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Auteur | La nourriture hallal est-elle interdite aux chrétiens ? |
AndreRaider Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Janv 2009 Messages : 3 813 Réside à : Clermont Ferrand |
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COK Membre confirmé
Nous a rejoints le : 16 Juin 2004 Messages : 1 643 Réside à : Montpellier |
Dingo toi qui connait les abatoirs le personnel est-il exclusivement musulman pour une certication hallal ?
DAns le texte ci-dessous, il est seulement indiqué que le tueur doit être musulman... pas les autres membres... Et puis, 900 000 € c'est quoi ? Pas tant que ca quand tu sais que la mosquée de Lyon emploie 30 certificateurs... ca fait donc 30 000 € par certificateur, soit un salaire de 1000 € par mois Pour info CONDITIONS QUE DOIVENT SATISFAIRE LES ABATTOIRS POUR LA PRODUCTION DE VIANDE HALLAL 1/. L'ALIMENTATION DANS L'ISLAM 2/ INSTALLATIONS ET ÉQUIPEMENTS DES ABATTOIRS 3/ CONDITIONS HYGIÉNIQUES DE FONCTIONNEMENT 4/ L'ABATTAGE RITUEL (LE SACRIFICE) 5/ INSPECTION POST-MORTEM ET ESTAMPILLAGE HALAL L'Association Rituelle de la Grande Mosquée de Lyon, soucieuse de l'alimentation générale de la communauté musulmane en France a décidé d'établir une charte d'hygiène et de qualité Hallal inspirée des principes de l'Islam afin de défendre et de valoriser les produits licites ( hallal). 1/. L'ALIMENTATION DANS L'ISLAM Toute alimentation d'origine non animale est halal, excepté les produits enivrants comme les vins, les produits nocifs comme les poisons, les produits hallucinants comme les drogues, les souillures comme le sang et les produits contenant l'un de ces derniers comme additif, même en petites quantités. 1-1 LA VIANDE LICITE (HALLAL) Définition d'une viande licite (Hallal) Une viande Hallal est une viande obtenue d'un animal licite (halal) et sain, sacrifié pour Allah le Tout Puissant selon les principes de l'Islam. 1.2. L'ANIMAL a : L'animal licite (Hallal) C'est un animal autorisé à la consommation par Allah le Tout Puissant. Les animaux se divisent en deux types : - les animaux vivant dans l'eau (salée ou douce) : ils sont tous halal sans condition sur leur abattage, comme les poissons. Si les poissons de mer (eau salée) sont retrouvés morts, ils sont licites (halal) et bons à la consommation humaine. Ce cas n'est pas valable pour les poissons d'eau douce. Le prophète de l'Islam Paix et Salut sur lui a dit : Il "Nous est autorisé deux animaux morts et deux organes sanguinolents : De ce qui est les deux animaux morts : il s'agit du Poisson et du Criquet ; et de ce qui est les deux organes sanguinolents : il s'agit du foie et de la rate." - les animaux qui vivent sur terre y compris les oiseaux : la consommation de la plupart d'entre eux est licite, mais certains sont prohibés. b : L'animal sain : C'est un animal vivant licite (halal) nourri par une alimentation saine sans anabolisant ou autre produit néfaste à la santé humaine, et naturelle sans apport protéique animal tel qu'un herbivore nourri à la farine de viande est considéré comme un carnivore et est prohibé. Cause principale à l'apparition de la maladie dite " Vache Folle" équivalente chez l'homme dite "Krosvelt Jacob" c : Le Fœtus : Deux cas de figures se présentent : - 1er cas : où le fœtus est mi-bas et il est vivant, il doit être sacrifié. - 2ème cas où la mère a été sacrifié et le fœtus n'est pas mi-bas, il n'est donc pas nécessaire de le sacrifier car sa mère l'a été et à ce stade il fait partie intégrante de sa mère. Comme a dit le prophète de l'Islam Paix et Salut sur lui : "Son Sacrifice est le sacrifice de sa mère." d : L'animal illicite (Haram) Allah dans le saint Coran dit : "Voici ce qui vous est interdit : la bête morte, le sang, la viande de porc; ce qui été immolé à un autre que Dieu; la bête étouffée; ou morte à la suite d'un coup de corne; ou celle qu'un fauve a dévorée, sauf si