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Auteur | Le Temps de Carême |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Le cinquième commandement me dit
Tu ne tueras point Celui qui aimes son prochain dit saint Paul accompli toute la loi : plenitudo legis, dilectio (Rom. VIII, 8-10 et XIII, 8) Est-ce que je veille à ne pas faire souffrir aux autres ce dont je me plains moi-même ? Serais-je heureux si on me traitait comme je traite mes subalternes, et même parfois mes familiers ? Suis-je attentionné aux atteintes faites aux autres ? Est-ce que je ne crois pas trop facilement que tout va bien pour les autres quand tout vas bien pour moi ? Mais au-delà, Dieu est la vie ! Il est créateur de Toute vie, la vie n’appartient pas à l’humain. Aucune vie ne lui appartient. L’humain doit donc respecter la vie, car sinon, il ne se respecte pas lui-même, en ne respectant pas la création qui lui a donné la vie. Il ne gaspillera non plus les richesses, les biens, les choses qu’il créera, qu’il aura, ou que l’on lui donnera ou qu’on lui transmettra. Pour une vie prise ; il devra initier une vie, pour un arbre coupé, il devra planter ou semer une pousse du même arbre pour que la vie se transmettre de génération en génération. Agir contre la terre, et contre les richesses que le créateur à mis à sa disposition, c’est agir contre la vie, c’est agir contre soi même. commandement |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Les sixième et neuvième commandements me disent
Tu ne commettras point d’adultère tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain Ces deux commandements sont complémentaires et tributaires l’un de l’autre. Le don de chasteté est un bien trop précieux pour qu’il nous soit accordé sans qu’il ne nous en coute rien. Le don de soi, le partage de son être intimé, peut il n’être ramené à rien. Que vaut le « plaisir » d’un moment par rapport au plaisir d’une vie. Les enfants sont les fruits innocents de l’amour qui lie un homme et une femme. Les enfants ne doivent être conçus que dans un acte enrichit d’un sentiment profond et vrai, celui de l’engagement. Les enfants ne doivent pas être un enjeu de rancœur, de vengeance, c’est hélas trop souvent le cas quand un couple se déchire et se sépare. Pourtant les parents ont ensemble la responsabilité de ces enfants qu’ils doivent respecter, éduquer, et nourrir jusqu’à ce qu’ils parviennent à l’âge où ils pourront s’assumer pleinement ! |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
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Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Hier j’ai fait une erreur de frappe
il faut lire « les sixième et neuvième » et je m’en excuse. serait il possible qu'un modérateur aimable corrige cette erreur ??? merci d'avance. Les septième et dixième commandement me disent Tu ne voleras point tu en convoiteras rien de ce qui appartient à ton prochain Ces deux commandement sont également complémentaire et tributaire l’un de l’autre. L’homme ne s’emparera pas indument du bien d’autrui. Il ne convoitera ni n’accaparera rien de ce qui appartient à un autre. Il ne tentera aucune manœuvre ou ruse pour déposséder l’autre de ce bien. Seul l’intelligence, le travail ou la création peut enrichir un être. Pour autant que l’homme ait besoin de s’enrichir matériellement ! Nul ne tentera de priver un homme des fruits de son labeur, dans le but de servir ses intérêts personnels. Agir ainsi c’est priver l’autre dans sa dignité, et cela constitue un grave offense contre le genre humain et contre Dieu L’homme doit aimer son prochain comme lui-même. Car son prochain est son propre reflet. Nul ne profitera de sa force mentale, physique ou de son intelligence pour contraindre plus faible que lui. Ou pour abuser d’une femme, d’un vieillard ou d’un enfant. Il s’attachera au contraire à lui porter secours, aide et assistance, et uniquement par amour de lui-même. Utiliser sa force pour dominer ou abuser est une insulte à la nature divine même de l’homme Suis-je attentif à payer mes dettes en temps voulu ? Suis-je attentif à toujours participer avec honnêteté aux frais communs, à subvenir aux frais que mon usage de la chose peut engendrer. N’ais-je pas le défaut de croire que je peux m’exonérer de l’obligation de partager avec honneur et loyauté avec plus pauvre, ou plus nécessiteux ? |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Le huitième commandement me dit
