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Auteur
Paraboles : parce qu'une petite histoire vaut souvent mieux qu'un long discours
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mafalda
madrileña
  
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Réside à :
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Je remercie modeba pour avoir plaçé ici son histoire de Jim, personnelement j'y pense souvent !
Merci de l'avoir mise in extenso !
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CaillouBlanc
Membre

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Le quatrième Roi Mage

Les sages de l'Orient apportèrent l'or, l'encens et la myrrhe pure. Une vieille légende raconte que lorsqu'ils déposèrent leurs trésors, l'enfant ne voulut pas sourire. Marie était très honorée par l'encens, qui brûlait comme elle l'avait vu brûler dans le temple de Jérusalem, et, les yeux pleins de larmes, elle cacha la myrrhe dans son sein. Mais l'enfant ne tendit pas ses petites mains vers l'or éclatant ; la fumée fit tousser ses petits poumons ; il se détourna de la myrrhe et embrassa les larmes dans les yeux de sa mère.

Les trois saints rois se relevèrent et prirent congé, avec le sentiment de gens qui n'ont pas été appréciés selon leur mérite. Mais quand la tête et le cou de leurs dromadaires eurent disparu derrière les montagnes, quand le dernier tintement de leur harnais eut expiré sur la route de Jérusalem, alors parut le quatrième roi. Il apportait de Perse trois perles précieuses. Mais il arrivait trop tard, les autres rois étaient partis. Il arrivait trop tard… et les mains vides… il n'avait plus de perles !

Il ouvrit lentement les portes de l'étable sainte où se trouvaient le Fils de Dieu, la Mère de Dieu et le père nourricier de Dieu. Le jour tombait, l'étable devenait sombre ; une légère odeur d'encens flottait encore… Joseph retournait la paille de la crèche pour la nuit, l'Enfant Jésus était sur les genoux de sa mère. Elle le berçait doucement.

Lentement, en hésitant, le roi de Perse s'avança puis il se jeta aux pieds de l'Enfant et de sa mère. Lentement, en hésitant, il commença à parler. " Seigneur, dit-il, j'avais une offrande pour toi, trois perles précieuses, grosses comme un œuf de pigeon, trois vraies perles de la Mer Persique. Je ne les ai plus.

Je suis venu à part des trois autres rois. Ils marchaient devant moi sur leurs dromadaires ; je suis resté en arrière dans une hôtellerie sur le bord du chemin. J'eus tort... Quand j'entrais dans la salle des voyageurs, j'aperçus un vieillard tremblant de fièvre, étendu sur le banc du poêle. Nul ne savait qui il était. Sa bourse était vide ; il n'avait pas d'argent pour payer le médecin et les soins qui lui étaient nécessaires. Seigneur, pardonne-moi, j'ai pris une perle de ma ceinture et l'ai donnée à l'aubergiste, pour qu'il lui procurât un médecin et lui assurât les soins et, s'il mourait, une tombe en terre bénie.

Le lendemain je repartis. Je poussais mon âne autant que possible pour rejoindre les trois autres rois. Soudain j'entendis des cris venant d'un fourré. Je sautai de ma monture et trouvai des soldats qui s'étaient emparés d'une jeune femme et s'apprêtaient à lui faire violence. Ils étaient trop nombreux, je ne pouvais songer à me battre avec eux. Oh ! Seigneur pardonne-moi encore une fois, je mis la main à la ceinture, pris ma seconde perle et achetai sa délivrance. A présent il ne me restait plus qu'une perle, mais au moins je voulais te l'apporter, Seigneur !

Il était plus de midi. Avant le soir je pouvais être à Bethléem à tes pieds. Alors je vis une petite ville à laquelle les soldats d'Hérode avaient mis le feu. Je m'approchai et trouvai les soldats d'Hérode tuant tous les garçons de deux ans et au-dessous. Près d'une maison en feu, un grand soldat balançait un petit enfant nu qu'il tenait par une jambe. L'enfant criait et se débattait. Le soldat disait : " Maintenant, je le lâche et il va tomber dans le feu. Il fera un bon rôti de cochon. " La mère poussa un cri perçant. Seigneur, pardonne-moi ! Je pris ma dernière perle et la donnai au soldat pour qu'il rendît l'enfant à sa mère. Seigneur, c'est pourquoi me voilà les mains vides. Pardonne-moi, pardonne. "

Le silence régna dans l'étable quand le roi eut achevé sa confession. Pendant un instant il resta le front appuyé contre le sol ; enfin il osa lever les yeux. Joseph avait fini de retourner la paille et s'était approché. Marie regardait son fils qui était contre son sein. Dormait-il ? Non. L'Enfant-Jésus ne dormait pas. Lentement, il se tourna vers le roi de Perse. Son visage rayonnait ; il étendit ses deux petites mains vers les mains vides. Et l'Enfant-Jésus sourit.
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Amodeba
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Réside à : Bzh
1
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Le pêcheur heureux

Un pêcheur était assis au bord de la mer, au soleil, l'air heureux, le regard perdu vers l'horizon. Un industriel, vacancier d'un pays du Nord, vint à passer. S'adressant au pêcheur, il s'étonna de le voir assis là, au milieu de la matinée.
"Pourquoi n'es-tu pas à la pêche ? demanda le touriste.
-Parce que j'ai pêché ce qu'il me faut pour la journée, répondit le pêcheur.
-Mais si tu continuais à pêcher, tu pourrais vendre ton surplus de poisson et un jour t'acheter deux bateaux, engager des hommes pour t'aider et plus tard devenir riche !
-Quel en serait l'avantage ? demanda le pêcheur.
-Eh bien ! Tu pourrais avoir assez d'argent pour te retirer et jouir de la vie ! répondit l'industriel.
-Et que crois-tu que je suis en train de faire maintenant ?" demanda le pêcheur au touriste, en éclatant de rire de toutes ses dents blanches.

tiré des paraboles de bonheur, Jean Vernette, Claire Mancelon (Bayard Editions/Centurion)
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Rantanplan
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Super, merci !