vous avez eu le temps de l'égorger ; ou celle qui a été immolée sur les pierres." Animaux prohibés : le porc est strictement interdit ainsi que les animaux de la même espèce (sanglier. Tout animal mort d'une autre façon que par l'abattage rituel est également interdit. Il en est de même pour les animaux domestiques tels que le chien, le chat, l'âne et le mulet, les omnivores tel que le singe, les insectivores tel que la grenouille, chauve-sourie et les carnivores munis de canines comme les fauves. Le Prophète de l'Islam Paix et Salut sur lui a dit : "La consommation de tous carnivores est illicite. - Les oiseaux : ils sont licites, excepté les rapaces munis de serres qui se nourrissent des autres animaux. On cite par exemple l'aigle, le faucon, le vautour ou le corbeau. 1.3. LES PRODUITS ILLICITES (HARAM) - Le sang qui coule est strictement interdit, ainsi que ses dérivés comme le boudin. Le sang qui reste dans les veines et les muscles n'est cependant pas prohibé. - L'aliment comprenant des produits non licites même en additif n'est pas licite, tel qu'un chocolat à la liqueur ou un gâteau auquel est substitué un additif de matière grasse animale non licite. Il découle la stricte interdiction de consommer tous les cas suivants : - la chaire de porc, sa graisse, ses os, sa moelle, même si les conditions d'abattage rituel sont toutes respectées. - l'animal mort naturellement ou étranglé, étouffé, assommé avec un bâton ou un autre instrument, mort à la suite d'une chute ou d'un coup de corne, ou d'une décharge électrique, ou dévoré par un fauve. - toutes les bêtes sacrifiées et sur qui on a invoqué un autre nom que celui d'Allah. - toutes les bêtes immolées sur des autels païens (c'est à dire celles qu'on a immolé sur les pierres sacrées des idoles. RÉSUMÉ La plupart des animaux qui n'ont pas été cités explicitement ou dont l'espèce a été omise, sont licites s'ils sont sacrifiés selon les conditions strictes de l'abattage rituel islamique. 2/ INSTALLATIONS ET ÉQUIPEMENTS DES ABATTOIRS Les conditions d'installation et d'équipement des établissements des abattoirs doivent répondre au premier titre de l'arrêté ministériel du 17 mars 1992 du J.O.R.F 29/3/92 modifié par le sixième arrêté du 23/12/96 du J.O. du 24/12/96. Dans les locaux où l'on procède à l'obtention, au traitement et au stockage des viandes ainsi que dans les zones et couloirs dans lesquels des viandes fraîches sont transportées : - des sols en matériaux imperméables, imputrescibles, rigoureusement étanches, facile à nettoyer et à désinfecter et disposés de façon à permettre un écoulement facile de l'eau et une évacuation selon les dispositions réglementaires en vigueur. - des murs lisses, résistants et imperméables enduits d'un revêtement lavable et clair jusqu'à une hauteur suffisamment haute. Les lignes de jonctions des murs entre eux et avec le sol doivent être arrondies. - une aération suffisante et une bonne évacuation des buées. - un éclairage suffisant, naturel ou artificiel ne modifiant pas les couleurs. - un plafond propre et facile à maintenir propre. - un nombre suffisant de dispositif pour le nettoyage et la désinfection des mains et pour le nettoyage du petit matériel à l'eau chaude placée le plus près possible des postes de travail. L'abattage des animaux Hallal débutera en premier temps sans mélange avec les autres animaux non-Hallal. Après saignement, aucun produit halal (viandes, abats, boyaux, viscères) ne doit se mettre en contact avec les produits qui ne le sont pas (sauf pour les cuirs). La chaîne d'abattage du porc, les espaces d'échaudage, d'épilage, de brûlage, de grattage, de collecte et de traitement des abats et viscères, de découpe, d'entreposage, de refroidissement et des quais de vente doivent être réalisés sur des emplacements spéciaux nettement séparés par une cloison d'au moins trois mètres de haut. Les abats, les têtes, les pattes, les queues, les