Cette version du forum n'est désormais accessible que pour lire les passionants échanges et partage de techniques qui ont déjà été rédigées ici.
Pour participer aux échanges interscouts, merci d'utiliser
| Auteur | Personnages célèbres qui ont contribué à la gloire du froissartage. |
| Daguet Membre actif
Nous a rejoints le : 07 Sept 2003 Messages : 173 Réside à : Genval, Belgique |
Michel KIEFFER a compté aussi parmi les super collaborateurs de la nouvelle équipe nationale Pionniers des Scouts de France, dans les années 1962-70, qui avait pris l'initiative de publier toute une série de petits fasicules techniques très bien faits, dont "Camps par tous les temps", "Le camp des Pionniers", etc. Michel Kieffer est l'auteur (avec diverses collaboations) d'au moins quatre d'entre eux : "Pionnier I" " Pionnier II" "Pionnier III" et "Le travail du bois" Une collection absolument remarquable, qui a constitué avec la revue "Scout" (devenue peu après "Scout-Pionnier") un des formidables leviers qui ont permis l'excellent démarrage du concept des Pionniers. A l'époque, rien de transcendant, par contre ne fut concocté par l'équipe nationale Rangers. Le rédacteur en chef de ces diverses publications était Philippe Missotte, de l'équipe nationale, qui en connaissait lui aussi un sacré bout, et était en plus un technicien de haut niveau dans l'industrie graphique...  0       |
| Alouette59 Alauda
Nous a rejoints le : 02 Nov 2006 Messages : 130 Réside à : Nord et Corse |
Michel Froissart n'a jamais été prêtre. La rumeur existe et est totalement infondée. Froissart est né en 1891. Il est en 1938 commissaire SDF du district de Fontainebleau (Annuaire SDF 1938, p 82) Il est propriétaire agricole. Il va s'inspirer des techniques de bucheronnage pour publier en 1942 son livre Froissartage grand jeu dans la nature, vieux moyens, avec presque rien, d'être utile et de devenir habile. Il décède le 21 juin 1946 alors qu'il va prendre ou vient de prendre un poste de direction à l'Ecole des Roches pour s'occuper des activités manuelles. Durant l'Occupation, Froissart est l'un des dirigeants nationaux du comité Sully. Il en est le vice président. Ce comité est une émanation des Scouts de France qui est chargée en zone Nord de créer et de gérer des centres de formation professionnelle pour adolescents. Il est théoriquement destiné à encourager le retour à la terre Le Comité Sully va rapidement prendre une grande extension puisqu'il gère dès 1942 39 centres de formation dans 16 départements. Il semble absorbé en 1943 par l'association Aide aux jeunes de France, émanation du Secrétariat général à la jeunesse qui finançait abondamment le comité sully L'histoire du comité Sully est en train d'être découverte. Sa création la plus étonnante, à laquelle Froissart est liée, est le centre de formation de Gurcy le Chatel (Seine et Marne) qui ouvre le 28 juin 1941. Il est destiné à préparer les jeunes aux métiers de l'industrie électrique. il est dirigé par un SDF, ingénieur en électricité, Maurice Bouton, CD adjoint SDF de Montargis en 1938. Ce centre va connaitre un développement surprenant puisqu'il sera jusqu'à sa fermeture en 2003 l'un des principaux centres de formation des personnels d'EDF ! On a ici un cas très intéressant d'implication du scoutisme dans la formation professionnelle des jeunes 1 |
| Labo-Scout Chef - vieux loup
Nous a rejoints le : 08 Mars 2004 Messages : 280 Réside à : de Riaumont |
Michel Froissard est né à Tortefontaine (62140 Pas de Calais), non loin de Cauchy-la-Tour, village natal du Maréchal Pétain. Michel Froissart devait d'ailleurs participer comme combattant de Verdun à la guerre de 1914/1918 ; c'est là où il fut blessé alors que le général Pétain commandait sur ce front. Vouant à son chef une respectueuse vénération, il se considérait en outre comme son compatriote, c'est la raison pour laquelle il lui fit la dédicace de tout une page en patois ch'ti "Présentation au Maréchal en patois de son pays", qu'on ne trouve que dans les premières éditions (1942) de son livre "Froissartage" (au tome 1)...
