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Blizzard
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J'ajoute aux remarques de Joseph, qu'il y a trop de redondances : C'étaient des étalages ; derrière leur étalage. Elle passa les étalages de vêtements et de paniers, elle passa les étalages de viandes. Que tu pouvais remplacer par puis ceux [...] Elle vit un étalage.

Achètes- toi un dictionnaire des synonymes et mots de sens voisin. C'est utile.

... entre deux wagons... sur les tampons ou dans le soufflet ?

... elle remit pomme et tomate à leur place. J'aurais écris : elle remit les fruits de son larcin...

Un marché n'est pas qu'un inventaire à la Prévert de marchandises, c'est aussi des bruits (pas qu'humains), des odeurs, pas toutes agréables, surtout qu'il fait chaud, et des couleurs.

Tu indiques qu'un des commerçants est pépiniériste, comment ton héroïne le sait-elle, est-ce marqué sur son front ou y a-t-il un écriteau ? Rien dans ton texte ne le laisse supposer.

lui tordant le bras de plus belle. Elle ne put retenir un gémissement. Elle chercha à dégager son bras Non ! elle chercha à se dégager, tout simplement. l'homme lâcha son bras qu'elle massa en grimaçant : l'homme la lâcha, elle massa son membre endolori en grimaçant

Utilise les pronoms personnels plus que ne le fais.

À ta décharge le descriptif n'est pas facile. J'en sais quelque chose.

Passes-tu au gueuloir ? C'est-à-dire la lecture à haute voix pour toi, tu entendra tout de suite les lourdeurs, ensuite lis-le à des auditeurs qui osent donner leur avis sans flagornerie.

À part ça, on veut connaître la suite, une fois que tu auras appris à « toiletter » un texte, ça sera excellent.



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popeye
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Bonjour, J'aimerais proposer un autre texte. J'espère qu'il ne vous paraîtra pas trop long. Normalement, il y a des notes de bas de page pour les mots peu connus. Ici, c'était difficile de les mettre. C'est l'histoire d'une bande de pionniers soviétiques devant survivre pendant le siège de Sébastopol en 1942-43. Il vont se retrouver dans des aventures en découvrant une boite dissimulée dans une grotte. Il y sera question de valeurs du scoutisme transmises par un ancien scout russe devenu franciscain et de valeurs de fraternité et d'amitié. La devise de Pionniers : Vsega Botov (toujours prêts) et celle des scouts Russes Bud Gotov (être prêts).
PS : J'ai bien aimé les textes de Belette-Gribouille. Dès que je peux, je reviendrai les lire plus attentivement.