mamelles, les rognons blancs et les gras de parages sont collectés dans des bacs séparés et identifiés. Dans l'abattoir ou dans les locaux spécialisés (triperies), le traitement des abats doit se faire à part et être identifié. Le matériel de triperie doit être réservé aux produits hallal et, à défaut, le nettoyage et le blanchiment des viscères et des boyaux doivent se faire regroupés au début de la chaîne ou à la fin après nettoyage complet du matériel. Un local à usage de vestiaire et d'installation sanitaire est mis à la disposition des contrôleurs de l'ARGML. Un placard fermant à clé est réservé pour le rangement des Estampilles et de leurs ustensiles nécessaires pour le contrôle. Les outils et équipements utilisés doivent être résistants à la corrosion et répondant aux exigences de l'hygiène absolue pour : - un dispositif de contention adapté à l'espèce (piège) amovible et dirigé vers la Qibla (En direction de La Mecque. - un couteau de saignement rigide et très bien aiguisé. Son usage est spécifique et ne peut être utilisé à d'autres fins que pour le sacrifice rituel. - toutes les manipulations et manutentions utilisées jusqu'à la vente. 3/ CONDITIONS HYGIÉNIQUES DE FONCTIONNEMENT (Conformément au sixième arrêté du J.O. du 24/12/96) 3.1. HYGIENE DU PERSONNEL L'hygiène corporelle et vestimentaire doit être fortement respectée. Le personnel doit être revêtu conformément aux règles sanitaires en vigueur ( coiffures, chaussures propres et faciles à nettoyer, des vêtements de travail de couleur claire ). N.B : Le personnel manipulant le porc et ses dérivés ne doit pas avoir l'accès aux produits Halal. Le personnel malade (présentant des plaies qui suppurent sur les mains, des écoulements nasaux ou oculaires) n'est autorisé à manipuler les produits Halal qu'avec des gants jetables et un masque, afin d'éviter de contaminer les viandes Hallal. Il est interdit de fumer dans les locaux de travail et de stockage et dans les autres zones et couloirs par lesquels transitent des viandes fraîches. Il est recommandé au sacrificateur de faire sa petite ablution (Woudhou) avant l'abattage rituel. 3.2. HYGIENE DU MATERIEL ET DES LOCAUX Les locaux doivent être constamment en parfait état de propreté. Avant l'abattage rituel, tout le matériel utilisé doit être préalablement nettoyé et maintenu constamment propre. Le couteau du sacrificateur doit être maintenu très propre. Tout animal, en dehors des animaux destinés à l'abattage, ne doit pénétrer dans l'abattoir. Le nettoyage, la désinfection des locaux et la destruction des rongeurs, des insectes et toute autre vermine, doivent se faire fréquemment. Les locaux, les outils et le matériel de travail ne peuvent être utilisés à d'autres fins que le travail des viandes fraîches. Le piège de l'animal, le sol et les murs doivent être nettoyés après chaque saignement afin d'éviter la souillure des animaux par le sang. La sciure et toute autre matière analogue ne peut être répandue sur le sol des locaux de travail et d'entreposage des viandes fraîches. Les matériaux de conditionnement et d'emballage, lorsque ces activités sont effectuées dans l'abattoir, sont entreposés de manière hygiénique. Les déchets liquides et solides doivent être évacués à l'aide d'un dispositif répondant aux exigences de l'hygiène. Les viandes non destinées à la consommation humaine sont placées dans des récipients et dans des locaux spéciaux et isolés puis traités à la fin de chaque journée selon les règles en vigueur. 