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Auteur | Route et rock'n'roll attitude ... incompatibilité ? |
Marin Membre notoire
Nous a rejoints le : 04 Sept 2011 Messages : 74 Réside à : Bretagne |
Salut Morzini !
Petite citation pour étayer tes pistes de réflexion : « La musique « rock » et ses dérivés, en particulier aujourd'hui la techno, qui sont les vecteurs de passions élémentaires et qui, dans les grands festivals, développent un caractère culturel, jouant même le rôle dun anti-culte par rapport au culte chrétien. Pris dans le mouvement de la foule, soumis à lébranlement du rythme, du bruit et des effets de lumière, les participants se sentent pour ainsi dire libérés deux-mêmes. Dans lextase provoquée par lannihilation de toute barrière et la chute de toute inhibition, ils déchaînent en quelque sorte les forces élémentaires de lunivers, dans lesquelles ils finissent par se faire engloutir » (Esprit de la liturgie, p. 119-120). C'est une citation de Benoît XVI, à l'époque ou il était cardinal... Qu'en penses-tu ? |
AndreRaider Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Janv 2009 Messages : 3 813 Réside à : Clermont Ferrand |
Mais heureusement, le rock, c'est autre chose que de la simple techno......
J'espére que vous ne les mettez pas dans le même panier .... Quant au message "Dans l’extase provoquée par l’annihilation de toute barrière et la chute de toute inhibition, ils déchaînent en quelque sorte les forces élémentaires de l’univers", c'est stupide ....J'ai retrouvé ta phrase dans le salon beige et dans citeetculture. ici Cela parle des effets lumineux, des sons saturés et non du rock en tant que tel. Il ne faut pas tout confondre et parler de rite satanique se diffusent aujourd’hui des cultes et des musiques sataniques de plus en plus nombreux, C'est à se tordre de rire. |
trident Membre confirmé
Nous a rejoints le : 28 Fév 2009 Messages : 1 494 Réside à : Montréal, Québec |
Donc le rock n' roll serait mauvais, mais le classique non.
Uhm... Et qui décide de l'appréciation ? |
Marin Membre notoire
Nous a rejoints le : 04 Sept 2011 Messages : 74 Réside à : Bretagne |
Salut AndreRaider et Trident,
Merci pour vos réponses ! Je vous propose ci-dessous quelques éléments de réflexion pour compléter notre analyse sur le rock et sa compatibilité avec la Route. @ AndreRaider : Je trouve ta réponse : Citation:Un peu sèche et sans réelle argumentation... La citation que j'ai écrite m'a été envoyé par un ami. Elle provient d'un livre de Benoît XVI à l'époque où il était cardinal. Elle a pu être reprise par le salon beige et dans citeetculture, et alors ? Quant au fond de cette citation, je le trouve assez juste. Il suffit d'observer les effets secondaires des concerts rock & co pour comprendre, tout comme le fait remarquer cette citation, que les participants se retrouvent facilement dans un état second... On retrouvera ci-dessous le même type d'analyse par des prêtres n'hésitant pas à aller sur le terrain, comme le père Domergue, qui fréquente de près les concerts rock & co. Citation:Le rock en tant que tel ne peut pas vraiment être dissocié des sons saturés et le rock & co est, à mon humble avis, à la base des effets secondaires décrit dans la citations de Benoît XVI. Citation:Mais jamais ma citation ne fait référence à des cultes et des musiques sataniques. Où vas tu chercher cela ? Cependant, il est vrai que ce type de musique : Rock et musiques underground, sont des vecteurs des cultes et musiques sataniques. @ Trident : Citation:Mais je n'ai jamais écrit cela... Citation:Toi, en conscience. Regardons les analyses du Père Verlinde sur le mouvement gothique et ses liens avec la musique underground, ou du Père Domergue (interview recopiée ci-dessous) sur les musiques Rock et ses dérives sataniques pour plus d'info à ce sujet. |
Marin Membre notoire
Nous a rejoints le : 04 Sept 2011 Messages : 74 Réside à : Bretagne |
Le Père Benoit Domergue a publié le résultat de ses études à travers plusieurs ouvrages. L'interview ci-dessous, en 13 questions et réponses est extraite de : « La prière de délivrance et d'exorcisme » 3. Le discernement. Actes du Colloque de Fatima 2005. International Association for Delivrance. © Editions Bénédictines (Editions laïques et chrétiennes qui doivent leur nom au lieu où elles sont implantées), 2006, pp.102-107....