Tu ne porteras point de faux témoignage L’homme ne prononcera aucunes fausses paroles afin de nuire à son prochain, ou dans le but de se valoriser faussement. Ni non plus pour complaire aux puissants, ou pour faire condamner l’innocent à la place du coupable. mais bien au delà Le Très Haut me défend aussi les jugements téméraire, les détractions,les révélations de secret, le mensonge. Ais je la charité du jugement, cette charité indulgente qui se garde de porter avec précipitation un jugement sévère ou qui me pose en censeur. Suis je attentif à parler des absents avec sinon bienveillance, mais au moins à ne pas prendre un malin plaisir à souligner ou à laisser souligner leurs défauts, sans rancune. Quand une chose, soit par sa nature, soit en vertu d'une promesse, soit par délicatesse, doit rester sinon secrète du moins confidentielle, ai-je sur ma langue assez d'emprise pour la taire, même à mes confidents habituels? Ais je cette discrétion qui empêche de divulguer ce qu'on peut révéler sans faute,mais que la délicatesse ou le tact conseillent de taire? Quelle est ma loyauté?? Si je suis éducateur, chef, responsable de plus jeunes, est-ce que je m'efforce d'inculquer aux enfants le culte de la loyauté, en suis je moi même un exemple? Est ce que je ne m'accommode pas trop aisément de vérité travestie, "pour la bonne cause"? |
CASTORE Rongeur
Nous a rejoints le : 08 Fév 2005 Messages : 3 258 Réside à : wwwest |
Aujourd'hui,c'est la St Joseph |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Histoire à méditer
Citation: |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Citation: |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
« La prière écrivait Charles de Foucauld, c’est l’entretien avec Dieu, il faut que ce soit quelque chose d’absolument naturel, d’absolument vrai…… la meilleure des prière est celle où il y à le plus d’amour »
Dieu, dont la bonté infini désire exaucer nos vœux, ils les connaît bien avant qu’ils ne soient formulés. Il attend de nous un entretien où nous confessons notre indigence, notre confiance, mais surement ce qu’Il ne veut pas, c’est que nous mettions l’essentiel de la prière là où Il n’est pas, et que nous pensions avoir beaucoup prié quand nous avons dit et redit des formules, sans avoir au cœur un désir d’amour et un réel désir d’être uni à Lui en devenant meilleur et toujours plus confiant en son Amour. |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Le dépouillement total
La mort est la grande séparation, totale, brutale, instantanée. Séparation des objets – Autant ceux qui ont entretenu l’apparence de richesse, que ceux qui entretenaient le souvenir d’humains, de relations, de moment heureux. Séparation des jouissances – Celles que la providence me laissait, celles de l’amour propre me faisait connaitre, celles que la sympathie ou que l’affection d’autrui m'apportaient. Séparations de mes rêves, de mes envies, de mes projets – En fait séparations de toutes mes illusions. Séparations des personnes – Parents, amis, connaissances, appréciées ou non. Toutes ces séparations en faits sont peu de choses si elles n’ont pas caché dans ma vie la présence de Dieu. Douloureuses si elles étaient toutes ma vie. Ne nous est il pas demandé de notre vivant de mourir à nous même pour relativiser ces attaches et ne les voir ou les ressentir que dans la perspectives d'un attachement plus fort, celui que Dieu a pour nous. Sommes nous riche de Dieu, ou riche de toutes ces attaches ??? Ne devrions nous pas aussi aider, avec pudeur mais sans morbidité, nos proches à cette relativisation humaine, pour être dans la plénitude de l'acceptation du temps de Dieu, dont nul ne connait l'instant. |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Le prix du temps