CHAPITRE PREMIER
Dans l'antre des enfers
Deux rats venaient de filer dans la galerie. Dehors, un
grondement lancinant, quasiment continu, se faisait entendre et le
sol en même temps vibrait de façon sporadique. À la vérité, Iouri
n’y faisait pratiquement plus attention tant il était écrasé de
fatigue. Il sursautait cependant, de temps en temps, chaque fois
que se produisaient des explosions plus proches ou plus fortes.
Alors, on sentait tout vibrer dans la grotte et de la poussière
envahissait son refuge. On eut dit qu’elle était saupoudrée de la
voûte. En vérité de nombreux fragments de calcaire en tombaient
de même,... et tout cela durait depuis des jours et des nuits.
C’était à devenir fou !
Dès qu’un moment de répit le lui permettait, le garçon
tentait de dormir un peu. Si l’accalmie se prolongeait, celui-ci se
dépêchait de sortir afin d’aspirer de larges goulées d’air frais, puis
d’essayer de dénicher de quoi tromper sa faim.
Parfois, Iouri se demandait ce que devenait Ievgueni, son
meilleur copain. Cela faisait près de huit jours à présent qu’il n’en
avait plus eu la moindre nouvelle.
- Il se peut bien qu’il soit au nombre des victimes, imagina-
t-il à haute voix.
Celles-ci se comptaient désormais par milliers depuis le
début du siège.
- Il y a bien huit mois que ces maudits Fritz encerclent la
ville et tous les environs, s’exclama-t-il alors qu’il n’avait d’autre
interlocuteur que lui-même.
Au début, leur attaque avait été promptement repoussée.
Iouri Zourov en était émotionné chaque fois qu’il y repensait. Son
père y avait perdu la vie. C’était au moment décisif, en pleine
action de contre-attaque alors qu’il était à la tête de son
détachement,... fauché par un fusil-mitrailleur ennemi.
Dès le mois de novembre 41, les assaillants s’étaient
installés pour assiéger la ville et tantôt les bombardements
d’artillerie, tantôt les attaques aériennes, avaient englouti peu à
peu des quartiers entiers. Depuis cet hiver-là, Iouri n’avait plus eu
la moindre nouvelle de sa mère. Il lui semblait qu’elle s’était
volatilisée. Olga Nicolaïevna Zurova n’avait plus donné le
moindre signe de vie. Le pauvre avait longuement parcouru la
ville à sa recherche. Hélas, personne ne l’avait vue. Leur maison
n’était d’ailleurs plus qu’un tas de gravats. C’est ainsi que le
garçon s’était réfugié dans la datcha de son grand-père. Datcha !
C’était un bien grand mot car il s’agissait plutôt d’un petit
cabanon de planches adossé sur le bord d’un mamelon rocheux
juste à l’entrée d’une anfractuosité. Bien avant la guerre, il se
trouvait que Dedouchka et Babouchka1 cultivaient près de là
quelques légumes. À présent, les herbes folles avaient envahi
totalement le jardinet. Les grands-parents s’en étaient allés se
réfugier sur la côte, aux environs d’Alushta, persuadés qu’ils y
seraient plus en sécurité.
Le calme était enfin revenu. Iouri savait que cela n’allait pas
durer. C’est ainsi qu’il s’était précipité vers la route en contrebas,
dénommée Laboratornoe shosse, car il y avait remarqué depuis
plusieurs jours une épave de Poloutorka mitraillée par des
Stukas.
- Allons-y ! commanda-t-il,... en fait pour s’encourager.
De plus en plus, il se parlait de la sorte et cela lui permettait
de tromper sa solitude. Il n’avait pas le moindre compagnon, ce
qu’il avait du mal à supporter. L’incertitude à propos de la
disparition de sa mère était plus difficile encore à vivre. Iouri
souffrait terriblement de s’être retrouvé seul au monde et le
pauvre aurait depuis longtemps sombré dans le désespoir s’il
n’avait su que plusieurs de ses copains se trouvaient terrés, eux
aussi, non loin de là. Dès que la situation le permettrait, le garçon
s’était juré d’aller les voir.
En sautant de rocher en rocher pour ne pas se faire tirer
comme un lapin par des sentinelles, Iouri se faufila lestement
jusqu’à l’endroit repéré, s’assurant qu’il n’y avait pas la moindre
âme qui vive, et se glissa prestement sous la bâche. Il n’y trouva
que des caisses éventrées contenant les débris tordus de quelques
Peh-Peh-Shah, ces fusils-mitrailleurs appelés plus familièrement
Shpagin roteurs. Un peu déçu, le garçon s’en retournait déjà
quand son regard fut attiré par une musette en toile abandonnée
dans le fossé. Celle-ci contenait quelques victuailles : un morceau
de pain noir en partie moisi, quelques pommes de terre ainsi
qu’un poisson séché déjà rempli de vers. Il s’en empara vivement,