1 - Aujourd'hui, on parle beaucoup de la musique, surtout chez les jeunes, une certaine musique qui paraît très « hard » comme on dit, alors je voudrai savoir, d'où vient cette musique, est-ce qu'elle est apparue comme cela, comme la « génération spontanée », ou est-ce que cela a été préparé? Est-ce que vous pouvez nous dire quelque chose à ce sujet-là? En musique, et dans l'art en général, il semblerait que les « générations spontanées » n'existent pas. De fait, les compositeurs récents ou classiques s'inspirent très souvent d'oeuvres antérieures. Aujourd'hui, ce phénomène s'amplifie: les musiques dites « modernes » s'empruntent mutuellement de nombreux éléments rythmiques, sonores etc. Pour ne parler que du Rock, il est évident qu'une partie non négligeable de ce style peut être auditionnée par un très large public mais il est vrai que l'on assiste à un véritable durcissement de nos jours de ce même Rock. Il devient alors Hard, Metal, Black Metal, Death Metal, bref, des dizaines de variantes. Ce durcissement se manifeste non seulement dans les sonorités, mais aussi dans les paroles, les attitudes, les spectacles qui, au demeurant, propagent assez souvent des messages à teneur antichrétienne. Autrefois, on parlait de messages subliminaux, mais aujourd'hui, ces dits messages sont clairement explicites et font ouvertement l'apologie du satanisme, de la magie noire... de ce point de vue-là, il n'y a plus de censure. Dans les années quatre-vingt, le Père canadien Jean-Paul Régimbal (de l'ordre des Trinitaires) avait repéré une quinzaine de ces groupes, mais aujourd'hui, on dépasse le millier de groupes dans le monde. 2 - Alors, il y a une sorte de fécondité on dirait, puisqu'on dépasse le millier de groupes aujourd'hui. Vous disiez qu'il y a quelques années. Il y en avait une quinzaine de répertoriées. Il y en avait peut-être même plus. Est-ce que vous pouvez nous dire quelque chose sur l'origine d'une part selon le lieu, où est-ce que cela a démarré, est-ce qu'il y avait une intention? Qu'est-ce qui a motivé cette musique rock? Immédiatement, nous pensons à des ensembles comme Black Sabbat, Dio ou encore Venom et Alice Cooper, des groupes que l'on situe entre les années soixante-dix et quatre-vingt. Ce sont aussi des « tubes » comme The [mod]sympathy[/mod] for the Devil des Rolling Stones; c'est encore The Number of The Beast 666 d'Iron Maiden (la Vierge d'acier). Dans ces différentes oeuvres, il est vrai que la provocation pure et simple était assez évidente, mais pas seulement croyons-nous. En effet, on peut déjà reconnaître dans certains de ces albums une influence grandissante d'auteurs comme Anton LaVey, à l'origine de la Satanic Bible. Quand on compare le style et les paroles de centaines de ces chansons, on perçoit très aisément cette filiation. Les musiques extrêmes relevaient encore de l'anecdote il y a peu, mais aujourd'hui, le phénomène est de plus en plus structuré, j'en voudrais pour preuve les très nombreux festivals annuels organisés pour le Metal en Europe, festivals susceptibles de réunir des dizaines de milliers de jeunes et adolescents. 3 - Est-ce que vous savez s'il y avait des alliances (par exemple A. LaVey) avec ces groupes, ou simplement s'il ne faisait que les conseiller? Autrement dit, est-ce que ces groupes étaient au service de ce « monsieur » ou d'autres? Est-ce qu'il y avait des ponts, une complicité ou une alliance ou est-ce que c'était complètement indépendant? En fait, ces différents groupes ne sont pas forcément affiliés directement à Anton LaVey mais plutôt à ces oeuvres comme la « Bible Satanique » ou The Satanic Rituals mais il est également vrai que plusieurs groupes peuvent côtoyer des cercles de magie noire, voir des Satanic Churchs comme celle de San Francisco. C'est très probablement le film de Roman Polanski, Rose Mary's Baby, tourné à la fin des années soixante, qui est à l'origine de ce que j'appellerais le « satanisme moderne ». On se souvient de cette terrible mésaventure qui mêla de nombreux acteurs comme A. LaVey lui-même. Au cours du tournage de ce film, Charles Manson et des complices accomplirent plusieurs sacrifices rituels, dont la femme (enceinte) de R. Polanski. Ce fut un carnage sordide. À l'époque, LaVey était apprécié, ainsi que l'esprit très décadent d'Aleister Crowley; tous deux ont participé à développer ce que l'on appelle le Thélémisme: le culte de la chair, de l'outrance et du blasphème. De nombreux groupes de musique Metal en particulier, connaissent relativement bien ces épisodes. 