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Auteur
Relativisme et subjectivisme, selon un docteur de l'Eglise... Intéressant !
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mikross
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Mais comment imagines-tu la vie après la mort, toi ?

je crois l'avoir déjà dit, je prefere l'enfer à un paradis de contenplation de dieu...(plagiat de pascal mais vous confirmerez) ceci dit, vu que l'enfer n'a pas l'air d'être un lieu de villégiature, je me demande dans quelle mesure, je ne trouve pas plus rassurant de penser qu'il n'y a rien

Ce n'est donc pas complètement illogique de dire que pour ressembler, il faut contempler d'abord.

j'entends bien ce que tu dis sur l'apprentissage et effectivement, dans un processus d'apprentissage normal, on observe la technique avant de la mettre en oeuvre en faisant nos propres essais... mais dans ce cas, l'accomplissement c'est la réalisation d'une action, voir même la transmission à d'autre de la technique par la suite... pas l'observation.
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errantgris
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Messages : 642
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Bonjour les amis !

En effet mikross l'imitation, l'apprentissage d'une technique, fonctionne parfaitement lorsqu'il s'agit de transmettre un savoir technique, mécanique et impersonnel... Mais cela est parfaitement destructeur dans le cadre de la réalisation de soi, dans l'épanouissement personnel et des relations humaines.
Il n'y a rien d'authentique, rien de créatif à suivre des hommes, des idées, des croyances... Ce n'est là que reproduire aveuglement un comportement, une manière d'être qui s'oppose aux autres communauté avec leurs idées, croyances... Et ainsi de suite l'homme reste divisé, replié derrière ses barrières, enfermé à double tour dans ses refuges.
On cesse d'être dans le vrai lorsque l'on suit un autre homme, on perd toutes possibilités de voir ce qui Est.
Pour être libre il faut comprendre toutes ses peurs et dissoudre tous ses conditionnements. Alors apparaît ce qui Est, regarder la création avec des yeux conditionnés, orientés, c'est rester dans les ténèbres.
Pourquoi faudrait-il je cite : "imagine[r] la vie après la mort " ?
Observons déjà la tournure de la phrase : la vie après la mort... c'est une question fermée, il faudrait se projeter dans un inconnu ou il y aurait "forcement" la vie...
Mais qui ici connaît la mort ? Je ne parle pas de mourir ou mourant mais bien de l'état de mort ?
La mort est l'inconnu et vous spéculer en l'abordant avec votre pensée qui est toujours limité au connu ! C'est incompatible, ce qui guide ce questionnement vain c'est la peur, la peur de ne pas se prolonger, c'est une peur irrationnelle et destructrice.
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Elan_C
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Nous a rejoints le : 06 Janv 2006
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Réside à : Studium de ND de Vie
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Citation:
mikross :
Justement, pour l'homme, s'accomplir, n'est-ce pas précisément de rencontrer son Créateur, de L'aimer et de Le contempler dans l'Eternité (ce qui est bien autre chose que "jusqu'à la fin des temps") ?
euh, mort donc???

De manière habituelle, oui. Rares sont les gens qui ont une vision de Dieu dans la vie terrestre... et elle n'a encore rien à voir avec la vision béatifique, c'est-à-dire la vision de Dieu face à face dans l'Eternité.
La mort donc, au-delà du scandale même qu'elle provoque et que je ne veux pas aborder ici, est le passage de cette vie à la Vie dans la vision de Dieu... si nous le voulons et le demandons.

D'autre part, quand je parle d'autonomie, je ne dis pas pour autant que Dieu ne fait rien. Il maintient dans l'être sa Création. Autrement dit, Il la crée à chaque instant.
Et, comme Amodeba, Il intervient ainsi à chaque instant dans nos vies, qu'on le voie ou non.
Et ce d'autant plus qu'on Lui laisse la place de le faire... justement dans la contemplation et la prière.

