Samedi 5 Oct 2024
18:14
[S'inscrire]  [Mon Profil]  [Messages privés
[Liste des Membres] [FAQ] [ Connexion ]

Recherche avancée
 
Ecussons
Autocollants
Polos
Retour au site
Retour au forum

Cette version du forum n'est désormais accessible que pour lire les passionants échanges et partage de techniques qui ont déjà été rédigées ici.

Pour participer aux échanges interscouts, merci d'utiliser
le nouveau forum

 

          
Auteur
les droits et devoirs des chretiens.
Zebre
Zebra One

Nous a rejoints le : 19 Oct 2001
Messages : 13 984

Réside à : Lyon
Patientez...

OG, je suis d'accord avec ton dernier post (sauf que j'ai relu tout le concilede Vienne, il n'y a rien sur la conception hylomorphique; Je te citerai le seul paragraphe qui parle de conception (et c'est celle du Christ).

Oui, savoir si le foetus a ou non un cerveau est un élément intéressant dans le débat sur l'avortement. Mais comme je l'ai dit, le point de vue de l'Eglise n'est pas médical, il est philosophique. Un foetus est-il humain dans son essence avec ou sans cerveau ? (c'est pas une carotte que je sache).

Evangelum Vitae
Certains tentent de justifier l'avortement en soutenant que le fruit de la conception, au moins jusqu'à un certain nombre de jours, ne peut pas être encore considéré comme une vie humaine personnelle. En réalité, " dès que l'ovule est fécondé, se trouve inaugurée une vie qui n'est celle ni du père ni de la mère, mais d'un nouvel être humain qui se développe pour lui-même. Il ne sera jamais rendu humain s'il ne l'est pas dès lors. À cette évidence de toujours, la science génétique moderne apporte de précieuses confirmations. Elle a montré que dès le premier instant se trouve fixé le programme de ce que sera ce vivant : une personne, cette personne individuelle avec ses notes caractéristiques déjà bien déterminées. Dès la fécondation, est commencée l'aventure d'une vie humaine dont chacune des grandes capacités demande du temps pour se mettre en place et se trouver prête à agir " (57). Même si la présence d'une âme spirituelle ne peut être constatée par aucun moyen expérimental, les conclusions de la science sur l'embryon humain fournissent " une indication précieuse pour discerner rationnellement une présence personnelle dès cette première apparition d'une vie humaine : comment un individu humain ne serait-il pas une personne humaine ? " (58). D'ailleurs, l'enjeu est si important que, du point de vue de l'obligation morale, la seule probabilité de se trouver en face d'une personne suffirait à justifier la plus nette interdiction de toute intervention conduisant à supprimer l'embryon humain. Précisément pour ce motif, au-delà des débats scientifiques et même des affirmations philosophiques à propos desquelles le Magistère ne s'est pas expressément engagé, l'Eglise a toujours enseigné, et enseigne encore, qu'au fruit de la génération humaine, depuis le premier moment de son existence, doit être garanti le respect inconditionnel qui est moralement dû à l'être humain dans sa totalité et dans son unité corporelle et spirituelle : " L'être humain doit être respecté et traité comme une personne dès sa conception, et donc dès ce moment on doit lui reconnaître les droits de la personne, parmi lesquels en premier lieu le droit inviolable de tout être humain innocent à la vie " (59).


C'est intéressant de voir la prudence de l'Eglise. Médicalement, voire même philosophiquement, on ne sait pas à quel instant le foetus est un tout à fait un homme (dans ce sens médical ou philosophique). Mais il est d'ores et déjà un individu, et doit-être traité comme une personne dès sa conception.


Jack,
Jesus vient en effet d'etre "concu" Jean à 6 mois.
Jesus est déjà considéré par Jean et Elizabeth comme le Sauveur.

Tu admets donc que le petit Jean-Baptiste ne peux pas être tué. Qu'est-ce qui le différencie à 6 mois d'à 4 mois ?
Si Jésus vient d'être conçu et que Jean le "détecte", qu'en déduis-tu ?


