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Auteur | Les anges, les démons. L'Homme. |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
wouais,
HS (humoristique) pourquoi, l'épouse, elle n'offre pas des fleurs à son mari, elle lui offre une perceuse sans fils, c'est quand même moins romantique, et sacrément orienté. /HS - tant pis si celà ne vous fait pas rire |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Ceci dit, dans tout celà pour moi il y a quelque chose qui ne va pas, qui ne colle pas, qui dépasse mes capacité de compréhension - avec mes pauvres neurones humaines, complétement incultes des chose divines.
Le paradis enfin le face à face avec Dieu, dans anges, des saints, des élus quoi, est un lieu ou nul souffrances, n'existent. Les anges sont créatures de Dieu Les hommes aussi. Quand mes enfants ne vont pas bien, ont fait des conneries, ou que pour des rasions obscures pendant un temps, je n'ai plus eux de relation avec l'un d'eux, de par son choix. Moi j'étais malheureux comme les pierres, mes autres enfants sentant ma souffrance étaient eux aussi malheureux de cette situation. Alors expliquez moi, Dieu ne souffre pas du reniement des anges déchus ??? Les saints et les élus ne souffrent pas de cette souffrance du créateur. Et tout les hommes, non pas les incroyants, non - ceux qui le rejettent et se complaisent dans le péché - dans le non amour pour l'éternité, ceux qui sont dans la géhenne et qui souffrent de la peine du dam. Comment un père peut ils être heureux, comment ses élus peuvent ils être dans la béatitude éternelle, alors que certaines de ses créatures souffrent du non amour dans lequel elle se sont placées. Alors, ou bien, il y a un sentiment de superbe ignorance de la souffrances des créatures qui souffrent de leurs refus, et ça même un père humain ne peut le comprendre. ou bien il y a autant de souffrance au delà de la mort que sur cette terre, et il y a quelque chose qui ne colle pas. ou bien Il n'y a effectivement ni souffrance ni larmes, et c'est le pardon et l'accord du total amour, pour tous. |
Zero Membre confirmé
Nous a rejoints le : 12 Mars 2006 Messages : 4 713 Réside à : Ailleurs |
J'ai peur de ne pas bien comprendre ton post ou plutôt d'y comprendre quelque chose qu'il faudrait pas... Tu nies l'enfer ? Polnareff, sors de ce corps |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
Citation: Non je pose des questions, si l'enfer existe, telle que l'humain la décrit, elle doit être forcément aussi une souffrance pour Dieu. L'amour ne peut être indifférent à la souffrance, donc les élus souffrent de la souffrance du créateur. C'est pas simple comme question, mais pas simple non plus d'y répondre d'un haussement d'épaule ou de façon dogmatique, qui nierait la totalité de l'Amour de Dieu, qui deviendrait de la sorte inférieur à l'amour humain. |
Pollux Membre familier
Nous a rejoints le : 05 Nov 2008 Messages : 486 |
Je te rejoins sur ce point de vue Dingo, Dieu souffre du malheur des hommes. Mais il leur a donné la liberté, la liberté de l'aimer ou de le rejeter. Qu'est-ce qu'un véritable amour sans cette liberté ? |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Bessou,je connaissais l'opinion de St Thomas sur la révolte des anges.Il suit parfaitement St Augustin.On peut s'en contenter... Mais si les anges ont eu à poser un acte d'amour envers Dieu,il était donc posé dans la Foi,et donc accompagné d'une épreuve qui vérifie la qualité de cette Foi,de cette confiance en Dieu,de cet amour... Les hommes peuvent donner leur vie par amour.Les anges ne le peuvent pas! Il fallait bien qu'ils soient éprouvés autrement,en "mourant" à leur volonté propre,par exemple,pour acquiesser aux desseins de Dieu. Ceux qui n'ont pas accepté se sont exaltés,etc... |
Pollux Membre familier
Nous a rejoints le : 05 Nov 2008 Messages : 486 |
Lues chez Bernanos dans Journal d'un curé de campagne ces phrases qui résonnent avec ces derniers échanges: Citation: Citation: Citation: |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Si l'enfer n'existait pas les choix de l'homme seraient vains ! |