Citation:
mikross :
je crois l'avoir déjà dit, je prefere l'enfer à un paradis de contenplation de dieu...(plagiat de pascal mais vous confirmerez) ceci dit, vu que l'enfer n'a pas l'air d'être un lieu de villégiature, je me demande dans quelle mesure, je ne trouve pas plus rassurant de penser qu'il n'y a rien


Je ne suis pas sûr que Pascal, chrétien, ait dit cela... mais ça m'intéresse !
Maintenant, t'est-il arriver de t'arrêter et de regarder, avec l'émerveillement dont parle Amodeba, un paysage, le ciel étoilé, les yeux de ta bien-aimée, une mère avec son bébé... ? Dans ce genre de cas, le temps ne passe plus, ou il passe trop vite, non ?
Dieu est la source de toute beauté en ce monde, donc il est encore plus beau, d'une beauté qu'on ne peut imaginer... est-il alors possible de sentir que l'Eternité sera la contemplation de cette beauté infinie de Dieu, dans l'amour infini de Dieu ? Moi ça me plaît tout de même un peu... surtout si on peut commencer à en approcher en cette vie !

Citation:
Evangile selon Saint Marc, chap. 9, versets 2-10
Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l'écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. 3 Ses vêtements devinrent resplendissants, d'une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. 4 Élie leur apparut avec Moïse, et ils s'entretenaient avec Jésus. 5 Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. » 6 De fait, il ne savait que dire, tant était grande leur frayeur. 7 Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le. » 8 Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
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Dr. Cerf Vincent
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Citation:
Le 2006-03-13 13:21, mikross a écrit

vincent--> t'as pas l'impression parfois de contredire pour le plaisir???


En partie seulement. Mais sur un autre plan j'utilisais une image pour montrer qu'on est loin d'avoir attendu 1789 pour distinguer l'Eglise de l'état.

Citation:
j'utilise cette image pour marquer le fait que la separation de l'état et de l'église n'est pas une chose aquise avant cette période.


Très mauvaise image en tout cas. D'une part parceque si tu parles séparation de l'Eglise et de l'état c'est 1905 (très mauvais principe soit dit en passant).
Quant à la distinction entre l'Eglise et l'état, elle a toujours existé dans l'Eglise (même s'il est possible pour un eclésiastique de diriger un état).
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errantgris
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Citation:
Maintenant, t'est-il arriver de t'arrêter et de regarder, avec l'émerveillement dont parle Amodeba, un paysage, le ciel étoilé, les yeux de ta bien-aimée, une mère avec son bébé... ? Dans ce genre de cas, le temps ne passe plus, ou il passe trop vite, non ?


Que se produit-il dans ces moments Elan ? Nous sommes dans le réel, le vrai. Ce n'est pas un réel que l'on peut rechercher poursuivre, attendre... il surgit quand nous sommes un réceptacle pour le réel.
Et nous ne le sommes jamais (réceptacle du réel) dans l'effort, la croyance, le désir. Il est des choses vers lequel on ne peut aller, il faut les laisser venir à soi.
Dans ces instants que tu décrits Elan la pensée humaine est immobile, calme et c'est cela qui te permet de vivre l'instant, le réel. Mais lorsque la pensée se met en route tout cela cesse, tu vis de nouveau à travers le passé et tu te projettes dans le futur. Soit tu te coupes du réel.

La pensée engendrée par nos conditionnement, nos croyances, notre savoir, nos expèriences nous coupent de ce qui Est.

Que se produit-il quand je penses à l'autre, à celui qui se trouve en face de moi.
J'ai en mémoire toutes nos dernières expériences ou toutes les expériences jugés similaires. J'ai de l'affection, de la désaffection, des préjugés... pour l'autre et ce qu'il véhicule en fonction d'expériences passées agréables ou désagréables...etc.
J'ai donc une image, une opinion, un vécu de l'autre qui conditionne mon regard, mon comportement, à son égard lorsque la pensée est "présente".
Est-il possible que j'entre en relation avec cette "autre" (ami, collègue, épouse...peu importe) sans qu'intervienne, qu'interfère, cette mémoire qu'est notre pensée ?

Car la mémoire est le passé c'est le fruit de nos connaissances, de notre éducation, de nos expériences... elle est limitée par ce propre champ d'action qui l'a créé : le passé. Elle est incapable de transcender, d'aller au delà des frontières que le temps et la mémoire instaurent.

Qu'elle est l'enjeu de cette question : Être capable de voir l'autre aujourd'hui, dans l'instant et non pas tel qu'on la perçu, tel qu'on s'en souvient.
- Le voir (l'autre) dans la réalité et non dans l'illusion.

