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Auteur | Histoire de la législation sur le scoutisme en France |
Alouette59 Alauda
Nous a rejoints le : 02 Nov 2006 Messages : 130 Réside à : Nord et Corse |
Citation: Non, je ne pense pas qu'il que la question de l'abandon de l'autorité parentale y soit pour grand chose. L'intervention de l'Etat dans le champ des activités des mouvements de jeunesse relève d'un phénomène ancien et beaucoup plus général. Le décret loi du 17 juin 1938 en est la première illustration (cf le début de ce fil de discussion où j'évoque l'histoire de la réglementation). Cette intervention était clairement fondée à l'époque sur des considération d'hygiène et de santé. Il y a derrière cette question toute celle de l'évolution de la société française au cours du XX° siècle marqué par une intervention croissante de l'administration dans le champ social; Aujourd'hui, la puissance publique doit concilier à la fois la demande de sécurité absolue et la demande de liberté totale, les deux étant réclamée simultanément ... Pas simple pour l'administration ... |
Blizzard Membre confirmé
Nous a rejoints le : 24 Juil 2011 Messages : 1 057 |
Très juste Alouette59
Toutefois, cette démission parentale existe bel et bien, heureusement pas chez la majorité des parents, mais elle est réelle. Le phénomène existe depuis toujours ; cependant, on ne peut nier la volonté des pouvoirs d'infantiliser les adultes qui, paradoxe, se revendiquent de plus en plus libres, malgré une assistance constamment exigée, qu'ils vivent des subsides de l'État ou payent des impôts. « Cette intervention était clairement fondée à l'époque sur des considération d'hygiène et de santé. » Justement elle était fondée par cette démission ou l'incapacité, pour différentes raisons, à assumer leurs devoirs parentaux. De surcroît, ça ne touchait pas que les milieux dits défavorisés à une période où le planning familiale n'existait pas, les assurances sociales balbutiantes, les soins gratuits uniquement dans les dispensaires très inégalement répartis sur le territoire. N'oublions pas non plus les structures de coercition de l'enfance turbulente : bagnes pour enfants, maison de redressements, etc., où les conditions de vie étaient déplorables. Certains parents s'y débarrassèrent de leurs enfants par confort. L'opinion s'en émut. Pour les colonies de vacances, il y avait de tout, n'importe quoi et leurs contraires où tous les abus furent parfois commis, c'est plus les carences des structures officielles qui furent visées, bien sûr ce qui fut valable pour les unes s'appliquèrent aux autres par souci de sécurité légitime. Il y avait aussi la préoccupation de ne pas interrompre le « formatage » scolaire républicain qui échappait à l'Institution lors des vacances : c'est scandaleux l'enfant retourne dans son milieu familiale, il va y reprendre de mauvaises habitudes. Aujourd'hui on essaye de reproduire la même chose. C'est pour cette raison que certains démissionnent n'ayant le courage de contrer le système ou par commodité. |
mendu1 Membre honoré
Nous a rejoints le : 22 Janv 2007 Messages : 6 678 Réside à : ar vro vigoudenn |
J'ai l'impression que le " réglementarisme à tout crin " est un peu moins virulente .
Sans doute que l'Etat a compris tout le mal qu'il avait fait . Parce que réglementer, quand il n'y a plus de colo, ni camp scout, finalement ça ne sert à rien . Maintenant, aussi les associations scoutes , elles se méfient... Le scoutisme est devenu caché, comme pendant l'occupation . On a rien a attendre de l'Etat, et encore moins de la justice. Comme pour le grand jeu restons silencieux, en attendant des jours meilleurs ! ça tombe bien, le scout est un éclaireur ! surtout ne pas se faire repérer . |
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