Si ça peut te rassurer, je ne suis pas d'accord avec le dernier message de Vincent. L'Eglise n'accuse personne d'être des meurtriers, et surtout pas les femmes qui se font avorter. L'avortement est un crime, et l'Eglise condamne vigoureusement un tel acte barbare. Mais elle n'a jamais traité les femmes de meurtrière. (si des catholiques le font, c'est de leur fait).

Evangelum vitae 99
Je voudrais adresser une pensée spéciale à vous, femmes qui avez eu recours à l'avortement. L'Eglise sait combien de conditionnements ont pu peser sur votre décision, et elle ne doute pas que, dans bien des cas, cette décision a été douloureuse, et même dramatique. Il est probable que la blessure de votre âme n'est pas encore refermée. En réalité, ce qui s'est produit a été et demeure profondément injuste. Mais ne vous laissez pas aller au découragement et ne renoncez pas à l'espérance. Sachez plutôt comprendre ce qui s'est passé et interprétez-le en vérité. Si vous ne l'avez pas encore fait, ouvrez-vous avec humilité et avec confiance au repentir : le Père de toute miséricorde vous attend pour vous offrir son pardon et sa paix dans le sacrement de la réconciliation. Vous vous rendrez compte que rien n'est perdu et vous pourrez aussi demander pardon à votre enfant qui vit désormais dans le Seigneur.


L'Eglise, tout en ne cessant de condamner l'acte de l'avortement comme homicide, appelle à la conversion de la mère et est surtout pleine de compréhension, notamment tout au long de cette encyclique pourla Vie. L'Eglise sait que la femme subit parfois des pressions abominables et que choisir la Vie est parfois un acte héroïque.


Cela m'enerve de voir des chrétiens se porter garant des bonnes moeurs des gens, quitte à les traiter de meurtrier en s'appuyant sur la religion
Qu'est-ce qui t'énerve ?? L'Etat se porte bien garant des bonnes moeurs des gens... mais il ne s'appuie sur rien. L'Eglise ne se porte pas garant, elle donne son chemin. Tu es libre de l'emprunter ou non.

si on la traite de meurtrière, se sentira-t-elle aidée???
Je suis bien d'accord. Mais sans traiter la mère de meurtrière, ce n'est pas l'aider non plus que de nier qu'un crime a été commis. Il faut l'aider non pas en lui enfonçant le museau dans son crime, comme on le ferait d'un chien, mais en l'assistant pour se reconstruire (sans jamais nier la vérité). C'est ce que font tant de maisons d'aide aux femmes.


à la fin de la messe le pretre dit "allez annoncer la Bonne Nouvelle", il ne m'a jamais dis: va mettre en colère tes voisins !
"Aimer la Vie", "respectez l'innocent", si ces paroles énnervent ton voisin, je ne vois pas pourquoi je cesserais de les prononcer. Tu sais, les martyrs sont des gens qui ont énervé beaucoup de voisins, l'empereur parce qu'ils refusaient de sacrifier pour lui, les voisins païens parce qu'ils e rassemblaient entre eux... être croyant et témoigner de sa foi peut tout à fait conduire à agacer, énerver le voisin. Cela doit être évté autant que possible, mais pas certainement pas au prix de taire la Bonne Nouvelle.
N'est-ce pas une Bonne nouvelle que de dire à un homme (le plus malheureux":

Avant même de te former au ventre maternel, je t'ai connu ; avant même que tu sois sorti du sein, je t'ai consacré " Jr 1,5

Moi ça me réjoui des paroles comme ça, et même le criminel le plus impardonnable du monde peut ainsi se dire : je suis aimé !!!
Quelle Bonne Nouvelle ! Non, jamais je ne tairai un telle nouvelle, tant pis si cela en énerve certains.
0
Infos sur le membre et actions possibles
  Je suis SdF + FSE  Profil de Zebre  Voir le site web de Zebre  Message privé      Répondre en citant
Signaler
Patientez...
>>Le fuseau a été fermé par un modérateur

 

  technique
  bonne humeur
RSS 

 

 

Semper Parati Scoutopedia, l'encyclopédie scoute

© Fraternite.net | contact
webmestre@fraternite.net