4 - Vous avez fait mention d'A. LaVey qui avait écrit la Satanic Bible, est-ce qu'on peut considérer que ces groupes de musique sont des vecteurs du satanisme? Est-ce qu'ils en font l'apologie, mais comme une sorte de publicité? Ou est-ce que la musique peut servir de vecteur pas seulement de publicité, mais aussi d'influence satanique? La question est très vaste et je ne saurais répondre par oui ou par non. Je verrais trois points. Le premier est une simple constatation d'ordre statistique. De fait, depuis une trentaine d'années, on assiste à une montée en puissance de ces groupes qui peuvent indifféremment faire l'apologie du satanisme comme des sagas scandinaves ou des contes épiques du Moyen-Âge. Les textes des chansons en particulier peuvent très aisément faire de nombreuses références à ces différents courants à la suite les uns des autres. Cette tendance ne considère le satanisme que par curiosité. Le deuxième courant quant à lui verse volontiers dans des genres très sombres mais avec une connotation nettement antichrétienne. Le troisième enfin est encore plus radical, faisant la promotion des pratiques les plus extrêmes comme les messes noires et différentes profanations. Les tendances Metal, Hard Core et Gothic versent souvent dans ces expressions; ce sont Marilyn Manson, Dimmu Borgir, Cradle of Filth etc. pour ne citer que les ensembles musicaux les plus connus d'aujourd'hui; groupes qui, au passage, font régulièrement des tournées sur les cinq continents. 5 - En somme, vous nous invitez à faire un discernement parmi tous les groupes qui existent. Entre ceux qui se réclament d'un certain noir, uniquement par provocation ou par mercantilisme, parce que ça se vend bien. Il y a ceux qui sont carrément en luttes contre l'Église Catholique, le christianisme; et puis il y a ceux qui sont entre les deux. Alors comment peut-on faire ce discernement? Est-ce qu'il suffit de savoir les noms des groupes, ou est-ce qu'en entendant une musique on peut discerner dans quelle catégorie se range ce groupe? Comment faire le discernement autrement qu'en connaissant les noms de ceux qui sont dans telle catégories ou telle autre? Je rencontre des milliers de jeunes chaque année, à l'occasion de conférences d'information données dans de grands lycées sur les thèmes que nous évoquons à l'instant. Je suis toujours frappé par « l'innocence » de ces mêmes jeunes, adolescents pour la plupart, et qui, en général, ne perçoivent pas la portée des groupes tels que Marilyn Manson qui affiche très clairement une haine profonde du christianisme. Je suis également étonné de cette « anesthésie » très particulière qui existe chez ces mêmes jeunes qui ne connaissent pas du tout la portée symbolique d'une croix à l'envers par exemple. Quand on a l'opportunité d'analyser, avec ces jeunes, quelques clips videos ou encore certains chansons, c'est alors que « les yeux s'ouvrent » pour ainsi dire. J'en conclu, par conséquent, que la jeunesse d'aujourd'hui est profondément manipulée, conditionnée par des artistes qui, en revanche, sont nettement moins innocents. Ce conditionnement est préoccupant car il ne touche pas seulement la psychologie de la jeunesse, mais aussi les fondements de la foi. Un crucifix renversé, une tombe profanée, des rituels sataniques ne relèvent pas seulement de la provocation, c'est tout d'abord une atteinte à la liberté religieuse et c'est bien sûr une attitude qui cultive l'apostasie voir le culte du sacrilège. On ne compte plus le nombre de tabernacles profanés en France et en Europe au cours de ces dernières années. Il est donc nécessaire de rencontrer les jeunes adeptes de ces musiques extrêmes dans un premier temps, puis de diagnostiquer ensemble certaines oeuvres les plus connues pour enfin établir (toujours ensemble) un discernement le plus objectif possible. 6 - On parlera plus tard des influences que peut avoir une telle musique sur un jeune. Est-ce qu'il faut différencier les concerts - un jeune qui va à un concert, ou jeune qui met son « Walkman » et puis qui écoute la musique? Oui, c'est évident. Si j'écoute occasionnellement de la « musique extrême » avec mon autoradio, il est sûr que cela n'a pratiquement pas de portée sur mon comportement ou ma personnalité. Il faut bien sûr prendre en compte différentes proportions. Un Autoradio n'est pas un Walkman, et l'utilisation d'un Walkman ne peut se comparer à notre présence dans un concert. Cependant, la technique a fait des progrès considérables ces dernières années, en particulier avec les I-Pod ou les MP3, des systèmes d'enregistrements qui permettent d'écouter des milliers de chansons avec une très haute définition. De plus, les quelques décibels restitués directement dans les oreilles par le port du Walkman, à force d'écoute, peuvent occasionner de nombreuses affections sur notre capacité auditive et même sur notre équilibre psychologique. Les ORL soignent de plus en plus les adeptes de ce type de « technologie portative ». Quant aux concerts, nous sommes aujourd'hui très éloignés des balbutiements de Woodstock et de l'Ile de White. Nous disposons de nos jours d'une technique très développée en matière de sonorités, en particulier les sons graves. C'est flagrant à propos des Rave Parties. En quelques heures d'audition, des foules entières de jeunes peuvent faire l'expérience de transes collectives, transes que l'on peut comparer à celles développées par des danseurs vaudous. En concert, l'usage des flashs stroboscopiques est aujourd'hui sans commune mesure avec ce qui se faisait au cours des années quatre-vingt. La législation prévoit une dizaine de séquences par seconde [flash allumé / flash éteint] à l'occasion de concertes mais la réalité est toute autre. Nous pouvons en effet compter parfois plus de trente impulsions/secondes pour ces mêmes flashs. À la longue, « ce bombardement lumineux » incessant peut gravement frapper le comportement des jeunes. 