puis il escalada la paroi du ravin jusqu’à son refuge. En grimpant,
Iouri se dit qu’il lui faudrait sans tarder confectionner des pièges
et les poser dès la prochaine accalmie.
Dans la cabane aux planches assez largement disjointes, il
retrouva sans grand plaisir un logis totalement dépourvu de
confort au sol encombré de gravats. Dans un coin se trouvait sa
table branlante éclairée par une fenêtre aux vitres cassées. Comme
elle était couverte de poussière, il en balaya la nappe élimée du
revers de la manche et versa dessus le contenu de la musette.
Avec une certaine avidité, Iouri dévora le morceau de pain,
grignotant dans le même temps le poisson débarrassé de ses
habitants tout en se promettant de cuire les pommes de terre
aussitôt qu’il en aurait le temps. Par chance, il avait encore de
l’eau dans un bidon. Le réchaud qu’il s’était confectionné ferait
l’affaire. Un autre voyage au camion lui permettrait certainement
de récupérer de l’huile en dessous du moteur afin de l’alimenter.
C’était comme cela qu’il pouvait se faire un peu de cuisine et
c’est ainsi qu’il avait rôti quelques jours auparavant les restes
dépecés d’un rat.
D’autres fois, le garçon rapportait des butins inattendus de
ses expéditions dans les ruines à Korabelnaïa5. Il avait déniché par
exemple un stock de bocaux de cornichons, de tomates et de
poivrons en conserves. Étonnamment, ceux-ci se trouvaient
presque tous intacts.
Au cours d’une autre expédition de ce genre, il avait
découvert une babouchka presque entièrement couverte de
gravats. Iouri s’était empressé de la sortir de là. Par chance, elle
n’avait rien de cassé.
- Brave petit ! lui avait-elle dit. Alexandra Petrovna Pilevina
te revaudra ça. Je te le promets.
- As-tu ce qu’il te faut pour dormir, camarade Pilevina ? lui
avait demandé Iouri. Si tu as besoin, viens chez moi !
La babouchka l’avait remercié. Celle-ci semblait savoir où
s’abriter. Depuis, Iouri n’avait plus revu la vieille femme. Il se
demandait souvent ce qu’elle était devenue.
- Quel âge a-t-elle donc ? imagina-t-il. Est-elle plus vieille
que Babouchka ?
- Sans doute ! se répondit-il. À moins qu’elle soit moins
âgée qu’elle ne paraît.
Cela se pouvait tant les conditions de vie qu’ils
connaissaient depuis des mois se révélaient épouvantables.
Profitant de l’accalmie, des troupes étaient montées vers les
avant-postes. Il s’agissait de fusiliers marins qui venaient du
Bastion N°3. Ceux-ci s’en allaient relever leurs camarades en
position sur les secondes lignes de défense. Ils étaient
habituellement retranchés dans ce fort qui datait en réalité du
siège de 1854-55 et se situait à moins de 800 mètres en direction
du faubourg. Ainsi, Iouri dans son repaire était au beau milieu
d’une sorte de no man’s land.
Les soldats relevés passèrent à leur tour en sens inverse un
peu plus tard. Ils paraissaient exténués. Ces derniers n’avaient
sûrement pas rejoint leurs casemates quand on entendit les
sifflements caractéristiques et les explosions d’une volée d’obus
nouvelle. Ainsi, la canonnade avait repris. Celle-ci prit très vite
une ampleur inhabituelle. Elle augmentait sensiblement
d’intensité tandis que des coups plus sourds se faisaient entendre
et ceux-ci faisaient trembler le sol. On eut dit les coups d’un
marteau géant.
Iouri ne demanda pas son reste. À treize ans, le courage est
souvent vrai, mais généralement pas au point d’en être téméraire.
Il se précipita dans la cabane et se dirigea vers le fond pour se
mettre à l’abri dans la grotte. Ainsi passa-t-il à côté d’un éclat de
glace accroché sur le mur et qui servait de miroir. Il remarqua
fugitivement son visage émaciés par les privations tout autant que
par l’insomnie. De plus, il observa qu’il était sale et que les creux
de ses traits s’en trouvaient d’autant plus accentués. Du fait de la
crasse, on n’aurait pu qu’être touché par ses grands yeux gris bleu
dans un effet de contraste impressionnant. Ses cheveux roux tout
ébouriffés se trouvaient poudrés de poussière blanchâtre et cela
lui donnait presque une apparence de spectre.
À la vérité, Iouri se demanda s’il s’agissait bien de son
visage. En fait, sa propre vue lui fit peur. Où était-il à présent, le
vrai Iouri Zurov, le Iouri Zurov enjoué qui se donnait à fond, qui
savait si bien entraîner les autres au temps des camps de
pionniers ? Des sensations d’angoisse à présent commençaient à
le tenailler. Ce n’était pas le moment de lâcher prise ! Il fallait se