Faut que je la note, celle-là, j'en ai souvent besoin
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Amodeba
Bretagne
  
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Réside à : Bzh
1
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" Cherchez-moi et vous vivrez. "

Le petit-fils de Rabbi Baroukh, Yéhiel, se précipita en larmes dans sa chambre.
- Yéhiel, Yéhiel, pourquoi ces larmes ?
- Mon ami triche, ce n'est pas juste grand-père, ce n'est pas juste pour un ami de tricher !
- Mais qu'a-t-il donc fait, ton ami ?
- Nous jouions à cache-cache. Je me suis si bien caché qu'il n'a pas pu me trouver ; alors, il s'est arrêté de jouer, il n'a plus cherché. tu comprends, grand-père ? Moi, je me suis caché et, lui, il ne m'a pas cherché, ce n'est pas juste !

Rabbi Baroukh, bouleversé, se mit à caresser la tête du petit garçon, et des larmes lui coulèrent des yeux : " Dieu aussi, Yéhiel, murmura-t-il, Dieu aussi est malheureux. Il se cache et l'homme ne Le cherche pas. Tu comprends, mon petit Yéhiel ? Dieu se cache et l'homme ne se donne même pas la peine de Le chercher.

D'après Elie Wiesel
Célébration hassidique, II.
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W E
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Réside à : Pays Perdu & Plaines du Caucase
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Il y avait une route, une très longue route. Mais il n'y avait pas de sens à cette route. De chaque coté, au bout de la route, la route s'arrétait et puis c'était tout.
Cependant la route montait, ou decendait selon le sens dans lequel on marchait. Du coté où la route montait, au bout de ce coté ci il y avait le soleil. Du coté où la route descendait il n'y avait rien au bout de la route.
Sur cette route il y avait des Hommes. Les Hommes. Les Hommes qui marchaient. Mais dans quel sens puisque la route n'en avait pas et qu'elle s'arretait un jour.
Alors les Hommes, pour la plupart avait choisi le sens le plus simple celui qui faisait dos au soleil et qui descendait. ...
Mais il y en avait quelques un, très peu, qui avaient choisi de monter la route vers le soleil. La route ...
La route qui montait vers le Soleil était dure, car elle montait, et le soleil aveuglait les Hommes.
La route qui descendait vers rien du tout était simple car elle descendait et que les Hommes tournaient le dos au Soleil.
Le long de la Route, il y avait des milliards de choses : des billets, des maisons, des fringues, des yachts, toutes ces choses matérielles.
Mais il y avait aussi des fleurs, des arbres, un ruisseau et des oiseaux qui chantaient.
Les Hommes, qui marchaient sur la route possédait chacun un vécu, une histoire. Mais aussi un sac, un grand sac à dos. Vide au départ, ils pouvaient le remplir avec ce qui se trouvaient au bord de la route. Mais pour obtenir de l'argent, ou tout les trucs matériels il fallait blesser un autre Homme. De quelque manière que çe fut. Pour les fleurs et la nature, il n'y avait pas besoin de faire cela....
Les Hommes qui descendaient la route, voulaient remplir leur sac un maximum. Ils blessaient donc un maximum d'Hommes.
Alors dans leur sac, il y avait tout plein de choses, ... Lire la suiteà ces Hommes là, qui decendaient la route.
Les Hommes qui montaient la route essayaient de pas se laisser tenter par ces choses matérielles. Et si jamais ils blessaient un Homme par tentation, ils laissaient la chose matérielle à sa place, prenait l'Homme sur son épaule et le portait jusqu'au bout de la route. Ils étaient tentés, eux, par les fleurs et les arbres, il ne fallait pas blesser d'Homme pour les obtenir, mais ils n'osaient y toucher, car, la route, avec moins de fleurs, moins d'arbres serait moins agréable pour tout le monde.
Les Hommes de la Route se croisaient.
Les Hommes qui la decendaient blessaient, lorsu'ils croisaient un Homme qui la montait, le blessait pour obtenir cette chose matérielle qu'il convoitait tant.
Les Hommes qui la montaient, lorsqu'ils croisait un Homme qui la decendait, lui donner tous ce qu'il avait. Non pas tout ce qu'il avait dans son sac, car il n'avait rien dans son sac, mais tous ce qu'il avait dans son coeur : ses reves, sa générosité, son amitié, son idéal. Et parfois même si il réussissait convaincre l'Homme qui descendait la Route, alors celui ci faisait demi tour et devenait un Homme qui montait la route. Et les Hommes qui montaient la route avaient de la chance car leur sac était léger et quand ils donnaient ce qu'ils avaient , leur amitié, leur générosité, il y en avait encore, toujours en eux.
Ainsi, les Hommes qui descendaient la Route lorsqu'ils arrivèrent à la fin de la route, avaient des sacs pleins et ils avaient bléssé beaucoup d'Homme. La route avait été facile et ils arrivaient à la fin. Leur sac était plein mais au bout de la route il n'y avait rien.
Ainsi, les Hommes qui montaient la route lorsqu'ils arrivèrent à la fin de la route, n'avaient rien dans leur sac, quelques Hommes sur leurs épaules, quand ils avaient été tentés, et ils n'avaient blessé aucun Homme.
Leur sac était vide mais au bout de cette route si dure il y avait le Soleil.
Dieu demanda à a l'un des Hommes qui avaient descendu la route, Pourquoi as tu choisi de descendre la route ?
-Tous les Hommes decendaient la route, elle decendait, et je pouvais prendre tous ce qu'il y avait sur le chemin.
Dieu-Mais pour cela tu as blessé des Hommes
- Tous les Hommes blessaient d'autres Hommes
Dieu- Sauf les Hommes qui montaient la route. Tu m'a amené une maison, une voiture, des vetements, un compte en banque mais je n'en ai que faire....