M X. m'a blessé, il m'a injurié et il a répandu des mensonges sur mon compte la semaine dernière. Puis-je, ce jour, maintenant, l'aborder sans qu'intervienne la pensée et ma certitude que c'est "un sale type"... Puis-je le voir tel qu'il est aujourd'hui? est-ce possible ?

Je me rends dans mon jardin, puis-je observer le chêne en faisant abstraction de son nom, de la beauté que j'ai perçu l'autre jour et de le voir dans toute sa réalité, sa beauté de l'instant sans que la pensée intervienne ?
Avait vous déjà réalisé cela ?

Si nous ne parvenons pas à être en relation sans que la pensée intervienne alors notre relation n'est pas vrai. Notre relation est illusion, imagination, projection et mémoire. Tant que ce type de "fausses" relations se déroulent entre hommes du même "clan", de même aspiration", de même croyance" alors la sensation nous est agréable et renforce nos illusions, nos barrières. Nous formons une communauté qui nous protège et nous rassure. Mais évidement qui nous coupe des autres groupes... ainsi formés.
Face à "l'étranger" nous, nous retrouvons l'autre et moi derrière des "barrières", lesquels nous coupent inexorablement de l'autre. L"Autre" nous souhaitons nous en protéger afin de ne pas être blessé mais cela ne nous gène guère de le blesser lui si cela peut nous en protéger...

La pensée dans la relation est la source même de la division. Division et illusion qui sont destructrice. Toute la destruction et le malheur du monde est là.

La pensée peut-être prodigieuse, elle est utile et à un rôle à jouer bien entendu. Mais dans la relation de l'homme à l'homme elle est nuisible et destructrice.

La plupart des hommes souhaitent la paix et l'harmonie, ils souffrent dans ce monde de division et de destruction et comme réponse à leurs "souhait" ils tentent de contrôler leurs pensées.

L'homme a identifier que la pensée est le problème. Il tente donc de la domestiquer, de l'éduquer afin de la discipliner et de pensée vraie, juste et bien.
Constatant que le monde est violent et que lui même est violent, qu'il a de mauvaises pensées qui le coupe de l'autre, l'homme se dit : Je vais me contrôler et quand je me contrôlerai je serai libre, en paix avec moi même et les autres.

Voyons cela. La pensée est le problème c'est un fait, elle nous coupe du réel donc de l'autre parce qu'elle regarde le neuf avec de vieux yeux.
Alors peut-elle être la solution ? Car qui est le contrôleur ? N'est-ce pas la pensée sous un autre nom ? La pensée avec son flot de certitudes, d'images, de symboles et de frustrations...
La solution n'est pas le contrôle, la pensée ne peut agir sur elle même de façon véritable et fondamentale, elle est toujours limité par son propre monde.
Le contrôle est une action périphérique ne prenant pas en compte le noyau de nos difficultés. Les difficultés persistes donc et la résistance que nous leurs opposons mobilise une énergie formidable qui nous coupe d'autant plus des autres en nous enfermant dans des refuges fermés à double tour. Un contrôle s'opposant à une difficulté qui n'est pas comprise et donc résolut. La division persiste... le monde poursuit sa destruction et reste violent.

Si nous admettons que la pensée nous coupe de l'autre car on ne perçoit plus l'autre en pensant mais l'image de l'autre du fait d'un conditionnement, il est illusoire d'imaginer que la pensée conditionné puisse nous permettre de nous voir tel que nous sommes. C'est l'image de nous que la pensée nous renvoie et non nous tel que nous sommes.
Le percevez-vous la dans l'instant ? L'image que la pensée vous renvoie de vous même ?
C'est une image conditionnée, un croyance et non une vision lucide de ce que nous sommes là maintenant.

Alors comment avoir une vision lucide, pleine et entière, purement vrai de ce qu'est l'autre et ce que nous sommes ? Soit comment mettre un terme à la division, à la destruction et au conflit de notre monde ? Tant que nous pensons, croyons, dans la relation nous nous fermons à l'amour.

Si je penses, si ma pensée contrôle ma pensée, je ne peux voir ce qui EST. Alors existe il un état ou la pensée n'est pas en activité et ou nous nous retrouvons en pure perception de ce qui est ?

Il faut qu'il n'y est pas d'observateur. L'observateur comme le contrôleur n'est qu'un autre mot dont se pare la pensée. Il reste donc cloîtré ou que se porte son regard dans ses peurs, ses certitudes, ses croyances... ses espoirs.