Boxer Membre banni
Nous a rejoints le : 24 Mai 2007 Messages : 1 494 Réside à : Marseille, maintenant IDF |
il y aura bien quelqu'un pour répondre à mes interrogations ? |
Pollux Membre familier
Nous a rejoints le : 05 Nov 2008 Messages : 486 |
Boxer, le corps de résurrection ("résurrection de la chair") n'est pas notre corps corruptible de notre vie terrestre. C'est un corps sublimé, analogue à celui du Christ venu sur terre après sa mort. Sur le mérite, les anges et les hommes. [Interprétation personnelle] Les hommes sont des créatures terrestres appelés auprès de Dieu après leur mort. Les anges sont des créatures célestes: leurs mérites ne peuvent être comparés avec ceux qui sont exigés de nous lors de notre passage sur terre. |
Boxer Membre banni
Nous a rejoints le : 24 Mai 2007 Messages : 1 494 Réside à : Marseille, maintenant IDF |
merci pour ta réponse, Pollux ; je ne vois toujours pas la nécessité d'un corps sublimé (Paul l'appelle le sôma pneumatikon: un corps fait d'esprit), l'âme peut fort bien s'en passer. Paul a-t-il tenté une sorte de synthèse entre Platon et la religion juive-pharisienne, comme l'a fait Philon d'Alexandrie, auquel du reste, il est fort probable que Jean, rédacteur de l'évangile qui porte son nom, a emprunté le concept de Logos ? Bon, je vais penser provisoirement que le corps glorieux promis est en fait un bug de la théologie catholique, tellement c'est tiré par les cheveux.. |
Bessou Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Oct 2002 Messages : 996 Réside à : Grand Ouest |
Boxer, j'essaie de répondre. Désolé si cela a un peu tardé, je ne suis pas en mesure de traiter toutes les questions en même temps
Citation:Là je ne comprends pas bien ta distinction: aimer implique des actes, et poser des actes d'amour signifie que l'on aime. Citation: Je pense que tu poses mal le problème: la question n'est pas de savoir si l'immatériel peut mériter (la réponse nous l'avons avec les anges) mais de savoir si l'homme mort peut encore mériter, il semble que l'âme séparée soit encore capable de mériter puisqu'elle peut poser des actes d'intelligence et de volonté; et ta question est par conséquent tout à fait légitime. Cela dit, pour mériter, il ne suffit pas d'en avoir la capacité, encore faut-il ne pas avoir déjà reçu la sanction relative au mérite: si j'ai déjà reçu mon image en récompense, il serait absurde, puisque je l'ai déjà, de chercher à gagner des mérites pour l'obtenir de nouveau. D'autre part, cette question des mérites après la mort, est plus dans une question théologique que philosophique. L'Eglise catholique enseigne qu'après la mort, l'homme ne peut plus mériter. Et pour cause: le mérite, toujours en théologie catholique, est une rétribution et celle-ci est donnée au moment de la mort. Avec la mort vient la récompense; c'est pour cela que l'on dit que la vie sur terre est un pèlerinage. Voici un éclaircissement avec le catéchisme (CEE §1021-1022) qui permet de donner quelques renvois à l'Ecriture Sainte: Texte: Citation: Ici ce pose le problème de la définition de l'âme. Si (comme l'entend la théologie catholique) l'âme est l'acte d'un corps, alors il est naturel à l'âme d'être unie au corps et, par conséquent, le fait d'être séparé du corps ne peut être pour l'âme définitif. Si on opte pour une conception plus platonicienne de l'âme, il est certains que la résurrection de la chair devient absurde. Mais il me semble que dans ce cas, toute notre vie terrestre le devient et en particulier l'Incarnation, les sacrements (qui soignent l'âme et le corps) sont dès lors aberrants. En outre, une telle conception irait à l'encontre de la bonté de la Création. Si Dieu a créé la matière, et notamment le corps humain, celle-ci ne peut-être fondamentalement mauvaise. Et justement parce qu'avant le péché originel, le corps était une matière incorruptible (l'homme était immortel), il est logique que dans l'éternité l'âme soit unie voire ré-unie à un corps au moins similaire si ce n'est glorieux. L'âme dépourvue du corps (et saint Thomas le répète avec Aristote) peut intelliger et vouloir, même si dans ce cas elle n'agit pas selon son mode naturel selon une conception de philosophie réaliste. Quant à la nécessité d'un corps sublimé, il est heureux que tu ne la vois pas: il n'y en a pas. Nous sommes dans un domaine où nous pouvons chercher des raisons de convenance, mais il n'y a guère ici de nécessité... Cela dit, je ne vois pas en quoi le corps glorieux serait un bug de la théologie catholique; c'est pas plus capilo-tracté que les autres dogmes. |
