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Forum de La Fraternité du Scoutisme

14 résultats dans 14 fuseaux
Messages publiés par: Fauvette Bxl
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Message posté le 19-11-2013 à 21:36  Auteur: Fauvette Bxl
Marc, à présent, il en est assez ..., ne crois-tu point !

Par conséquent, puisque le deuxième clou proposé n'a point suffit ..., ne serait-il point préférable à présent que nul ne réponde encore aux outrances de certain ... Dans l'optique de B.P., le jeu se devait être un moyen d'éducation, mais aucunement une finalité à des fins personnelles ..., Qu'en déduire encore, sinon

 


Message posté le 11-04-2013 à 10:02  Auteur: Fauvette Bxl
Je me demande s'il ne s'agit pas là, en partie, de la collection de Jacqueline R**** ; cela correspond à ses années d'activité aux GDF ; elle prenait énormément de photos et a, de nombreuses années été co-rédactrice de la revue. Peut-être faudrait-il poser la question à Simone L* S***** avec laquelle elle travaillait ?

 


Message posté le 14-03-2012 à 22:16  Auteur: Fauvette Bxl
Il y a eu, ce soir, veillée de prière en l'église décanale St Pierre de Louvain, co-présidée par notre archevêque et le nonce apostolique qui a lu un message de SS. Benoît XVI. Point n'est besoin d'en dire plus, ni de préjuger des décisions de la justice helvétique ...

 


1 résultat dans un message de Fauvette Bxl, dans un fuseau de modérateur en zone morte
(non accessible)
Message posté le 14-09-2011 à 17:53  Auteur: Fauvette Bxl
BP a notamment été promu

Sous-lieutenant en 1876
Capitaine en 1883
Colonel en 1897 [...]

 


Message posté le 24-09-2010 à 18:51  Auteur: Fauvette Bxl
En Gelbique, avant les "Europe", il y avait et il y a toujours les Lones fondés par le Corbeau (un religieux de Maredsous) et le Renard (mon oncle) ; cette très vaste unité qui un temps eut même droit à un commissaire à part regroupait les internes des grandes institutions catholiques d'enseignement de notre pays ; Voici le Résumé de l'ouvrage, comme Vous le lirez un chapitre est réservé aux Lones devenus prêtres ou religieux :

1920-2010, les Lones fêtent aujourd’hui leur 90e anniversaire, une occasion propice pour revenir sur leur histoire et les multiples péripéties vécues depuis leur fondation. Quels ont été les parcours de Dom François Attout et d’Etienne van Hoof, comme pères fondateurs des Lones ? Pourquoi les Lones portent-ils un foulard noir, ainsi que le matricule 13e ? Quels liens les Lones ont-ils eu avec Baden-Powell et Soeur Emmanuelle ? Qui ont été les différents chefs d’unité qui se sont succédés à la tête du mouvement ? Quels souvenirs épiques ressortent des dizaines de camps organisés par les Lones depuis 90 ans ? Comment l’Unité a-t-elle évolué au fil de ces décennies ? Telles sont les questions auxquelles s’attache cet ouvrage, parmi bien d’autres, pour retracer l’histoire des Lones depuis 1920 jusqu’en 2010.

* Descriptif des auteurs :

Thierry SCAILLET
Assistant en histoire à l’Université Catholique de Louvain (UCL) et conservateur du Centre Historique Belge du Scoutisme (CHBS) à Bruxelles, cet ancien scout s’est intéressé à l’histoire du mouvement auquel il a appartenu durant 16 années. Il est ainsi l’auteur de nombreux articles sur l’évolution de la Fédération des scouts catholiques et a dirigé trois ouvrages sur l’histoire des mouvements de jeunesse catholiques en Belgique, en particulier sur le scoutisme et le guidisme, en 2002, 2004 et 2007. Après avoir travaillé avec Luc Marcovitch sur le camp de formation de La Fresnaye en 2006, il a publié une biographie sur Valentin et Henry Brifaut en 2008, deux personnalités du mouvement scout catholique belge, tous deux issus du mouvement Lones.

