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Euthanasie
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Zebre
Zebra One

Nous a rejoints le : 19 Oct 2001
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Réside à : Lyon
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Loir, je ne crois pas que se suicider en acte soit aussi facile que de le demander.
Quelqu'un peut facilement demander: tue-moi, je n'en peux plus... ce qu'il dit n'est pas forcément ce qu'il veut réellement.
Je ne crois pas qu'il serait passé à l'acte. la force qui lui manquait n'était pas physique, à mon avis, mais spirituelle.

Quand un ami te signale qu'il veut se suicider, cela ne signifie jamais qu'il veut le faire, quoiqu'il te raconte (même s'il te dit avoit déjà "essayé"), mais qu'il y pense, et qu'il a besoin d'aide. Il n'en faut pas beaucoup parfois d'ailleurs: lui faire porter le regard ailleurs.

Celui qui veut vraiment se suicider le fait en secret, misérablement seul, parce que c'est là justement que se joue SON drame, personnel, à lui.
(j'exclue de ce cas les suicides témoignages idéologiques, qui sont d'un tout autre ordre).

Quand quelqule jean est interdit !!!
Chez moi, il est obligatoire !! Je voulais mettre autre chose, mais non, la cheftaine de groupe le recommande très vivement.

D'ailleurs il y a certaines choses que j'ai oublié de dire, des commentaires plus que des observations:

18- il a plus le WE, et les cheftaine le soir, en réunion dans la maison du proprio, au chaud, marlait de se mettre en petite tenue pour sécher un peu, parce qu'ene ffet, le jean mouillé, ça colle et c'est insuportable. Pourquoi ne pas revenir au short dans ce cas ?? Ca sèche en moins de deux !

19- Pendant les cérémonies de montée (où il n'y a pas eu un seul salut scout échangé, mais je vois que c'est une erreur), la cheftaine tentait tant bien que mal de s'adresser à la foule des parents et enfants présent, et de présenter les chefs. Il a d'abord fallu organiser deux tas, un pour les chefs, un pour les autres. La cheftaine aprel, puis pour nous présenter préfère que les chefs se rassemblent par couleur...
Bref, que de temps, d'énergie et de voix perdue là où un bon rassemblement (en ligne, carré ou rond, peu importe) aurait réglé ça en 20 secondes et trois coups de sifflets !
De même par la suite, que d'énergie est perdu pour tenter de parler à un gruope et pas à un autre, pour s'adresser aux patrouilles, parce qu'ils font ça ent as au milieu du reste et sans ordre, alors qu'avec la même technique du rasso ou d'un conseil de Pilotes la chose aurait été réglé sans stress et sans crier une seule fois !
L'effet WE de groupe aggravait certainement la chose, mais sans même parler du fait que ça a de la gueule, je découvre qu'un rasso est surtout plus pratique

Cette désorganisation épuisante (pour ceux qui hurlent) est-elle vraiment nécessaire et fait-elle partie de l'esprit SdF ??

Tu connais la scène classique dans les films de guerre du soldat blessé à mort qui dit à son ami "va, laisse moi, abandonne moi ici et sauve ta peau !".
Qu'est-ce que le héros fait toujours ?? Il n'en tient pas comtpe, et sauve son ami contre son gré, qui à la fin lui en vaudra une éternelle reconnaissance.
C'est du cinéma, mais c'est aussi l'expression d'une réalité qui est belle : "la vie vaut toujours le coup de s'y accrocher !"

(même amputé des deux jambes comme dans "Forest Gump")


Caracal, le premier texte est-il de toi ?

[ Ce Message a été édité par: Zebre le 07-10-2003 17:58 ]
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Oryx
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Manifestement un petit problème de Copier/Coller...

_________________
"Si je suis en état de grâce, Dieu m'y garde, si je n'y suis, Dieu m'y mette."

[ Ce Message a été édité par: Oryx le 07-10-2003 23:29 ]
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Torquemada
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Nous a rejoints le : 10 Juil 2003
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Texte de l'abbé Philippe Laguérie, dans Mascaret

Deux affaires récentes ont été créées médiatiquement, de toute pièce, pour amener l'opinion française farouchement contre, à l'euthanasie.