L'esprit doit être dégager de tout attachement à des souvenirs, de tout attachement à un savoir, de tout attachement à une sensation ou croyance, de tout forme et processus d'attachement.
Il ne doit rien souhaiter, rien attendre, rien poursuivre.
Cela doit être parfaitement compris et il n'y a pas d'espoir à avoir dans la démarche, il ne faut pas s'imaginer qu'en faisant ainsi je serais meilleur et je vivrais mieux car vous poursuiveriez la "récompense"... Il faut être parfaitement honnête avec soi même.

Mais quand cela est réellement compris dans son ensemble alors on y EST dans l'instant et tous les conflits cessent immédiatement.
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Elan_C
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Très intéressant, errantgris. Et je ne me moque pas ! Je le pense vraiment... le seul problème, c'est que comme je le pense, ce ne peut être vrai.

Pour résumer ce que tu nous as développé longuement et de manière fort intelligente, il nous faudrait être de purs animaux dénués de raison pour percevoir le réel. En somme, seuls les animaux perçoivent le réel. Mais eux, ils ne peuvent savoir ce qu'est le réel...
Nous nous trouvons donc devant une réalité sans espoir : les animaux ne peuvent penser le réel mais le perçoivent dans sa vérité de l'instant présent, les hommes au contraire peuvent penser le réel mais n'y ont jamais accès. Triste monde que tu nous présentes là.
Donc les hommes ne doivent pas être des hommes, puisqu'on leur supprime la mémoire, l'intelligence et la volonté, attributs propres à l'homme (OK, pour la mémoire, faudrait préciser)

Sous l'aspect moral, ça se résume ainsi : l'homme n'a aucune responsabilité, puisque le passé n'existe plus et ne doit plus exister, et n'a aucune liberté, puisque l'avenir n'existe pas encore et qu'on ne doit pas y penser.
L'homme n'est donc pas un homme, puisque la liberté et la responsabilité sont deux fondements de notre nature...
Etonnant, non ?

Enfin, tu ne peux pas juger de ce qui se passe pour moi au moment où je contemple le ciel, la nature ou une personne, puisque tu ne peux le penser et que tu ne peux le vivre à ma place. Qu'est-ce qui te permet de m'expliquer ce qui se passe en moi, si tu ne dois pas passer par l'intelligence qui t'a permis de lire, penser et comprendre ce que je voulais dire ? Comment comparer deux expériences qui, d'après toi, une fois pensées, disparaissent ?

Etonnant tout de même que tu utilises ton intelligence pour la détruire elle-même, ta liberté pour la détruire elle-même... Ne serais-tu pas philosophe de l'absurde ?
Moi je suis réaliste.

Citation:
S.E.R Vincent :
Très mauvaise image en tout cas. D'une part parceque si tu parles séparation de l'Eglise et de l'état c'est 1905 (très mauvais principe soit dit en passant).


Admettons que tu le penses, mais ce n'est pas ce que dit l'Eglise elle-même à ce sujet ! Renseigne-toi sur la question...
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Dr. Cerf Vincent
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La séparation de l'Eglise et de l'état (donc au sens de la loi de 1905) a été condamnée par Léon XIII, Saint Pie X et Jean-Paul II.

Saint Pie X, encyclique Vehementer Nos

Citation:
Fausseté du principe de la Séparation

Qu'il faille séparer l'Etat de l'Eglise, c'est une thèse absolument fausse, une très pernicieuse erreur. Basée, en effet, sur ce principe que l'Etat ne doit reconnaître aucun culte religieux, elle est tout d'abord très gravement injurieuse pour Dieu, car le créateur de l'homme est aussi le fondateur des sociétés humaines et il les conserve dans l'existence comme il nous soutient.

Nous lui devons donc, non seulement un culte privé, mais un culte public et social, pour l'honorer.

En outre, cette thèse est la négation très claire de l'ordre surnaturel; elle limite, en effet, l'action de l'Etat à la seule poursuite de la prospérité publique durant cette vie, qui n'est que la raison prochaine des sociétés politiques, et elle ne s'occupe en aucune façon, comme lui étant étrangère, de leur raison dernière qui est la béatitude éternelle proposée à l'homme quand cette vie si courte aura pris fin.