Luc MARCOVITCH
Breveté formateur adjoint, il a été animateur régional de la Fédération des scouts catholiques (FSC) pour le Brabant wallon de 1984 à 1988. Il s’intéresse, en tant qu’historien autodidacte, à la problématique de la formation des animateurs au sein du scoutisme, depuis ses origines anglaises en 1919 jusqu’à son application dans les années 1970. Il est membre fondateur du Centre Historique Belge du Scoutisme (CHBS) à Bruxelles. En collaboration avec Thierry Scaillet, il a coédité une monographie sur « Le camp scout de La Fresnaye. Cinquante ans d’histoire, 1938-1988 » en 2006 et il a publié récemment une étude sur les origines du camp de formation de Gilwell Park en Grande-Bretagne en 2009.

Baptiste DE FRAIPONT
Mordu par le scoutisme dès l’âge de 6 ans, il est actuellement Chef d’Unité des Baden-Powell Belgian Lonescouts. Il est passé par toutes les étapes du scoutisme en tant que Baladin, Louveteau, Scout, Assistant de Meute, Responsable de Meute (Akéla), Responsable de la Branche Louveteaux de l’Unité Lones et, enfin, Chef d’Unité de 2007 à 2010. En 2007, il a également obtenu le badge de « Scout du Roy », avec un travail de réflexion sur la gestion de l’Unité Lones et à la réalisation d’un « Code Lones ». Passionné par l’histoire, il a initié des recherches sur l’évolution du mouvement dans le cadre du 90e anniversaire des Lones, à l’origine du présent ouvrage.



* Contenu de l’ouvrage :



Préface du chef d’unité
Prologue de l’aumônier d’unité
Introduction
Sur les traces des Baden-Powell, fondateur du scoutisme
Les années de création, 1920-1925
- Le père François Attout
- Le projet Lones du Corbeau Solitaire
- Les premières mailles de la chaîne
L’affirmation du mouvement Lones, 1926-1944
- Les Vaillants Compagnons de Saint-Michel du Renard Argenté
- Les Lones au sein de la Fédération des scouts catholiques
- La vie des Lones durant la Seconde Guerre mondiale
Un commissariat entre stagnation et renouveau, 1945-1963
- Des Lones en repli sur eux-mêmes
- L’amorce d’un renouveau des Lones
Une unité en pleine croissance et réflexions pédagogiques, 1964-1985
- Les Lones au sein de la commune de Woluwe-Saint-Lambert
- Une croissance dans la fidélité méthodologique à Baden-Powell
La route du succès se poursuit..., 1986-2010
La méthode Lones au 21e siècle
- Les Baladins
- Les Louveteaux
- Les Scouts
- Le Bivouac
- L’Alter-Écho
Le mot de la fin
Les dates clés de l’histoire des Lones
Liste des responsables des sections Lones entre 1920 et 2010
Les Lones à travers leur totem
Les sources
Le Centre Historique Belge du Scoutisme

Liste des encadrés
Les grandes dates de l’histoire du scoutisme en Belgique
Le foulard noir
Le pull vert
Les insignes des Lones
Le salut de promesse des Lones
Les Lones et les totems
Le chant de l’isolé
Les Lones morts au cours de la Seconde Guerre mondiale
Pierre Davignon et Paul van Hoof, Lones morts en camp de concentration
Michel Haegelsteen, un Lones mort au combat
Des Lones qui essaiment
Des Lones au service du scoutisme
Les Lones et les princes scouts
L’Ordre Lonesque de la Tente Cloche à Totems
Tit-Taat-Tit-Tit
Les Lones aiment chanter...
La 13e Woluwe-Saint-Lambert
Le pantalon en velours beige
L’important, c’est le Lones l’important
Mais où sont les Lones d’antan
Le Biblone et les publications Lones
Morts d’ordre annuels des Lones au 21e siècle
Liste des Lones devenus Scouts du Roy depuis 1993 jusqu’en 2007
Les Lones entrés au service de l’Église
Les Hymnes des troupes Lones
Évolution statistique des Lones entre 1920 et 2009
Répartition géographique des membres de l’Unité en 2010
La Prière scoute
La Loi scoute
Les textes de Promesse
Le chant de la Promesse
Une tradition Lones : le woodcraft