ressaisir. Une explosion proche aida le garçon qui sembla se
reprendre. Sans plus réfléchir, il se précipita dans l’antre que
formait la grotte et courut jusqu’au fond.
Iouri s’était à peine installé sur le matelas qui se trouvait-là
qu’une épouvantable déflagration se produisit. Cela lui fit l’effet
d’un violent coup de poing dans le ventre. Il suffoqua sous le
choc. La terre avait semblé se soulever. De larges morceaux de la
paroi s’effondrèrent et, dans une fraction de seconde, il pensa
qu’il serait enterré vivant.
Par chance, il n’arriva rien de tel. On n’y voyait plus rien
dans la nuée de poussière et cependant Iouri savait qu’il allait
pouvoir sortir de là. Malgré tout, ce qui venait de se passer
dépassait en puissance absolument tout ce qui s’était produit
jusqu’alors.
Il y avait des moments, comme cette fois dans le vacarme
des déflagrations, parmi les trépidations du sol, ou Iouri se sentait
effrayé de manière irrépressible. Il l’était d’autant plus que son
réflexe aurait été naturellement quelques années plus tôt de se
précipiter dans les bras de sa mère. À tout le moins, cela l’aurait
rassuré, n’en doutons pas ! Plusieurs fois, le pauvre avait senti
monter la panique. Il s’était alors précipité vers l’extérieur où
d’autres explosions l’avaient immédiatement refoulé jusqu’au
fond. La peur était souvent sa compagne et pour l’oublier, Iouri se
perdait dans ses pensées chaque fois que le désoeuvrement forcé
par les bombardements ne lui laissait pas d’autre alternative.
Iouri tentait d’oublier l’enfer en concentrant son esprit sur
des souvenirs agréables : la cueillette des cerises, au-delà du mont
Vorontsov, ou les baignades au creux des criques ouvertes sur la
Mer Noire. Il se disait qu’il faudrait pouvoir se projeter dans la
tête un film aussi plaisant que ceux qu’on leur montrait au camp
des pionniers. L’un de ceux qu’il avait préférés leur avait présenté
l’histoire du grand prince Alexandre Nevski. C’était un film assez
récent qui signifiait que l’Union Soviétique allait repousser les
descendant des chevaliers teutoniques, ces fous de guerre nazis,
tout comme l’avait fait ce prince. Il se souvenait aussi du
Cuirassé Potemkine aussi réalisé par Sergeï Eisenstein et de
Pyshka de Mikhail Roman.
En vérité, c’était une époque heureuse, à considérer les
temps présents. Les feux de camp, les grands jeux dans la
montagne où l’on devait courir après les « ennemis du
socialisme » étaient des occasions de se dépenser sans compter,
mais aussi sans souci, loin des leçons de politique imposées par le
parti. Cela n’empêchait pas que tout le monde aime le camarade
Staline. On l’aimait tout autant qu’on le craignait. C’était le petit
père du peuple. Iouri se prit à sourire en revoyant dans son esprit
le pauvre soldat sinon le matelot préposé au rôle de méchant
capitaliste et qui devait se cacher dans les broussailles afin
d’échapper à la horde joyeuse de ces diables de pionniers
soviétiques. Au rassemblement du matin, juste après le « Vsegda
Botov », on découvrait les activités de la journée que le Vojatiy
présentait. Garçons et filles, à ce moment-là, les attendaient sans
cacher leur excitation. Quelques fois, les pionniers devaient
entendre un récit contant les hauts-faits du camarade Lénine et
Iouri pensait chaque fois qu’il préférait de beaucoup les
projections de cinéma.
- Je pourrais me représenter quasiment la totalité du film
Alexandre Nevski, se dit-il à voix haute.
Il en voyait distinctement l’acteur principal et les fameux
chevaliers teutoniques en déroute.
Une vibration particulièrement forte ébranla la grotte à
nouveau, sortant brusquement de sa rêverie le garçon qui s’y
terrait.
- Pourquoi faut-il vivre ça gémit-il avec une expression dans
les yeux qui révélait son découragement, mais aussi de la panique.
Visiblement, l’arrivée si brusque de la guerre à Sébastopol était
pour lui totalement incompréhensible. Il en découvrait les
conséquences épouvantables et ne comprenait pas ce qui poussait
des peuples à se combattre. Il avait beaucoup de mal à réaliser
qu’en si peu de temps se soit produits des événements
dramatiques à ce point dans le fin fond de la Crimée. Pourtant, la
défense de la Mère Patrie devenait désormais pour chacun ce qui
primait sur tout. L’instinct de survie le commandait.
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Il est sorti de presse et fait 343 pages illustrées d'autant de photos ...