7 - Au sujet de ces phénomènes induits dont vous parlez, est-ce qu'il ne faudrait pas discerner entre les musiques qui sont très « hard » et très violentes, puis les autres? Est-ce que de la musique Rock toute simple, même si on l'écoute très longtemps, peut être handicapante à la longue? Ou au contraire une musique extrêmement violente, le fait d'en écouter même assez peu, peut quand même entraver la psychologie, l'imaginaire? Là encore il est important de nuancer la réponse. Tout d'abord, je dois considérer ce qui peut directement toucher le « physique » quand je constate un excès au niveau des décibels, de la chaleur ambiante en concert, et enfin des prises de drogues comme l'Ecstasy (MDMA). Des psychiatres et des ethno-musicologues ont procédé à de nombreuses études sur ces sujets au cours de ces dernières années. En fait, nous sommes face à un problème complexe. Un rythme rapide, une danse fut-elle « furieuse », un excès de décibels ne sont dommageables que lorsqu'il y a une parfaite synergie entre ces différents stimuli. Encore une fois, la technologie, les ingénieurs du son, les ingénieurs acousticiens ont à leur disposition suffisamment de moyens électroniques pour réaliser en quelques instants ce que des chamans ou des vaudous ne peuvent exécuter qu'au terme de plusieurs heures de transes. Les concertes sont devenus de véritables orchestrations au centième de seconde. C'est ainsi que l'on peut aisément tomber en transe. Quant au niveau que j'appellerai « spirituel » correspondant au textes des chansons, à des intonations très rauques qui ressemblent souvent à des vociférations, le niveau atteint de ces dernières années ne peut se comparer aux festivals des sixties ou de la musique Pop. Pour ma part, j'ai eu l'occasion d'assister à un concert Rock en 1980, à l'espace Balard à Paris: le groupe Havy Metal Dio, et j'ai également assisté récemment à un concert délivré par Marilyn Manson; la différence est phénoménale! De nos jours, la physiologie est véritablement « sur-saturée » au cours de ces concerts pendant lesquels nous pouvons expérimenter de nombreux « états altérés de la conscience ». Jusqu'où irons-nous? 8 - Est-ce qu'on peut dire que certaines musiques ont été construites, composées, conçues, en vue de mettre dans un contexte, un climat, une ambiance, qui permet ou qui oblige celui qui l'écoute à perdre tout contact avec le réel en sursaturant la sensibilité qui fait que l'intelligence n'émerge plus et n'est plus capable d'être en contact avec le réel? Est-ce que c'est voulu? Est-ce que (je suppose qu'on revient au discernement, il y a ceux qui le veulent et ceux qui ne le veulent pas, et puis il y a ceux qui sont entre les deux) cette mise en condition a un but spécifique? Est-ce que par exemple, elle rend la personne plus manipulable? Le divertissement du samedi soir à l'occasion d'un bal et les orchestrations de festivals Rock régionaux ne peuvent se comparer à ce que des groupes comme Slipknot, Marilyn Manson ou d'autres ensembles ultra-violents peuvent produire dans de très grands concerts comme à Bercy, au Parc des Princes etc. Les musiciens et chanteurs des groupes de Metal les plus connus ont une connaissance approfondie des danses et chants africains, ainsi que des cérémonies rituelles propres aux Macumbas et autres Candomblés. Ces groupes ne donnent aucune place au hasard et à l'improvisation. Leurs spectacles sont parfaitement synchronisés! Quant aux paroles des chansons dépassant maintes fois les limites de la pudeur et de la décence, leur surnombre nous laisse à penser que le phénomène ne relève pas, hélas, de l'anecdote. La « mise en condition » des concerts à fréquemment pour but de nous écarter délibérément de toutes les valeurs morales et religieuses qui ont cours aujourd'hui. Ceci n'est plus à démontrer. C'est pour cela que nous devons rencontrer les jeunes pour procéder à un travail de « démythisation » face, encore une fois, aux intentions des groupes, intentions non seulement pécuniaires, mais aussi délibérément anti chrétiennes. 