Liste des témoignages
A la rencontre de Baden-Powell – 1927
Pélican Impérial se souvient de son premier camp – 1928
La Ratatouille du père Attout – 1934
L’annonce du Dragon noir – 1936
Les Lones et le Tabernacle de la Basilique nationale de Koekelberg – 1936
Un mauvais jeu de nuit – 1943
L’inspection au camp – 1931
Les préjugés ont la vie dure – 1946
Les Lones au Feu de Pentecôte de Foy Notre-Dame – 1946
Les apprentis bâtisseurs du camp d’Our – 1947
Les routiers Lones au Feu de Pentecôte du Kluis – 1948
Ma première nuit sous tente – 1950
L’avenir des Lones – 1950
Les Lones et le Challenge du Furet – 1950
Hommage aux futurs chefs Lones, les « Mameloucks » – 1951
Les Lones et les Patrouilles Training – 1952
Un dangereux survol dans le ciel de Xhos – 1952
Une visite au local de la rue Titeca – 1959
Le Challenge inter-patrouilles – 1961
Le Challenge multi-sports Tourbillon – 1966
Un Lone pilote automobile : Claude Bourgoignie – 1971
Un appel à la responsabilité – 1971
Les Lones au congrès des CP de Mozet – 1975
Les Lones et le Challenge du Gerfaut – 1980
ASMAE, Soeur Emmanuelle et les Lones – 1981 / 1982
13e Lones et 13e GCB – Années 1980
Les meutes au défilé du 11 novembre – 1986
Les Lones au sein de la FSC – 1990
Sus au Daily Millay – 1996
Radio Lonna – 2000 / 2008


 


Message posté le 04-08-2010 à 20:46  Auteur: Fauvette Bxl
Merci de Vous relire de temps à autre ... On maltraite ma langue

(Lorsque Vous fîtes ce que Vous pûtes, Vous m'épatâtes (d'où les frites), mais, peut-être, eut-il été plus seyant d'écrire : "Les meilleurEs grenades à plâtre artisanales utilisées par moi sont les mêmes que les bombes à eau des ballonS de baudruche rempliS d'eau avec un noeud de ficelle de cuisine, ceux empliS de plâtre ne sont pas fermés, interdiction de mettre plâtre et eau dans lE même ballon" ... Copains !

 


Fuseau: A vos plumes! Forum: Divers
Message posté le 15-06-2010 à 15:14  Auteur: Fauvette Bxl
Rédigé, il y a bientôt trente ans (au temps où j'étais chef de groupe/unité guide) et malheureusement complété le mois dernier :

" Et les pages tournent : novembre et sa froidure ; décembre, la St Nicolas, les examens, Noël .