Dieu qui connaît le cœur de l'homme, n'a pas voulu nous jeter le bonheur éternel comme une aumône, mais nous l'offrir comme salaire d'une journée bien remplie, comme une conquête glorieuse ; Il veut nous procurer la satisfaction et la fierté d'avoir emporté la victoire. Le temps, ce bien si précieux bien que parfaitement insaisissable, j'allais dire intemporel. Bien infiniment précieux pour celui qui veut accomplir des choses importantes. Ce temps nous est donné pour faire notre vie, la vie éternelle. Malheureusement, nous ne réalisons tout son prix qu'à l'heure où il nous échappe complètement. A ce moment, nous comprenons que chaque jour de notre vie était un bienfait de Dieu, que chaque jour de notre vie mettait à notre disposition une série de grâce méritées par le sang du Christ, que chaque jour de notre vie pouvait avoir sa répercussion : - Sur notre purgatoire, en contribuant à amortir notre dette. - Sur la gloire de Dieu et sur notre bonheur éternel en nous permettant d'augmenter un peu nos mérites. - Sur l'Église enfin, corps mystique du Christ, sur certaines âmes qu'il nous était possible de sauver ou de sanctifier par nos œuvres ou nos prières. Ce temps que nous ne pouvons gagner, ne le perdons pas. Le temps de Dieu c'est le présent, ce n'est ni le passé fait de regret, ni le futur fait d'hypothèses dont nous ne sommes pas maître. |
maya Membre familier
Nous a rejoints le : 16 Oct 2004 Messages : 496 Réside à : Vendôme, Tours, Paris, Lyon, Metz.. |
merci dingo pour ces réflexions que tu nous offres à méditer chaque jour |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
La valeur d'une vie
La mienne, je ne la connaitrais qu'au Jugement. Là seulement le très haut me fera savoir ce que je dois penser de moi, donc ce qu'il a reçu de moi comme témoignage d'amour. En attendant, je peux connaitre dans une certaine mesure ce que je fais de ma vie par les appréciations des gens qui m'entourent, mais aussi par moi-même en me demandant ce qu'ils sont en droit de penser à mon sujet et de répondre à ceux qui les interrogeraient. Suis-je tourner vers Dieu, agissant habituellement pour des motifs spirituels, pour la gloire Divine, ou un mondain plus ou moins déguisé recherchant son intérêt, son honneur, ses commodités, l'admiration « fallacieuse » des autres ? A l'occasion, est ce que je donne des preuves de patience, d?oublie de moi, de charité, d?obéissance, de tempérance ? Est-ce que je sais être «oublieux» du mal que l'on m'a fait, supporter, penser aux autres en tentant de leur rendre la vie plus agréable ? Suis- je auprès des miens ou des gens qu'il m'est donné de connaitre un élément de paix, d'union, de concorde ou le contraire ? Est-ce que je sais me montrer «traitable», complaisant, discret, délicat dans ma façon de parler de mon prochain ? Suis-je droit, simple, loyal?? ou totalement politique ??? Ais-je assez d'humilité pour admettre que l'on me reprenne, qu'on me fasse connaitre mes torts ?? Est-ce qu'ensuite je m'efforce de me corriger, moi qui désir tant l'amendement d'autrui lorsque je pâtit de ses défauts ? Avec quelle fidélité, quel esprit de devoir je m'acquitte de mes emplois, de ma charge d'état ? Ou bien suis-je un permanent satisfait de moi ? Voilà bien des questions à répondre avant l'instant toujours imprévu où plus aucune correction ne sera possible. |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
l'espérance et le réalisme
