image redimensionnée

image redimensionnée

Voilà où ça en est :

image redimensionnée

Alors, alors...

Quelques infos pour être plus précis. L'idée est de construire le prototype pour ensuite ouvrir un chantier avec les garçons.

Le coût d'un canoë est d'environ de 400 euros. Alors qu'à l'achat (à moins d'avoir un supra bon plan) c'est de l'ordre de 700 euros. Et puis ce n'est pas la même chose d'acheter que de construire.

J'ai acheté des plans cotés sur un site suédois (environ 40 euros). Faut savoir lire un plan mais en s'y penchant un peu sérieusement : c'est finger in the nose.

L'idée est de découper des planches de contreplaqué nautique/marin de 5 mm d'épaisseur. Puis de "coudre" les morceaux entre-eux, par coudre j'entend faire des trous le long des différentes pièces puis de les lier entre elles avec du fil de pêche, de fer ou même avec des cerflexs.

Ensuite on a la forme du canoë et on passe sur les jointures et les coutures de l'epoxy. Ensuite on vient poser différentes couches de fibre de verre et d'epoxy (c'est la stratification). On peint. On vernit. On navigue sur l'eau avec 5m20 pour prendre entre 3 et 4 scouts et du matos !

Voilà en gros le schémas.

Je reviens vers vous avec des photos et des explications plus précises.

Comme promis, je vous met une photo du résultat des canons que j'ai fabriqué pour mon camp d'été. J'ai pu faire ce que je voulais donc c'est pas mal, à améliorer encore mais pas mal du tout !

image redimensionnée

Bon mes amis, le grand jour est arrivé ! Après 8 mois de travail acharné et de rêves réalisés, j'ai enfin fini mon chef d'oeuvre.
Quand je relis mon premier message où je dis que j'ai le projet de le réaliser et qu'aujourd'hui il est sous mes yeux, ça fait sacrément plaisir ! En somme un chef d'oeuvre après une initiation aux joies de la reliure et du travail de la peau bien pêchu comme il faut !

J'ai d'abord dû coller la carte à nerf sur le cuir gris, car je vous rappel que j'ai utiliser la technique de la couture sur rubans, et que par conséquent il a fallu mettre de faux nerfs.

image redimensionnée

Ensuite j'ai collé le cuir gris sur le bouquin, ce qui donne une demi-reliure en cuir gris. Les reste étant complété par du cuir rouge.



Et voilà le Tally avec le cuir rouge, ça cartonne ! Comment est-ce que vous le trouvez ?



désolé si l'image est pas droite mais c'est quand même extraordinnaire ce que j'ai fait j'suis trop un fou

Puis après passage chez le pareur, les peaux sont plus fines et encore plus sur les côtés pour permettre le pli du cuir sur le bois de la couverture.
Le cuir gris quand à lui est plus fin sur son ensemble et encore plus sur les bords pour permettre de le plier sur les extrêmités.

image redimensionnée

Pour vous faire patienter jusqu'aux photos finales, je vous met une photo où on voit la taille du bouquin par rapport à une personne adulte.

Bon me revoilà pour l'avant dernière ligne droite dans la finition de mon chef d'oeuvre. Car après plus de 6 mois, je peux enfin dire que je vais arriver au bout !

Plusieurs étapes ont eu lieu. J'ai percé les couvertures avec une perceuse, et j'ai creuser le bois avec des ciseaux à bois de scuplture afin d'intégrer les lanières de cuir pour qu'il n'y est pas de relief sur la couverture.

On voit bien les parties creusées dans la planche de bois. Pour ceux que ça intéresse, c'est du medium 1000 (1cm d'épaisseur).

image redimensionnée

Puis j'ai coller les lanières de cuir sur la couverture et je les ai cloué sur le dessus comme sur le dessous. On a donc un alliage colle/pointes pour bien accrocher les lanières sur le bois.

[IMG=http://img715.imageshack.us/img715/8832/p1020109b.jpg][/img]

image redimensionnée

Et ensuite j'ai coller la bande de papier goudron sur la face interne pour bien fixer l'ensemble des carnets de papiers à la couverture.
J'ai laissé sécher une journée et demi pour chaque couverture.

J'ai ensuite acheter le cuir (de la chèvre), j'ai choisis ce cuir pour sa taille, car sinon le buffle aurait été bien mais trop grand. Le prix aussi a joué car il y avait une différence d'au moins 150 euros entre les deux. J'ai 2 peaux de cuir rouges et 1 de cuir grise. Voilà une photo d'une des peaux :



Ensuite pour que le pareur (celui qui travaille à amincir les peaux) puisse faire son art, il à fallu que je découpe moi-même les peaux, et la chose est pas facile parce que sur ses côtés le cuir à tendance à se gondoler.



Puis on voit ce que ça va donner sur le livre : le cuir gris va être en demi-reliure et les 2 rectangles de cuir rouges vont venir couvrir le reste de la couverture.

image redimensionnée

Puisque j'ai le temps je vais expliquer comment j'ai construit le tally.

J'ai d'abord plié les feuilles en 2, 125 en tout, ce qui donne 250 feuilles et donc 500 pages. J'ai ensuite fait des trous à intervalles réguliers : tous les 2.5 centimètres. C'est une étape très importante parce que il ne faut pas se louper, vu qu'en plus c'est du canson, si on fait une fausse marque dû à un mauvais pliage alors c'est pas très bon...

On voit ici la taille des feuilles en comparaison avec un livre de poche. Je rappel le format A1 des feuilles, ce qui équivaut à 8 A4.




J'ai ensuite constituer des carnets de 5 feuilles (10 pages) et j'ai empilé tous les carnets. C'est ici que les choses deviennent intéressantes parce que technique.