De ces deux mois de réunions, ou plutôt du petit mois de réunion qui suit la Toussaint et précède les examens (période éprouvante tant qu’honnie par moultes générations de guides et de scouts, vu qu’elle remet à janvier les folles parties de luge au Bois de la Cambre), mon principal souvenir est cette odeur de cuir mouillé et de feu de bois dans laquelle nous essayions tant bien que mal (et souvent en vain) de nous réchauffer de nos rires et de nos chants . Un bon feu de bois est indispensable pour entretenir l’ambiance d’une veillée, lirez-Vous dans le Trèfle et autres canards spécialisés . On voit bien que les gens du Carrick ne s’invitent jamais aux réunions hivernales, car, en général, du feu de bois, ou bien Vous n’en avez pas et il ne Vous reste plus qu’à Vous blottir les unes contre les autres en chantant « la bataille de Reischoffen », ou bien Vous possédez cette petite merveille de la technique préhistorique et Vous voilà transformées en jambon d’Ardenne surgelé, car la fumée et l’éventuelle chaleur du machin s’échappant par toutes les issues et autres carreaux cassés du local, il ne Vous reste plus, frigorifiées et en pleurs, qu’à sortir par la cheminée, tant l’atmosphère est intenable (ceci dans l’éventuelle hypothèse où, ce feu, Vous soyez parvenues à l’allumer, ce qui n’est pas toujours évident) . Dans la compagnie d’à côté, elles ont reçu un nouveau poêle à mazout après la fête d’unité ; c’est pas mieux ! Non seulement, seuls le chef ou le secrétaire de l’unité scoute sont capables de l’allumer, mais ça coule de partout, c’est sale, ça sent mauvais et ça ne chauffe pas davantage ! Non, le mieux est de se trouver un local douillettement installé à côté de la chaudière du chauffage central d’une église ; c’est nettement moins poétique, mais tellement plus réconfortant ; et puis au moins, c’est pratique : on ne paye pas le combustible, on reste au local pour faire des ateliers et on apprend les nœuds pour le camp . Parce que faire des nœuds quand il gèle, comme au rallye de région d’il y a deux ans, où, par moins dix degrés, on nous faisait cavaler d’un poste à l’autre pour faire des nœuds, des jardins japonais, du modelage, ou encore du dessin de nos petits doigts tout raides et tout bleus, et en robe d’uniforme par-dessus le marché, ça coupe toute envie d’encore manger une glace jusqu’à l’été suivant .

+++

En réunion de patrouille chez Danielle qui se remet bien de notre épopée cycliste, au contraire de son vélo, nous préparons la veillée de Noël . La cheftaine nous a parlé de la dimension sociale de cette fête et nous envisageons différents projets . C’est l’animation dans un home qui a retenu notre attention, mais chacune a une idée différente : Danielle pense à une veillée, Vinciane voudrait monter une pièce de théâtre, Anne un spectacle de marionnettes, Nicole et Martine un numéro de gymnastique . Pour une fois, je n’ai pas d’idées, mon œil au beurre noir me fait mal et j’ai encore le genou raide ; les béquilles de Danielle sont posées contre son lit ; Anne, Nicole et Martine arborent ça et là des traces de mercurochrome ; vraiment, nous avons belle allure ! Seule Vinciane, à son habitude, parait indemne, bien qu’amaigrie et très pâle, car les examens approchent et qu’une fois de plus, elle bûche ferme . Vu notre état physique, théâtre et gymnastique sont postposés à la prochaine fête d’unité et nous décidons de plutôt monter un spectacle de marionnettes avec chants . Reste à en trouver le sujet, mais, de toute manière, le spectacle ne peut dépasser une heure, car toutes les patrouilles sont attendues au local à 18h00, le 20 décembre, pour ensemble terminer la veillée . En regardant les ouvrages de la collection « Signe de Piste » de la bibliothèque placée juste à côté du lit de Danielle, je trouve un livre intitulé « Calendal, contes de Noël pour les petits et les grands », il s’agit d’un recueil de Noëls provençaux avec chants . Après l’avoir feuilleté, je le tends à Danielle qui me dit : « j’y avais pensé, mais les chants sont trop difficiles, il faudrait en choisir d’autres ; cependant, il faut que tout le monde soit d’accord » . Le livre passe de main en main ; Anne regarde la table des matières, Nicole, les dessins, Martine aussi, puis elle le passe à Vinciane qui le consulte plus longuement pendant que Danielle demande l’avis de chacune et le matériel dont nous disposons . Elle a dans sa cave un grand théâtre qui a déjà plusieurs fois servi à ses frère et sœurs ; reste à choisir le texte et à trouver les marionnettes . Tout le monde approuve le projet, Danielle et moi, Anne, Nicole, Martine et enfin Vinciane que je tire de sa lecture en lui lançant le nounours en peluche de Danielle : « Oui, et je crois même que j’ai trouvé le texte », dit-elle en me relançant l’animal promptement récupéré par notre C.P. qui le remet sous ses couvertures, auprès de ses autres enfants . « C’est l’histoire de la fille d’un seigneur provençal qui part à la cour du suzerain de son père, très loin de chez elle, pour y apprendre ce qu’elle doit connaître, mais elle s’ennuie, seule avec sa nourrice et sa jument, alors, dès qu’elle le peut, elle parcourt la campagne à cheval et finit par se lier d’amitié avec un petit berger, lui aussi loin de chez lui ... » . Ce conte plait à toutes et pendant que je dresse la liste des marionnettes qu’il nous faut, ainsi que de celle que nous avons, Danielle empoigne son chansonnier et sa guitare pour noter :
- Les adieux du père à sa fille : « Dans le soir d’or »
- La fille qui s’ennuie au château du suzerain : « La Daubigny »
- La rencontre avec le berger : « beaucoup de mes amis sont venus des nuages »
- Le cheminement vers l’église dans la nuit de Noël : « Peuple fidèle »
- La messe de minuit au village : « Entre le bœuf et l’âne gris »
- La fête de Noël au château du suzerain : un Noël de Daquin (prévoir le disque)
- Le retour vers les siens : « Beaux yeux » (canon)
- Les retrouvailles : « Plus de joie, plus de Lumière »
En une bonne demi-heure tout est réglé : Vinciane composera le texte, parties lues extraites du livre et scènes jouées ; elle fera le récitant . Anne et Martine se chargeront des décors : un intérieur de château, une entrée de village, la campagne de jour et la même de nuit . Nicole préparera les marionnettes : une jeune fille, un jeune berger, un vieux seigneur et une nourrice, qu’elle maniera avec Anne et Martine ; on fabriquera une tête de cheval en carton avec une baguette en bois pour la tenir ; les autres personnages seront peints sur des cartons collés sur des chevalets et disposés en fonction des scènes . Moi, puisque Danielle est encore peu valide, j’irai trouver la directrice du home pour lui expliquer notre projet et voir avec elle ce qu’il nous faut . Première répétition dans quinze jours !