Et pourtant, l'ordre présent des choses qui se déroulent dans le temps se trouvant subordonné à la conquête de ce bien suprême et absolu, non seulement le pouvoir civil ne doit pas faire obstacle à cette conquête, mais il doit encore nous y aider.

Cette thèse bouleverse également l'ordre très sagement établi par Dieu dans le monde, ordre qui exige une harmonieuse concorde entre les deux sociétés.

Ces deux sociétés, la société religieuse, et la société civile, ont, en effet, les mêmes sujets, quoique chacune d'elles exerce dans sa sphère propre son autorité sur eux.

Il en résulte forcément qu'il y aura bien des matières dont elles devront connaître l'une et l'autre, comme étant de leur ressort à toutes deux.

Or, qu'entre l'Etat et l'Eglise l'accord vienne à disparaître, et de ces matières communes pulluleront facilement les germes de différends qui deviendront très aigus des deux côtés.

La notion du vrai en serra troublée .et les âmes remplies d'une grande anxiété.

Enfin, cette thèse inflige de graves dommages à la société civile elle-même, car elle ne peut pas prospérer ni durer longtemps lorsqu'on n'y fait point sa place à la religion, règle suprême et souveraine maîtresse quand il s'agit des droits de l'homme et de ses devoirs. Aussi, les pontifes romains n'ont-ils pas cessé, suivant les circonstances et selon les temps, de réfuter et de condamner la doctrine de la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

Notre illustre prédécesseur Léon XIII, notamment, a. plusieurs fois, et magnifiquement exposé ce que devraient être, suivant la doctrine catholique, les rapports entre les deux sociétés. "Entre elles, a-t-il dit,. il faut nécessairement qu'une sage union intervienne, union qu'on peut non sans justesse ; comparer à celle, qui réunit dans l'homme, l'âme et le corps." "Quaedam intercedat necesse est ordinata colligatio inter illas quae quidem coniuntioni non immerito comparatur per quam anima et corpus in homine copulantur." Il ajoute encore: "Les sociétés humaines ne peuvent pas, sans devenir criminelles, se conduire comme si Dieu n'existait pas ou refuser de se préoccuper de la religion comme si elle leur était chose étrangère ou qui ne pût leur servir de rien. Quant à l'Eglise, qui a Dieu lui-même pour auteur, l'exclure de la vie active de la nation, des lois, de l'éducation de la jeunesse, de la société domestique, c'est commettre une grande et pernicieuse erreur!" "Civitates non possunt, citra seclus, genere se, tanquam si Deus omnino non esset, aut curam religionis velut alienam nihil que profituram ablicere. Ecclesiam vero quam Deus ipse constituit ab actione vitae excludere, a legibus, ab institutione adolescentium, a societate domestica, magnus et perniciosus est error." (Lettre encyclique Immortale Dei, 1er nov. 1885.)
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Elan_C
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J'aimerais voir ce qu'en dit JP II et revoir ce qu'en dit le Concile Vatican II. Je ne pense pas que ce soit autre chose que ce qu'en dit Saint Pie X, mais je pense que c'est un approfondissement du problème.

Je n'ai pas dit que la séparation telle qu'elle est vue dans notre société laïque est bonne. J'ai dit qu'une certaine séparation est nécessaire, et je pense rejoindre la pensée de JP II comme de Saint Pie X.
J'y réfléchis... mais peut-être un autre sujet est-il préférable à y réfléchir ici ?
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mikross
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paradoxalement, je suis d'accord avec vincent sur la question... meme si moi, je trouve cette séparation salutaire.

mais je constate qu'encore une fois, il nous écarte du sujet en partant sur un point de détail(quel que soit la position de JP (allongée je dirais), la séparation est une réalité actuellement que ce soit depuis 1905 ou une autre date et ce n'était pas le cas en palestine il y a 2000 ans).
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Dr. Cerf Vincent
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En fait c'est parceque quand tu m'as cité, tu a oublié la moitié de mon propos.