La première, l'affaire Christine Malèvre a fait « flop ». Cette infirmière de 33 ans, aimait à ce point ses vieux patients qu'elle les a envoyés de l'autre côté sans leur demander leur avis, ni celui de la famille. Seule poursuivie pour 7 crimes, dont six ont été retenus par la justice, elle a écopé de 10 ans de réclusion criminelle. Cependant l'appel est en cours et l'on verra ce qui reste d'une peine normalement prévue par le droit français à 30 ans.

« Flop » disons-nous, parce que, d'une part, elle en a fait trop (le côté « sérial killer » appelle un super flic du type Bruce Willis ou Harrison Ford...) et d'autre part parce qu'il manque totalement l'élément sentimental-violon : aucun lien affectif patent entre les victimes et l'assassin. Bref l'horreur sur toute la ligne et l'on a pris les médias en défaut ; monter cette affaire en exergue était une erreur grossière. Il y en a tellement d'autres.

La deuxième est la bonne, avec tous les ingrédients :un fils demandeur (Vincent Humbert) ayant écri au Président de la République - je vous le disais dans le dernier Mascaret, on le prend pour Dieu celui-là - tétraplégique, sourd, aveugle et ne communicant plus que par un pouce... Une mère éplorée de l'état de son fils et de ses demandes répétées de mourir. Quoique de mieux qu'une mère... l'infirmière s'occupe des clients, la maman gère le fruit de ses entrailles. Bref, elle a fait ingurgiter à son fils une dose de barbiturique à assommer un bœuf, comas immédiat.

Mais le pire du montage n'est pas là. Et là, vous allez voir, c'est très très fort. En soins intensifs de réanimation, Vincent aurait pu être artificiellement maintenu en vie : le docteur Chaussoy décide alors - de lui-même - de couper les machines et Vincent meure.

A l'heure de ces lignes le docteur (qui s'est dénoncé lui-même pour disculper la mère !) est le seul traduit devant la justice. Fort, vous disais-je, très, très fort.

Car selon les principes du droit naturel (qui existe toujours, n'en déplaise aux modernes « théologiens ») et non pas seulement de la doctrine catholique (mais de fait, seule l'Eglise de Jésus-Christ défend encore le droit naturel) « on n'est tenu qu'aux moyens ordinaires de préserver la vie ». Cette courte phrase, aux mille applications devrait quand même être retenue par cœur, aujourd'hui par tout catholique de bon aloi.

Et voilà le cocasse de l'affaire : le seul prévenu, le docteur Chaussoy n'a commis aucun crime, aucune faute, aucun péché. Débrancher un comateux dépassé qui n'a aucune chance de survie sans artifice est un acte moralement neutre.

Cette accusation et cet acte de Chaussoy couvre celui de la mère qui, lui, est un crime pur et simple, une des quatre monstruosités qui crient vers le ciel d'après l'Ecriture Sainte (pour rappel avec : 1) la tyrannie, 2) l'homosexualité, 3) la rétention du salaire des ouvriers).

Et l'affaire est jouée. Les médias font tourner les violons sur cette mère désespérée, pas même inculpée, tandis qu'ils suivent partout dans les bureaux de police et les prétoires l'innocent Chaussoy.
Innocent ? Sur l'acte, oui évidemment. Mais sur la revendication comme sienne de l'initiative de la mort de Vincent : une fieffée crapule. Car si les médecins devaient être inquiétés à chaque fois que la science doit reconnaître ses limites, ce ne sont plus des prisons qu'il faudrait construire pour eux, mais des ghettos !

On notera pour revenir à la morale, que la science fait reculer notablement ces « moyens ordinaires », est très heureux. Ce qui était extraordinaire il y a 30 ans a pu devenir chose ordinaire. On aurait pu refuser, par exemple, il n'y a pas si longtemps certaines opérations du cœur, comme les pontages coronariens comme extraordinaires. Aujourd'hui ce serait globalement immoral et suicidaire, vu les progrès de la médecine.

C'est dire que la morale catholique (=naturelle) est tout à fait contre l'acharnement thérapeutique. Ce n'est pas l'arrêt des soins intensifs désespérés qui est peccamineux, c'est l'acharnement lui-même, mélange d'orgueil, de vanité de la science, de révolte contre la Providence...
Alors, faut-il légiférer ? Car telle est la question terrible aujourd'hui. Vieux reste de la morale naturelle dans le droit français : toute atteinte directe et volontaire à la vie est classée comme crime et mérite les 30 ans. Oui, mais finalement, non.