J'ai utilisé un cousoir qui ressemble à des buts de rugby. C'est constitué d'une planche sur laquelle sont fixés 2 tiges de bois dont la plus grande partie ressemble à une vis. Sur ces 2 vis vient se fixer une barre en bois dont on peut régler la hauteur.



Le but de l'opération est de fixer tous les carnets sur 5 lanières de cuir (aussi appelés rubans - d'où la technique de la couture sur rubans). Les rubans sont fixés sous le cousoir et fixés en haut à des ficelles ; ce qui permet de tenir les rubans en tension, et donc qu'ils ne bougent pas.
On va ensuite passer un fil de lin (car non élastique) sur toute la longueur des carnets et la couture passe sur les rubans ce qui rend le tout solidaire.



Ensuite on encolle le dos pour rendre le tout encore plus solide. Le lendemain on le met sous presse, le but va être d'arrondir le dos (à coup de marteau) ; cela va aussi créer la place pour les couvertures qui vont pouvoir s'insérer au livre sans en casser l'harmonie.



Ensuite on va coller des feuilles de goudron qui vont venir consolider le dos du livre et que l'on va pouvoir poncer pour avoir un dos lisse.



On en met une première qui ne couvre par l'intégralité du dos, puis on colle les tranches-fils sur chaque extrémité du dos. Ils protègent les extrêmités du dos qui sont moins solides.



Et ensuite une autre feuille de goudron sur toute la longueur ce qui va solidariser le tout et le rendre beaucoup plus solide vu que il pèse très lourd (plus de 10 kg)



Ensuite il vaut percer des trous dans la couverture de bois pour y passer les lanières de cuir qui passent dessus puis renrent sous le bois, et on va les fixer en dessous.

J'en suis ici pour le moment, je vous tiens au courant de son évolution.

Bon alors après 3 tentatives pour vous expliquer mon périple qui se sont soldés par une fermeture involontaire de la page, je m'y remet !

Je suis arrivé à MELBOURNE le 2 décembre après un départ vers 23h le 30 novembre, en descendant de l'avion je ne connaissais personne sur place, je n'avais pas de boulot ni de piste, je ne savais même pas où j'allais dormir, mais bon ce n'est pas grave et c'est le premier pas dans l'Aventure et le saut dans l'inconnu, mais comme les paras GO !
Je me trouves un backpacker, le King Street qui sera en quelque sorte un camp de base afin de m'acclimater à ce pays : décalage horaire, première prise de contact, ouverture du compte bancaire, achat d'un portable avec une carte pré-payée, récupération du précieux sésame : le Working Holiday Visa !

SHEPPARTON OU LA VIE DE FRUIT-PICKER

Ensuite direction SHEPPARTON, où je vais travailler dans le fruit picking. J'y débarque avec 4 français rencontrés sur Melbourne et là les boulots sont tous dans le ramassage de fruit (d'où le fruit picking ) : tomate, cerise, raison, nectarine, abricot, poivron...les boulots se suivent mais ne se ressemblent pas : bien ou mal payés, à l'heure ou à la bin (caisse dans laquelle on met les fruits ceuillis ) - mais ATTENTION ATTENTION car la taille des bins aussi est variable

et OUI mesdames et messieurs car sous vos yeux ébahis, on va de la bin de petite taille à la bin dit "jacuzzi" où 5 personnes peuvent tenir ! Le petit moment bonheur c'est quand tu dois remplir une bin jacuzzi avec des abricots plus petits que le poing

Avant de vous dire combien le fruit picking c'est tip top, je vais vous expliquer un boulot qui a duré 2 jours.
Imaginer un champ de terre sous 40° au soleil et boudé par l'ombre qui par provoc va se mettre tout autour
Ensuite des lignes de plastic noirs troués à intervalles réguliers afin que de jeunes pousses de poivron puissent pousser en toute liberté ^^.
Il y a 2 règles dans ce petit jeu : d'abord si tu finis un road tu as le droit d'en reprendre une ! et puis lorsque tu nettoie les pousses de poivron en enlevant les mauvaises herbes, quelle position vas-tu adopter ???
soit debout et penché mais tu auras droit à un coup de soleil et tu passeras par la case hosto ; soit assis mais le sol est brûlant alors ENJOY
ou alors fais comme moi vas bosser en t-shirt sans manche mais après le soleil t'offre les belles manches qui te manquaient

C'est après ce genre d'expérience que tu comprends les cyrards qui t'expliquent qu'il faut verrouiller le mental pour tenir, parce que 8h sous 40° c'est dur !

LA VIE DE BACKPACKER-WORKER

Je ne sais pas si certains d'entre-vous qui sont allés au pays d'Oz ont vraiment bossé dans des backpacker-worker c'est en fait que tous les backpackers présents bossent dans le fruit-picking, le fruit-packing (tri des fruits et légumes dans des entrepôts) ou le fruit-cleanning (nettoyage de jeunes pousses par exemple )
Et bien c'est très très particuliers parce que on bosse (ou pas) tous très durs la journée et le soir on a besoin de décompresser alors vive la bière ! ou le goune (mauvais vin) et c'est partis pour des soirées à fiir à pas d'heures, à refaire le monde, à jouer au billard, à se faire des repas à quinze mille, à jouer au poker...bref une vie un peu en marge de tout.
Et même si on bosse le lendemain avec des levés à 5h00 et bien on chouille jusque 2-3h !

et c'est la solidarité parce que celui qui a pas assez de sous pour se payer sa bière et bien on la lui offre

Bon la suite des aventures au prochain numléro

[ Ce Message a été édité par: Webmestre le 23-04-2010 à 19:54 ]