9 - Au point de vue des prières de libération et de délivrance et d'exorcisme, nous savons bien nous autres, que le démon ne peut avoir accès à la personne que si son intelligence en particulier n'est pas éveillée. Alors je me demande si les ambiances des concerts ne sont pas des dispositions à une éventuelle agression du démon, puisque c'est dans ces milieux-là où le jeune perd un petit peu le contact avec le réel, où il est dans un état un peu second? Tout à fait! Je retiens d'ailleurs au passage le terme de « disposition » que vous venez d'évoquer. Cette « disposition » doit être en adéquation, pour ainsi dire, avec le « dispositif » des concerts. La « disposition » correspond en fait à ce que les jeunes attendent de ce type de rencontres au coeur desquelles l'acoustique, l'ambiance, l'éclairage ont une importance primordiale. Tout cela encore ne laisse pratiquement aucune place à l'improvisation. Lorsque le « dispositif » et la « disposition » sont en parfaite relation, c'est alors que l'expérience de transe, voir de transe de possession peut advenir, en particulier, lorsque les musiciens et chanteurs procèdent explicitement à différentes évocations qui s'apparentent à des pratiques magiques voire sataniques. Quand on assiste à ce type de concert, à la vue des résultats, on ne peut pas imaginer que ces phénomènes relèvent de la pure coïncidence! 10 - Je me demande si l'état dans lequel on veut mettre les jeunes, pour rejoindre leur aspiration, un compositeur, un monteur de spectacle, va avoir pour but de plaire aux jeunes. Or, ce qui plaît aux jeunes, c'est d'entrer dans la musique pratiquement en fusionnant avec elle et d'être tout entier plongé dedans. Est-ce que cette fusion avec la musique n'est pas ce qui enlève toutes les barrières, toutes les limites, tout ce qui enlève les défenses naturelles de la personne, et où du coup, une autre influence peut intervenir et peut investir l'individu? Oui! Et je m'aperçois que je n'avais que partiellement répondu à votre question. De fait, lorsque les sens sont exacerbés, non seulement l'ouïe, mais aussi la perception visuelle, le toucher... bref, lorsque les cinq sens sont « hypersollicités », sans compter l'absorption de substances hallucinogènes ou autres, je peux littéralement être « hors de moi »! De plus, les scenarii des spectacles auxquels on peut assister peuvent fortement influer notre imaginaire. Les images virtuelles et les hologrammes qui occupent aujourd'hui une place centrale dans ces spectacles ou concerts sont susceptibles enfin de nous « séparer » du monde réel. C'est ainsi que le « virtuel » obtient de nos jours une puissance insoupçonnée non seulement sur l'inconscient (ce qui n'est pas vraiment une découverte) mais aussi sur ce que l'on peut considérer comme l'identité la plus profonde de nos personnes, à savoir notre âme, pour dire les choses de façon plus spirituelle. L'intelligence et la volonté humaines ne sont pas directement concernées par ces stimuli, mais une véritable « sursaturation » des sens et un imaginaire exacerbés sont pratiquement en mesure d'isoler celles-ci. Ce conditionnement et cette oppression (vous parliez de « fusion ») sont telles, que des cas d'infestations ou de possessions sont imaginables en pareilles circonstances. 11 - Oui, c'est tout à fait exact, ça rejoint aussi les analyses que nous faisons. C'est-à-dire que l'intelligence et l'âme spirituelle avec toutes ses facultés ne sont pas atteignables par le démon, mais leur exercice impliquant l'usage de la sensibilité, si celle-ci est détournée de son ordre à la vie de l'esprit, évidemment l'esprit ne peut plus s'exercer parce que toute la vitalité est accaparée par la sensibilité. D'ailleurs, vous avez employé une expression qui me paraît très significative: la musique ne s'écoute plus, on entre dedans. Et ça, ça me paraît être une formule tout à fait juste, qui montre bien la fusion avec la musique: et ce qui importe, ce n'est pas d'apprécier objectivement la musique, mais le vécu, comment je vis cette musique. Alors là, il me semble justement que c'est suspendre le jugement, parce qu'il n'y a plus de recul. Pourriez-vous nous dire également si la drogue va de pair avec ces concerts? Hélas oui! Si je ne considère que la question de l'Ecstasy, ce phénomène de drogue est très préoccupant. Aujourd'hui, la brigade française des stupéfiants saisit trois à quatre millions de ces pilules chaque année. Des pays comme l'Angleterre, l'Italie, l'Allemagne et l'Espagne sont frappés par les mêmes problèmes dans des proportions semblables. Or, ces chiffres sont très significatifs car ils ne représentent que dix pour cent des substances prises et échangées par les jeunes dans ces mêmes pays. Le résultat est donc vertigineux. Une expérience de drogue conséquente à une prise d'Ecstasy ne peut pas être considérée comme une expérience « dure » mais la réalité, là encore, est plus complexe. En effet, et nous l'avons déjà signalé, la musique, la danse, la drogue... sont susceptibles d'induire des effets notables sur le comportement et sur la physiologie parce que ces différents facteurs exogènes développent un autre pouvoir autrement plus redoutable à notre encontre lorsqu'ils agissent en concomitance. C'est ainsi que notre volonté et notre intelligence sont véritablement « mises entre parenthèses » par un ensemble de phénomènes qui, à première vue, ne relève que de la technique et de l'imaginaire. Ce pouvoir de persuasion se rapproche de ce que les Pères du désert, comme Saint Antoine ou Évragre le Pontique, décrivent maintes fois à propos des agissements du démon: celui-ci n'est pas en mesure de s'emparer de la forteresse mais en revanche il peut aisément l'assiéger par mille et un artifices, pour reprendre le langage de l'époque. 