4/ L'ABATTAGE RITUEL (LE SACRIFICE) Le sacrifice est l'acte d'abattage rituel (DHAKAT) d'un animal licite (Halal) et sain. Le sacrifice doit se faire pour Dieu Unique - Allah - avec une intention saine. L'abattage dit "Dhakat" se fait de deux façons, selon le type d'animal : le "Nahr" est obligatoire pour les chameaux et le "Dhabh" obligatoire pour les ovins, la volaille et les lapins. Pour les bovins, les deux façons sont possibles. Le "Nahr" utilisé chez les grands animaux en station debout, pied gauche antérieur entravé : il consiste à enfoncer le couteau en bas de la gorge des grosses bêtes (le camélidé ou le bovin), au-dessus du poitrail, à l'endroit du collier (l'endroit le plus proche du coeur), la mort de l'animal est instantanée. Le "Dhabh" : il consiste à égorger les petites bêtes (l'ovin, la volaille, le lapin ou le bovin), c'est à dire trancher d'un seul coup ou deux en dessous du larynx, la gorge, l'oesophage et les gros vaisseaux. Le larynx doit obligatoirement rester du côté de la tête. CONDITIONS DE L'ABATTAGE RITUEL L'abattage rituel s'applique à tous les animaux non prohibés, vivant en milieu terrestre. Il s'applique en particulier : - aux ovins : moutons, brebis, - aux caprins : chèvres, boucs, - aux bovins : vaches, veaux, bœufs,... - aux camélidés : chameaux, dromadaires,... - aux animaux de basse-cour : volailles, lapins,... Un sacrifice ou abattage rituel est parfait lorsqu'il réunit les points suivants : 4.1. Le sacrificateur Il doit être de préférence un homme et impérativement musulman pratiquant, pubère, sensé et connaisseur du rituel d'abattage. - Pratiquant : le sacrificateur doit faire les cinq (5) prières quotidiennes. - Pubère : un enfant ne doit pas pratiquer le sacrifice. - Sensé : l'animal sacrifié par un fou, un ivrogne, un drogué, un enfant en bas âge (impubère) ou par toute personne ayant une défaillance des facultés mentales n'est pas licite. - Connaisseur du rituel d'abattage : de toute évidence, il doit être agréé et habilité à exercer le sacrifice. L'ARGML a dans ses projets d'être un organisme formateur des sacrificateurs. Le sacrificateur doit présenter une hygiène corporelle et vestimentaire parfaite. Il doit être revêtu conformément aux règles sanitaires ( voir conditions hygiéniques de fonctionnement). 4.2. Le matériel du sacrifice Le prophète de l'Islam Paix et Salut sur lui a dit "Allah a prescrit la bienfaisance envers toute chose, si vous abattez un animal faites le bien et si vous égorgez un animal faites le bien aussi. Qu'une personne parmi vous éguise bien son couteau et qu'il soulage son animal ! L'animal à sacrifier doit être piégé dans un dispositif adapté à son espèce. En cas d'absence de piège pour les petits animaux (ovins, caprins ou veaux), une dérogation peut être établie par l'ARGML pour l'utilisation d'un berceau ou d'une table pour le sacrifice. Le piège doit être amovible sans bruit et facile à utiliser pour éviter de stresser l'animal. Le sacrifice doit se faire à l'aide d'un couteau rigide et résistant à la corrosion. Le couteau du sacrifice doit être préalablement nettoyé et très bien aiguisé. Ces conditions doivent être répétées à chaque sacrifice d'animal afin d'éviter la souffrance. Le couteau du sacrifice ne peut servir ailleurs et vice-versa. L'hygiène est déjà étudiée au chapitre "Conditions Hygiéniques de Fonctionnement". 4.3. L'animal a : L'animal à sacrifier (voir ci- dessus L'ALIMENTATION DANS L'ISLAM) b : Préparation de l'animal au sacrifice Inspection ante-mortem Tout animal destiné au sacrifice rituel doit subir un examen ante-mortem par les services vétérinaires. Les animaux cliniquement morts, agonisant ou mordus par un fauve, les animaux atteints de maladie transmissible à l'homme (zoonose) et les animaux fiévreux ne sont pas sacrifiés. Les animaux fatigués ou excités par le stress du transport à l'abattoir doivent être mis au repos avant l'abattage. Le stress de l'animal avant le sacrifice (par des cris, des grands gestes et des coups de bâton) est à éviter. Ne jamais sacrifier un animal devant un autre qui le regarde et ne pas montrer le couteau à l'animal avant son sacrifice pour deux raisons : - sentimentale pour l'animal, - effet de stress. 