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Auteur | souffrance |
mafalda madrileña
Nous a rejoints le : 03 Janv 2003 Messages : 5 435 Réside à : |
Bagheera..
Je dirais que ça sent le sujet de philo : non ? La démarche la plus humaine dans le sens où il s'agit celle dans laquelle l'homme tombe le plus souvent c'est éliminer la souffrance. Et cela est bien humain, car pour survivre ( je parle suite à de grands traumatismes) psychologiquement notre cerveau masque volontairement les épisodes fort douloureux. Par contre , là où l'humanité se trouve grandie c'est dans la résilience. C'est à dire la capacité de changer la souffrance en force. |
Bagheera Progressant
Nous a rejoints le : 08 Fév 2007 Messages : 10 Réside à : Nantes |
Merci Mafalda!!!
Je sais ceci:il n'y a pas de vie sans souffrance et je crois ceci:il n'y a pas de souffrance sans vie... |
Miss Pomme Petite pomme
Nous a rejoints le : 12 Mai 2005 Messages : 4 661 Réside à : ...je ne suis pas parisienne... |
Et zou, le revoilà ce message !
Eliminer la souffrance ? C'est le boulot des médecins, ça... Ou plutôt, leur boulot est d'essayer de l'atténuer et d'amener à la guérison. Transformer la souffrance ? C'est déjà moins "palpable". La souffrance n'étant pas en soi quelque chose de maléable, je ne vois pas comment on peut physiquement la transformer... Par contre, si on est catho (je ne sais pas pour les autres religions), on peut sublimer sa souffrance, dire, "Ok, je souffre mais tant qu'à faire, autant que ce ne soit pas pour rien. Allez, j'offre cette souffrance pour Untel, Untelle ou pour telle cause, ..." Après, chacun voit avec les circonstances. Nous n'inventons rien, c'est le Christ qui nous a montré l'exemple : il a offert ses souffrances pour notre Salut. Mais la question est de savoir ce qui est humain... Transformer ainsi la souffrance n'est pas "humain". Ce n'est pas une idée qui est venue de l'homme. C'est venu de Dieu. C'est grâce à lui que cette "transformation" de la souffrance peut être efficace. Il ne reste plus que la première solution : éliminer la souffrance, qui est plus à la portée des personnes non catho que la "transformation" ainsi définie. Par contre, j'ai pas compris ta réponse, Bag !^Peux-tu expliciter ? Réponse de Bagheera: mais éliminer la souffrance à l'aide de moyens médicaux ne rend pas l'homme athé moins révolté et donc plus vulnérable face à sa maladie... |
Bagheera Progressant
Nous a rejoints le : 08 Fév 2007 Messages : 10 Réside à : Nantes |
Ben je voulais dire que l'homme sans Dieu est finalement plus vulnerable face à sa maladie...Il est tout seul face à lui-même...Durdur
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Gage Membre actif
Nous a rejoints le : 23 Janv 2007 Messages : 98 Réside à : Sèvres |
J'ai commencé par faire comme tout le monde, et penser à la souffrance physique, qu'on appelle en général douleur. Pour celle-là, le travail du médecin ne se limite pas à l'atténuer, voire à la supprimer : il convient, avant tout, de l'empêcher d'arriver. La douleur inutile, même traitée, est toujours absurde.
Par contre, toute souffrance n'est pas physique. Il existe aussi des souffrances morales. Je pense notamment à la perte d'un être cher, d'un système de valeurs, ou aux situations d'humiliation ou de maltraitance. En dehors de ces deux dernières situations, où, par définition, la souffrance est causée par d'autres personnes, je ne pense pas qu'on puisse "transformer" la souffrance. On peut l'atténuer, l'empêcher (parfois) d'advenir, mais pas la transformer. Au mieux, on peut parvenir à "faire le deuil", ce qui correspond à intégrer une souffrance passée dans l'ensemble des émotions d'une vie, à lui donner un sens, une explication, mais on ne peut pas la transformer : une souffrance reste une souffrance, même lorsqu'elle enrichit l'expérience d'un individu. |
Miss Pomme Petite pomme
Nous a rejoints le : 12 Mai 2005 Messages : 4 661 Réside à : ...je ne suis pas parisienne... |
Gage, dans ces cas-là, le mécedin s'appelle "psycologue". Et puis dans ces cas là aussi, je suppose qu'on peut confier sa souffrance au Seigneur.
Qu'elle soit morale ou physique, la souffrance ne s'oublie pas. Certes, tu as certainement oublié toutes les écorchures que tu t'étais fait dans la cours de récréation quand tu étais gosse, mais tu as aussi oublié tes frustrations ("non mon chéri, dit Maman, pas de chocolat aujourd'hui" ) qui sont à leur niveau des petites souffrances morales. Certains disent que ces petites souffances morales devraient être éliminées et qe les parents devraient y faire attention. Mais ça fait parti de l'éducation des enfants, tout autant que l'enfant apprend par lui-même que se tenir dans telle ou telle position peut faire tomber. Ainsi, nous ne retenons, et c'est normal, que ce qui a été pour nous les plus grandes souffrances, qu'elles soient physiques ou morale. Le problème est que la souffrance morale doit être dite pour qu'on puisse la guérir (ou essayer !) alors que quand tu as la jambe cassée, le médecin n'a pas basoin de te poser trop de questions ! De toute façon, je crois qu'on est d'accord, la souffrance ne peut pas se transformer. |
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