12 - Autrement dit, en dehors des paroles de ces groupes qui sont souvent anticléricaux, antichrétiens, il y a aussi ce conditionnement auquel on ne peut pas échapper quand on assiste à un concert, qui fragilise énormément et qui rend vulnérable à toute sorte d'influences. Vous parliez de l'Ecstasy, est-ce qu'il y a d'autres drogues qui peuvent circuler, et comment est-on amené à en prendre, parce qu'il faut quand même la choisir, est-ce qu'on vous la propose, est-ce qu'elle est en vente libre? Le conditionnement induit par la drogue et les spectacles des concerts constituent un préalable indispensable à une expérience individuelle ou collective de transe. Il est très difficile en effet de faire une expérience de transe en dehors d'un cadre clairement spécifique où de nombreux facteurs entrent en ligne de compte. Mais aujourd'hui ce préalable se découvre de plus en plus souvent, en particulier dans les sphères du Metal, du Gothic et des Raves Parties. Ces genres musicaux ont certes leurs spécificités et leurs rythmes, mais en profondeur, ils génèrent des expériences très semblables à celles que je peux décrire depuis quelques instants. Je peux même qualifier et apparenter ces expériences à des séances de spiritisme que l'on ne peut pas bien sûr comparer à ce que faisait Allan Kardec, mais le résultat est là. De trop nombreux suicides d'adolescents pourraient s'expliquer aujourd'hui, si l'on faisait une relation avec ces expériences très particulières de transe collective. Nous pouvons compter en France près de huit cents suicides d'adolescents et quarante mille tentatives chaque année. Les concerts ne sont pas à l'origine de ce phénomène mais ils participent de plus en plus à cette hécatombe. Il est à souligner que les jeunes, dans leur très grande majorité, ignorent pratiquement tout de ces mécanismes propres au spiritisme ou à la transe. Nous ne pouvons pas en dire autant des instrumentistes et des chanteurs comme Marilyn Manson. Les jeunes adolescents n'ont pour seuls désirs que de s'étourdir (ils disent « s'éclater ») ou se divertir, mais je n'ai jamais rencontré un seul adolescent capable de verser dans le satanisme par goût ou par choix intellectuel. Le conditionnement de ces mêmes adolescents prend aujourd'hui des allures vertigineuses. 13 - Mais, est-ce que réellement un concert de musique peut se transformer en séance de magie, en séance d'initiation, en séance de spiritisme? Est-ce que réellement, les jeunes qui sont là, peuvent être introduits malgré eux, dans des pratiques occultes? Une nouvelle fois, je dois nuancer mes propos. Lorsque des jeunes assistent ou participent à des concerts dits « sataniques », en réalité, nous constatons un enchaînement de différents événements sordides plutôt qu'une démarche réfléchie opérée par ces mêmes jeunes. Je m'explique. Nous constatons que les auteurs de rituels sataniques, pour ne parler que de cet exemple, agissent pratiquement toujours sous l'influence de stupéfiants; nous parlions plus haut de l'importance du dispositif. Et de fait, nous n'avons jamais rencontré de jeunes profanateurs ou initiés en dehors de ce cadre. Suite à des auditions quotidiennes de vociférations (musicales) de tous ordres, de blasphèmes, dans un environnement très « noir » de type Gothic ou Metal, des adolescents peuvent éprouver des troubles non seulement psychologiques mais aussi d'ordre spirituel et franchir alors les limites du supportable. Je ne prendrais qu'un seul exemple, celui des adolescents qui profanèrent plusieurs fois des tombes de jeunes enfants dans le cimetière du Creusot. Ces profanations de sépultures et certains rituels (de type messe noire) opérés par ces jeunes ne peuvent pas seulement s'expliquer par des troubles psycho-affectifs... Comment, en effet, des adolescents peuvent « sacrifier » des nouveaux-nés - décédés depuis plusieurs mois - en dehors d'une forte absorption d'hallucinogènes et de prise d'alcool? J'ai déjà eu l'occasion, pour ma part, de rencontrer de jeunes profanateurs repentis ayant reconnu les faits mais niant totalement une volonté délibérée de procéder à de tels débordements. L'inimaginable se produit toujours en groupe, de nuit, dans un « état second de conscience ». Le « réveil » est toujours très douloureux. Si la faute morale est grave, elle est toujours liée à une « folie collective ». Pour conclure, je dirais que la