Citation:
si tu parles séparation de l'Eglise et de l'état c'est 1905 (très mauvais principe soit dit en passant).
Quant à la distinction entre l'Eglise et l'état, elle a toujours existé dans l'Eglise


Je fais la différence entre séparation (qui est une invention anticlricale) et distinction (qui a toujours existé dans l'Eglise). Pour Jean-Paul II, il suffit de se rappeler ce que lui a répondu Chirac et qui résme très bien ce qu'est la séparation de l'Eglise et de l'état : "il n'y a pas de loi morale au dessus de la loi civile".
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Elan_C
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Alors nous sommes d'accord, SER Vincent ! Et effectivement, j'avais oublié une moitié de phrase ^^ Pardon.
Chapitre clos.

On en était où ? :)
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errantgris
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Citation:
Pour résumer ce que tu nous as développé longuement et de manière fort intelligente, il nous faudrait être de purs animaux dénués de raison pour percevoir le réel.


Voila un résumé où transparaît toute la peur de l'homme quand il imagine ce que cela peut être de ne pas penser...(évidemment cela est inspiré de la pensée elle même, terrorisé à l'idée de ne plus être) Il devient selon l'imagination soit amnésique, soit une plante verte, soit bestiale... Tout cela n'est que fantasme bien entendu.
Prenons un exemple tout simple pour que tu intègres bien mon propos Elan :
Tu travailles dans un bureau et un de tes collègues sort en claquant très violemment la porte.

Tu peux te comporter de différente manière pendant cet événement, tu peux penser : "c'est un caractériel", tu peux penser : "il est en colère", tu peux penser : "il a besoin d'être seul"... tu peux penser tout un tas de choses, la pensée est si fertile, mais seras-tu dans le vrai ? Rien n'est moi sur puisque tu juges la situation selon ton expérience, ton passé, ta mémoire. Bref selon ton système de croyance.

Tu peux aussi aborder la situation sans la pensée, en observant simplement le fait, sans le juger : ton collègue qui part en claquant violemment la porte.
C'est une situation dont la vision t'interpelle car elle est inhabituel ! Tu vois que ton collègue est partie avec fracas c'est un fait, tu vois que tu es interpellé c'est un fait, tu vois que ton collègue voulait que l'on remarque son départ c'est un fait car il serait simplement parti sinon. Alors de cette vision de la réalité ou l'imagination n'a pas sa place tu peux faire pleinement un choix. Si tu portes un amour inconditionnel à ton prochain, tu iras à sa recherche pour lui demander ce que peut signifier son acte et lui proposer ton écoute. Soit tu n'a que faire de l'autre et tu passeras ton chemin... mais les gens qui n'ont que faire des autres les observent-ils ?
Voilà toute la différence entre la vision du réel, de la vérité, et la pensée du réel qui n'est rien d'autre que l'interprétation orientée et conditionnée d'un fait, rien d'autre que le jugement et la supposition.
Voir l'autre tel qu'il est c'est, il me semble, un comportement loin d'être bestiale et sans espoir pour l'humanité...

Citation:
Sous l'aspect moral, ça se résume ainsi : l'homme n'a aucune responsabilité, puisque le passé n'existe plus et ne doit plus exister, et n'a aucune liberté, puisque l'avenir n'existe pas encore et qu'on ne doit pas y penser.
L'homme n'est donc pas un homme, puisque la liberté et la responsabilité sont deux fondements de notre nature...
Etonnant, non ?


Comme je viens de te le démontrer l'homme devient pleinement responsable de ses actes lorsqu'il voit ce qui EST. Et il est alors libre de faire un choix.
La pensée a un champ d'application bien à elle, je le redis à nouveau, elle peut être prodigieuse quand elle s'applique aux choses impersonnelles et mécaniques. Elle est destructrice et nuisible dans le monde de relation.

Citation:
Enfin, tu ne peux pas juger de ce qui se passe pour moi au moment où je contemple le ciel, la nature ou une personne, puisque tu ne peux le penser et que tu ne peux le vivre à ma place. Qu'est-ce qui te permet de m'expliquer ce qui se passe en moi, si tu ne dois pas passer par l'intelligence qui t'a permis de lire, penser et comprendre ce que je voulais dire ? Comment comparer deux expériences qui, d'après toi, une fois pensées, disparaissent ?