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Popeye, merci pour ce début de récit, j'espère que Iouri va s'en sortir !

Je voulais faire une remarque, non pas sur le style narratif (il y a ici d'autres spécialistes qui le feront mieux que moi), mais sur les mots russes que tu utilises. Quand on "romanise" un mot écrit à l'origine dans un autre alphabet, on a le choix :
- utiliser la norme ISO, qui fait correspondre à chaque lettre de l'alphabet cyrillique une lettre de l'alphabet latin. C'est un système réversible et international, mais qui ne permet pas de deviner la prononciation (le prénom du héros deviendrait alors Ûri) ;
- associer à chaque son une lettre ou un groupe de lettre. Ceci permet au lecteur d' "entendre" immédiatement le bon son, à condition de tenir compte des règles propres à la langue d'arrivée. Autrement dit, la lettre russe "y" s'écrira "ou" en français, mais "u" en anglais. Dans ton texte, certains mots sont transcrits pour le français (babouchka, Staline), d'autres pour l'anglais (Bud, Jurov).

Je te souhaite bonne chance pour l'utilisation des noms de personne. Choisir la bonne combinaison de diminutif, prénom, patronyme et nom de famille selon le registre, c'est un vrai casse-tête ! Mais tant que tu n'as pas trop de dialogues, tu es tranquille. Grand sourire

(Dernier détail : c'est "gotov" qu'il faut écrire et non "botov".)

Bravo Fauvette, tu dois être content de tenir enfin ton "bébé" dans les bras !
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Merci Babior pour ces remarques opportunes. Cela permet de pointer mon manque de vigilance. Je vais en tenir compte.
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D'après son altesse le prince Michel Gortchakoff, la terminaison ov doit s'écrire off en français.
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En fait, la forme "off" correspond à la forme ancienne de la terminaison "ov". De nos jours, la forme normalisée en français est bien "ov". Donc, si je comprends bien les remarques de Babior, la devise des scouts russe devrait se transcrire en français "Boud Gotov" et non "Bud Gotov" comme je l'ai fait. Je m'arrête là car j'ai l'impression que l'on dévie du sujet.
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Babior E.
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Oui, "Boud gotov", pour bien prononcer la voyelle. Mais tu noteras que cette règle du respect de la prononciation a ses limites : d'une part à cause des sons qui n'existent pas dans notre langue (i dur, l dur), d'autre part parce qu'on respecte aussi l'orthographe d'origine (en russe, "gotov" s'écrit bien avec deux "o", mais le premier se prononce plutôt "a", il faudrait donc écrire "gatov").