Boxer Membre banni
Nous a rejoints le : 24 Mai 2007 Messages : 1 494 Réside à : Marseille, maintenant IDF |
C'est exactement ce que je pense : la résurrection de la chair n'a pas de sens (surtout dans un monde spirituel), autre que celui de l'évolution (assez aléatoire) des conciles ad hoc. L'âme, dans son état subtil, qui ne veut pas dire immatériel, n'a pas besoin de corps pour vivre et survire après la mort (vision platonicienne mais pas aristotélicienne), le culte de saints est là pour nous le rappeler.
notre vie terrestre, envisagée comme moment de purification de l'âme, n'est pas du tout dépourvue de sens. La matière n'est ni mauvaise, ni bonne : elle est le terrain sur lequel notre âme va exercer ses talents et sa patience. Le péché originel n'est que la tentative des juifs pour expliquer la perfection divine et la souffrance humaine : on comprend quand même mieux les textes quand on les prend dans l'ordre de la logique : qui les a écrits et pourquoi. Si vous prenez le récit au pied de la lettre, c'est votre droit, même si c'est un peu court. Le corps glorieux est un bug : si l'âme vit bien durant des milliers d'années sans corps, quel besoin ? Si Jésus a un corps glorieux, il peut passer à travers les portes, mais comment peut-il manger avec les apôtres !(en fait, c'est un récit pieux mais qui relève du conte oriental, de la légende pieuse, du bon sentiment). Plus j'étudie la théologie catholique, plus elle apparaît assez peu crédible parce que truffée de contradictions. Pourtant Jésus est bien vivant après sa mort, les apôtres ont bien eu conscience de sa Présence, le monde visible et invisible s'interpénètrent, et les anges chantent bien la gloire des cieux pour qui veut bien prêter l'oreille.. Tout cela n'est décidément pas simple ! En tout cas moins simple que le catéchisme de l'Eglise catholique, truffé de "vérités" à faire dresser les cheveux sur la tête.. |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
L'âme est,plus exactement,la forme du corps en ce sens qu'elle l'informe,le structure,en lui donnant la vie:elle est principe de vie et source de toutes nos opérations vitales.( voir:"De anima" d'Aristote). Au delà de cette dualité de l'âme et du corps,la philosophie première (dite"métaphysique")découvre un principe d'être,la substance,principe selon la forme de ce qui est.La mort vient briser cette unité substantielle dans l'homme en séparant l'âme et le corps,c'est pourqoi nous avons une telle répulsion face à la mort. Le corps et l'âme étaient préservés de cette séparation avant le péché originel,non par nature,comme on pourrait le déduire du texte précédent,mais par grâce originelle. L'âme séparée est capable de recevoir la béatitude ou vision béatifique.Mais elle garde comme un appétit d'informer à nouveau un corps:c'est ce qui se passera à la résurrection finale,et c'est pourquoi nous nous reconnaîtrons. Et si l'homme n'avait pas péché il serait directement monté au ciel avec son corps glorieux sans passer par la mort,ainsi l'Assomption de Marie. Ce corps participera à la béatitude de l'âme sans rien lui rajouter,comme notre âme participera à la béatitude de Dieu sans rien lui rajouter.Et c'est tout notre être qui glorifiera Dieu dont les éternels desseins sont toujours accomplis! Soli Deo Gloria! |
Dingo Membre banni
Nous a rejoints le : 21 Juin 2008 Messages : 6 856 |
je suis obtus, mais dans votre description très idéalisée de la béatitude post mortem pour certains, nul ne "souffrira" ne "regretteras" - je mets des guillemets, car je n'arrive pas à exprimer ce que je ressens au travers de vos écris.