majorité des jeunes Gothic ou adeptes du Metal sont le plus souvent victimes de leurs pratiques à l'image peut-être de ces jeunes adolescents qui, dans la banlieue parisienne au cours de l'été 2005, se sont électrocutés dans un transformateur d'EDF dans le cadre d'un « Jeu de Rôle grandeur nature ». Le désoeuvrement et une certaine forme de désespérance peuvent entraîner des aventures radicalement mortifères, surtout dans le cas d'une prise immodérée de drogue. Aujourd'hui les « fleurs du mal » ne s'appellent plus absinthe, romantisme et poésie mais Gothic, satanisme et suicide, bien que ce dernier fût une solution adoptée par tel ou tel « poète maudit » de l'époque. C'est la précocité et le nombre de ces actes désespérés qui nous séparent du XIXè siècle. Quand nous avons l'occasion de rencontrer des jeunes appartenant à tel ou tel genre Gothic, Vampir ou autre Performers, nous sommes frappés par leur tristesse et leur solitude. L'évangélisation doit certainement tenir compte aujourd'hui de cet appel grandissant qui sonne comme un véritable appel au secours. Quant on accepte de « perdre » du temps avec ces jeunes, on s'aperçoit que les crucifix renversés peuvent progressivement retrouver leur verticalité... vers le ciel... et non vers l'abîme. Tous les espoirs sont permis quand on parviens à dépasser la provocation de la couleur très sombre des Gothic! Le loup n'était finalement qu'un agneau déguisé! |
Morzini Joyeux membre
Nous a rejoints le : 20 Sept 2010 Messages : 236 |
Servus Marin, merci d'avoir répondu de façon argumentée, ta réponse est très intéressante. Mais pourquoi la transe est-elle vue de façon négative ? Parce que ça n'est pas fait dans un but spirituel ? Quant à la possession démoniaque pendant un concert, c’est sérieux ? A propos de l’analyse concernant les suicides des jeunes, je raccrocherais plutôt ça à un mal être, pas forcément lié à un courant musical.
La conclusion me parle davantage. Anecdote intéressante: il existe des groupes avec des skinheads militants chrétiens. Qu'en penserait le père Domergue ? Je pense quant à moi que le rock’n’roll n’est pas l’ennemi de la Route. Mais ça dépend à quelle dose. Certes, la drogue, le "tout à fond", le "tout tout de suite", la violence, tout ça n'est pas très "catholique" ... mais ça fait partie du monde dans lequel on vit. On peut dire non à ça et côtoyer un milieu rock'n'roll. Justement, dans ce monde, chaque routier est amené à faire des choix (le bâton fourchu…), et donc avoir assez de discernement pour ne pas tomber dans l’excès, dans la morale totalitaire (pour parodier Mussolini : le système, la religion serait TOUT et l’individu RIEN). Dans le même ordre d’idée, je pense qu’un peu de rock’n’roll est nécessaire, salutaire même, mais il s’agit de ne pas ériger une attitude de révolte ou d’adolescence en façon de vivre, car là ça irait à l’encontre de certains principes de la Route. Tout est question de dosage. Il faut à tout routier une bonne dose d’auto-dérision. Le routier est aussi un évangéliste. Le défi 2012: évangéliser les salles de concerts et infilter les milieux satanistes !!! Cela revient à se demander si le routier peut être marginal ? Doit-il être absolument inséré dans le système ? Être routier n’est-il pas déjà être marginal dans ce monde de consommation ? Pour en revenir au sujet, je vais citer un texte sur le « style routier » : « certaines personnes ne supportent que la musique « beat », mais pas Beethoven ; les routiers se réjouissent des deux. (…) Certains ne vivent que dans les caves « beat » sans se soucier de la vie du monde, d’autres discutent inlassablement et projettent un nouvel (ou ancien) ordre de la société future parce qu’ils ne sont jamais descendus dans une cave « beat ». Les routiers sont polyvalents (…) » (Malheureusement je ne sais plus d’où vient cet extrait trouvé sur une vieille photocopie, les anciens m’aiderons à retrouver l’auteur, je pense que c’est un texte anglais des années 60). Je me souviens aussi d'un texte où l'on ventait les mérites de la musique classique et le jazz était rejeté (un texte belge des années 30 je crois, je vais retrouver ça) |
laricio Membre confirmé
Nous a rejoints le : 16 Déc 2008 Messages : 1 445 |
la question du titre de ce fuseau se pose t-elle dans les faits? J'ai plutot l'impression d'une spéculation intellectuelle. |
AndreRaider Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Janv 2009 Messages : 3 813 Réside à : Clermont Ferrand |
Il faut bien apprendre à vivre libre
La route ... Ibiza, Kaboul,Katmandou, Goa ... |
Zero Membre confirmé
Nous a rejoints le : 12 Mars 2006 Messages : 4 713 Réside à : Ailleurs |
Dans la même veine, je ne retrouve plus ce strip dans mes albums mais le texte c'est ça : Citation: |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
La musique fut, est et sera toujours un moyen d'impressionner les esprits. La musique adoucit les mœurs mais fait aussi marcher au pas.