Dieu demanda à l'un des Hommes qui avait monté la route Pourquoi as tu choisi de monter la Route ?
- Parce que peu d'Hommes la montaient, elle montait, et le Soleil m'avauglait et j'ai eu mal mais je me suis battu pour ne pas faire demi tour. Il y avait des choses sur le chemin qui m'ont tenté et je me suis fais combat pour ne pas les prendre. Parfois j'ai échoué, j'ai blessé un Homme, alors je l'ai porté sur mon dos, pour le mener vers toi, mon Père.
Alors quand j'ai échoué, je me suis découragé trop de fois, et j'ai regardé derrière moi, la route descendait et tous les Hommes prenait ce sens là de la route. Et puis j'ai regardé devant moi, il y avait ce Soleil au bout, ce Soleil qui m'aveuglait, mais mon sac était léger et dans mon coeur il y avait encore tant de générosité à distribuer aux Hommes que je croiserais, tant d'Hommes à convaincre qu'il fallait prendre la route qui monte. Et maintenant je suis là, et il y a le Soleil qui réchauffe mon coeur, et voilà que je vous ai rencontre mon Père.
Dieu - Tu ne m'a pas seulement rencontré, parce que ta route était longue, et dure, il y a une place qui t'attend auprès de moi
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Zebre
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mouais.
drôle de règle de devoir blesser les autres pour obtenir des biens...
et mouais pour le reste...
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A.lo&O
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Citation:
Le 2009-05-29 00:03:00, Zebre a écrit :

drôle de règle de devoir blesser les autres pour obtenir des biens...

Cela dépend en partie de la société, et de si celle-ci fait prédominer la valeur d'échange sur la valeur d'usage.
Dans ce cas là, une forte hétéronomie peut s'appliquer sur les sujet, qui ont alors de grandes chances de se retrouver « blessés ». (je résume très fort ; ce n'est pas le sujet ici)

C'est d'ailleurs là que réside le talent du commercial : amputer les biens de leur valeur d'usage pour la remplacer par la valeur d'échange.
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Zebre
Zebra One

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Réside à : Lyon
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Ce n'est pas le commercial qui donne une valeur d'échange à un bien, c'est le marché, c'est à dire, le consommateur, en relation avec la rareté de l'objet (le producteur).
Le commercial n'entre en rien dans l'élaboration de cette valeur.
Si l'objet est rare, et que le consomateur le veut, il le paiera jusqu'à un certain prix. Sans concurrence, le prix n'évoluerait pas pour autant. Avec la liberté du marché, le prix peut évoluer à la hausse... mais aussi à la baisse grâce aux concurrents.

Jusque là, je ne vois toujorus pas en quoi obtenir des biens nécessiterait de belsser els autres.
Sauf dans une idéologie communiste qui consiste à croire qu'une classe abuse d'une autre pour produire ou obtenir. Une vision plus équilibrée autoriserait une vision économique du monde où tout le monde y trouve son compte (hors abus existant dans tous système)... sinon, le système ne contenterait pas les plus nombreux.
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W E
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Réside à : Pays Perdu & Plaines du Caucase
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Là çà tombe dans l'économie et la politique. C'est une histoire hein > symbolique. !
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Amodeba
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Réside à : Bzh
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Un travail : le doigt pointé.

Nous mettons en péril l'unité, souvent, à cause de nos jugements téméraires, de nos critiques, de nos paroles à tort et à travers. Cela vient de ce que nous souffrons tous, comme dit le psaume 19 (verset 13) "d'un mal secret". Pour nous en débarrasser, il faut que Dieu nous le montre, ce mal secret... Il le fait d'une manière très simple quand nous disons : "As-tu vu comment il est, celui-là? C'est un égoïste, il est coléreux. As-tu vu comment il se comporte avec sa femme ? As-tu vu comment il se comporte avec ses enfants ? Il est possessif, rien d'étonnant à ce que ses enfants soient comme ça... As-tu vu ?" Et puis : "Et cet autre, mais ce n'est pas possible, c'est un orgueilleux." Observez : quand on montre quelqu'un du doigt, il y a un doigt qui montre la personne et trois doigts qui nous montrent nous. Quand je vois un défaut chez un autre, je dois me dire : "C'est peut-être trois fois pire chez moi, mais je ne m'en rends pas compte. Si Dieu m'a permis de voir chez l'autre un travers, un péché caché, une petite faiblesse, peut-être est-il chez moi à la puissance trois. Il me l'a montré chez mon frère pour que je le découvre chez moi." C'est ainsi qu'avec beaucoup de délicatesse Dieu me permet de faire la vérité en moi. Ainsi je progresse dans l'amour et donc dans l'unité.

Source : paraboles d'un curé de campagne, Pierre Trevet, Editions de l'Emmanuel (numéro 137).
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Miss Pomme
Petite pomme

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Mais surtout, il ne faut pas montrer du doigt. En effet, Dieu étant partout, on pourrait bien lui mettre notre doigt dans l'oeil...

Grand sourire
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Ocelot GA
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Vieux motard que jamais, Amodeba, ton dernier texte est magnifique !!!

J'ai quelques textes de cet acabit à vous faire partager, je cherchais où les mettre, ce fuseau parait bien approprié :


Texte:
Deux hommes à l’hôpital

Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d'hôpital. L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons.
Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre devait passer ses journées couché sur le dos. Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures.
Ils parlaient de leurs épouses et familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits où ils étaient allés en vacances.

Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.
L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.
De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel.De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.
Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque. Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par là.
Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante !

Les jours et les semaines passèrent. Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.
Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul.

Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'oeil dehors. Enfin, il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.
Or, tout ce qu'il vit, fut un mur !