Pour une fois, tout fut prêt et notre spectacle un réel succès ! Durant le goûter qui suivit, nous reprîmes en chœur avec les pensionnaires, tous les vieux chants de Noël, si bien que rejoignîmes le local de compagnie pour la veillée, avec une bonne demi-heure de retard, mais de la chaleur plein le cœur . Pour une fois, personne ne se permit de nous demander si nous étions venues à vélo, comme chaque fois que l’une des Biches arrivait en retard à une réunion, depuis nos mésaventures cyclistes . L’esprit était à la fête et chaque patrouille dut donner une nouvelle représentation de son spectacle en présence du staff d’unité arrivé sur ces entrefaites avec un carton de cidre et des tartes aux pommes .

Il était vingt-deux heures bien sonnées quand nous nous quittâmes à regret, jusqu’à ? l’année suivante . Avec Vinciane, je raccompagnai Danielle, qui boitait encore un peu, jusque chez elle ; mais nous n’avions pas envie de nous quitter comme cela, alors nous sommes montées jusqu’à sa chambre et, le cidre et la guitare aidant, nous avons pillé les carnets de chants jusqu’à minuit : « Buvons encore, une dernière fois, à l’amitié, l’amour, la joie . Il faut fêter nos retrouvailles . Ca m’fait d’la peine mais il faut que je m’en aille » .