Elle fait partie des rites tribaux dont nous ne pouvons nous débarrasser. Les atavismes ont la vie dure. La valse fut bien interdite parce que les gens dansaient serrés l'un contre l'autre, comme le fut le tango jugé trop lascif, en fouillant bien on en trouvera sûrement d'autres. Toute dépendance à quoi que ce soit est critiquable, pour ne pas dire plus, alors la musique rock si son abus peut être nocif, son écoute avec modération n'est pas condamnable. Mais s'agit-il d'écoute ou d'entendre du bruit rythmé ? |
LaCoterie Membre actif
Nous a rejoints le : 10 Mars 2010 Messages : 143 Réside à : pays perdu |
Je penses qu'on peut étendre le sujet à d'autres domaines si on parle de marginalité. Le RS est un homme qui trace sa route à la lumière du Christ mais rien ne l'empêche de traçer sa route à sa manière : il y a des lieux communs mais chacun peut être RS à sa manière. Perso je suis RS et même si la grande affaire de ma vie est le scoutisme puisque je suis passionné par la méthode et que ça rejoint mon boulot, je reste un marginal par rapport aux autres routiers que je connais : je fais du skate, je suis tatoué, j'aime beaucoup la musique et notamment le rap (du genre Eminem, Oxmo Puccino), je fais des scènes ouvertes slam, j'aime tout ce qui touche à la street culture...
...tout ça pour dire qu'il faut que le RS soit présent dans la cité et fonction de ses affinités. Comme le disait Morzini le RS est évangéliste : il ne reste pas sur son carré d'herbe verte, il se met en danger. Par là je veux dire qu'il ne reste pas dans son confort, dans les boulevards que tout le monde prend mais il trace sa route. Le RS est un raider : il tente des aventures difficiles qui lui font plaisir mais qui sont utiles à d'autres gosses ou à d'autres hommes. Un RS est passionné par un sport de glisse du genre skate, roller, street dirt ba faut foncer ! Il est à fond dans les graffs ? Go ! Il se passionne pour la culture du tatoo et bien qu'il y aille. Il se fait plaisir dans des battles rap underground à la 8 miles (Eminem - regardez la battle finale du film : ça déboîte ! IL a un flow de fou ! Respect ! Bref) ba c'est validé ! Je ne sais si je choque quelqu'un par mon discours parce que ce dont je parles n'est pas pour l'archétype versaillais du scout catho tradi en cohérence avec la culture et le style de vie scout mais j'y crois fort. Pourquoi ? Parce que je bosse dans un bahut et que pour bien accompagner les gamins il faut connaître toutes ces choses là et que la passion qu'on peut avoir pour quelque chose d'aussi marginal que le tatouage, le rap, les sports de street, etc permet de dégager un charisme qui permet de faire grandir les jeunes qu'on côtoie. Même dans nos unités scoutes, il ne faut pas juste connaître le domaine scout (lui il faut le maîtriser à 200% !) mais il faut connaître autre chose pour se poser comme chef. |
laricio Membre confirmé
Nous a rejoints le : 16 Déc 2008 Messages : 1 445 |
Oui, mais alors en ce cas, est-ce que pratiquer la chasse en Sologne, le surf à Saint Jean de Luz, ça aurait la même valeur à tes yeux? - Posté depuis mon mobile - |
Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
Le polo à Bagatelle, le golf à la Boulie, la piscine au Racing, ça compte aussi Laricio ? |
Marin Membre notoire
Nous a rejoints le : 04 Sept 2011 Messages : 74 Réside à : Bretagne |
Peut-être qu'on ne peut pas mettre toutes les activités sur le même plan ?
Peut-être que toutes les activités citées ne sont pas profitables autant les unes que les autres pour les jeunes ? |
Marin Membre notoire
Nous a rejoints le : 04 Sept 2011 Messages : 74 Réside à : Bretagne |
C'est une bonne chose d'être ouvert à d'autres domaines car cela permet un meilleur dialogue avec les jeunes dans certains cas. Cependant, je pense que tous les domaines d'activités ne se valent pas pour les jeunes. Sur ce point, je pense qu'on se doit de réfléchir par rapport aux 5 buts du scoutisme pour discerner si telle activité peut-être profitable...
Citation:Les connaissances et la maîtrise de techniques annexes ne doivent pas être une condition exclusive pour se poser comme chef. En effet, on n'est pas l'autorité mais on a l'autorité qui nous a été confié pour s'occuper des jeunes. Ainsi, mon autorité ne doit pas être une fonction de mes compétences sur des domaines un peu en marge même si cela est toujours un atout pédagogique. Par exemple, un chef marin (pour troupe scout ou clan routier), qui maîtrise déjà très bien la navigation en général, pourrait intéresser d'autant plus les jeunes de son groupe si il est capable de leur proposer une initiation "sport de glisse" (body-board, planche à voile, surf...) |
LaCoterie Membre actif
Nous a rejoints le : 10 Mars 2010 Messages : 143 Réside à : pays perdu |
ce que je veux dire Marin c'est qu'il est important pour un chef scout de connaître autre chose que le scoutisme. Les jeunes verront qu'il gère autre chose que le scoutisme et ils le suivront d'autant plus. |
technique | |
bonne humeur |