L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre lui avait dépeint une toute autre réalité. L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. "Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager...", commenta-t-elle.

Épilogue :
Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres épreuves ! La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, s'en trouve doublé !

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Ocelot GA
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Texte:
Le roi et le jardin
Il y avait un jour un roi qui avait planté près de son château toutes sortes d'arbres, de plantes et son jardin était d'une grande beauté. Chaque jour, il s'y promenait : c'était pour lui une joie et une détente.

Un jour, il dût partir en voyage. A son retour, il s'empressa d'aller marcher dans le jardin. Il fût surpris en constatant que les plantes et les arbres étaient en train de se dessécher.

Il s'adressa au pin, autrefois majestueux et plein de vie, et lui demanda ce qui s'était passé. Le pin lui répondit : "J'ai regardé le pommier et je me suis dit que jamais je ne produirais les bons fruits qu'il porte. Je me suis découragé et j'ai commencé à sécher."

Le roi alla trouver le pommier : lui aussi se desséchait... Il l'interrogea et il dit : "En regardant la rose et en sentant son parfum, je me suis dit que jamais je ne serais aussi beau et agréable et je me suis mis à sécher."

Comme la rose elle-même était en train de dépérir, il alla lui parler et elle lui dit : "Comme c'est dommage que je n'ai pas l'âge de l'érable qui est là-bas et que mes feuilles ne se colorent pas à l'automne. Dans ces conditions, à quoi bon vivre et faire des fleurs? Je me suis donc mise à dessécher."

Poursuivant son exploration, le roi aperçut une magnifique petite fleur. Elle était toute épanouie. Il lui demanda comment il se faisait qu'elle soit si vivante. Elle lui répondit : "J'ai failli me dessécher, car au début je me désolais. Jamais je n'aurais la majesté du pin, qui garde sa verdure toute l'année; ni le raffinement et le parfum de la rose. Et j'ai commencé à mourir mais j'ai réfléchi et je me suis dit : "Si le roi, qui est riche, puissant et sage, et qui a organisé ce jardin, avait voulu quelque chose d'autre à ma place, il l'aurait planté. Si donc, il m'a plantée, c'est qu'il me voulait, moi, telle que je suis." Et à partir de ce moment, j'ai décidé d'être la plus belle possible ".

Anonyme

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mafalda
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Sois remerciée de ce partage Ocelot, ces textes sont très beaux Bravo
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Ocelot GA
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Patientez...

OK Mafalda, tu l'auras voulu, je continue ! hé hé !

Texte:
Le diamant et la goutte de rosée

Un beau diamant, qui avait autrefois brillé au doigt d'une princesse, gisait dans un pré, à côté de pissenlits et de pâquerettes. Juste au-dessus de lui, brillait une goutte de rosée qui s'accrochait timidement à un brin d'herbe. Tout en haut, le brillant soleil du matin dardait ses rayons sur tous les deux, et les faisait étinceler.

La modeste goutte de rosée regardait le diamant, mais sans oser s'adresser à une personne d'aussi noble origine. Un gros scarabée, en promenade à travers les champs aperçut le diamant et reconnut en lui quelque haut personnage.
- Seigneur, dit-il en faisant une grande révérence, permettez à votre humble serviteur de vous offrir ses hommages.
- Merci, répondit le diamant avec hauteur.
En relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée.
- Une de vos parentes, je présume, monseigneur ? demanda-t-il avec affabilité en dirigeant une de ses antennes vers la goutte de rosée.
Le diamant partit d'un éclat de rire méprisant.
- Quelle absurdité ! déclara-t-il. Mais qu'attendre d'un grossier scarabée ? Passez votre chemin, monsieur. Me mettre, moi, sur le même rang, dans la même famille qu'un être vulgaire, sans valeur ! et le diamant s'esclaffait.
- Mais, monseigneur, il me semblait. Sa beauté n'est-elle pas égale à la vôtre ? balbutia timidement le scarabée déconfit.
- Beauté, vraiment ? Imitation, vous voulez dire. En vérité, l'imitation est la plus sincère des flatteries, il y a quelque satisfaction à se le rappeler. Mais cette beauté factice même est ridicule si elle n'est pas accompagnée de la durée. Bateau sans rames, voiture sans chevaux, puits sans eau, voilà ce que c'est que la beauté sans la fortune. Aucune valeur réelle là où il n'y a ni rang ni richesse. Combinez beauté, rang et richesse, et le monde sera à vos pieds. A présent, vous savez pourquoi on m'adore.

Et le diamant lança de tels feux que le scarabée dut en détourner les yeux, pendant que la pauvre goutte de rosée se sentait à peine la force de vivre, tant elle était humiliée.
Juste alors une alouette descendit comme une flèche, et vint donner du bec contre le diamant.
- Ah ! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour une goutte d'eau n'est qu'un misérable diamant. Mon gosier est desséché, je vais mourir de soif.
- En vérité ! Le monde ne s'en consolera jamais, ricana le diamant.
Mais la goutte de rosée venait de prendre une soudaine et noble résolution.
- Puis-je vous être utile, moi ? demanda-t-elle.
L'alouette releva la tête.
- Oh ! ma précieuse amie, vous me sauverez la vie.
- Venez, alors. Et la goutte de rosée glissa du brin d'herbe dans le gosier altéré de l'alouette.

- Oh ! oh ! murmura le scarabée en reprenant sa promenade. Voilà une leçon que je n'oublierai pas. Le simple mérite vaut plus que le rang et la richesse sans modestie et sans dévouement ; il ne peut y avoir aucune réelle beauté sans cela.

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Texte:
La petite vis

Dans la coque d’un gigantesque navire se trouvait une petite vis, minuscule et insignifiante. Avec d’autres petites vis, minuscules et insignifiantes, elles tenaient assemblées deux plaques d’acier.
Durant une traversée, en plein océan Indien, la petite vis décida qu’elle en avait assez de cette vie obscure et mal récompensée. Pendant des années, jamais personne ne lui avait dit "merci" pour tout ce qu’elle faisait. Elle s’exclama :" Je m’en vais, c’est décidé !"