Oui, ce monde est pourri, où quelques généraux n'importe où dans le monde peuvent faire disparaitre 30 000 humains pour assoir leur pouvoir. Mais ce monde est béni lorsque le pardon répond à la haine, lorsque la foi en la vie fait écho au massacre. Oui, ce monde où des conflits d'intérêts cherchent une solutions pour profiter de la pauvreté du plus grand nombre, quitte à les rendre encore plus pauvre ou à faire plus de pauvre, est pourri. mais ce monde est béni quand les gens apprennent à partager même si c'est pour eux leurs essentiels qu'ils partagent et non leurs superflus. Oui la crise économique que nous traversons provoque, licenciement, appauvrissements, peurs, revenus scandaleux. mais ce monde est béni car des entrepreneurs, des syndicalistes, des ouvriers, des cadres luttent par ailleurs loyalement pour maintenir hors du séisme les entreprises qui les font vivre, et pouvoir ainsi continuer à leurs niveau à créer ou maintenir des emplois. Oui les incendies, tremblement de terres, modifications climatiques font des centaines de victimes innocentes, et en feront encore. mais ce monde est béni car chaque fois des milliers de bonnes volontés s'unissent pour soulager les victimes ou prévenir ces cataclysmes. Oui l'avenir de la planète semble menacé, comme l'équilibre de la terreur, oui, la parole des sages est incomprise et vilipendées. Mais ce monde est béni quand certains cherchent à faire tomber les tension, à expliquer et à prier pour la concorde, et la paix entre les hommes. Oui, les médias multiplie comme à plaisir les visages de l'horreur jusqu'à la nausée, ils sont capable de braquer le projecteur à contre jour, selon que celà les arrange. Mais le monde est béni quand certains éclairent les actes contagieux de générosité et de compassion, quand les projecteurs se braquent sur les humains qui ne prennent leur parti d'aucune douleur, mais le parti de l'Amour du prochain. Il n'y a aucune fatalité, il n'y a que de l'indifférence. Lorsqu'on cherche à diminuer la portée du mal et de la souffrance, on n'a plus le temps de penser que tout est perdu et que le monde est pourri. C'est le soleil qui explique l'ombre - l'ombre n'existe pas par elle même. Entre les cyniques, les sa uds, et les naïfs, la place est immense pour les réalistes et les généreux. |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Le réalisme de l'exemple.
le monde offre bien des anesthésiants au doute, au "mal vivre". Plaisirs gadgets et endoctrinement de toutes sortes. Les sectes le savent bien. Il est possible de chercher toujours des émotions plus fortes, c'est comme le besoin d'alcool ou de montée d'adrénaline pour oublier nos déceptions. la drogue, les plaisirs rapides font partie de ces échappatoires. Faire culpabiliser et mépriser ceux qui chutent, c'est décupler pour ceux là les motifs de fuir, c'est décupler encore plus ce qui cause la plus grande des peurs, la dévalorisation de soi et le mépris ressenti. D'autres ne trouvent ni naïf, ni stérile d'engager leur énergie dans l'action, dans des passions simples. Le sport , l'art, la danse, le théâtre, l'engagement associatif, politique, pour d'autres c'est l'engagement scout. Tout est bon pour entrer en contact positivement avec une réalité qu'on peut améliorer. Citation:disait Confucius. Tout est bon qui permet d'enthousiasmer, d'émerveiller. Nous lamenter sur notre sort, maugréer contre les autres n'est ni positif, ni constructif. Notre vie et ce que nous en faisons n'appartient qu'à nous! La valeur de l'exemple pour aider à échapper au vertige du vide, du risque d'une vie atone, pousse plus surement les autres, et surtout les plus jeunes à se lancer dans l'action et au dépassement de soi. Si modeste soit l'exemple, en la matière, il sera toujours exemplaire. N'hésitons pas, à tout age, à vouloir donner de l'étoffe à nos vie, d'autres nous suivrons. |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Nés de la tendresse