+++

Avec les fêtes, une année civile s’est encore écoulée . Janvier est là . Je pense avec nostalgie aux photos qui jaunissent dans mes tiroirs, à celles qui nous ont précédées aux Biches et parfois jusque dans la mort, à celles qui viendront après nous, lorsque nous serons cheftaines à notre tour, et même plus tard, qui sait, épouses et mamans . De ce que nous avons vécu ensemble, que nous reste-t-il, des souvenirs, un cahier, quelques dessins et photos, un cœur trop plein, avec des passages à vide heureusement emportés dans le tourbillon de nos activités . Bientôt trois ans que Pauline nous a quittées, trop tôt, bêtement, et, avec elle, l’espoir d’une vie, d’un couple, d’êtres qui se chérissaient ? Le temps passe et nous restons ! Une guitare s’est tue et celle de Danielle est restée silencieuse bien longtemps ? Certains cherchent à s’étourdir, d’autres à regarder la réalité en face après s’être saoulés de souvenirs, mais les vides ne se comblent pas et, de temps à autre, le soir, au coin du feu, reviennent sous nos pas : un chant, un rire, une phrase lue dans un livre ? « Nous méritons toutes nos rencontres, écrivait Mauriac, elles nous sont accordées par le destin et ont une signification qu’il appartient à nous seuls de déchiffrer » . Combien de fois, n’ai-je essayé, en fin de veillée, d’interroger Dieu au travers de la nuit ; sa seule réponse a toujours été le battement de mon cœur dans ma poitrine et la respiration paisible des autres guides endormies . Une fois cependant Danielle m’a rejointe, m’a regardée et s’est assise contre moi dans ma couverture ; au loin grondait le tonnerre, mais ce n’était pas la pluie qui mouillait ses joues . Combien de temps m’a-t-elle serrée dans ses bras, je ne saurais le dire, mais il me semblait entendre Pauline chanter et doucement rire tout près de nous . Cette nuit-là, nous avons composé une prière pour nous et pour la patrouille :

P our que partout où nous allions
A u long de nos vies, nous laissions
U n peu de ce que nous aimons :
L ’espoir, le sourire et le bonheur
I lluminant les êtres et les cœurs
N ous T’en prions, Seigneur,
E xauce-nous et accueille la, auprès de Toi .

+++

Trente années ont passé et le sourire de Danielle à son tour s’en est allé rejoindre les étoiles . Avec Anne, Nicole, Martine et quelques autres, nous l’avons une dernière fois entourée et veillée avant de la confier à son Créateur, en espérant qu’il lui ait préparé une petite place auprès de Pauline et Bénédicte, afin qu’à nouveau le chant de leurs guitares puisse se mêler . La prière que nous avions rédigée à la lueur d’un feu qui retournait à la nuit et tant de fois récité à l’unisson aura désormais son pendant que voici :

D ieu qui nous a fait la grâce de son sourire
A ccorde nous à présent sa force d’agir
N otamment auprès des plus faibles des enfants :
I ls étaient sa vie, son souci à tout instant .
E veille-nous aux besoins de tous les humains
L es malades, comme ceux qu’affligent la faim,
L es personnes qui Te cherchent jour après jour
E t reçois la dans la plénitude de l’amour .


Puisse « Dieu qui nous voit tous ensemble et qui va nous bénir ? », puisse Dieu qui nous voit tous ensemble, un jour nous réunir . Ce n’est qu’un au revoir Lionceau !

Ossendorf - Arolsen 1982-1983

Uccle 2010 "




[ Ce message a été édité par Fauvette Bxl le 15-06-2010 à 15:39 ]

 


Message posté le 12-05-2010 à 22:25  Auteur: Fauvette Bxl
papier de chiffe ou papier de bois (la survie de ce dernier, trop acide, n'excédant guère les 150 ans) ? sifflote

 


Message posté le 03-05-2010 à 15:47  Auteur: Fauvette Bxl
Pour faire bref, c'est à l'automne 1999 que "La Fédération des Scouts Catholiques (Scouts Baden Powell de Belgique" a vu sa dénomination modifiée en "Fédération Catholique des Scouts Baden Powell de Belgique" (publication au Moniteur Belge du 2/12/1999) puis au printemps suivant en "Les Scouts - Fédération Catholique des Scouts Baden Powell de Belgique" (publication au Moniteur Belge du 7/07/2000) . Lors de l'assemblée générale du 14 juin 2008, cette dénomination est devenue "Les Scouts - Fédération des Scouts Baden Powell de Belgique" (publication au Moniteur Belge du 8/08/2008) bla bla bla

 


Message posté le 02-05-2010 à 13:22  Auteur: Fauvette Bxl
Voila, j'ai retrouvé mon guide sur le scoutisme mondial édité par le centre de documentation du bureau mondial du Scoutisme de Genève en 1977 : il y est question de l'association "Turkiye Izcileri (The Scouts and Guides of Turkey) qui regroupait 32.098 membres (pour 36.270.000 habitants) en 1975 association fondée en 1923 (débuts en 1912) et reconnue en 1950 . Pour ceux qui le souhaitent je puis scanner l'information complète, elle fait deux pages, et l'envoyer par MP .