Dès que la petite vis se mit à bouger dans son trou, les autres se mirent en mouvement, un peu plus à chaque secousse.
Les clous qui tenaient serré le bordé du navire protestèrent :" S’il en est ainsi, nous sommes forcés de quitter, nous aussi, notre place…"
"Pour l’amour du ciel, arrête !" crièrent les plaques d’acier à la petite vis. "Si plus personne ne nous tient ensemble, c’est la fin !"

L’intention de la petite vis – qui avait pris la décision de quitter son poste – se propagea rapidement à travers la gigantesque coque du navire. La structure tout entière, qui jusque là avait défié les vagues avec tant d’assurance, se mit à grincer péniblement et à trembler.
Toutes les plaques, les nervures, les axes, les vis et jusqu’aux petits clous du navire décidèrent alors d’envoyer un message à la vis, lui demandant de renoncer à son projet : "Tout le navire se disloquera, coulera et personne d’entre nous ne reverra la patrie."

La petite vis découvrit soudain qu’elle était beaucoup plus importante qu’elle n’avait pensé. Alors, elle fit savoir à tous qu’elle resterait à sa place.


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La fourchette

Il était une fois une jeune femme qui était atteinte d'une maladie mortelle et on lui donnait 3 mois à vivre. Comme elle mettait ses affaires en ordre, elle a contacté son prêtre pour lui demander de venir la voir pour régler certains détails de ses dernières volontés.

Elle lui a dit quelle chanson elle voulait à son service, quel texte qui devrait être lu et quels vêtements elle voulait pour être enterrée. Tout était en ordre et lorsque le prêtre s'apprêtait à partir, la jeune femme se souvint soudainement quelque chose de très important pour elle. «Il y a une autre chose» dit-elle tout excitée. «Quoi?» dit le prêtre. «Ceci est très important,» poursuit la jeune femme. «Je veux être enterrée avec une fourchette dans ma main droite.»
Le pasteur se tenait devant la jeune femme, ne sachant trop quoi dire. «Cela vous surprend, n'est-ce-pas?» demanda la jeune femme. »Enfin, pour être honnête, je suis perplexe devant votre requête», dit le prêtre. La jeune femme expliqua : «Dans toutes mes années de participation aux événements sociaux et dîners, je me souviens toujours qu' inévitablement quelqu'un se penchait pour me dire «Gardez votre fourchette». C'était ma partie préférée car je savais que quelque chose de mieux s'en venait.... comme du gâteau mousse au chocolat ou une tarte aux pommes. Quelque chose de merveilleux et avec de la substance!. Je veux juste ...que lorsque les gens me verront dans mon cercueil avec une fourchette à la main, ....qu'ils se demandent: «Pourquoi cette fourchette?» et ainsi vous pourrez leur dire «Gardez votre fourchette... le meilleur est à venir!»

Les yeux du prêtre se remplirent de larmes de joie; alors il prit la jeune femme dans ses bras pour lui dire au revoir. Il savait aussi que ce serait une des dernières fois qu'il la verrait avant sa mort. Mais il savait également que cette jeune femme avait une meilleure idée du paradis que lui, comme bien des gens de près du double de son âge, avec le double d'expérience et de connaissances. Elle SAVAIT que quelque chose de mieux s'en venait.
Aux funérailles les gens défilaient devant la tombe de la jeune femme et ils voyaient sa jolie robe ainsi que la fourchette dans sa main droite. Tour à tour, le pasteur entendait la question «Pourquoi la fourchette?» Et tour à tour, le prêtre souriait.

Pendant son sermon, le prêtre raconta aux gens sa conversation avec la jeune femme peu de temps avant son décès. Il leur raconta également l'histoire de la fourchette ainsi ce que cela représentait pour elle. Le prêtre dit aux gens combien il ne pouvait s'arrêter de penser à la fourchette et qu'eux aussi ne le pourraient pas non plus. Et il avait raison. Alors la prochaine fois que vous prendrez une fourchette dans votre main, aussi doucement que possible, laissez-lui vous rappeler que le meilleur est à venir.

Les amis sont des pierres précieuses. Ils vous font sourire et vous encouragent à atteindre vos buts. Ils vous prêtent une oreille attentive et vous disent de bonnes paroles et ouvrent toujours leurs coeurs pour vous. Montrez à vos amis combien vous tenez à eux. Soyez toujours là pour eux-mêmes lorsque c'est vous qui avez plus besoin d'eux. Car vous ne savez jamais quand ce sera leur tour de "garder leur fourchette". Chérissez le temps et les souvenirs que vous partagez... être ami avec quelqu'un n'est pas une opportunité mais une douce responsabilité.

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Texte:
Toutes les forces

Le père observait son petit garçon qui cherchait à déplacer un vase de fleurs très lourd.
L’enfant se fatiguait, haletait, et grommelait. Il s’était acharné un bon moment, mais il ne réussit pas à bouger le vase d’un seul millimètre.
- As-tu vraiment utilisé toutes tes forces ? demanda le père
- Oh oui ! répondit l’enfant !
- Non ! reprit le père, car tu ne m’as pas demandé mon aide…

Prier, c’est utiliser toutes nos forces.

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Merci ! J'aime particulièrement le dernier ! D'où viennent ces textes ?
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J'ai un gros gros faible aussi pour le dernier, c'est pour ça que j'ai terminé par lui ... tout rouge

Ils viennent d'un peu partout, lus, entendus, reçus... Et précieusement conservés!!
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J'ai reçu ça par mail, et je l'ai trouvé pas mal... Alors je vous en fais profiter !
Même si c'est sous forme de chaîne, ce que je n'aime pas, ainsi que la fin.