Oui en soi. Le droit se devrait de préciser les limites médicales où s'arrêtent des soins ordinaires (y compris les doses de « calmants » admises en les distinguant du cocktail léthal) et où commence l'acharnement thérapeutique.

Mais mieux vaut pour l'heure en rester à la position du 1er ministre : (qui peut changer à tous moments... on vient d'ouvrir une commission parlementaire) statu quo de la loi sur cet argument très vrai et très beau « la vie n'appartient pas aux politiques ».

Car ce projet de l'euthanasie inauguré par le 3ème Reich, est en élaboration constante dans les loges depuis 25 ans. Ce n'est donc pas une précision du permis ou de l'interdit moral qui en sortirait mais une libéralisation du crime aussi odieuse dans la vieillesse que l'avortement en la gestation.

Et qui, réfléchissons bien avant de jouer aux apprentis sorciers et aux scénarios de policiers sordides, va nécessairement camoufler une foule de « faux » vrais crimes en « vrais » faux attentats. Une des épreuves les plus terribles de la vie d'un homme est de s'occuper de vieux parents difficiles au physique comme au moral. Ouvrir la moindre brèche dans cette disposition légitime mais onéreuse du droit naturel qui peut « manger » littéralement la vie d'un bien portant, c'est s'exposer au crime habituel sinon toujours en acte, à coup sûr en pensée...

Le crime le plus odieux pourra toujours trouver un aménagement dans une telle loi. Les conditions exactes n'auront peut-être pas été respectées... mais le fond même de la chose sera légal...

C'est pourquoi, et vu la perversité des hommes, tant décideurs qu'administrés, il est urgent de ne rien faire.
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Torquemada
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Euthanasie : un témoignage bouleversant de l'équipe médicale

Repris de GénEthique, qui reprend Le Quotidien du Médecin (Christian Delahaye) du 07/10/03

Dans son édition du 7 octobre, la Quotidien du Médecin revient sur les conditions de la mort de Vincent Humbert telle qu'elle a été vécue par l'équipe médicale du centre héliomarin de Berck-sur-Mer où était soigné le jeune homme. Ce témoignage de l'équipe nous oblige à la réflexion.

Même si la vie semble avoir repris son cours normal, l'équipe du service du Dr Pascal Rigaux est aujourd'hui en état de choc. Une cellule psychologique doit se réunir cette semaine pour les accompagner. Par ailleurs, certains patients atteints d'affections communes à celles de Vincent Humbert "redoutent une loi qui pourrait mener à leur élimination" explique le Dr Rigaux.

Revenant sur le cas de Vincent Humbert, le Dr Rigaux affirme "on a été dans l'incapacité de faire le bilan complet en raison de l'importance de ses troubles sensoriels mais il semble [] qu'il présentait une certaine rigidité de pensée qui l'empêchait de changer d'idée". Ainsi par rapport à son projet de mort, il semblait "emmuré" dans son choix.

A la suite du courrier envoyé par Vincent Humbert au président Jacques Chirac, celui ci a décidé de dégager les moyens financiers pour son retour à la maison et a dépêché un psychiatre de Sainte Anne pour lui proposer ainsi qu'à sa mère une assistance. Mais ceux-ci ont refusé.

Toutes les tentatives pour transformer le projet de mort de Vincent en projet de vie par l'équipe médicale ont elles aussi échoué : "Il passait toutes ses journées enfermé dans sa chambre, avec la visite, quasiment unique, tous les après midis de sa mère". La vie de Vincent Humbert peut donc se résumer ainsi : aucune sortie, pas de soulagement psychologique ou psychiatrique, pas de rapport avec les autres patients, aucun projet de vie et une "symbiose fusionnelle" avec sa mère. Sur la question de l'euthanasie, le Dr Rigaux explique "moi, je n'ai pas fait médecine et cette spécialité pour en arriver à ça".

La médiatisation croissante de cette affaire a fini par faire baisser les bras à l'équipe médicale. Le "plan média" dit-elle semblait tellement bien orchestré que les médecins ont eu "l'intime conviction" qu'un mouvement militant très expérimenté dirigeait de l'extérieur les opérations. Face à la perspective du passage à l'acte, le parquet a été saisi mais n'a pas donné suite.