Entré assez tard dans le scoutisme, il avait acquis une expérience des enfants et de l'éducation dans des patronages et notamment dans celui des "pionniers de Saint Hippolyte" (Quartier de la Porte de Choisy à Paris). Dès qu'il connut le scoutisme, il voulut suivre le cours de Chamarande (il participa à plusieurs camps écoles, notamment à Chamarande en 1934 et au Breuil en 1938). Son totem scout était "Renard Gris des Plaines Picardes." Utilisant à fond les ressources éducatives du travail manuel et de l'observation de la nature, il en tira une méthode pratique de forestage qui est connu depuis sous son nom. C'est Pierre-Louis Gérin qui baptisa pour la première fois son travail du bois de "Froissartage". Il est a noter que ses deux fameux livres (aux éditions Chiron) portaient en sous-titre : "Grand Jeu dans la nature" Vieux moyens avec presque rien d'être utile et de devenir habile. Devenu Commissaire du district de Fontainebleau, il prodiguait ses activités axées sur le travail manuel, aussi à l'aise avec les Routiers de l'École d'Application de l'Artillerie qu'avec les Éclaireurs des petits villages ruraux de Seine et Marne, inventant des jeux et des activités. Pendant la guerre de 1940/45, Michel Froissart se consacra au sein des "Chantiers de Jeunesse" à l'éducation populaire, notamment auprès des jeunes ruraux qui semblaient perdre dans la vie citadine les notions les plus simples de la vie campagnarde. Recruté au début 1946 par l'École des Roches pour apporter à ses élèves l'amour et le respect du travail manuel, il devait mourir en octobre de la même année peu après son épouse, Commissaire Guide de France (avec laquelle il eut quatre garçons et trois filles). voir aussi : . présentation de son livre "Froissartage" dans la revue "Le Chef" de février 1942 n°188, p.67 . son article nécrologique, par Jacques Astruc, dans "Le Chef" Janvier de 1947. 2 |
| Alouette59 Alauda
Nous a rejoints le : 02 Nov 2006 Messages : 130 Réside à : Nord et Corse |
Le comité Sully s'appelait ainsi en raison du fait qu'il était hébergé à Paris Hotel de Sully dans des locaux du SGJ (Secrétariat général à la jeunesse)
J'ignore les raisons qui ont amené Froissard à quitter le Pas de Calais et les circonstances de sa mort qui a du être brutale. Les dates de naissance et de décès que j'ai données sont elles du catalogue de la Bibliothèque nationale de France Froissard est l'inventeur du fameux établi Froissard bien connu des spécialistes des travaux de pionniérisme. Michel Kieffer est toujours vivant et confectionne des miniatures tout à fait admirables. Il a raconté sa vie dans un mémoire de diplôme des hautes études de pratiques sociales de novembre 1980 intitulé "Création manuelle et pédagogie du chantier" : Travail en atelier puis en usine, éducateur d'enfants inadaptés, animation au QG SDF, ateliers créatifs à Claireau puis formateur en école d'éducateurs. Chaque virage professionnel fut lié au scoutisme. Voir Philippe Laneyrie, les scouts de France, ed Cerf, 1985, p 305, note 41 d'où ces élements sont tirés Les brochures de Kieffer sur le travail du bois publiées vers 1965 sont remarquables. il était lié à l'équipe qui lança les Pionniers en 64-65 Les CRAFTS datent bien de 1985 et avaient des malettes de froissartage 3 |
| Alouette59 Alauda
Nous a rejoints le : 02 Nov 2006 Messages : 130 Réside à : Nord et Corse |
Honte à moi qui mélange Froissard, chroniqueur du règne de Louis IX et Michel Froissart …