 


Message posté le 08-03-2010 à 21:24  Auteur: Fauvette Bxl
Essaye simplement que les changements d'angles à effectuer correspondent bien à des obstacles ou repères (physiques) matérialisés sur le terrain et de doivent pas s'effectuer "au beau milieu de la pampa" ... sifflote

 


Message posté le 03-03-2010 à 13:47  Auteur: Fauvette Bxl
Pour répondre à la question de Zèbre ; il faut absolument tenter d'éviter les amalgames, car :

1° La fortune de l'Eglise était un peu comme la fortune de la Reine d'Angleterre : du foncier rarement exploité en propre mais donné à bail pour de longues durées et à relativement bas pris, des oeuvres d'art difficilement monnéables, des rentes (la plupart du temps en produits de l'agriculture et de l'élevage, rarement en argent), ...

2° Il n'y avait pas deux paroisses dont les biens et ressources étaient identiques et, de même, les ordres religieux ; il pouvait donc y avoir des différences énormes d'un lieu à l'autre .

3° Il faut éviter de comparer le numéraire d'autrefois avec son équivalent actuel en poids d'argent fin ; il faut davantage raisonner en termes de pouvoir d'achat (coût d'une vache ou d'un quintal de céréale panifiable, lequel pouvait être relativement fluctuant)

4° Il ne faut pas croire que les desservants de paroisse touchaient l'intégralité des dîmes perçues dans leur juridiction ; ils devaient souvent se contenter de moins d'un tiers (la fameuse portion congrue) et, dans pas mal de paroisses, il avait fallu réunir à la cure l'un ou l'autre autel (c'est-à-dire un bénéfice sans charge d'âmes ; souvent un autel où l'on célébrait la messe un certain nombre de fois par an, mais rarement plus d'une fois par semaine, à la mémoire d'un bienfaiteur de la paroisse) pour assurer un revenu décent à celui auquel incombait entre autres choses l'instruction publique, le secours des pauvres de la paroisse, la fonction notariale, l'Etat civil, et parfois même l'entretien du rouge et du blanc mâles (soit le taureau et le verrat reproducteurs du village) ...

5° Quand on veut battre un chien, on trouve toujours un bâton ... ce qui indisposait surtout (et indispose toujours) une certaine classe de la population était le pouvoir moral et l'ascendant social de l'institution ecclésiale . Par conséquent l'on a monté en épingle certains cas particuliers (pas toujours reluisants ou empreints de la nécessire charité chrétienne) pour faire de l'Eglise un hydre à abattre . Et une fois l'hydre abattue, l'on s'est rendu compte qu'il y avait comme un grand vide au niveau de l'Etat civil, de l'éducation nationale, de l'assistance publique, des hôpitaux, des mutualités, du mécénat, ... bla bla bla

 


Message posté le 02-03-2010 à 12:59  Auteur: Fauvette Bxl
Pour résumer très très fort, les biens fonciers de l'Eglise avaient à l'origine deux origines :

1° des donations de terres incultes et inhabitées à de petits groupes de moines ou de moniales, qui par leur travail ont été à la base de la plupart des grandes abbayes .

2° L'obligation faite aux fondateurs de paroisse de pourvoir aux besoins de ceux qui en assumeraient la charge d'âmes . On estime de nos jours qu'une famille devait disposer d'à peu près cinq hectares de terres pour assurer sa subsistance .

