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Auteur | Foulard de Sang |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Tu es Scout d'Europe ? Je crois que ton mouvement est très clair sur le sujet, je te renvoie au Livre Blanc www.scouts-europe.org/wp-content/uploads/2010/.../livre-blanc.pdf
Voir page 21 * Message déplacé * |
Marc-SL Joyeux membre
Nous a rejoints le : 14 Nov 2009 Messages : 274 Réside à : Autriche |
Ecureuil 39
Mes sources ? Cest d'avoir bien connu JLF, et jétais aussi à son enterrement, tu devrais me retrouver sur la photo si tu cherches bien. Bien sûr quil avait des regrets de voir ce que cétait devenu Foulard de Sang quand on lui rapporta certains propos. Il men a fait la confidence en 1996 cest-à-dire sur la fin, il avait juste 30 ans de retard pour désamorcer le truc. JLF na pas tout maitrisé durant sa vie et je serais peu hésitant de dire quil a été souvent quune amorce à beaucoup de projets. Je pense que cest une grosse bévue de sa part de ne pas avoir stoppé net ses divagations sur la chevalerie (une obsession). Old Gilwellian soulève une question qui naura sans doute pas de réponse, pourtant cest par là quil faut creuser et plus précisément en 1969/1970. Pierre Joubert cité dans le montage ? On voit bien que vous ne lavez pas connu non plus, cétait un homme assez terne dans une discussion, timide même, bien au-dessus de tout cela, je rajouterais dune passivité exemplaire. La seule autorité quavait PJ cétait avec ses crayons et de lui parler de royalisme et de lui faire remémorer quand il s'était fait cassez la gueule, le reste... une perte de temps ! Maintenant, sors-moi un écrit de JLF prouvant quil a soutenu ouvertement cela ? Je crains fort que ta tâche ne soit rude, il était théâtral, truculent, admirable acteur quand il en avait un petit coup dans le nez, mais certainement pas fou. Quil se soit amusé de cela comme un chat samuse avec une souris à moitié morte comme dun jouet, cest surement cela qui te conforte. Désolé de te dire cela, mais je pense quil ne faudrait pas prendre référence actuelle sur JLF, parce que ce nest simplement pas la vérité. Si cest ce que tu penses, cela a été fabriqué de toutes pièces dans des buts que JLF ne souhaitait pas. Pour le reste, je ne suis pas un anti quoi que ce soit, jai encore un peu desprit libre, ici dans ma maison de Paldau, je nai pas limpression dêtre un acteur majeur et mon épouse râle parce quelle ne comprend pas ce que je fiche un 31 décembre devant lordinateur et ne rêve que de mettre aux encombrants tous mes souvenirs scouts ! Jai comme tu le vois dautres obligations. Faire référence à JLF, PJ et coller le scoutisme actuel dans lOrdre des Foulards de Sang ? Cela na aucun sens si ce nest labsurdité. Sachertorte ce soir au dessert ! * Message déplacé * |
Manchot Joyeux membre
Nous a rejoints le : 22 Mai 2008 Messages : 221 Réside à : Paris |
Voici un extrait d'une interview de Jean-Louis Foncine, qui est parue dans un numéro spécial JLF du Bulletin de liaison de l'association des Amis du Signe de Piste. (octobre 2007)
Aujourd’hui, l'Ordre du Foulard de Sang est toujours vivant. Comment a-t-il été relancé ? Quelle place occupez-vous dans l'ordre ? Je pourrais ne pas répondre, car l'ordre est un ordre secret, mais secret ne veut pas dire clandestin. L’ordre fondé par Joubert et moi en 1935 dans les gorges de l’Hérault a perduré durant très longtemps pendant la guerre et après la guerre. Les chevaliers adoubés par nous devenaient chefs d’unités scoutes et trouvaient enthousiasmant de transporter dans leur troupe certains rites nés dans la chaleur des très grands jeux que nous avions mis au point à la manière décrite dans le livre. L’idéal de chevalerie était embryonnaire, mais bien présent et renforcé par des cérémonies secrètes. Le courage, la largesse, la fraternité paraissaient des valeurs qui transcendaient les habitudes et les techniques de l’époque. Combien de chevaliers furent ainsi créés dans la tradition de cet ordre premier ? Sans doute plusieurs centaines. Il n’est pas rare aujourd’hui de rencontrer des garçons de divers âges qui portent le ruban rouge au ceinturon et qui, naturellement, ne sont pas bavards sur l’origine de leur distinction (secret oblige). Dans les années 75, sept à huit garçons de 15 à 18 ans, écoeurés de flotter dans les unités scoutes en perdition (on était dans les années noires du scoutisme post guerre d’Algérie et post soixante-huitardes) décident en partant du livre qu’ils admirent, de donner un nouveau sens à leurs rencontres et de creuser l’idéal chevaleresque qui les fascine. Pour la plupart lorrains, ils sont vite rejoints par d’autres garçons venus de Savoie, de Provence, de Côte d’Azur, de la région lyonnaise et parisienne... Cet effort soutenu débouche très vite sur un ordre beaucoup plus structuré qui possède désormais ses exigences d’entrée, ses rites d’adoubement, sa charte fondamentale, ses fréquences de fonctionnement... Dans cet ordre rénové (qui a beaucoup bénéficié des travaux de G. Duby sur la chevalerie historique) je joue, vu mon âge, le rôle de personnage immobile et muet, à l’image du Roi Arthur, qui peut donner de ci, de là une orientation ou un conseil. L’action et la gestion de l’ordre appartiennent à un groupe de Chevaliers-maîtres qui se cooptent et se chargent, entre autres tâches, du suivi des candidatures qui sont examinées avec le plus grand sérieux. Je suis aussi fatalement la boîte aux lettres à l’origine, puisque je suis, de par le livre, la seule personne que l’on peut atteindre. Ne cherchez pas sur Internet; l’ordre n’a pas de site. * Message déplacé * |
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