C'est pourquoi au sentiment d'échec thérapeutique ressenti par l'équipe médicale s'ajoute l'impression d'avoir été manipulé et trahi. Ils ont vécu la libération de la mère de Vincent Humbert comme "un désaveu judiciaire de notre travail".
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Un artice du Dr Dickès paru sur le site DICI pose bien ce double problème de l'euthansie et de l'acharnement thérapeutique. Il livre aussi ces deux courts textes (et leurs auteurs) :

Citation:
Le Reichleiter Bouhler et le Docteur en médecine Brandt, sont sous leur responsabilité, chargés d’étendre l’autorité de certains médecins, à désigner personnellement, à l’effet d’accorder la délivrance par la mort, aux personnes qui, dans les limites du jugement humain, et à la suite d’un examen médical approfondi auront été déclarées incurables.
Signé Adolf Hitler Berlin le 1er septembre 1939.


Citation:
Lors du procès de Nuremberg qui jugeait le 4 février le Dr Karl Brandt susnommé, celui-ci déclarait à propos de l’euthanasie :
Citation:
L’euthanasie peut paraître horrible, inhumaine, mais les êtres humains qui ne peuvent plus prendre soin d’eux-mêmes et dont la vie est une souffrance doivent être aidés ; cette considération n’est pas inhumaine. Je n’ai jamais pensé que c’était contraire à l’éthique ou à la morale.




Compte rendu des procès de Nuremberg sur les expériences humaines en Allemagne pendant la deuxième guerre mondiale, pages 725 et 803, publié en 1950 "Croix gammée contre Caducée" Dr François Bayle.

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Amodeba
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Bonjour,

en tant que future infirmière, je pense être un peu (oh, si peu!) qualifiée pour apporter ma pierre à ce débat.

Tout d'abord, il faut savoir qu'un pourcentage énorme de Français se disent pour l'euthanasie (de l'ordre de 90%). Problème : on n'a pas donné de "définition" de l'euthanasie.
Il faut en effet faire la distinction entre :
euthanasie (selon le CCNE = comité consultatif national d'éthique il s'agit de l'acte délibéré de tuer quelqu'un en vue d'abréger ses souffrances)
acharnement thérapeutique ou déraisonnable : il s'agit de prolonger la vie d'une personne alors qu'on sait qu'elle aurait une qualité de vie infiniment médiocre (état de "légume").
suicide assisté : la personne demande à ce qu'on l'aide à mourir par des moyens médicamenteux ou autres.

Il a été évoqué également les soins palliatifs : ceux-ci ne consistent pas en un arrêt total des soins, ce qui équivaudrait à laisser la personne "pourrir" toute seule.
Il s'agit d'apporter à la personne un maximum de confort et de soulager ses souffrances (physiques, psychologiques et spirituelles). A ce propos, il est intéressant de savoir que les bouddhistes prônent un accompagnement de leurs morts, et que si la personne demande à mourir, c'est à (aux) accompagnant(s) de se remettre en question.

J'espère avoir pu éclairer quelque peu le débat.

Amodeba
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Zebre
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>>et que si la personne demande à mourir, c'est à (aux) accompagnant(s) de se remettre en question.

Je pense que c'est là un point capital !!!!
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Matthieu
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Bienvenue sur le forum Amodeba,

tu verras il y a quelques Nantais.


Tu dis que les boudhistes doivent se remettre en question si le malade demande a mourir. C'est bien évident. Mais accèdent-ils à sa requête ?

Tout le problème est-là.

Tu as très bien défini ce qu'est l'euthanasie. Selon moi il ne faut pas l'autoriser. L'archanement thérapeutique aussi est mauvais. Mais il existe des cas qui sont plus difficile à gérer. Où est la limite? Qui doit décider d'arrêter le traitement?

FSS
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CyK
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Le probleme est qu'homme demande a mourrir , plus que l'acte , puisqu'il y engage sa volonté , c'est un acte contre nature , provoque par un desequilibre qui serait issu des techniques de medecine et de la maniere actuelle de distribuer les soins et de se preoccuper des malades ....
(desolé poue les accents)
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Pélican
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Le 2003-09-24 17:21, Torquemada a écrit

Je te recommande la revue de l'ACIM (Association Catholique des Infirmiers et Médecins) qui a publié un numéro là-dessus. Malheureusement, je n'ai pas leurs coordonnées sous la main...



http://acimed.free.fr/
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Je réponds à Mathieu...