Nous sommes nés charnellement de la tendresse d'un couple. Ce couple n'a pas "fait" l'amour, il n'a pas joué à l'amour!! Ce couple s'est aimé, au modèle de l'amour de dieu pour l'humanité. Ils se sont donné l'un a l'autre dans la tendresse de deux être désireux de ne faire qu'un. Ce un; ce fut moi, ce fut vous, ce fut nous tous Il n'est pas sain d'en avoir honte. Un corps de femme nous a portés, enveloppés, façonnés jours et nuits, instant après instant. Tout comme l'Amour de Dieu, nous enveloppe, nous caresse et nous façonne si nous nous abandonnons tout à lui. Comment ne pas garder de cette époque de la gestation une empreinte inaltérable. N'est ce pas là le premier apprentissage de l'autre. N'est ce pas là notre première initiation à l'abandon entre les mains de dieu pour qu'il nous façonne. Qui peut prétendre s'être fait lui même. Qui peut prétendre pouvoir s'exonérer de cet ineffable offre du seigneur de nous aimer, d'être vis à vis de lui comme le petit enfant, comme cet enfant façonné par l'amour d'une femme, notre maman. Laissons nous pétrir de l'amour du très haut dans un total abandon. |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Du désespoir à l’espérance
Existe-t-il une vie que ne traverse aucun obstacle ? Dans le monde animal la lutte pour la vie est impitoyable. Dans le genre humain c’est pire, car nous avons les défauts psychologique que n’ont pas les animaux, envie, jalousie, mensonge, fourberie, colère, orgueil, mépris, haine, ...j’en oublie. Nous rêvons d’un monde dans lequel nous serions préparés par l’éducation à déjouer les menaces qui nous assaillent dés l’enfance. Jésus a reçu cette éducation. En effet comme tout jeune Juif, il fut instruit avec les textes de la première Alliance. Toute la bible est le récit le plus superbe d’une longue «résistance». Le sort s’acharne contre le peuple hébreu issu du cœur de Dieu. Envie, jalousie, mensonge, fourberie, colère, orgueil, mépris, haine, rien ne manque, même pas la mise en esclavage. Jésus pleinement homme aura à affronter à son tour l’envie, la jalousie, le mensonge, la fourberie, la colère, l’orgueil, le mépris et la haine. Comment nous-mêmes pourrions nous y échapper. Quelles réponses y apporter. Et si nous faisions comme jésus ??? Quelles réponses lui-même y a-t-il apportées ? L’Amour, la compassion, le pardon. Même l’angoisse de les affronter l’a assailli à Gethsémani, alors, il a prié, supplié et en final fait confiance au Père. Il s’en est remis à lui. Oui je sais la barre est haute, elle est seulement à la hauteur de l’exigence de l’Amour qui nous est donné sans attente de réciprocité. |
Lionceau A Membre actif
Nous a rejoints le : 31 Janv 2008 Messages : 122 Réside à : Grabels, près de Montpellier |
"Nous vivons dans une époque où malheureusement notre esprit est particulièrement sensible aux sollicitations de l'égoïsme toujours prêt à ce reveiller dans le coeur de l'homme.
L'effort du chrétien pour promouvoir la justice, son engagement pour la défense des plus faibles, ses initiatives humanitaires, trouvent leur source dans ce formidable trésor d'amour qu'est le don de Jésus au Père. Aux scouts ou au quotidien, n'as-tu jamais ressenti le bonheur interieur que procure le simple sourire d'une personne que tu viens d'aider ? Car c'est tout simplement en offrant que l'on reçoit plus !" woodcraft carnet de carême 2009 |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Gardez vous de mépriser