alors je vais le mettre moins diplomatiquement et moins adroitement. << Nous sommes heureux ensemble congratulons nous, qu'est ce qu'on en a à faire des âmes perdues, c'est leurs choix, laissons les ensemble ... >>. Cela me fait penser au taux de pertes inévitable, qu'en imprimerie on appel la gâche, pour arriver à la bonne première feuille. Sauf que la la gâche va être X fois très supérieure au nombre de bonne feuille sortie. Vous pouvez comprendre que vos spéculations, explications, suppositions en fait ne soient pas très satisfaisante pour le père que je suis. Car vos affirmations ne sont que des suppositions très humainement idéalisées. Pour moi, même si c'est leur choix, comment Dieu, et ses élus peuvent ils être heureux sachant les anges déchus, et les âmes perdues dans la douleur du rejet de l'amour. |
Boxer Membre banni
Nous a rejoints le : 24 Mai 2007 Messages : 1 494 Réside à : Marseille, maintenant IDF |
Citation:Tout part en fait de l'acceptation de la philosophie d'Aristote et du rejet de celle de Platon, ce qui, entre nous, est un choix qui n'a pas grand-chose à voir avec la religion juive de Jésus dont est issu le christianisme. Et quand je lis la citation ci-dessus, j'ai le même sentiment que lorsque je découvre les combats titanesques dans les Védas et le "grand baratement de la mer de lait" : c'est intéressant, pittoresque, voire poétique, mais totalement imaginé/imaginaire et enserré dans une paralogique où l'esprit s'égare : l'âme, étincelle divine et noyau de la personne, garde, dans le monde spirituel, "comme un appétit d'informer à nouveau un corps" : franchement, entendre ça, produit par de gens censés avoir fait de vraies études de philosophie, et demander au croyant de le prendre pour argent comptant, tout de même vous avouerez... il y a de quoi rester perplexe, pour adopter une formulation adoucie. |
Bessou Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Oct 2002 Messages : 996 Réside à : Grand Ouest |
Et si au lieu de manier une ironie qui ne fait pas honneur à ta capacité de débat intellectuel (c'est un peu trop facile face à une tentative d'explication de répondre cela ne tient évidemment pas debout, sans dire pourquoi) tu nous donnais ta définition de l'âme. Quant à dire que tout ceci n'est qu'une construction des conciles successifs (les as-tu seulement lu?) c'est quand même mépriser les professions de Foi des premiers chrétiens et les témoignages des Pères. Tu poses des pétitions de principes, il faudrait les justifier. |
Boxer Membre banni
Nous a rejoints le : 24 Mai 2007 Messages : 1 494 Réside à : Marseille, maintenant IDF |
je ne méprise personne, Bessou, je m'interroge ; la réflexion approfondie, l'intellect, la philosophie, la spiritualité sont des domaines qui demandent une certaine rigueur ; on ne peut pas reprocher à certaines religions leurs superstitions, leurs croyances naïves ou incompréhensibles, si notre propre religion fabrique des raisonnements plus qu'étonnants et qui n'ont de fondement ni chez le fondateur (Jésus), ni chez les premiers croyants judéo-chrétiens. Les Pères ont des vues qui peuvent être acceptées ou pas : à quand remonte l'affirmation que la femme a une âme ? Et puis, entre nous, quand je vois un esprit aussi puissant qu'Origène devenir persona non grata, comme plus tard Teilhard de Chardin, à côté de la béatification de Pères au raisonnement pas toujours très rigoureux, on se met à relativiser les bons poins donnés par l'Eglise aux uns ou aux autres. Quant à ma définition de