Pour ce qui est des bouddhistes, je ne pense pas qu'ils accèdent à la requête de la personne.

Il faut également savoir qu'en général, les demandes d'euthanasie sont moins nombreuses en soins palliatifs qu'ailleurs... Relations plus humaines, je suppose.

Pour ce qui est des "cas" (je n'aime décidément pas ce mot...) plus difficiles, je pense que la prise en charge doit être réfléchie en équipe (médecins, infirmières, aides-soignantes, et tous autres intervenants). En outre, le patient et la famille doivent être au moins mis au courant, s'ils ne participent pas à la prise de décision d'arrêter les soins.

Cela, c'est l'idéal. Il semblerait cependant que les euthanasies (mais que met-on derrière ce mot ?) se passent en catimini... Ce que je trouve déplorable. Personnellement je me sens incapable d'injecter un cocktail lytique à quelqu'un, fût-ce sur sa demande ; et si un médecin le prescrivait, je lui dirais de faire lui-même l'injection.

Question idiote : est-il vraiment utile d'utiliser du matériel stérile dans ce cas ?

(Je sors, ceci était en référence à une "blague" où l'on posait la même question à propos des condamnés à mort par injection lytique...)

Amodeba
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Fourmi
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Article publié dans La Libre Belgique du jeudi 18 novembre 2004.

Auteurs : Michel Ghins (philosophe, professeur UCL), Chantal Lefebvre (médecin, professeur UCL), Wilfried Martens, (ministre d'Etat et président du PPE), Thierry de Barsy (médecin, professeur UCL), Olivier Depré (philosophe, professeur UCL), Mia De Schamphelaere (sénateur CD&V), Philippe de Diesbach (biologiste, chargé de recherche FNRS-UCL), Herman De Dijn (philosophe, professeur KULeuven), André Geubel (médecin, professeur UCL), Fernand Keuleneer (avocat, membre suppléant de la commission fédéral de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie), Hugo Vandenberghe (sénateur CD&V, professeur KULeuven), Fernand Van Neste (membre de la commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie), Herman Van Rompuy (ministre d'Etat).
Citation:

L’attitude de nos sociétés par rapport à la vie humaine est en train de changer de façon à la fois rapide et radicale. Des franges de plus en plus larges de la population estiment que certaines vies humaines, qu’il s’agisse d’embryons, de fœtus ou de personnes souffrant de handicap ou de maladies graves, ne méritent plus d’être respectées et prises en charge en toute circonstance. Certains, comme Mme Jeaninne Leduc (VLD) et M. Paul Wille (VLD), proposent de fournir un cadre légal au suicide assisté et d’étendre la dépénalisation de l’euthanasie aux déments et aux mineurs d’âge. Nous marchons à grands pas vers une banalisation de l’euthanasie :celle-ci est de plus en plus perçue par le public comme un acte médical répondant au droit d’un patient à obtenir qu’il soit mis fin à sa vie.

Remarquons tout d’abord que l’euthanasie n’est pas un acte médical, même si seul un médecin peut la pratiquer. L’euthanasie consiste à mettre intentionnellement fin à la vie d’un patient à sa demande. L’euthanasie n’a donc pas pour objectif de soigner ou de soulager les souffrances du patient mais – exclusivement – sa disparition. Un tel acte est contraire au serment d’Hippocrate et à tous les codes de déontologie médicale, y compris en Belgique. Il est pour le moins paradoxal q’un médecin accomplisse, dans l’exercice de sa profession, un acte contraire à sa promesse solennelle de préserver et de protéger la vie humaine en toutes circonstances.

