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| Auteur | Le niveau des activités scoutes a t'il baissé? |
| Pollux Membre familier
Nous a rejoints le : 05 Nov 2008 Messages : 486 |
Original TT, nous avons changé de génération ! Je travaille actuellement sur le problème de la motivation de la génération Y, nom donnée par les sociologues aux jeunes nés entre 1978 et 1994. A partir de ses grands traits, peut-être trouveras-tu des leviers d'action pour recréer une dynamique scoute. Caractéristiques générales : - exemption du service militaire ; - recherche de transparence et dhonnêteté ; - motivation pour les projets porteurs de sens ; - capacité dapprendre rapidement, souvent multitâche, créative, lucide, mobile, zappeuse, court- termiste impatient (communication instantanée) - attitude face à la hiérarchie : habitude de traiter les individus dégal à égal / refus de lautorité sans crédibilité - maîtrise des nouvelles technologies : élevée avec Internet, lIpod, Facebook, les sites communautaires et de partage (musique, vidéos, info?) - adaptabilité au changement - grande confiance en soi - élevés comme des enfants rois, dans un foyer ne correspondant pas au format traditionnel - en quête dépanouissement personnel et de plaisir, optimistes et enjoués - moins individualiste, développent un sentiment communautaire puissant (reconnaissance du groupe), impliqué socialement et à léchelle planétaire/ marqués par le 11 sept 2001, le réchauffement climatique, et très sensible aux problématiques environnementales - aspire à de plus grandes pratiques démocratiques - peu à laise dans les situations de conflits Attitude face au travail : - attente de gratification immédiate (contrairement aux parents) - besoin de travailler dans un cadre qui donne du sens (privilégie le mode projet) - refus du sacrifice (préservation de la sphère privé) - entreprise lieu de convivialité (crèche, loisirs), refus des organigrammes traditionnels avec de nombreux échelons de direction - flexibilité dans les modalités dorganisation du travail (horaire, lieu) - culture de la différence, de loriginalité (plus que lélitisme) - lemploi actuel est une étape de la carrière (ne croie pas à la sécurité de lemploi) Prise en compte des employeurs pour attirer/fidéliser : travail en équipe, formation adéquate, respect au travail, flexibilité, climat de confiance, niveau de management réduit mais gestion appuyée, ouvrir les portes pour un retour après une expérience en externe Apprécie : - horaire flexible (56%) - entretiens dappréciations réguliers et primes (48%) - programme de développement de carrière (42%) - jours de congés supplémentaires (36%) Bon courage ! |
| Zebre Zebra One
Nous a rejoints le : 19 Oct 2001 Messages : 13 984 Réside à : Lyon |
Intéressante façon de voir de façon optimiste ce que beaucoup envisage de façon négative. Mais pour la perte de l'individualisme, j'ai des doutes. Le jeune a toujours aimé vivre en bande, et je constate que c'est de moins en moins vrai, et c'est flagrant une fois entré dans le monde du travail, l'individualisme est flagrant en comparaison des sociétés qu'ont connues nos parent (relation de voisinage, activités communautaires, sports collectifs). On aime aider le péruvien à l'autre bout du monde, mais son voisin, sûrement, pas car il faut davantage s'investir en temps. (d'ailleurs il manque un rapport au temps dans cette étude) |
| Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Pollux je crains que tu n'ais oublié un ou deux paramètres et je ne sais pas où les classer
Inaptitude à la frustration ou au refus d'obtenir inaptitude (ou refus) de se projeter dans des situations imprévues |
| Pollux Membre familier
Nous a rejoints le : 05 Nov 2008 Messages : 486 |
En effet, l'individualiseme est paradoxal: peu d'engagement dans la vie de l'entreprise mais investissement dans de "grandes causes". Inaptitude à la frustration, aux situations imprévues: tout à fait, c'est à rapprocher d'une crainte du risque, de l'inconnu. On préfère imaginer ce qu'on pourrait vivre plutôt que de le vivre. Cet inventaire est loin d'être exaustif; je ne travaille pas dans un laboratoire de sociologie... mais plutôt au sein d'une organisation où les solutions aux problèmes rencontrés doivent être trouvées en courant!! |
| Ecureuil des Innocents Guide des simples
Nous a rejoints le : 01 Mars 2009 Messages : 1 138 Réside à : Paris |
D'un piont de vue sociologique, on vous dira que les jeunes manque de repert, de cadre, de refus donc ils croient que tout leur est du. Cela entraine le besoin de vivre en bande, justement pour obtenire ces regle qu'ils leur manque chez eux ![]() ...D'après mon prof de socio de la fac qui est génération 68. Donc |
| Arunamata Membre actif
Nous a rejoints le : 01 Mars 2009 Messages : 121 Réside à : Normandie |
Ce n'est pas un véritable individualisme. On le voit comme dit Pollux dans les grandes causes.
Je vous propose une analyse (très simplifiée). Il s'agit plutôt du rejet des institutions et lorsque la solidarité est tenue par une institution, les jeunes préfèrent adhérer à la cause individuellement plutôt que via l'institution qui soutient la cause. Ce rejet des institutions va jusqu'à remettre en cause l'enseignement. Des étudiants vont jusqu'à remettre en cause l'enseignement en fac (par principe et non pas par une analyse critique). Il y a la peur (voire le sentiment) que l'institution manipule. C'est la raison pour laquelle il y a : - rejet des églises au profit de mouvement philosophique ou religieux non structurés (évangéliste, bouddhiste) - rejet du syndicalisme au profit des coordinations - rejet des partis politiques au profit de mouvements plus spontanées. |
| Old GIlwellian Membre honoré
Nous a rejoints le : 09 Juin 2004 Messages : 10 027 Réside à : Paris |
C'est pas faux ! |
| Loup râleur Grand membre
Nous a rejoints le : 30 Janv 2009 Messages : 890 Réside à : Normandie |
Je constate toutefois que ces problèmes étaient déjà latents en ce qui concerne la génération X ( celle qui a précédé la génération Y). Zapper une sortie de troupe à cause d'une soirée, j'ai déjà vu ça dans les années 90, plus généralement le refus de s'engager à fond aussi. Sauf que ça n'avait pas encore pris les proportions que l'on constate actuellement. |
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