Labo-Scout
Chef - vieux loup
Cité : Citoyen Nous a rejoints le : 08 Mars 2004 Messages : 280 Réside à : de Riaumont
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Pour reprendre le sujet de ce fil de discussion, il faut rappeler aussi ce que furent les Chevalier de France
D'après le réglement intérieur de 1923 : "Le Chevalier de France est un scout de première classe comptant au moins deux ans de service depuis sa promesse et ayant donné, depuis lors, des gages marquants d'esprit chrétien, de valeur scoute et de persévérance."
Il devait, en outre posséder les brevets (badges) suivants :
- Secouriste et Guide.
- Catéchiste ou Evangéliste ou Conférencier (L'un des trois au choix)
- Trois autres brevets à choisir parmi ceux de Campeur, Interprète, Pompier, Sauveteur, Signaleur, Tireur.
La Croix de bravoure (Croix scoute au bout d'un ruban rouge, décernée par exemple après un acte de sauvetage particulièrement courageux) pouvait tenir lieu de l'un de ces trois derniers brevets
Le candidat au titre de Chevalier de France était élu au vote secret tenu par les C.P. et les scouts de première classe ou, à défaut de ceux-ci, par les scouts de seconde classe. L'aumônier, le scoutmestre et son assistant étaient laissés libres de participer ou non au scrutin, mais le candidat ne pouvait être promu que s'il avait obtenu la majorité des voix.
Le titre et l'insigne de Chevalier de France était décerné par le commissaire de district sur propositions des autorités de la troupe, après communication du dossier de l'intéressé. Il existait un cérémonial "d'adoubement", avec le bâton scout, invoquant "le Chef de Maud'huy à la suite des preux de l'ancien temps"...
L'insigne représentait un casque héraldique de chevalier brodé en soie jaune sur fond vert (sur fond rouge pour l'âge routier) et surmontant l'insigne de première classe.
La qualité de Chevalier de France pouvait se perdre par décision du commissaire de district pour indignité morale.
A partir de 1942, le titre de Chevalier de France fut remplacé dans le même mouvement par celui "d'Ecuyer de France". Moins prestigieuse, cette dénomination marquait déjà un désir de simplification.
Il faut noter aussi que des clan routiers militaires décidèrent d'octroyer de même le titre de "Chevalier de France" à ceux de leurs compagnons blessés ou morts pour la France.
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