L’euthanasie, il faut le rappeler, transgresse un interdit fondateur de toute civilisation : « Tu ne tueras point ». La transgression de cet interdit, même dans des conditions limitées et spécifiques, revient à miner les fondements mêmes de notre démocratie. Celle-ci se fonde en effet sur le respect de l’autonomie et de la liberté individuelles. La vie en est une condition indispensable ainsi que le soulignes avec force des philosophes contemporains comme Jürgen Habermas et Leon Kass, en accord avec toutes les grands traditions religieuses, chrétienne, juive, musulmane et bouddhiste. Dans cette perspective du respect de la vie humaine, la loi actuelle suscite de graves inquiétudes. A fortiori, tout assouplissement ou élargissement de la loi actuelle, en particulier aux mineurs d’âges et aux déments, ne saurait être acceptée. Elle serait un pas de plus vers une banalisation de l’euthanasie et l’accoutumance de notre société à l’idée qu’il existe des vies humaines qui ne valent pas la peine d’être vécues, des vies qui ont dès lors moins de valeur que d’autres vies qui répondent à certains critères de qualité. La vie de tout être humain, quel que soit son état de santé, de handicap ou de souffrance conserve toute sa dignité et doit être respectée. Ceci implique que notre société, dans son ensemble et dans un esprit de solidarité, est tenue de prendre en charge de façon humaine et responsable tous ceux qui se trouvent dans une situation de grande détresse.

L’euthanasie, il importe d’y insister, n’est pas un droit subjectif : si un patient a le droit de demander l’euthanasie, il n’a pas droit à voir cette demande satisfaite. Si l’euthanasie était considérée comme un droit subjectif, ceci impliquerait l’obligation pour un médecin ou une institution d’accéder à toute demande d’euthanasie, dans les conditions prévues par le législateur. Comme l’euthanasie n’est pas un droit subjectif, l’application de la loi actuelle ne saurait être interprétée comme une obligation d’accéder à une demande d’euthanasie. Un médecin ou une institution qui refusent de pratiquer l’euthanasie n’enfreignent forcément pas la loi, de la même manière que quelqu’un qui ne conduit pas n’enfreint pas le code de la route.
Toute personne, si elle le souhaite doit pouvoir être accueillie dans une institution qui offre la garantie de ne pas pratiquer l’euthanasie. Pour cela il faut que de telles institutions puissent continuer à exister. Dans ces institutions, on mettra nécessairement tout en œuvre pour soulager les souffrances et fournir un accompagnement médical, affectif et spirituel adéquat. Il serait inadmissible que des pressions financières, voire morales, soient exercées sur des médecins ou des institutions pour les forcer à pratiquer l’euthanasie, un acte qui encore une fois, n’est pas un acte médical et ne saurait être conçu comme s’inscrivant dans le cadre ou le prolongement des soins palliatifs.

Le respect des patients implique qu’ils aient accès à une information correcte et complète de la part des médecins et des institutions de soins. Celles-ci ont le devoir de faire savoir clairement et publiquement si elles accèdent ou non aux demandes d’euthanasie. Elles doivent également faire connaître les dispositions prises en matière de projet thérapeutique, de soins palliatifs et d’accompagnement des malades en fin de vie ainsi que les procédures suivies lors d’une demande d’euthanasie. Dans un domaine aussi important, la plus grande transparence s’impose.

L’euthanasie ne saurait en aucun cas être considérée comme un moyen de supprimer la douleur et d’éviter la prise en charge des patients en fin de vie. L’expérience nous montre que non seulement des soins médicaux appropriés, mais aussi l’écoute et l’amour témoignés par l’entourage du malade, suppriment presque toutes les demandes d’euthanasie. Les soins palliatifs, c’est à dire les soins de confort et de soulagement de la douleur en fin de vie, de même que l’écoute et l’accompagnement psychologie des patients, doivent être développés avec le soutien des pouvoirs publics, et cela dans toutes les institutions. Prenons conscience de nos responsabilités sur le plans individuel, familial et collectif vis-à-vis des personnes en proie à des souffrances insupportables : c’est par l’attention et les soins prodigués que nous répondrons de façon véritablement humaine à leurs attentes et non en mettant fin à leur vie.



