J'ajoute que la position "assise" (sur une malle métallique ou ailleurs) en extérieur n'est PAS une position de sécurité, la tête humaine étant suffisamment "pointue" pour jouer le rôle de la pointe d'un paratonnerre, les fesses, ou les pieds assurant le contact électrique avec le sol.

http://orage-et-foudre.pagesperso-orange.fr/attitude%20en%20cas%20d'orage.htm

[ Ce message a été modifié par Réseau Baden Powell le 01-08-2013 à 14:32 ]

Votre projet évoque en moi une autre aventure du même tabac : il y a 10 ans, en janvier 2003, un groupe de passionnés de livres "Signe de Piste" a monté et réalisé un projet d'écriture en commun d'une nouvelle enquête du Chat-Tigre. Son titre provisoire : CyberMik !

Un livre de 118 pages fut écrit avec talent : l'histoire, qui reprenait des personnages ou des lieux ou des situations de chacun des épisodes du Chat-Tigre, tenait vraiment la route et il fut même question, à un moment donné et après un avis amusé de Jean-Louis Foncine encore en vie à l'époque, de l'éditer à compte d'auteur. Le titre définitif fut trouvé : "De Birkenwald à Nampilly", sous-titre : "le Bracelet au Pays Perdu".

Et là, l'affaire se gâta pour, si je me souviens bien, de sombres histoires de droits d'auteur (éventuels) à se partager...

Cybermik resta en l'état... et les relations entre les auteurs étaient devenues si tendues que nul ne s'aventura jamais à diffuser ce document mort-né.

Voila ce que j'ai trouvé, mais le document est sans date...

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Bonjour à tous, et en particulier à Florian, Enguerrand, Loulou, Chouette, Old Gilwellian, les SUF et tous ceux qui s'intéressent à l'histoire du scoutisme !

Je constate que sur les divers sites concernés (Scoutopedia, Honneur au Scoutisme, Scout un jour, SUF, Scoutisme et Collections) la biographie de Pierre de Montjamont, Chevalier de France SdF, DCC et premier président des SUF est assez succincte.

Citation:

il fut scoutmestre de la 23ème Paris dans les années 30

Pour combler les curieux, voici quelques scans de documents ayant personnellement appartenu à Pierre de Montjamont. Sa carrière scoute SdF y est détaillée de 1922 à 1928. Il fut ASM de la 23ème Paris en novembre 1927.

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Voir aussi la lettre autographe du Père Sevin.

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Pierre ne manquait pas d'humour : voyez son 11ème article de la Loi scoute...

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Si vous le souhaitez, je peux également transmettre les scans des certificats de badges suivantes, tous signés François Plagnat, SM 23ème Paris :
146 : Evangéliste le 9/2/1928
147 : Interprète (allemand) le 9/2/1928
148 : Citoyen le 9/2/1928
149 : Secouriste le 9/2/1928
160 : Cordelière de 12 badges le 12/2/1928
161 : Scout-Routier (barrette) le 11/3/1928 (voir ci-joint)
162 : Hygiéniste le 15/3/1928
179 : Lanceur le 6/5/1928
180 : Tireur le 6/5/1928
181 : Signaleur le 6/5/1928
182 : Cartographe le 6/5/1928
183 : Pêcheur le 6/5/1928
184 : Boute en train le 6/5/1928

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Fraternel Salut Scout
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Citation:

Le 2010-09-14 09:53:00, Vieux Singe a écrit :

[...] 1911 apparaît comme la date de création, et 1913 comme la date d’agrément par l'Etat et de reconnaissance par l’évêque du lieu. Cela explique peut être la confusion entre les 2 dates...

On se rapproche de la vérité historique : en fouillant dans d'autres archives du RBP, je trouve des écrits qui peuvent sembler contradictoires entre eux... Le document que j'ai trouvé de plus précis et de plus explicite est le travail de Carine Chabrier intitulé "Aux origines d'un Scoutisme catholique" (mémoire de Maitrise d'Histoire, Sorbonne, septembre 1995). En voici deux extraits courts :

Citation:

Mais l'oeuvre la plus importante avant les SdF, reste celle de l'abbé d'Andréis de Bonson. Né le 09/08/1883, il est ordonné prêtre en 1908, à Nice. Silloniste, il rentre dans le rang après la condamnation du Sillon par saint Pie X, en 1910. Cette même année, il obtient de son évêque d'être relevé de son vicariat pour fonder des boy-scouts catholiques, à partir du patronage Pauliani. Il n'hésite pas à se recommander de la lignée spirituelle directe de BP et à arborer son nom audacieusement. Cependant, il ne cherche pas à s'en faire connaître, et, d'ailleurs, il ne se montre pas aussi fidèle qu'il le prétend au fondateur. Il refuse en effet toute influence anglaise et adapte la méthode aux "moeurs, tempéraments et traditions de notre pays". Les dix articles de la loi deviennent ainsi les douze maximes de l'éclaireur :

1. Un éclaireur est loyal.
2. La parole d'un éclaireur est sacrée.
3. Un éclaireur agit avec conscience et responsabilité.
4. Un éclaireur, à l'exemple des anciens chevaliers, est tenu à faire une bonne action par jour.
5. Un éclaireur est courtois.
6. Un éclaireur est toujours souriant et allègre.
7. Un éclaireur est pur en pensées, en paroles et en actes.
8. Un éclaireur aide autrui.
9. Un éclaireur a de l'initiative.
10.Un éclaireur est économe.
11.Un éclaireur n'achète pas le dimanche.
12.Un éclaireur s'abstient de boissons fortes alcoolisées.

[...]

En 1913, les Eclaireurs des Alpes deviennent l'Association des éclaireurs catholiques de France, et reçoivent des statuts reconnus par l'autorité civile et militaire, avec l'agrément du gouvernement et, selon la loi de 1901, le numéro 7233. Ils comptent alors 600 scouts, répartis en treize troupes, avec chacune un chef de troupe, deux assistants et plusieurs patrouilles, tous regroupés sous l'insigne de la croix de Malte.

Il semble donc que la création des Eclaireurs des Alpes daterait de 1910..., 1913 étant effectivement l'année de l'agrément officiel et du changement de nom.

600 scouts en 1913 ! La création est nécessairement antérieure !

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