N'oublions jamais qu'à cette époque (antérieure à l'an 1200), la densité de population était encore relativement faible en Europe et que les zones incultes (et parfois même insalubres) ne manquaient nullement . A l'époque, les frontières n'étaient pas des lignes rigoureusement tracées, mais les zones qu'ont ne pouvaient défendre ou mettre en valaur avec les moyens humains et techniques dont on disposait à l'époque .

Certaines de ces entreprises de défrichement seront des échecs (pensez à la découverte de l'antimoine ...), d'autres des réels succès, au point même que c'est Charlemagne hui-même qui, ayant besoin d'argent pour récompenser ceux qui lui étaient fidèles, a procédé aux premières confiscations (et partages forcés) de biens ecclésiastiques ... et d'autres comme Philippe le Bel ont suivi ...

Que constate-t-on au milieu du dix-huitième siècle, c'est qu'épargnés par les partages successoraux, les biens des communautés (religieuses surtout, mais il existait également des communautés familiales ou agricoles) sont les seuls qui soient d'une certaine étendue, si pas d'un seul tenant (la croissance démographique ayant réduit à néant ceux des familles les moins aisées) . Or les états (et les particuliers) ont besoin d'argent pour financer l'industrialisation naissante ou des politiques dispendieuses ... C'est l'empereur d'Autriche Joseph II (le frère de Marie-Antoinette) qui, le premier, va ouvrir la boite de Pandore en supprimant en Gelbique les ordres contemplatifs et en confisquant leurs biens, puis en décrétant qu'il est inutile d'avoir des chandeliers en métaux précieux dans les églises, ceux en bois peint suffisant amplement ... etc, etc, La France révolutionnaire, au nom de ce même esprit des lumières, ne fera que suivre l'exemple autrichien, en y ajoutant, vu la situation de crise et la surenchère entre factions rivales, une violence physique extrême, ce que nul ne pourra jamais cautionner . Les tentatives de restauration du 19ème siècle seront toutes vouées à l'échec de par les rancoeurs suscitées et la frustration éprouvée par d'aucuns face au relatif succès des oeuvres sociales des ordres religieux amènera les fameuses lois de 1901-1905

Voilà, très, très brièvement résumée, l'histoire de la propriété ecclésiastique


 


Message posté le 09-10-2009 à 11:12  Auteur: Fauvette Bxl
Comme Revin (Ardennes), prieuré dépendant de Prüm, ...

Au niveau des églises, plusieurs distinctions sont possibles :

Il y a tout d'abord les basiliques (mineures), dont l'érection relève du Pape et dont le statut est attesté par la présence à l'entrée du choeur d'une clochette (tintinnabule) et d'une sorte de parasol rouge et or (pavillon)

Au niveau des diocèses, on trouve :
des églises cathédrales (siège de l'évêque)
des églises décanales (siège d'un doyen)
des églises ordinaires (autrefois réparties en église entière, église médiane et quarte-chapelle, selon l'antériorité de leur fondation et leur richesse)

A côté de ces églises desservies par un clergé séculier, il y en avaient d'autres desservies par un clergé régulier, soit :
des églises collégiales (desservies par un chapitre de chanoines réguliers)
des églises abbatiales (dans l'enceinte des grandes abbayes et desservies par les moines de celle-ci dirigés par un abbé)
des églises prieurales (dans l'enceinte de prieurés dépendant d'une abbaye et desservies par les moines de celui-ci dirigés par un prieur .

A coté de cela, il y avait également des églises privées, comme les chapelles castrales, des églises cimeteriales (en général dédiées à St Pierre), ...

De nos jours, même si elles ont gardé leurs antiques appelations, celle-ci n'a plus forcément de lien avec la situation actuelle : pensez qu'il y a trois fois plus de cathédrales que d'évêchés en France, que de leur splendeur, les collégiales n'ont guère gardé qu'un choeur plus long et garni de stalles, etc., etc., ...

[ Ce Message a été édité par: Fauvette Bxl le 09-10-2009 à 11:28 ]

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