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Certains voient les choses telles qu'elles sont et disent : pourquoi ? Moi je rêve de l'impossible et je dis... pourquoi pas ?
Bob F. Kennedy


[ Ce Message a été édité par: Fourmi le 18-11-2004 22:37 ]
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L'article est long... mais ça vaut vraiment la peine de prendre quelques minutes pour le lire !
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Bonsoir à tous, un site en lien avec le sujet, que je n'ai pas eu le temps de beaucoup consulter. Je vous conseille néanmoins la charte des patients en fin de vie.

http://www.sosfindevie.org/

Amodeba
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Je viens de voir un truc hallucinant au journal télévisé de 13h00...
Et oui, tout nouveau dans les bacs, le "kit euthanasie" dorénavant disponible pour les médecins dans toutes les pharmacies de Belgique (malheureusement, on n'est pas le 1er avril et ca n'est pas une blague...). Bien sur les conditions pour les obtenir sont assez draconiennes mais bon, c'est tout de même dingue qu'on puisse obtenir sur le marché un kit permettant de donner la mort...


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mikross
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je savais meme pas que cette loi était passée...

ben je préfère vivre en belgique qu'en france... au moins ici, je peux mourir dignement conformément avec MES convictions.

mikross
ps: je trouve le fait qu'on en parle au journal télévisé et sur le site du soir.be(je suppose que la dh s'empressera d'en faire les gros titres...) un peu déplacé néanmoins. le kit euthanasie... enfin, c'est la loi de l'audimat.

[ Ce Message a été édité par: mikross le 18-04-2005 14:33 ]
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ADVITAM
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en general; une overdose de morphine suffit
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Amodeba
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Hum... Attention. La morphine en overdose peut tuer, c'est vrai. Cependant, elle peut aussi être utilisée comme anti-douleur, même à des doses très fortes. La ligne de démarcation entre le soin (traiter la douleur) et l'euthanasie est parfois très fine...

Par ailleurs, notre gouvernement vient de voter une loi sur la fin de vie, que je n'ai pas encore eu le temps de consulter. Néanmoins, globalement il s'agit surtout de limiter l'acharnement thérapeutique.

Vous pouvez en trouver le texte ici

Amodeba
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marinette
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Je suis actuellement en stage dans un service de gériatrie, et une des patientes est en vien de vie: cela fait maintenant 10 jours qu'elle ne mange plus, qu'elle n'urine plus et qu'elle est très agitée parce que douloureuse et angoissée à l'idée de mourrir, même si, elle nous demande régulièrement "quand est-ce que ce sera fini", et qu'elle nous dit qu'elle "veut en finir".
Les médecins lui donnent de la morphine et un anxiolytique, et c'est les seuls traitements qu'elle ait encore.
comme ça fait 10 jours qu'elle est sous morphine, elle commence à avoir des problèmes respiratoire, comme elle ne mange plus et ne boit plus, elle commence à aovir des escarres.
Et bien dans un cas comme ça, je pense que lui administrer quelque chose qui la ferait partir plus vite ne serait pas scandaleux, et la soulagerait.
Au fait, elle n'a pas de famille, donc personne qui fasse pression sur l'équipe médicales dans un sens ou l'autre.

Des histoires comme ça, je pourrais vous en raconter plusieurs; et je pense que, même si l'euthanasie n'est pas autorisé en France, il se pratique malgré tout dans un bien des services...
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ADVITAM
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je crains que,sous morphine, ses douleurs ne soit plus morales que physiques
Heureux ceux qui meurent en paix sans douleur, dans leur sommeil
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marinette,

le seul problème est que "faire partir plus vite quelqu'un", quelle que soit la formule, le geste est toujours le même : il s'agit de tuer quelqu'un. N'est-il pas possible de lui poser une perf pour limiter les dégâts ? Il me semble que cette dame a plus besoin d'un accompagnement moral qu'autre chose. Ce n'est pas toujours facile, je m'en doute (je travaille dans des maisons de retraite). Peut-être aussi y a-t-il moyen de contacter un réseau de soins palliatifs... On peut toujours faire autre chose que "la solution finale" (et c'est à dessein que j'emploie cette expression).

Amodeba
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marinette
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Citation:
Le 2005-05-16 09:59, ADVITAM a écrit

je crains que,sous morphine, ses douleurs ne soit plus morales que physiques
Heureux ceux qui meurent en paix sans douleur, dans leur sommeil


D'ou l'anxiolytique qu'elle a aussi...

Ce que je voulais dire, c'est que l'euthanasie se pratique dans beaucoup de services hospitaliers...
Et j'ajouterai que la pression économique qui pèse sur les hopitaux (qui doivent être rentables) accentue peut-être les tendances de certains à recourir à ce type de traitement...

