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Auteur | rosaire pour la vie |
Mr Isatis renard polaire
Nous a rejoints le : 10 Mai 2004 Messages : 5 554 Réside à : Paris - Menilmontant |
C'est la fin de l'après midi sur Parati-City, une ville pionnière aux confins du Far-West. Le soleil n'est pas encore bas sur l'horizon poudreux, mais au saloon, l'ambiance est chaude. De jeunes chercheurs d'or viennent perdrent leurs pépites autours de tables de poker que tout le monde sait truquées. Des aventuriers attedant un emploi quelconque passent le temps en racontant,avec force cris et gestes, leurs derniers exploits, réels ou imaginaires. Accoudés au bar, les vieux briscard de la ville regardent ce spectacle d'un air blasé tout en sirotant leurs whiskey bon marché, ils sont passé par là, ils connaissent... Au piano, un vieux mélomane fatigué et alcoolique taquine inlassablement le clavier en échange de verres gratuit.
Et c'est au milieu de cet agitation somme toute routinière que soudain... Citation:D'un seul coup le silence se fait dans la taverne. Les joueurs posent leurs cartes sur la table et commencent à récupérer leurs pépites. Les chercheurs d'aventures quant à eux, semblent tous chercher une vérité quelconque dans le fond de leurs verres qu'ils ne quittent pas des yeux. Les vieux briscards murmurent doucement entre eux :"va y avoir du grabuge pour sûr... l'aurais du se taire celui-là...". Certains se tournent machinalement vers le sheriff de la ville, qui regarde impassiblement par la fenêtre en tournant le dos à l'assemblée. Le barman lui, à déjà décroché le miroir derrière le comptoir pour le mettre à l'abri. Soudain, dans la rue, un bruit de botte se fait entendre. Un bruit régulier comme une horloge, et qui se rapproche doucement... très doucement... Un instant, un court instant, le bruit semble s'arrêter devant les portes à battant de l'entrée. Chacun retient son soufle. Mais rien ne se passe. Lentement, les langues se délient, rassurées, et les conversations reprennent. Et tout d'un coup, avec fracas, la porte des toilettes s'ouvre d'un seul coup! Tous s'imobilisent... L'homme qui se tient derrière les restes de la porte remonte tranquillement la braguette de son blue jean. Il est petit, vétu d'un poncho d'un bleu-gris indéfinissable, et d'un chapeau de feutre élimé. A sa ceinture, confortablement logé dans son étui de cuir, pend mollement un Mauser modèle 1896. Sans un mot, l'homme se dirige vers le bar, où le patron lui sert aussitôt un verre du single malt tourbé qu'il fait directement venir d'une île écossaise. L'étranger au poncho hume le verre doucement, puis le repose. Dans le saloon on entends à peine le bruit des respiration tant chacun retient son soufle. Seul le sheriff continue tranquillement à regarder par la fenêtre. "Qui à dit ça?" Personne n'a vu ses lèvres bouger, mais tous ont entendu les paroles de l'étranger. Personne ne dis rien, tous jettent des regard furtifs à C-E Formidable qui semble commencer à appréhender qu'il à peut-être jouer avec le feu. Mais C-E Formidable est nouveau en ville, il ne connait pas bien les règles de Parati-City... Alors comme il est jeune et insouciant, il se lève et dit: "C'est moi...ça te pose un problème étranger?". Sur ce, l'homme au poncho répond sans se retourner:"Moi?Non. Par contre, notre fossoyeur lui, à horreur de travailler l'après-midi...rapport à la chaleur." C-E Formidable n'aime guère le ton de l'étranger, alors pour se donner une contenance, il cherche une réplique singlante:"Dis donc l'ami, tu sais à qui tu t'adresses?" "Je ne suis pas ton ami, mais dis toujours qu'on sache quel nom inscrire sur ta tombe. Du moins si tu en connais assez pour écrire ton propre nom..." C-E Formidable blémit sous l'insulte, il fait 2 pas vers l'homme au poncho en agitant un poing rageur. "Non mais tu crois quoi minable? Que je ne sais pas lire?!" L'autre ne c'est toujours pas retourné, il prend tranquillement son verre, le porte à nouveau à ses narines, puis l'air satisfait décide enfin d'en boire une gorgée. Il prend tout son temps pour reposer son verre et déclare enfin: "Ben on dirait bien que non pourtant, tu vois ce panneau là-bas?". "Celui qui est couvert de poussière?Quelle importanceà t'il?" retorqua C-E d'un air dédaigneux. "Et bien gamin, si tu savais lire, tu verrais qu'il y est inscrit Pas de Politique au Saloon... Et personnellement, je deteste qu'on ne respecte pas cette règle... Surtout quant on essaye de profiter que je sois au chiotte pour placer une remarque politique comme celle que tu as balancé..." C-E sent qu'il doit agir, mais ses mains tremblent, elles sont moites. D'un coup il trouve un sursaut de volonté et se saisis du Colt Peacemaker qu'il porte à la ceinture. Mais il n'a pas le temps de viser son adversaire qu'il entend une détonation assourdi, suivi de deux bruit. Celui d'une douille qui tombe à terre, et celui d'une arme qui tombe à terre: son arme. Puis vient la douleur, qui commence à envahir son bras. Devant lui, l'étranger c'est retourné, il tient à la main son Mauser ancore fumant. Puis C-E baisse les yeux et découvre avec horreur qu'il manque 2 doigts à sa main droite, arrachés par la balle de 9mm qui à fait voler son propre revolver. Le shériff lui n'a pas bougé d'un pouce. L'étranger le regarde d'un air méprisant pendant un instant, déjà les mouches commencent à voler autour de la blessure fraiche, puis il ouvre la bouche:"Non mais qu'est-ce que tu croyais pieds tendre, qu'on peut rentrer au saloon, baisser tranquillement son froc devant tout le monde et repartir sans se faire botter le cul? Il y a des règles ici mon ptit gars, et si tu ne les observes pas j'te garantis que je vais te faire sauter plus que deux doigts... T'as intérêt à te tenir à carreau bonhomme, sinon j'vais m'occuper personnellement de ton cas, à l'indienne, avec du soleil un peu de mélasse et des fourmis, beaucoup de fourmis. Après ça j'peux te garantir que tu ressemblera à un dictionnaire de braille... Maintenant dégage de mon saloon, tu fout du sang partout et tu attires les mouches... et tant que t'y ais emmène avec toi ton pote Chamois DLC, avant que je ne lui refasse les plombages..." C-E, conscient qu'il était extrèmement chanceux d'être en vie, fila sans demander son reste, suivis de près par Chamois DLC qui ne cessait de compter les doigts de ses mains pour s'assurer de leurs présence. L'étranger rangea son arme dans son étuit, puis retourna à la dégustation de son whisky. Le Sheriff, lui, regardait toujours tranquillement par la fenêtre. |
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