Les structures animées par le comité Sully et les comités du même genre s’appelaient des centres de jeunesse. La JOC avait créé le comité Moisson nouvelles qui anima des centres de jeunesse. A la Libération, ces centres de jeunesse devinrent les centres d’apprentissage, devenus aujourd’hui lycées professionnels Nombre d’entre eux sont issus des centres de jeunesse fondés par les scouts ou la JOC. Pour un exemple à Nantes d’un actuel lycée professionnel public d’habillement pressing né d’un centre de jeunesse de couture et d’enseignement ménager fondé en 1941 par la JOC féminine http://www.ouest-france.fr/2004/02 /25/nantes/Le-lycee-Leonard-de-Vinci-fete-son-demi -siecle-fin-mars-42619230.html On a ici un exemple intéressant et très peu connu d’implication des mouvements de jeunesse dans les structures de l’enseignement. Les centres de jeunesse différaient des Chantiers de jeunesse en ce sens qu’ils ne s’occupaient que de formation professionnelle, ne groupaient que des volontaires, garçons ou filles, à partir de 15 ans. Les Chantiers de jeunesse étaient eux obligatoires en zone sud, remplaçant le service militaire et regroupaient des garçons plus âgés (17 ans au moins). Toutefois, dans les deux cas, il s’agissait de structures de jeunesse du gouvernement de Vichy qui en relayaient fidèlement le message Roland Pierre est évidemment une autre figure majeure du froissartage en France. Il était né le 27 juin 1907 à Remiremont. Scout à partir de 1923, il était menuisier. A partir de 1929, il est gardien du camp de Chamarande. Il se marie avec Madeleine Camoisson, rencontrée à Chamarande. Ils auront 7 enfants. J’ai effectivement entendu dire qu’il avait vécu plusieurs années sous la tente à Chamarande (et non à Jambville) mais la réalité est peut être un peu enjolivée ! Mais c’est possible ! Il réalise en 1932 l’immense portique d’entrée du camp de Chamarande. En 1940, il quitte Chamarande pour l’Arnèche, propriété SDF à côté de Royan. C’est lui, semble-t-il, qui en 1951 découvre Jambville quand il faut remplacer Chamarande Il y a habité jusqu'à sa mort, le 5 août 1990, dans la petite maison en bas du parc. Son épouse est décédée en 2006 ou 2007. La serre du château de Jambville porte son nom et un cèdre a été planté en 2000 pour el 10° anniversaire de sa mort près du château. Roland Pierre a fait découvrir la nature et le froissartage à des milliers de jeunes jusqu’aux débuts des années 80. A Chamarande, reste la salle Roland Pierre qui devait être son logement de gardien. Tous ces éléments sont tirés du bulletin n° 76 de la Société historique et archéologique de l’Essonne et du Hurepoix paru en 2006 qui a consacré un article à Roland Pierre 4 |
| Éléphant Chef distingué
Nous a rejoints le : 23 Déc 2003 Messages : 1 144 Réside à : Trèves (Allemagne) |
 Attention à la profondeur de champ sur un livre qui n'est pas "écrasé" à plat perpendiculairement à la ligne de visée :
si tu veux que la mise au point soit nette, il faut que le diaphragme soit fermé, donc avoir quand même de la lumière. Donc, si comme le dit Grizzli, il faut éviter le flash direct (reflets sur le bouquin), je te conseille de mettre un flash indirect 
Et va voir des explications sur le flash (par exemple ICI). Et si tu n'as pas de flash indirect, place-toi en plein soleil (je sais, à Lyon il n'y en a pas beaucoup en ce moment  ) ou avec une abondance de lumière ambiante et en multipliant les sources pour limiter les reflets et les ombres (par exemple, plusieurs spots ou halogènes).
FPMG, Éléphant. 5 |
 |
 |
 Signaler
|
   | technique |
   | bonne humeur |
Ecussons
Posté le: 19-04-2009 à 23:12