Citation: Ne lisons jamais l’évangile avec un regard innocent. La culture d’une époque, ajoutée à notre inconscient forme une sorte de rempart au sens réel. Par exemple «Délivrez nous nous mal» voulait dire : «envoyez nous des épreuves» comme «délivrez nous un visa, un reçu» !!! Scandaliser ; «c’est entraver la marche», «faire trébucher», scandaliser un petit c’est l’empêcher d’avoir accès à Dieu. Jésus scandalisa lui selon le sens que nous donnons aujourd’hui à ce mot. Il scandalisa les maitres du «prêt à bien penser» ces moucherons qui ont érigé en absolu les scories de la coutume. Ceux qui avaient oublié que la justice, la miséricorde, le pardon sont dans la pensée de Dieu, l’essentiel de la vie. Aujourd’hui maintes personnes crient «au scandale» pour les propos du Saint Père. Oui il scandalise comme le Christ scandalisa les maître du bien penser de l’époque, il n’a pas scandalisé au sens d’hier – au sens d’empêcher l’accès à l’Amour de Dieu. A croire que ces personnes, ont toujours été comprises, ont toujours clairement exprimé leurs idées, ou même qu’ils n’ont jamais scandalisé au sens d’aujourd’hui ou d’hier avec leur propos. Pourquoi eux en auraient ils plus le droit que le saint Père ??? N’avons-nous pas l’obligation en tant que scout et/ou routier de nous investir dans la justice, à défendre le faible – vous savez le faible, c’est aussi celui qui est acculé seul face à la meute. |
Lionceau A Membre actif
Nous a rejoints le : 31 Janv 2008 Messages : 122 Réside à : Grabels, près de Montpellier |
"Agissons en hommes, affermissons notre coeur", comme il est écrit (cf. Ps 26, 14). Le secret pour parvenir à une telle perfection nous a été révélé par Notre Seigneur Jésus Christ lui-même, quand Il a dit : "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi (Mt 10, 38). Cela étant, de même que le nouveau-né, avec ses petits pieds si délicats qui lui permettent de faire tout juste quelques petits pas, ne saurait suivre les champions de course de vitesse, ainsi est-il impossible à l'esprit qui ne vise que la mollesse de suivre les pas du Christ, Lui qui, faisant fi de l'opprobre, s'est chargé de Sa croix, a, pour nous, goûté à l'amertume de la mort, bienqu'Il fut impassible et immortel. St Cyril d'Alexandrie |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Si tu savais le Don de Dieu….(Jn 4,10)
Depuis la nuit des temps, depuis des temps immémoriaux Dieu mets dans la bouche et dans le cœur des hommes des mots qui disent son amour fou pour l’humanité. Amour tour à tour d’un père, amour d’un fiancé, amour d’un fils pour son père. Si je crois à cela, il n’y a effectivement ni commencement ni fin. C’est l’Amour que nous sommes appelé à connaitre, à vivre.. Oui je crois en ce Dieu, celui de Mère Térésa, d’Albert Schweitzer, de Maximilien Kolbe, du Père Ferrand, de Marthe Robin, d’Alfred Stranck. La preuve du passage de Dieu, c’est sa trace en nos cœurs. Même les incroyants y croient sinon ils ne le combattraient pas. J’y crois autant que quand mes scouts agenouillés en fin de veillée et disant le notre père sous la voute des bois, J’y crois avec le même cœur d’enfant que quand louveteau j’ai prononcé ma première promesse. Ais je répondu à son Amour, ça j’en doute par ma vie, mais du sien, je n’en doute plus quand parfois lors de la messe, à l’offertoire, l’émotion, la même que celle ressentie après une longue séparation, vous vide de tout, et vous laisse pleurant de plaisir et de sérénité. Et qu’une douce tendresse de se trouver dans les bras de l’aimé vous envahit. |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Pour les jour qui viennent nous allons essayer de mettre notre cœur et nos pas dans le chemin qui nous même au golgotha à la suite de jésus, pour aboutir à cette folle annonce -
Christ est ressuscité, réjouissez vous-. les deux premières stations Jésus est condamné à mort - Il est chargé de sa croix. La haine issu de l'orgueilleuse prétention de vouloir avoir raison, de vouloir dominer, se reproduit, se renouvelle, se répand . Celui qui a gardé coûte que coûte une âme d'enfant a stérilisé le mal. Celui qui a pardonné et sais pardonner a brisé le cercle vicieux: haine-vengeance- rancœur-haine. Pourquoi les chrétiens acceptent-ils volontiers et parfois fièrement d'entendre parler et même d'évoquer les martyres et les tortures subies par leurs ainées, sous tous les cieux, et durant tous les siècles. Pourquoi refusent-ils de savoir, et d'évoquer, ce que des chrétiens ont fait à d'autres chrétiens ou à d'autres hommes. Il faut accepter de reconnaitre ses fautes pour que le pardon s'accomplisse. Pardonne nous nos offenses comme tu nous as pardonné. Tous ces pardons refusés, tous ces pardons non demandés, ils étaient tous dans ce bois pesant de la croix qui brisait tes épaules, déjà meurtris par le fouet de nos reniements, de nos lâchetés, de nos tiédeurs. |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