l'âme, c'est déjà fait : l'âme, étincelle divine et noyau de la personne, don gratuit et immortel de notre Dieu, source de tout ce qui fut créé, et, pour ce qui concerne l'homme, plongée dans la matière pour y faire ses preuves et remonter vers son Créateur. C'est quand même autre chose que cet "appétit d'informer à nouveau un corps" qui ne veut strictement rien dire. |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Mes textes sont concis,mais lorsque je constate qu'il y a un point qui fait difficulté,içi l'âme séparée,je me propose d'y revenir dès que j'ai du temps... Ceci dit,tu n'as pas cité,Boxer,ma définition de l'âme en regard de la tienne,ce qui ne correspond pas à la "certaine rigueur" que tu demandes toi-même!J'y reviendrai,donc... |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Il faut bien comprendre que la pensée est au delà du langage et ne s'y réduit pas.Il faut donc chercher à comprendre ce que pense l'autre au delà d'un langage qui ne sera pas exactement le tien. Je respecte ta définition de l'âme,j'essaye de la comprendre,et je ne trouve pas qu'elle soit opposée à celle que j'ai donnée.Elle est certe plus poétique mais elle est moins précise. Quant à la capacité de l'âme d'informer un nouveau corps et à son désir de le faire,j'y reviendrai ! |
Boxer Membre banni
Nous a rejoints le : 24 Mai 2007 Messages : 1 494 Réside à : Marseille, maintenant IDF |
je ne trouve pas ta définition de l'âme !? mais je suppose qu'il suffit de se référer au catéchisme de l'ec ? au fait, pourquoi ne veux-tu pas nous dire ton âge, géraud ? oui, reviens sur le "désir de l'âme d'informer un nouveau corps", c'est une bonne idée, on va enfin savoir... |
Boxer Membre banni
Nous a rejoints le : 24 Mai 2007 Messages : 1 494 Réside à : Marseille, maintenant IDF |
et comme dit Corneille: "et le combat cessa, faute de combattants"? espérons que cela n'est que temporaire... |
Bessou Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Oct 2002 Messages : 996 Réside à : Grand Ouest |
Citation: Pour moi, il s'agit plus d'une description poétique que d'une définition, mais enfin c'est pas grave la rigueur ce n'est finalement pas si important ... Est-ce l'âme ou Dieu qui est ici source de tout ce qui fut créé? Qu'est qui te permet de dire que l'âme, c'est-à-dire le noyau de la personne qui est étincelle divine et don gratuit et immortel de Dieu est plongée dans la matière pour y faire ses preuves et remonter vers son Créateur. Voilà ce que j'appelle une pétition de principe. "appétit d'informer à nouveau un corps" n'a jamais été une définition de l'âme mais une propriété que l'on tire de la définition de l'âme comme étant l'acte d'un corps doté en puissance de vie. Une telle définition repose sur une longue réflexion que je n'ai pas le temps de développer ici, mais qui possède l'avantage de s'appliquer à toutes les âmes. Il serait intéressant, Boxer, que tu nous donnes aussi une définition de l'âme végétale et de l'âme animale. Peut-être, de manière très générale, pouvons-nous nous entendre en disant que l'âme est le principe animateur d'un être? J'aimerai revenir sur un plan plus théologique. Il y a un truc qui me chiffonne dans ta conception, Boxer. Pourquoi si Dieu veut que nous soyons dans l'éternité une substance seulement immatérielle, nous a-t-il aujourd'hui donné un corps. Uniquement pour nous mettre à l'épreuve? Cela signifierai que le corps est fondamentalement mauvais? Dieu serait donc à la fois principe du Bien: le spirituel et du Mauvais: le matériel? Mais