Les deux devises "boud gotov" et "vsegda gotov" ne doivent pas être opposées, les deux ont été ou sont utilisés par chaque mouvement (pionniers et scouts). J'espère que ton histoire ne repose pas là-dessus ! Sourire
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Je confirme qu'on entend clairement "gatov" et non "gotov" pour avoir souvent été invité aux fêtes et réunions de l'Association Nationale des Scouts Russes fondée par le Colonel Oleg Ivanovitch Pantiukhov (avec un v).
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Un autre texte. Je vous préviens, c'est pas hyper joyeux... mais j'assume ! belebleb
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noirbouillages plutôt que gris, non ... ? Copains !
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Gribouille
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Grand sourire
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trident
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arf! Marmotte parisienne! Mais c'est tout mignon ça! un vrai saint
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Gribouille
Bouille de Grib'

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Rho, ça va, hein ! J'avais 14 ans quand il a fallu trouver une adresse. belebleb
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pour relancer le fuseau je mets un poème écrit pour demander des cheftaines l'an dernier pour notre camp! Plus pratique que poétique mais bon dites quand même ce que vous en pensez!:-)
"Guidouille, mot qui fait rêver la jeunesse.
Camper, oh comme elles aimeraient le pouvoir!
Rire, jouer, chanter, prononcer sa promesse,
Guidouilles, elles l'attendent avec espoir.
A quinze ans, elles ont de vous reçu la joie,
Si elles sont grandes et mures, c'est à vous,
C'est à vous qu'elles le doivent uniquement.
Si l'amour de dieu habite leur cœur, vraiment
Vous pouvez être gaie au long de la journée
Cheftaines, cheftaines, vos guides vous doivent tout
Ce n'est pas pour vous encensez que je le loue,
Vous êtes belles, certes, mais vous nous manquez!
Sans formation souvent, sans CEP aussi,
Vous ne pouvez nous faire camper cet été
Soixante-dix équipes libres vous le crient
"Donnez du temps, nous vous donnerons la gaieté"
Et elles brilleront, après une journée
Bigrement chargée, et les étoiles, le soir
Vous feront oublier la fatigue et l'armoire
Où furent rangées vos robes de soirées.
Laquelle parmi vous ne se souviendrait pas
En les entendant, un joyeux soir de camp
Chanter en chœur la belle prière, tout bas
Vous dire bonsoir, de sa promesse d'antan?
Vous aviez dit, du haut de vos petits treize ans
Avec les yeux pleins de lumière et pétillants
A votre cheftaine, une main sur l'étendard
Je vous promets de servir toujours mon prochain.
Amie, entends-moi, il n'est pas trop tard
Tu pourras rendre service l'été prochain
Soixante dix équipes libres t'attendent
Viens avec elles camper, elles te devront
Une joie immense: quinze jours de campement
Pour cela viens faire des CEP, gaiement
Apprends encore comment il faut faire avec nous
Puis tu voudras camper, tenter ce truc de fou!
Entends, écoute l'appel et notre prière,
Celle des guides qui ne pourront camper
Faute de cheftaines, faute de volontés
Ne nous force pas à regarder en arrière
Faute de ne pas pouvoir regarder en avant
De ne plus pouvoir encore espérer un camp!"

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Colinot
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Réside à : Monaco
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Il est très beau ton message aux cheftaines (ou aux futures cheftaines). Je ne connais pas ton âge - ce n'est pas indiqué dans ton profil -. Peut-être qu'un jour tu seras toi aussi cheftaine et tu te souviendras qu'un jour tu as répondu à ta cheftaine qui t'a demandé : "Combien de temps" ? "S'il plaît à Dieu, toujours". Es-tu CE ou SE ? C'est déjà une préparation au beau métier de Chef.

