.
Sa chienne, nommée Lady, courut hors du chenil, vers l’allée de son magasin, suivie par cinq petits chiots.
Mais un des chiots restait loin derrière...

Immédiatement, le petit garçon choisit le chiot boiteux resté en arrière.
Il demanda :

» De quoi souffre ce petit chien » ?

L’homme expliqua qu’à sa naissance, le vétérinaire lui avait annoncé que le chiot avait une malformation de la hanche qui le ferait boiter pour le restant de sa vie.

Le petit garçon devint vraiment enthousiasmé et dit :

» C’est le chiot que je veux acheter « !

L’homme répondit :

» Non, tu ne peux pas acheter ce petit chien, si tu le veux vraiment, je te le donne ! »

Le petit garçon devint bouleversé.
Il regarda l’homme droit dans les yeux et dit

» Je ne veux pas que vous me le donniez.
Il vaut tout autant que les autres chiens, et je vous paierai le plein prix.
En fait je vous donnerai 5 € maintenant et 10 € chaque mois jusqu’à ce que j’ai fini de le payer. »


L’homme contrecarra :

» Tu ne peux pas acheter ce chiot, vraiment !
Il ne sera jamais capable de courir, de sauter et de jouer.
Aime d’autres chiots. »


Alors, le petit garçon se pencha vers le bas, puis il enroula la manche de son pantalon, et montra une jambe malade, tordue, estropiée, supportée par une grande tige de métal.
Il regarda l’homme et dit :

» Je ne cours pas très bien et le petit chiot aura besoin de quelqu’un qui le comprenne ».

À ce moment, l’homme mordit sa lèvre inférieure.
Des larmes lui piquaient les yeux...
Il sourit et dit :

» Mon garçon, j’espère et prie pour que chacun de ces chiots ait un propriétaire tel que toi « .

DANS LA VIE, PEU IMPORTE QUI VOUS ÊTES, SI QUELQU’UN VOUS APPRÉCIE POUR CE QUE VOUS ÊTES, VOUS ACCEPTE, ET VOUS AIME INCONDITIONNELLEMENT.
L’AMI VÉRITABLE EST CELUI QUI SE RAPPROCHE DE VOUS QUAND LE RESTE DU MONDE S’ÉLOIGNE...

Source :
Bien-être, du corps et de l'esprit, spiritualité.. Et la solidarité ! (blog)
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Bonjoir ^^

Apprends-moi à dire : "C'est toi"


Lorsque l'adolescente nocturne fut arrivée devant la cabane dont la seule issue sur le dehors était une porte si exiguë que seul un corps glorieux aurait pu se glisser dans son ouverture, elle entendit dans le silence de l'aube, sangloter à l'intérieur celui qui la pleurait comme on pleure les morts.

Et elle frappe à la porte et la voix demande de l'intérieur :

_Qui est à la porte ?

Elle répondit :

_C'est moi.

Alors, il y eut un grand silence, et les arbres eux-mêmes cessèrent leur murmure et ne laissèrent plus fuser les premières notes des oiseaux chanteurs.

Mais la voix ne répondit pas de l'intérieur et la porte exiguë ne s'ouvrit pas ...

Alors l'adolescente s'enveloppa du voile de la méditation et, sans une plainte, sans un soupir, elle s'étendit à terre devant la porte.

Et toute la journée et toute la nuit, elle resta étendue, la tête enfoncée dans le voile de la méditation, et elle mûrissait ainsi en son coeur la notion essentielle qui veut que les privilégiés de l'amour meurent d'abord complètement à eux-mêmes avant de se présenter devant l'Amour.

C'est pourquoi, prête désormais à aborder la porte, elle se leva et alla d'abord s'abluer à la rivière, puis d'un pas assuré, elle revint vers la cabane et heurta la porte.

Et la voix demanda de l'intérieur :

_Qui est à la porte ?

Et l'adolescente répondit :

_C'est toi.

Et la porte s'ouvrit d'elle-même ...

Et le reste est le mystère des privilégiés de l'Amour ...


Légende arabe
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