s'il n'y a rien de bon dans la matière, comment ce fait-il que nous puissions avoir par elle une idée du Bien, du Beau, du Vrai? Et puis, si nous avons une âme, n'est-ce pas parce que nous ne sommes pas et ne serons jamais des intellects purs; si nous étions faits pour une connaissance intuitive à quoi bon nous avoir doté d'une connaissance sensible? D'autre part, si le corps est un tombeau pour l'âme, comment se fait-il que l'âme plongée dans le corps soit capable de progrès? Y a-t-il une lutte irrémédiable entre l'âme et le corps (et dans ce cas le mot même d'âme n'est-il pas impropre?) ou au contraire une union substantielle? Au moins doit-on dire que le corps est un outil pour l'âme même si elle cherche à s'en passer; en effet, le corps permet à l'âme de faire ses preuves. Mais si l'âme est capable d'utiliser le corps (même pour en définitive s'en extraire), alors n'existe-t-il pas une certaine proportion entre l'âme et le corps? Au fait, cette discussion est intéressante mais un peu beaucoup hors sujet, non? |
Boxer Membre banni
Nous a rejoints le : 24 Mai 2007 Messages : 1 494 Réside à : Marseille, maintenant IDF |
je pense l'avoir dit : ma vision du monde repose sur Platon et le néoplatonisme, Aristote est adopté par l'Eglise catholique qui s'empêtre dans l'âme-moteur-du-corps-mais-qui s'en passe-à-la-mort-mais-qui-en-retrouvera-un autre-et-désire-en-animer-un autre.. Pourquoi ne pas dire qu'il y a eu choix historique entre deux approches fondamentales de la constitution subtile de l'humain ? Bessou, tes questions ont déjà leurs réponses dans mes posts précédents : l'âme est selon moi la concrétisation personnelle de l'étincelle d'esprit divin que Dieu met en nous et rend capable d'affronter le monde matériel et rend aussi cet affrontement inévitable pour que l'homme se montre digne de remonter vers sa source. La matière, le monde, n'est ni négatif, ni positif : c'est un cadre un peu rude dans lequel l'homme doit évoluer; Il n'est pas mauvais, contrairement à ce que disaient les gnostiques. La grande différence entre Platon et Aristote, c'est que chez ce dernier l'âme n'a pas de substance ou de véhicule, d'où la nécessité du corps, alors que chez Platon elle a une espèce de corps subtil qui peut la rendre indépendante. Comment croyez-vous que, par exemple, le Padre PIO ait eu le don de bilocation (être à deux endroits à la fois), si l'âme ne peut se détacher du corps temporairement, et donc était dépourvue de toute enveloppe/corps subtil ? Il n'y a pas deux vérités, il n'y en a qu'une, ce qui signifie que les lois du monde ne sont jamais violées, qu'elles soient spirituelles ou matérielles, car Dieu est la seule source de tout : à nous de correctement interpréter le réel ! |
Bessou Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Oct 2002 Messages : 996 Réside à : Grand Ouest |
Pourquoi ne pas dire qu'il y a eu choix historique entre deux approches fondamentales de la constitution subtile de l'humain ? Par constitution subtile, je suppose que tu entends ce qu'il y a d'immatériel dans l'être humain. C'est très clair il y a eu un choix historique; et celui-ci ne c'est pas fait à pile ou face. La théologie a besoin de notions philosophiques et, par conséquent, le théologien puise dans les philosophies dont il a connaissance les notions qui lui sont utiles. Il est patent que l'arrivée des textes d'Aristote a rapidement supplanté l'influence de Platon, cela n'a pas pu se faire sans raison. Est-ce à dire qu'il n'y a rien de bon chez Platon; pas