Texte:
Que se passe -t-il au ciel quand nous prions?

J'ai rêvé que j'étais au paradis et un ange me faisait visiter les lieux.

Nous marchions côte à côte dans une grande salle de travail où s' activaient beaucoup d'anges.
L'ange qui me guidait s'arrêta au 1er département dit celui de réception.
Il me dit que c'est ici que sont reçues toutes les requêtes faites à Dieu en prières.
Je regardais tout autour et les anges étaient très affairés, sortant des volumineux classeurs, des requêtes écrites, venant du monde entier.

Nous longeâmes un long couloir avant d'atteindre le second département.
L'ange me dit qu'il s'agissait du département d'emballage et de livraison. Ici, sont traitées les grâces et les bénédictions demandées par les Hommes, ensuite, elles leur sont livrées. Je remarquais aussi que les anges étaient très très affairés à cet endroit et cela à cause des milliers de requêtes de bénédictions à emballer et livrer sur terre.

Finalement, plus loin à la fin du couloir, nous nous arrêtâmes à la porte d'une toute petite salle, et à ma grande surprise un seul ange y était assis, n'ayant pratiquement rien à faire.
Mon ange guide était gêné de me dire qu'ici, c'était... le département de "la Reconnaissance"

Je lui demandais comment se faisait-il qu'il n'y ait rien à faire?
L'ange soupira et me dit qu'une fois que les Hommes reçoivent les bénédictions qu'ils demandent au Père, très peu Lui en sont reconnaissants.

Je lui demandais comment pouvons-nous être reconnaissants envers Dieu pour ses bénédictions?
C'est très simple, me répondit l'ange, il suffit juste de dire " Merci Seigneur".

Je lui demandais ensuite, pour quelles bénédictions, les Hommes doivent-ils être reconnaissants envers Dieu?
- Si tu as de quoi manger dans ton réfrigérateur,des vêtements sur toi, un toit au-dessus de ta tête, une place pour te coucher, tu es donc plus riche que 75% d'Hommes sur terre.
- Si tu as de l'argent dans ton compte bancaire, dans ton porte-monnaie et un surplus pour t'abonner aux chaines de tv cablées, tu es parmi les 8% des riches de ce monde.
- Et si tu as reçu ce mail, sur ton ordinateur, tu fais parti du 1% d'hommes de ce monde qui ont eu cette opportunité.
- Si, ce matin, tu t'es levé en bonne santé, tu es plus béni que ceux qui sont malades et certains même ne survivront pas à la fin de la journée.
- Si tu n'as jamais expérimenté la peur dans la bataille, la solitude de l'emprisonnement, l'agonie de la torture, la souffrance de la famine, tu es donc, aux premières lignes des 700 millions de personnes de ce monde.
- Si tu peux tranquillement te rendre à l'église sans aucune crainte, d'être embêté, arrêté, torturé ou tué, tu es donc envié par, et plus béni que 3 milliards de personnes de ce monde.
- Si tes parents sont vivants et encore mariés, tu fais parti de ceux qui sont rares dans ce monde.
- Si tu peux tenir ta tête haute et sourire au monde, tu es hors norme, tu es unique par rapport à ceux qui sont dans le doute et désespérés.

Ok! qu'est ce qui suit ? par quoi commencer?

- Si tu peux lire ce message, c'est que tu es doublement béni, parce que quelqu'un a pensé que tu es très spécial, et que tu es plus béni que plus de 2 milliards de personnes sur terre qui ne savent pas lire du tout.

Passe une très bonne journée, compte tes bénédictions, et si cela te plait, transfère ce mail aux autres, afin que tous, nous réalisions combien nous sommes bénis.

A L'ATTENTION DU DEPARTEMENT DE LA RECONNAISANCE
Merci Seigneur pour la grâce que Vous me faites de partager ce message,merci aussi de me donner toutes ces personnes merveilleuses avec qui je le partage.


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Je continue sur ma lancée Grand sourire

Texte:
Les deux loups

Un homme âgé dit à son petit-fils, venu le voir très en colère conte un ami qui s'était montré injuste envers lui :

"Laisse-moi te raconter une histoire… Il m'arrive aussi parfois de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et n'en éprouvent aucun regret.
Mais la haine t'épuise et ne blesse pas ton ennemi.
C'est comme avaler du poison et désirer que ton ennemi en meure.
J'ai souvent combattu ses sentiments".

Il continua : "c'est comme si j'avais deux loups à l'intérieur de moi : le premier est bon et ne me fait aucun tort.
Il vit en harmonie avec tout ce qui l'entoure et ne s'offense pas lorsqu'il n'y a pas lieu de s'offenser.
Il combat uniquement lorsque c'est juste de le faire, et il le fait de manière juste.
Mais l'autre loup, ah, il est plein de colère.
La plus petite chose le précipite dans des accès de rage.
Il se bat contre n'importe qui, tout le temps, sans raison.
Il n'est pas capable de penser parce que sa colère et sa haine sont immenses.
Il est désespérément en colère et pourtant sa colère ne change rien.
Il est parfois si difficile de vivre avec ces deux loups à l'intérieur de moi parce que tous deux veulent dominer mon esprit".

Le garçon regarda attentivement son grand-père dans les yeux et demanda : "lequel des deux l'emporte, grand-père".
Le grand-père sourit et répondit doucement : "celui que je nourris".


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Texte:
La carotte, l’œuf, et le grain de café

Une jeune femme va chez sa mère et lui dit que sa vie est tellement difficile qu’elle ne sait pas si elle veut continuer. Elle veut abandonner, elle est fatiguée de se battre tout le temps. Il semble qu’aussitôt qu’un problème est réglé, un autre apparaît.
Sa mère l’amène à la cuisine. Elle remplit trois chaudrons d’eau et les place chacun sur la cuisinière à feu élevé. Bientôt, l’eau commence à bouillir. Dans le premier chaudron, elle place des carottes, dans le deuxième, elle met des oeufs et dans le troisième, elle met des grains de café moulus.

