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Auteur | souffrance |
Gage Membre actif
Nous a rejoints le : 23 Janv 2007 Messages : 98 Réside à : Sèvres |
J'ai commencé par faire comme tout le monde, et penser à la souffrance physique, qu'on appelle en général douleur. Pour celle-là, le travail du médecin ne se limite pas à l'atténuer, voire à la supprimer : il convient, avant tout, de l'empêcher d'arriver. La douleur inutile, même traitée, est toujours absurde.
Par contre, toute souffrance n'est pas physique. Il existe aussi des souffrances morales. Je pense notamment à la perte d'un être cher, d'un système de valeurs, ou aux situations d'humiliation ou de maltraitance. En dehors de ces deux dernières situations, où, par définition, la souffrance est causée par d'autres personnes, je ne pense pas qu'on puisse "transformer" la souffrance. On peut l'atténuer, l'empêcher (parfois) d'advenir, mais pas la transformer. Au mieux, on peut parvenir à "faire le deuil", ce qui correspond à intégrer une souffrance passée dans l'ensemble des émotions d'une vie, à lui donner un sens, une explication, mais on ne peut pas la transformer : une souffrance reste une souffrance, même lorsqu'elle enrichit l'expérience d'un individu. |
Miss Pomme Petite pomme
Nous a rejoints le : 12 Mai 2005 Messages : 4 661 Réside à : ...je ne suis pas parisienne... |
Gage, dans ces cas-là, le mécedin s'appelle "psycologue". Et puis dans ces cas là aussi, je suppose qu'on peut confier sa souffrance au Seigneur.
Qu'elle soit morale ou physique, la souffrance ne s'oublie pas. Certes, tu as certainement oublié toutes les écorchures que tu t'étais fait dans la cours de récréation quand tu étais gosse, mais tu as aussi oublié tes frustrations ("non mon chéri, dit Maman, pas de chocolat aujourd'hui" ) qui sont à leur niveau des petites souffrances morales. Certains disent que ces petites souffances morales devraient être éliminées et qe les parents devraient y faire attention. Mais ça fait parti de l'éducation des enfants, tout autant que l'enfant apprend par lui-même que se tenir dans telle ou telle position peut faire tomber. Ainsi, nous ne retenons, et c'est normal, que ce qui a été pour nous les plus grandes souffrances, qu'elles soient physiques ou morale. Le problème est que la souffrance morale doit être dite pour qu'on puisse la guérir (ou essayer !) alors que quand tu as la jambe cassée, le médecin n'a pas basoin de te poser trop de questions ! De toute façon, je crois qu'on est d'accord, la souffrance ne peut pas se transformer. |
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