4.4. Le sacrifice a : Hygiène de l'abattage rituel Le sacrificateur doit présenter une hygiène corporelle et vestimentaire parfaite. Il doit être revêtu conformément aux règles sanitaires (voir conditions hygiéniques de fonctionnement). L'hygiène absolue en Islam est de saigner l'animal sans étourdissement et sans stress préalable afin d'évacuer la totalité du sang (le sang est impur, il est le vecteur de germes en phase d'incubation d'une maladie. b : Geste du sacrifice L'animal doit être contentionné dans un piège approprié à sa taille sur son flanc gauche en position couchée. Ne pas sacrifier l'animal en position suspendue. Il est recommandé au sacrificateur d'orienter l'animal vers la Qibla (direction de la Mecque). Le sacrificateur doit être en état de pureté (Tahir: grande ablution) du fait qu'il prononcera le nom d'Allah , il lui est recommandé de faire la petite ablution (Woudhou). Le sacrificateur, après avoir formulé l'intention de faire le sacrifice, doit prononcer le nom d'Allah et dire : "BISMILLAH, ALLAHOU AKBAR (AU NOM D'ALLAH, ALLAH EST LE PLUS GRAND. Le sacrifice (Dhabh) se fait en égorgeant l'animal d'un ou de deux gestes de coup de couteau (un aller-retour du couteau) sans étourdissement préalable. L'égorgement consiste à couper simultanément la trachée au-dessous du larynx et de part et d'autre la totalité de la carotide et de la jugulaire. L'animal est laissé dans le piège après le sacrifice le temps de se vider de son sang. Après avoir cessé de se débattre, l'animal est lâché par terre et aussitôt suspendu pour un vide complet de son sang. c : Hygiène après l'abattage rituel Après le dépouillement, l'éviscération doit être effectuée rapidement et sans attente, afin d'éviter le passage de germes intestinaux dans les tissus profonds et de les contaminer après la mort de l'animal suite à la disparition de la barrière intestinale (défense naturelle. Les viandes et les récipients qui les contiennent ne doivent pas entrer en contact direct avec le sol. Le responsable de l'établissement et l'inspection sanitaire sont tenus de faire procéder à un contrôle régulier de l'hygiène générale et des contrôles micro biologiques des produits Halal et du matériel utilisé "surface de contact". L'établissement doit être en mesure de porter à la connaissance de l'ARGML la nature, la périodicité et le résultat des contrôles micro biologiques. 5/ INSPECTION POST-MORTEM ET ESTAMPILLAGE HALAL Pour une maîtrise complète de l'aspect et des couleurs des organes, l'éclairage doit être suffisant, naturel ou artificiel. Toutes les parties de l'animal sacrifié sont consommables à l'exception du sang, le poumon ou la partie du poumon gorgée de sang par insufflation suite au saignement, du cuir, des phanères, des cornes, des organes génitaux et de la vésicule biliaire. Le contrôle de l'ARGML est positionné sur la chaîne après l'inspection sanitaire. Il n'impose l'estampillage de la Grande Mosquée de Lyon que sur les parties jugées bonnes à la consommation humaine par les services vétérinaires, selon le chapitre 3 du 6ème arrêté du J.O. du 24/12/96. Les produits saisis seront traités conformément à la législation en vigueur (Voir le paragraphe : Hygiène du matériel et des locaux. Donc comme le rappelé Elec, si on admet qu'on a le même Dieu...donc Halal ne peut-être considéré comme une idole (au sens de la bible et des actes des apotres) le bénédiction "AU NOM D'ALLAH, ALLAH EST LE PLUS GRAND" ne me dérange pas... ca revient à dire "au nom de Dieu, Dieu est grand" L'orientation vers la Mecque est une recommandation et non une obligation. |
Dr. Cerf Vincent Cervidé
Nous a rejoints le : 25 Oct 2001 Messages : 5 338 Réside à : Paris |
C'est ce qu'on appelle une figure de style et du registre soutenu. Je n'écrirais pas ce que ç'aurait été si j'eus voulu être vulgaire. En revanche en langage familier ça donne : vous pouvez vous le carrer au train. Qui n'est pas, je le précise à toute fins utiles, un endroit adéquat pour ranger les parapluies et les manches à balais. - Posté depuis mon mobile - |