En effet Elan il m'est impossible de vivre les choses pour toi, à travers toi... Alors il s'agit ici de me dire si ce que je dis est faux (à savoir quand je suis subjugué par la beauté de l'instant la pensée est immobile, et/ou quand je suis passionné par quelques choses la pensée n'a plus cours et je suis pleinement attentif, sans le moindre effort), ou vrai. Je ne suis pas passé par l'intelligence (quoi que nous pourrions discuter de ce que nous appelons "l'intelligence"), la pensée ou la mémoire, non simplement j'ai moi même vécue ces moments et j'ai constater qu'il resté en mémoire la sensation d'un moment unique que nous ne pouvons retrouver tant que nous le recherchons... Ce que nous décrivons ici et de la plus haute importance, la description n'est jamais la chose et lire l'autre n'apporte aucune vérité. Il faut vivre soit même la chose, sans la rechercher afin de déterminer ce qui est vrai ou faux.
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Elan_C
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Le problème est effectivement ici un problème de vocabulaire : ce que tu appelles "pensée", je l'appelle "interprétation", "jugement", voire "imagination". La pensée est l'acte de l'esprit, et le fait de voir sans penser est le fait de l'animal.
Ce que tu appelles "voir", je l'appelle "recevoir avec l'intelligence" qui permet de faire la synthèse entre l'ouïe (SBLAM !), la vue (le mouvement de la porte), le toucher (les vibrations propagées), l'odorat (non, pas ici...) et le goût (non plus, sauf si je me suis mordu la langue par réflexe )

L'interprétation fait déjà appel à l'imagination et à la mémoire, alors que le premier niveau de pensée est simplement une synthèse des différents signaux de tes sens pour reconstituer un événement unique. Si on veut pousser ton raisonnement jusqu'au bout, il ne faudrait même pas faire cette synthèse. Mais là, on se retrouve effectivement au niveau du végétal et du minéral. L'animal le fait déjà, sans le dépasser. (Ce qui appellerait un niveau intermédiaire, tiens... intéressant ! A creuser !)

Ce que tu dis est donc parfaitement intéressant : il s'agit bien de percevoir la réalité des choses, et non pas tout ce que l'on peut projeter dessus. Simplement, ce n'est pas tellement "ne pas penser" qu'il faut, mais bien plutôt "penser la réalité sans la juger" (du moins dans un premier temps", ce dont on ne peut faire l'économie quand on rentre notamment dans une relation interpersonnelle.
(Mais effectivement, dans le cas de la contemplation purement réceptive du ciel ou d'un beau paysage, on reste à un niveau intermédiaire, qui est sans doute plus qu'une simple réception et synthèse des sens, mais pas encore une transposition au jugement et à l'imagination... ce qui corrobore l'existence d'un niveau intermédiaire. Intéressant, décidément !)

Dernière chose, et je sors moi aussi du rationnel : je déteste qu'on me dise que j'ai peur. Ca relève déjà d'un niveau de jugement de ta part, ce que tu essaies précisément d'annuler dans ton raisonnement. Et là, avec raison. La peur n'a rien à voir dans un raisonnement rationnel (splendide lapalissade au demeurant )
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mikross
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Dernière chose, et je sors moi aussi du rationnel : je déteste qu'on me dise que j'ai peur. Ca relève déjà d'un niveau de jugement de ta part, ce que tu essaies précisément d'annuler dans ton raisonnement. Et là, avec raison. La peur n'a rien à voir dans un raisonnement rationnel (splendide lapalissade au demeurant )

euh pas d'accord, on peut très bien tenir un raisonnement rationnel en ayant peur de certaines options... et les rejettant d'office.

est-on vraiment sur que les animaux ne pensent pas???

si on prend ton exemple de porte, et que le sujet qui assiste à son ouverture est mon chat...(un vrais zinneke pur race)
la vue: je suis sur qu'il voit la porte s'ouvrir
l'ouïe: a priori, je dirais meme qu'il arrive lui à l'entendre de loin et de savoir si c'est ma porte ou celle du voisin
l'odorat: il lui permet de détecter si il y a de la bouffe dans sa gamelle
le toucher: mieux que nous aussi...

est-il capable de prendre ces perceptions de manière intelligente???
il arrive très bien à savoir qu'une porte ouverte permet de rentrer dans une piece alors que quand elle est fermée pas. il sait que j'arrive en entendant ma voiture,...

le fait qu'il y ait de la bouffe dans sa gamelle joue un role important dans sa première action en entrant dans la maison (si il n'y en a pas, il vient pleurer pour qu'on lui en donne... sinon, il y va directement)

et si la porte s'ouvre en poussant, il a même compris comment l'ouvrir en s'appuyant sur la clinche(dans l'autre sens c'est moins évident visiblement mais il y travaille).

n'y a t'il pas une certaine forme de capacité d'abstraction dans le fait pour un chat de comprendre par lui même* comment on ouvre une porte???

mikross

*il va de soi que je parle ici d'autoapprentissage... j'ai autre chose à foutre que de me prendre la tete à apprendre à un chat à ouvrir les portes...
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errantgris
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Citation:
Dernière chose, et je sors moi aussi du rationnel : je déteste qu'on me dise que j'ai peur.