III station
Jésus tombe pour le première fois Première chute de l'homme, sous le poids du fardeau de nos lâchetés. Combien de fois chuterons nous durant notre vie, comme dirait un alpiniste - tomber en montant n'est jamais grave, tomber alors que l'on descend nous amène souvent au bord ou au fond du précipice. Quand nous tombons, ayons la simplicité de lever notre regard vers le très haut sur sa croix pour qu'il nous attire à lui, qu'il nous aide à nous relever. Ayons surtout le courage de reconnaitre notre chute . Citation: Avons nous vraiment besoin d'y être confronté, ne somme nous pas assez stupide bien souvent pour nous mettre en situation ou tout nous sera propice à chuter?? Citation: |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
IV° station
Jésus rencontre sa Mère Le regard d'une mère ...., de celle qui nous a porté neuf mois, le premier contact - comme disent les sages- femmes lors des naissance - du peau à peau - qui préfigure ces deux être adulte qui ne feront plus qu'un pour faire trois. La souffrance d'une mère quand elle voit son enfant brinqueballé par la vie. La souffrance de l'adulte quand celle-ci quitte cette terre. Ces liens étroits et uniques entre deux êtres qui préfigurent les liens d'amours ultérieurs entre deux autres êtres. Liens fait de silences, de regard, de compréhension, de respects, de cette complicité étroite, parfois liens de souffrance. Le silence de la mère qui donne son fils au sacerdoce, le silence confiant de la mère qui voit en l'élu de sa fille un nouveau fils et l'accueil comme tel. Le regard tendre du fils, sur cette femme qui lui a donné la vie charnelle. Le regard tendre de la fille sur cette femme qu'elle deviendra. Mais aussi parfois, rarement mais trop souvent, le regard de l'enfant à cette mère qui le frappe, ou qui le laisse être molesté par acheté. Le regard de cette mère sur son enfant qui vient de "placer" et qui s'en va sans se retourner. Il (elle) l'a placé, parfois pour de motifs inavouable de simple égoïsme. Le regard de cette mère sur son enfant qui lève sa main sur elle, pour lui"piquer" son argent pour avoir sa dose de sal prie. Et qui pourtant au fond d'elle même continue à l'aimer. La chair de sa chair. Tout ces regards sont dans le regard du Christ et de Marie, la corédemptrice comme disait Marthe, "sans le oui de Marie, rien n'aurait été possible, c'est le oui de l'humanité" Sa liberté lui permettait de ne pas dire oui. Un oui total qui ne laisse pas de place à son égo. Elle s'immerge complètement dans la "mission" de son fils. Elle ne pouvait pas ne pas être ce jour là aussi sur les chemin de son fils, se souvenant - et avec quelle acuité - la prédiction de ce vieil homme -siméon- |
Amodeba Bretagne
Nous a rejoints le : 06 Sept 2004 Messages : 4 687 Réside à : Bzh |
Citation: |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
V° station
Simon est requis et porte la croix de jésus Combien de fois, la vie nous a mis devant le choix d'assister l'autre, plus faible, plus petit, plus fragile, plus esquinté par la vie, ou de détourner le regard ? Combien de fois l'avons nous fait nous spontanément? Combien de fois le faisons nous, sans ce sentiments de nous valoriser? juste gratuitement = totalement gratuitement, jusqu'au bout. Combien de fois, avons nous eu l'humilité de demander de l'aide??? car nous n'en pouvions plus. Combien de fois, plutôt que de demander de l'aide, de l'écoute, ne sommes nous pas devenu agressif, pour expurger la souffrance qui est en nous. Ou bien nous nous sommes recroquevillé sur nous même, orgueilleusement en racornissant notre amour de l'autre??? mon Dieu quoiqu'il m'arrive, aide moi à me souvenir que mes frères humains sont là pour que je les aide, mais aussi pour que j'ai la simplicité de leur dire mon besoin d'eux et de leur compréhension, et aussi de leur aide. |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