Purée ! Vous me donnez des idées ! J'ai bien envie d'écrire une petite nouvelle ayant trait au scoutisme en "plongeant" dans mes souvenirs de guidouille et de jeune cheftaine....
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Réside à : dans le coeur de Dieu!
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oh oui il faut écrire, c'est tellement bien ce qui est écris avant, il faut continuer, avis aux amateurs!!! Colinot, pour info je suis SE ...
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Alix.C
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Le 2013-03-01 11:58:00, chamoisguide a écrit :

Colinot, pour info je suis SE ...

Copain

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chouette! je me sens moins le petite gamine au milieu des autres!!!!! d'ailleurs ce smile existe vieille dame mais pas celui du bébé!!
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tu a quel age? je me suis toujours considéré comme la benjamine du forum, moi aussi je me sens seule au milieu de tous ces grands! belebleb
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j'ai bientôt 17 ans et toi?
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j'ai 13ans... innocent
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et déjà SE?
ma pauvre je crois que tu es bien la benjamine du forum mais on se soutient quand même dans la minorité! voilà pas moi mais les autres!!!!!! Sourire
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Et oui, déjà SP!
Mais je suis arrivée aux guides a 11ans, et toute une génération s'est envolée... J'y vais !

Je suis habitue a être la benjamine, remarque je l'ai été quasiment 2 ans aux guides, et puis d'une année a l'autre, Ting!! Seconde!
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ben dis donc ça fait jeune, mais "aux âmes bien nées la valeur n'attend pas le nombre des années"(le cid, acte 2 scène 2)
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Tenez voilà un autre poème pour la route! je sais pas si il y a de la lune chez vous ce soir, mais chez moi il y en avait ce jourlà!

Ô Lune...
La nuit est tombée, son calme manteau
Apaise les hommes. Oh ma douce Lune
Viens me visiter, depuis déjà tôt
Je n’attends que toi, viens me voir ô Lune !
Au dessus de moi, bientôt brillera
L’étoile qu’un jour je croyais si loin.
L’aube arrivera et te balaiera,
Mais avant, belle, tu ne fuiras point.
Combien je t’aime et combien j’attends
De pouvoir te voir, perle de la vie.
Sur ton passage déjà tu ravis
Ceux qui croient en toi, ils sont si contents.
Regarde ce soir la fine lumière
Qui scintillait peu encor la nuit d’hier.

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Poème sur la montagne :

Randonnée
On a parfois envie d'évasion
Pour fuir le train-train les déceptions
Regardant par la fenêtre de la classe
On voit les montagnes couvertes de glace

Le sac au dos le bâton à la main
Sans penser un seul instant à demain
On s'imagine gravir escalader franchir
Une fois en haut voir la ville et en rire

Etre seul sur les cimes seul dans le silence
Pouvoir observer le moineau qui s'élance
Marcher en chantant de sa plus belle voix
Marcher et marcher et ce pendant des mois
Jusque vers les cieux dont on a tant rêvés
Pendant des distances jamais imaginées

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Il est super ton poème Hatari Bravo t'en as ecrit d'autres comme celui-ci?
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Hatari
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Pas sur le même sujet mais sinon il y a lui :

Sourires
C'était dans la rue après une journée pourrie
Je rencontre un passant il me voit il sourit
Ce n'était pas grand-chose just' deux coins relevés
Un tout petit sourire mais il m'a réchauffé

Dépassant le badaud je pense à ma journée
Pour trouver du bon dans tout ce qui s'est fait
A l'arrêt du tram la chose se reproduit
Un enfant me salue de la tête et sourit

Je souris à mon tour et même si c'est timide
Dans mon coeur les sourires ont comblé un grand vide
Soudain dans les disputes les colles et les reproches
J'entrevois l'accolade amicale d'un proche

Maintenant je vois toutes les bonnes choses du jour
Maintenant le soleil brille et remplit la cour
Je croise mon voisin qui a l'air malheureux
C'est maintenant à moi de sourir de mon mieux

Les autres sont soit triste soit engagés soit impossible à poster
A vous !
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Noirbouillage 2.

J'avais envie.
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