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Auteur | Manifestation du 17 nov |
redcat Membre actif
Nous a rejoints le : 29 Déc 2010 Messages : 156 |
Citation: J'entends bien Old G, ... en matière de religion. Mais en matière de politique, c'est le suffrage qui donne mandat au législateur pour faire la loi. Chacun a le droit de s'exprimer, individuellement ou en groupes constitués (églises, lobbys industriels ou associatifs, loges, syndicats...), mais au moment de faire les lois on ne convoque pas ces groupes pour leur demander leur avis et après une discussion autour de la table, trouver un compromis acceptable par tous. Pour une raison bien simple : nous rentrerions alors (en plus du communautarisme ou de la "démocratie marchande") dans des problèmes de légitimité sans fin. Par exemple, l'Eglise orthodoxe, combien de divisions ? Les juifs de France combien de divisions ? On attribue un nombre de voix à chaque regroupement en fonction de quoi ? Son nombre d'adeptes, de clients, d'affiliés ? Qui représente les agnostiques ? Les indifférents ? La force du suffrage universel c'est bien qu'elle ne laisse aucun citoyen de côté ou en dépendance d'une autorité quelconque qui s'arrogerait le droit de parler à sa place. Reste donc le débat démocratique dans lequel chaque citoyens à égalité de droits et de devoirs est appelé à se prononcer, en toute conscience, en son nom propre tout en essayant de s'élever au niveau de ce qu'il croit devoir être l'intérêt général et non en fonction d'une communauté d'appartenance, réelle ou supposée. Et à ce titre, si on estime que l'élection présidentielle qui vient d'avoir lieu ne légitime pas suffisamment le vote de cette loi, on peut demander un référendum. C'est la seule alternative. |