Bessou Membre confirmé
Nous a rejoints le : 27 Oct 2002 Messages : 996 Réside à : Grand Ouest |
Dans son premier message, Zebre lance le débat en se référant à Actes XV, 29 où saint Paul interdit aux chrétiens de consommer la viande sacrifiée aux idôles. Première question à poser: Cette interdiction peut-elle aussi concerner la viande halal? Ce qui implique deux sous-questions :
Viennent ensuite deux autres questions que je mets sur le même plan : Le financement de l'Islam et la question de l'identité (culture, racine, mémoire, ...) Pourquoi interdire la consommation de viande sacrifiée aux idôles? Les raisons sont, si j'en crois l'extrait du magistère que voici, plutôt contingentes : Texte: Saint Paul demande donc en quelque sorte le maintien des préceptes juifs en matière d'alimentation afin à la fois de préserver certains points communs avec les israëlites et de bien marquer la différence avec les païens. Cela ce comprend bien dans la mesure où pour le Juif qui se convertit au Christ il y a continuité alors que pour le païen il y a un changement radical de vie. J'ai trouver quelques éclaircissement dans la prima secundae de la Somme Théologie à l'article 6 de la question 102 : Les observances rituelles avaient-elles quelque motif raisonnable? Dans la solution, Saint Thomas écrit ceci NB: il parle des interdictions alimentaires de l'Ancien Testament, non celles des Apôtres.: Texte: Après ces considérations qui nous éclairent sur le pourquoi de l'interdiction de consommer des viandes sacrifiées aux idôles, demandons-nous si l'abattage halal peut-être considérer comme un sacrifice. Ma réponse ici sera plutôt négative, mais elle n'engage que moi. Le renardeau avec sa fraicheur habituelle compare le rituel d'abattage avec le bénédicité. Il me semble effectivement que le rituel d'abattage est plus de cet ordre que de celui d'une Eucharistie; c'est plus une manière de faire liée à certaines interdictions alimentaires qu'un sacrifice offert à Dieu. Si certains sont spécialistes des pratiques rituelles musulmanes qu'ils n'hesitent pas à intervenir et à préciser... Nous le savions déjà mais il n'y a pas d'interdiction théologique de manger de la viande halal. En soi, cette nourriture ne pose pas de souci pour un chrétien. Mais est-il judicieux de consommer de la nourriture halal? Nous abordons un domaine moins nécessaire qui est en fait plus politique que religieux. Je vois deux objections à la consommation de viande halal. En premier lieu le financement de l'islam. Acheter de la viande halal revient à verser une sorte de TVA aux mosquées certifiant la viande halal. Cela, je l'avoue, me contrarie beaucoup dans la mesure où je n'ai absolument aucune envie de donner de l'argent à des personnes dont je ne partage pas du tout la foi; je préfère et de loin soutenir, l'étant moi-même, des chrétiens. L'autre question à ne pas négliger, sans tomber dans le « complexe paranoïaque de l'islamisation » évoqué par Isatis, est celle de la culture. Il est clair, et c'est peut-être plus particulièrement vrai en France, que la culture passe aussi par l'alimentation. Et le véritable enjeu à terme dans les relations entre chrétien et musulman est sans doute culturel. L'islam étant tout à la fois une religion et une organisation de la société; l'imposition des modes de vivre musulmans à ceux qui ne le sont pas prend une valeur symbolique, celui d'une conquête. C'est une conquête silencieuse (certains parlent d'islamisation rampante) qui ne fait certes pas de mort mais qui pourrait si nous n'y prenons garde porter atteinte en dernière analyse à l'identité occidentale. Je pense que nous en sommes encore loin, mais il me semble nécessaire pour les occidentaux d'affirmer aussi leur identité et je suis intimement convaincu que cela passe aussi par le choix de la manière dont la viande que nous consommons est abattue. |
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