VI° station
Véronique essuie la face de jésus. Seigneur, enfin te voir. Un jour nous verrons le visage du christ dont l'amour nous a suivi pas à pas. Notre blessure, c'était son absence. «Seigneur, tu nous as fait pour toi et notre cœur est en tourment jusqu'à ce qu'il t'ai trouve» écrit st Augustin. Un jour nous retrouverons notre cœur d'enfant, qu'un rien plonge dans l'extase. Cette face que véronique a essuyé, était marqué de nos crachats, de nos insultes, de nos injurieux reproches «Que t'ai-je fais pour qu'il m'arrive cela» «Si tu existais, tu ne permettrais pas cela» Et malgré sa souffrance humaine, malgré sa souffrance divine de nos errements et de nos lâchetés, de nos tiédeurs, son regard pour Véronique, pour sa Mère, pour Pierre, pour nous, pour moi, n'a cessé d'être empreint d'amour et de la tendresse la plus infini. Ce même regard, il l'aura pour le soldat qui va le clouer tout à l'heure, il l'aura pour la foule l'injuriant, non pas pour la foule, mais pour chacun des présents, pour chacun de nous, présent pour toujours dans son amour, il l'aura pour le bon larron, je suis même sûr qu'il l'a eut aussi pour l'autre larron, celui qui refusait de se rendre à l'Amour.. |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
VII° station
Jésus tombe pour la seconde fois. Combien la route humaine est semée d’embuches, d’écueils, Combien de fois chutons-nous Combien de fois entrainons-nous d’autres dans nos chutes Combien de fois sommes nous indifférents ou procureurs sur la chute de ceux qui nous entourent, plutôt que de leur offrir notre simple compréhension et notre aide au moins par la prière. Toutes nos tiédeurs, nos compromis, nos renoncements sont d’un tel poids que nous refusons bien souvent d’en voir et d'en assumer loyalement les conséquences. Et pourtant seule l’acceptation de voir en face les causes de ces chutes, nous permets de nous relever. C’est le vertige de la puissance fallacieuse, d'une fausse liberté qui n’est qu'illusion en fait , si elle est mal comprise. Vertige du mensonge facile, mensonge qui n’a qu’un but; ne pas voir la réalité de la médiocrité de nos vies, c’est cela qui nous fait si souvent tomber. Nous pouvons éviter ce vertige en regardant en haut, en haut par opposition à ce qui est bas et vil en nous. |
Dingo Membre banni
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VIII° station
Jésus Console les filles d’Israël. Physiquement écrasé, moralement broyé en plein dans sa passion Jésus nous apprend la compassion. Il exhorte les filles d’Israël à pleurer sur elle-même plutôt que de s’épancher sur lui. Combien en effet ce sont nos refus et nos manquements qui sont toujours responsables du malheur des autres. La communion du saint est une réalité aussi tangible que la commune union des pécheurs. Dieu dans son amour infini nous montre toujours la route. Plutôt que de se lamenter pour les autres, combien notre part est grande, de par notre non engagement sur la route du Christ malgré nos paroles, nos velléités, notre envie jamais vraiment réalisé. Combien de fois, n’oublions nous pas que c’est par notre conversion (changement radical) que le monde s’améliorera pour chacun. Sommes-nous sûr que notre tiédeur est une belle est bonne route, pas dangereuse du tout, c’est certain, confortable tout autant, sans risque ???…. Le risque majeur est de se perdre. |
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