Je te titille Elan mais détester lire et/ou entendre un "propos" nous concernant (ce n'est un jugement que dans la mesure ou pour toi la peur est péjorative, hors on peut la considérer tout autrement) ne veut pas dire que le dis "propos" soit faux. (Ni qu'il soit vrai quand la sensation est agréable...)
Le fait ici c'est que si je te dis "tu as peur" la sensation que tu vis est désagréable. Rien à voir avec la fausseté ou la véracité du propos.
Ceci dit si tu affirmes ne pas avoir peur, je reçois parfaitement l'information et l'accepte sans conditions. Et j'ajouterai que plus qu'une considération personnelle, plus qu'un regard sur ta personne, j' évoquais NOTRE peur, à nous humain, une peur trouvant sa source dans la pensée elle même. La pensée a sa source directe dans le temps, elle est issu, produit, par le temps, les souvenirs, le savoir, l'expérience. Et quand la pensée aborde un fonctionnement, ou plus justement un non fonctionnement, dans un processus qui ne relève pas du temps chronologique elle génère immanquablement de la peur. La peur de ne plus être. La peur de se terminer alors que la pensée veut se prolonger...

Juste pour clôturer, je pousserai personnellement le regard sur le pourquoi de cette sensation "je déteste que"... Mais c'est intime et personnel et je n'attend aucunement une réponse de ta part.

Tu évoques la synthèse des informations reçus, perçus par nos sens, la perception sans distorsion de ce qui est.
Je prendrais l'exemple d'une jarre. Imaginons que deux individus doivent transporter un liquide d'un point à un autre, ils disposent tout deux d'une jarre. Simplement l'un des deux à une jarre vide et l'autre déjà pleine. Il est évident que l'outil le plus interressant est la jarre vide qui peut recevoir le liquide à transporter...
Il en va de même (dans le domaine psychologique et relationnel bien entendu) de notre esprit, pour recevoir le réel (on l'accueil, on ne va pas le chercher) notre esprit doit être en mesure de le recevoir. Il doit être vide de toute pensée, de tout le processus.
En explorant attentivement toute la question on peut constater que notre attention a un centre de départ. Soit un point de où nous observons. Si c'est le cas nous ne sommes pas dans l'accueil mais dans la recherche. Soit nous projetons notre pensée vers l'extérieur à la poursuite de quelque chose, il s'agit donc d'une fausse attention, d'une attention orientée qui par conséquent n'a rien "d'attentive" à ce qui Est.
Pour accueillir l'inconnu, soit le réel, l'instant... nous devons faire cesser tout ce qui procède du connu. La pensée est limitée par le connu, elle ne le transcende jamais. Le connu ne peut partir à la recherche de l'inconnu puisque rechercher suppose une action de mémoire. On ne recherche avec des succès de trouver que ce que l'on connaît déjà. L'inconnu n'est pas accessible par le connu.
Donc pour accueillir l'inconnu notre attention doit être sans choix, sans point de départ. Alors l'inconnu, le réel, la vérité peuvent entrer en existence. Cela ne peut se faire que d'instant en instant.

Mikross tu évoques la possibilité d'être rationnel en ayant peur. C'est un fait, lorsque la peur est lié à un événement instantané et réel : je rencontre une vipère ma peur conditionnée (issu de la pensée) me fait réagir immédiatement et très rationnellement pour m'écarter du danger. Mais lorsque la peur entre en existence dans la durée, dans le temps, j'ai peur de me faire agresser dans la rue parce que cela m'est déjà arrivé alors la peur est irrationnel et paralysante, cette peur est issue de la pensée, du souvenir, plus et pas du réel ! (encore une fois nous n'abordons pas la question sous un angle bien ou mal...)
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