Elle les laisse bouillir sur le feu sans dire un mot. Après 20 minutes, elle retourne à la cuisinière, elle sort les carottes et les place dans un bol. Elle sort les oeufs et les place dans un bol. Puis elle verse le café dans une carafe. Se tournant vers sa fille, elle dit:
- Dis moi, que vois-tu?
- Des carottes, des oeufs et du café, répond sa fille.
La femme l’amène plus près et lui demande de toucher les carottes. La fille les touche et note qu’elles sont molles et souples. La mère lui demande alors de prendre un oeuf et de le briser. La fille enlève la coquille d’un oeuf et observe qu’il est cuit dur. Finalement, la mère lui demande de goûter au café. La fille sourit comme elle goûte son arôme riche.
La fille demande alors:
- Qu’est-ce que ça veut dire, maman ?
Sa mère explique que chaque objet a fait face à la même eau bouillante, mais que chacun réagit différemment.
La carotte y est entrée forte, dure et solide. Mais après être passée dans l’eau bouillante, elle a ramollie et est devenue faible.
L’oeuf était fragile avec l’intérieur fluide. Mais après être passé dans l’eau bouillante, son intérieur est devenu dur.
Les grains de café moulus ont réagi de façon unique. Après avoir été dans l’eau bouillante, ils ont changé l’eau.

Lequel es-tu? demande la mère à sa fille. Lorsque l’adversité frappe à ta porte, comment réponds-tu ? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café ? Penses-y?
Suis-je la carotte qui semble forte mais qui, dans la douleur et l’adversité, devient molle et perd sa force?
Suis-je un oeuf qui commence avec un coeur malléable mais change avec les problèmes ? Ai-je un esprit fluide qui devient dur et inflexible dans la douleur ? Est-ce que ma coquille ne change pas mais mon intérieur devient un coeur dur ?
Ou suis-je comme un grain de café ? Le grain change l’eau, il change la source de sa douleur. Lorsque l’eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur. Si tu es comme le grain de café, tu deviens meilleur et tu changes la situation autour de toi lorsque les choses sont à leur pire.
Comment réagissez-vous face à l’adversité? Comme une carotte, un œuf ou un grain de café ?
En tout cas, chose certaine, vous ne regarderez plus jamais une tasse de café de la même façon...

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Bonsoir,

Très bon sujet ^^

Je vais en partager quelques unes, pour commencer :

Le bourbier



"Ce monde est pareil à un bourbier plein de fange et de détritus innommables.Ça et là, pourtant, de minces courants de miel circulent dans l'ordure.



Et toutes les existences sont plongées dans ce bourbier. Nous, les hommes, nous en avons jusqu'au niveau supérieur de la lèvre inférieure.



L'indifférent, tant à l'ordure qu'au miel, reste sans réaction, comme inconscient !



Un autre ressent bien de la répugnance pour l'ordure, mais il aime le miel au point d'en rechercher les plus minces courants. Il entr'ouvre alors la bouche avec délice et la referme l'instant d'après à la fange.



Son voisin, au contraire, aime l'ordure : le voilà qui plonge pour s'en régaler !



Mais en voici un qui prend brusquement conscience de l'incongruité de la situation. Il tente d'échapper au bourbier et d'entraîner tous les autres avec lui, dans un grand mouvement généreux ... Hélas ! Il ne réussit qu'à agiter la fange en grosses vagues, et tous en ont plein la bouche !



A l'écart, cependant, un homme "un peu sage", doucement, sans faire de vagues, cherche à s'approcher du bord. Il voit sur la rive ceux qui ont échappé au bourbier lui tendre la main. S'il la prend et se hisse hors du marécage, il peut à son tour (et seulement alors) aider les autres à en sortir."




Prajnananda, Propos bouddhique remarquables.
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Bonsoir,

J'ai donné ce texte à un témoin pour animer un temps spi en explo d'équipage et les "Gens Bons" l'ont bien apprécié ^^

L'escargot

"Trois moines se promenaient dans le jardin d'un monastère Zen.

L' un d'eux, voyant dans l'allée un escargot qui risquait d'être écrasé, le prend et le pose dans une plate-bande.

"Voici comment il faut se comporter", dit-il.
"Par notre Amour de tout ce qui est vivant, j'ai sauvé l'escargot."

Le deuxième moine dit :
"Très bien mais, si tous agissent ainsi, comme il y a beaucoup d'escargots, il n'y aura plus de légumes, donc plus de monastère, donc plus de moines ; il fallait laisser l'escargot à son Karma."

Le troisième moine dit : "Qui a raison ? Allons demander au maître".

Le premier dit au maître :

"Rencontrant un escargot dans l'allée, je l'ai mis dans une plate bande, parce qu'il risquait d'être écrasé."

"Tu as raison" , lui dit le maître.

– "Non", rétorqua le deuxième, "si tous agissent ainsi, il n'y aura plus de légumes et le monastère pourra fermer ses portes."

– "Tu as raison" , lui dit le maître.

– "Mais enfin, ils ne peuvent avoir raison tous les deux !" dit le troisième.

– "Toi aussi, tu as raison" , dit le maître.


Prajnananda, Propos bouddhique remarquables.
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Bonjour,

Les branches aussi cherchent un chemin vers le ciel :


"Ce grand-père raconte à son petit-fils que rien n'est plus beau qu'un arbre.

_Regarde, regarde les arbres comme ils travaillent.

_Qu'est-ce qu'ils font, grand-père ?

_Ils rattachent la terre au ciel, et cela, c'est très difficile.
Vois-tu, le ciel est si léger qu'il est toujours sur le point de prendre la fuite.
S'il n'y avait pas d'arbres, il nous dirait adieu le ciel.
Alors il ne nous resterait plus qu'à mourir.
Mais heureusement, il y a les arbres ...