Sans parler d'euthanasie, un certain nombre de thérapeutiques sont utilisées: la mise en coma artificiel pour permettre aux gens de s'apaiser et de ne plus être conscients, la pose de perfusions d'antalgiques ou d'anxiolytiques qui déconnectent aussi les gens du réel,... tout ceci est utilisé, que ce soit en service de soins palliatifs ou en service "normal".

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En même temps, n'est-ce pas "voler" leur mort aux gens que de les plonger dans une inconscience artificielle ? Mon fiancé vient de perdre sa maman. Elle a pu vivre sa vie consciemment jusqu'au bout, entourée par sa famille. Ce fut éprouvant pour eux tous, mais quelque part, je suis certaine qu'ils préfèrent avoir vécu cela plutôt que de l'avoir vue inconsciente de ses derniers moments. Les personnes et/ou leur famille sont-elles prévenue de leur "plongée" dans un coma artificiel, afin de préparer leurs dernières volontés ?

Amodeba
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ADVITAM
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les fins de vie ne se ressemble pas toutes
certaines se font dans l'apaisement; d'autres dans les cris et la douleurs
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Certes. Mais on a les moyens de lutter contre la douleur aujourd'hui. Penses-tu à un exemple récent, Advitam ?

Amodeba
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en visite à l'hopital pour une de mes proches pour une fracture
elle me disait que le plus dur etait d'entendre dans le chambre d'à coté une vieille dame qui se mourait
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les nuisances sonores ça n'a jamais été un problème d'ordre médical
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probable
mais bien dormir et avoir un bon moral aide à la remission
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Citation:
Le 2005-05-16 15:43, Amodeba a écrit

En même temps, n'est-ce pas "voler" leur mort aux gens que de les plonger dans une inconscience artificielle ? Mon fiancé vient de perdre sa maman. Elle a pu vivre sa vie consciemment jusqu'au bout, entourée par sa famille. Ce fut éprouvant pour eux tous, mais quelque part, je suis certaine qu'ils préfèrent avoir vécu cela plutôt que de l'avoir vue inconsciente de ses derniers moments. Les personnes et/ou leur famille sont-elles prévenue de leur "plongée" dans un coma artificiel, afin de préparer leurs dernières volontés ?

Amodeba


Oui, le médecin lui a expliqué ce qu'on faisait, et pourquoi, et elle était d'accord. il faut direqu'elle avait "le choix" entre mourir étoufé ou mourir insconsciente...

Personellement, je crois que je préfererais mourir comme ma grand-mère, qui est tombée lors d'une randonnée et dont la tête a heurté un caillou, et donc elle est morte sur le coup... au moins pas le temps de souffrir et de se poser des questions metaphysiques sur le comment on meurt, sur sa sérénnité et tout et tout...
Par contre, mon grand-père qui a vu toute la scène en cauchemarde encore, et ça c'est moins bien...
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Personellement, je crois que je préfererais mourir comme ma grand-mère, qui est tombée lors d'une randonnée et dont la tête a heurté un caillou, et donc elle est morte sur le coup... au moins pas le temps de souffrir et de se poser des questions metaphysiques sur le comment on meurt, sur sa sérénnité et tout et tout...
Par contre, mon grand-père qui a vu toute la scène en cauchemarde encore, et ça c'est moins bien...


Je pense que tout le monde reve plus ou moins d'une mort rapide, car la souffrance fait peur. Nous sommes aujourd'hui dans une societe de non souffrance, allant meme jusqu'a prevenir le danger de souffrance (= le risque)

Cela dit, je pense et j'espere (car je ne sais pas comment je reagirai si cela arrive...) que lorsque ma mort arrivera, meme apres une longue attente dans un hopital, je serai a meme de la regarder en face. Sereinement, joyeusement. Car cete mort, je l'espere toujours, me fera neitre eternellement.

Des correlations tres curieuses existent entre la mort et la naissance pour qui croit a la vie eternlle. La mort est finalement le debut de la vie surnaturelle. On pourrait presque (reprenez-moi si je me trompe) comparer l'ame, au moment de la mort, a un foeuts au moment de la naissance. Tous deux sont "enfermes" dans un corps terrestre et tous deux en sortent pour vivre une nouvelle vie.

Depuis que je considere la mort comme une nouvelle naissance, je suis beaucoup plus serein face a elle...
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