du tout. D'ailleurs, il ne faudrait pas en rester à une opposition entre Aristote et Platon: le premier ne serait rien sans le second. Alors oui, il y a eu un choix historique de la philosophie d'Aristote; non par idéologie, par convention arbitraire, mais parce que l'Eglise et les théologiens ont trouvé avantage à expliciter les vérités de Foi avec cette philosophie aristotélicienne. Quant à mes questions, je ne refuserai pas des réponses plus précises. Citation: Alors là, j'aimerai bien avoir des textes illustrant la double assertion concernant la différence entre Platon et Aristote. Etablir des démonstrations sur l'âme en partant de la bilocation des saints me paraît être un comble pour quelqu'un qui se veut rigoureux; d'autant que le lien entre bilocation et l'âme devant se détacher du corps me paraît bien peu évident. Boxer, tu présentes une conception de l'âme qui me paraît guère différente de la nature angélique; et je ne peux absolument pas te suivre dans cette voie et c'est pour cela que j'ai posé une série de question. Petit jeu, qui a écrit cela: Texte: |
Boxer Membre banni
Nous a rejoints le : 24 Mai 2007 Messages : 1 494 Réside à : Marseille, maintenant IDF |
as-tu une meilleure explication pour la bilocation ? quant au concept de l'âme chez Platon, je suppose que tu trouveras tout sur la toile. bonne journée ! |
Géraud Membre actif
Nous a rejoints le : 21 Avr 2009 Messages : 145 Réside à : Quercy_Ile-de-France |
Boxer,si l'âme désire informer un nouveau corps,c'est une conséquence de l'unité de notre être,unité substantielle:l'homme est corps,psychisme et esprit indissociablement et si la mort sépare une partie de notre être,l'âme aspire à ce qui lui manque. St Augustin,qu'on ne peut "soupçonner" d'aristotélisme,écrivait même:"l'âme a comme un appétit naturel de régir le corps,et par cet appétit elle est en quelque sorte arrêtée dans son élan vers le ciel suprême"!(XII De Gen. ad litt.) Mon pauvre Boxer,si tu veux un jour jouir de la béatitude suprême,j'ai bien peur qu'il te faille à nouveau revêtir un corps qui fait partie de notre être créé ainsi par Dieu! Quant à mon âge,je m'étonne d'une telle question venant d'un platonicien: ne sais-tu pas que l'âme n'a pas d'âge? Et si l'âme est le noyau de la personne,comme tu dis,qu'importe le reste? C'est par notre corps que nous sommes dans le temps et l'espace mais notre âme,elle,ne vieillit pas! |
Boxer Membre banni
Nous a rejoints le : 24 Mai 2007 Messages : 1 494 Réside à : Marseille, maintenant IDF |
Cher Géraud, tu m'appelles "mon pauvre Boxer" : je ne suis pas spécialement pauvre, et n'appartiens à personne sinon à Dieu. Pour en revenir au débat : Que veux-tu que je te dise sur la citation de St Augustin ? C'est un grand homme, capable aussi d'écrire n'importe quoi, tout comme Descartes expliquait la physique au moyen de "tourbillons" imaginaires. Comment veux-tu justifier, sur le plan de la philosophie, de la psychologie , de la spiritualité ou de la théologie une phrase aussi délirante : "l'âme a comme appétit naturel.." En quoi peut-on avoir besoin d'un corps dans un univers fait de spiritualité ??!! La vraie motivation pour dire cela, c'est la supposition que l'âme est immatérielle ; c'est confondre l'immatériel et le subtil. Lis, en parallèle avec ce pauvre Augustin, Marcel Légaut ou Teilhard de Chardin, tu verras la différence de cohérence, de rigueur et d'élévation.. P.S. Tu t'obstines dans le péché de ne pas révéler ton âge.. |
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