Regarde ce tronc rugueux, tu vois, c'est comme une grosse corde.
Il y a même des nœuds dedans.
Mais à chaque bout, les fils de la corde se desserrent et s'élargissent pour s'accrocher au ciel et à la terre.
On les appelle des branches en haut et des racines en bas.
Mais c'est la même chose.
Les racines cherchent leur Chemin dans le ciel.

_Mais, grand-père, c'est plus difficile d'entrer dans le sol que dans le ciel !

_Hé non, mon fils.
Si c'était vrai, les branches seraient droites, et vois comme elles sont tordues sur le vieux pommier !
Elles doivent aussi chercher leur Chemin.
Elles poussent.
Elles changent de direction.
Elles ont parfois plus de mal que les racines.

_Et qu'est-ce qui leur donne tout ce mal, grand-père ?

_C'est le vent.
Le vent voudrait séparer le ciel et la terre.
Les arbres tiennent bon.
Mais c'est une sacré bataille ..."


Pierre Jakez Hélias

Le cheval d'orgeuil
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Bonjour,

"Tout seul"


Cela se passait sur le terrain de jeu d'un Centre de rééducation fonctionnelle pour handicapés.

Jean-François, dix ans, appareillé aux deux jambes, trébuche et tombe par terre.

Passe son éducateur : "Christian, viens me relever !"
_"..."
_"Christian, viens me relever ! "
_"..."

L'éducateur se contente de le regarder avec un grand sourire.

Pleurant et tempêtant, Jean-François commence à s'appuyer sur ses bras, sur son derrière et finit par se remettre debout.
Tout clopinant, il se jette sur Christian qui lui ouvre tout grand ses bras, toujours souriant :

_"Tout seul ! Tu as vu je me suis relevé tout seul !"


Et Jean-François de s'arrêter une seconde.
Puis il lui dit dans un cri :

"Non, pas tout seul ! Tu étais là " ...

_"Oui, Jean-françois, répond Christian.
Et je t'aiderai toujours.
Mais comme ça !"


Jean Vernette, Paraboles pour aujourd'hui
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Bonsoir,

"Ce n'est pas un fardeau, c'est mon frère !"

Sur un sentier raide et pierreux, j'ai rencontré une petite fille qui portait sur son dos son jeune frère.

"Mon enfant", lui ai-je dit, "tu portes un lourd fardeau".

Elle me regarde et me dit : "Ce n'est pas un fardeau, monsieur, c'est mon frère."

Je restai interdit.

Le mot de cette enfant courageuse s'est gravé dans mon coeur.

Et quand la peine des hommes m'accable et que tout le courage me quitte, le mot de l'enfant me rappelle :
ce n'est pas un fardeau que tu portes, c'est ton frère ...


Bulletin de l'Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture.
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Bonjour,

Aimer, c’est quoi ?
(Le petit garçon et le chiot)


Un gérant d’une boutique clouait une pancarte au-dessus de sa porte où l’on pouvait lire :

» Chiots à vendre « .

Bientôt un petit garçon fut attiré par l’annonce, et demanda

» À quel prix vendez-vous ces chiots « .

Le propriétaire du magasin répondit :

» Autour de 70-80 € « .

Le petit garçon chercha dans sa poche et sortit de la monnaie...

" J’ai 5 €, est-ce que je peux les regarder ??

Le propriétaire du magasin sourit, et siffla.
Sa chienne, nommée Lady, courut hors du chenil, vers l’allée de son magasin, suivie par cinq petits chiots.
Mais un des chiots restait loin derrière...

Immédiatement, le petit garçon choisit le chiot boiteux resté en arrière.
Il demanda :

» De quoi souffre ce petit chien » ?

L’homme expliqua qu’à sa naissance, le vétérinaire lui avait annoncé que le chiot avait une malformation de la hanche qui le ferait boiter pour le restant de sa vie.

Le petit garçon devint vraiment enthousiasmé et dit :

» C’est le chiot que je veux acheter « !

L’homme répondit :

» Non, tu ne peux pas acheter ce petit chien, si tu le veux vraiment, je te le donne ! »

Le petit garçon devint bouleversé.
Il regarda l’homme droit dans les yeux et dit

» Je ne veux pas que vous me le donniez.
Il vaut tout autant que les autres chiens, et je vous paierai le plein prix.
En fait je vous donnerai 5 € maintenant et 10 € chaque mois jusqu’à ce que j’ai fini de le payer. »


L’homme contrecarra :

» Tu ne peux pas acheter ce chiot, vraiment !
Il ne sera jamais capable de courir, de sauter et de jouer.
Aime d’autres chiots. »


Alors, le petit garçon se pencha vers le bas, puis il enroula la manche de son pantalon, et montra une jambe malade, tordue, estropiée, supportée par une grande tige de métal.
Il regarda l’homme et dit :

» Je ne cours pas très bien et le petit chiot aura besoin de quelqu’un qui le comprenne ».

À ce moment, l’homme mordit sa lèvre inférieure.
Des larmes lui piquaient les yeux...
Il sourit et dit :

» Mon garçon, j’espère et prie pour que chacun de ces chiots ait un propriétaire tel que toi « .

DANS LA VIE, PEU IMPORTE QUI VOUS ÊTES, SI QUELQU’UN VOUS APPRÉCIE POUR CE QUE VOUS ÊTES, VOUS ACCEPTE, ET VOUS AIME INCONDITIONNELLEMENT.
L’AMI VÉRITABLE EST CELUI QUI SE RAPPROCHE DE VOUS QUAND LE RESTE DU MONDE S’ÉLOIGNE...

Source :
Bien-être, du corps et de l'esprit, spiritualité.. Et la solidarité ! (blog)
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