Fauvette Bxl
Cisticolidae
Église : Rapporteur de la foi Nous a rejoints le : 02 Juil 2009 Messages : 4 300 Réside à : Bruxelles
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A Dormeur : il y a plusieurs méthodes pour présenter une patrouille ; tu en trouveras ci dessous le résumé que j'en ai fait ailleurs :
" La patrouille ou équipe, sa présentation et sa composition
Tout d’abord qu’est-ce qu’une patrouille ou équipe ? Pour paraphraser Jean-Louis Foncine (Pierre Lamoureux, 1912-2005), s’exprimant à propos du roman scout : « Le mythe de la patrouille : c’est le mythe des filles se mêlant les unes aux autres, se mêlant entre elles et ceci à l’abri des adultes (abri des adultes étant plus juste qu’à l’écart des adultes), les adultes n’étant là que pour arranger les choses, superviser, empêcher que les choses ne fonctionnent pas » . Cependant le premier à avoir dérogé à cette définition est Foncine himself, dans les œuvres duquel les adultes sont soit purement et simplement absents, soit particulièrement caricaturaux, mais lui-même n’avait-il pas perdu ses parents relativement jeune ?
Dans la plupart des cas, l’équipe ou la patrouille est présentée d’emblée, dans sa diversité et sa complémentarité par l’auteur ou le personnage qui endosse la vareuse de narratrice (Cri, S.P. des Hermines dans « La Forêt qui n’en finit pas », pp.12-14, ci-après « La Forêt » ; l’auteur dans « l’Inconnue de Valcluse », pp.10-13, ci-après « l’Inconnue » ; l’auteur, à nouveau, mais à propos des guides endormies dans un compartiment de train, dans « La Croix verte », pp.13-15, ci-après « La Croix » ; en ce qui concerne « Une fille pas comme les autres », ci-après « Une fille », il y a deux descriptions complémentaires : une première due à l’auteur au début du roman et une seconde sous la plume de Joëlle, l’héroïne, à l’entame de son cahier (pp.50 & sv.) . Dans « Les Choucas », les Hermines sont brièvement présentées par l’auteur, dès leur installation, alors qu’elles se préparent pour la veillée, tout en découvrant certains méfaits des Choucas, pp.67-68 ? ; Cas particulier que « Le Testament des cœurs fidèles », ci-après « Le testament » : si la présentation de l’équipe du Mustang, sous la plume de Capucine, à l’occasion d’une réunion de patrouille préparatoire à un week end de Pentecôte, entamait le manuscrit original, elle a été repoussée au 2ème chapitre (pp.17-27) par les souhaits de l’éditeur . Enfin, en ce qui concerne « Les Foulards bleus », ci-après « Les Foulards », après une brève présentation, par l’auteur, du Mustang (et des autres patrouilles), sous les tentes au moment de l’endormissement, la description des guides, sous la plume de Bénédicte ? Urania, n’est pas systématique, mais fonction des circonstances et des rencontres . "
Et encore, à propos du dernier roman guide en date, celui de Chloé Caffarel :
" Si l’on veut appliquer aux « Guidouilles » les règles d’analyse précédemment définies pour le roman guide, force est de constater que, comme toujours depuis 1947, il s’agit là d’un pur roman d’aventure dont les aspects rédemptionnels sont relativement ténus (destruction d’une cigarette la dernière nuit de camp), mais que l’animation spirituelle en fait partie intégrante, que le Père Mat’ soit ou non présent.
Dès l’abord du roman les principaux protagonistes, c’est-à-dire essentiellement l’équipe des Panthères, sont brièvement présentés, comme au théâtre, c’est-à-dire par le biais d’une très brève description physique, suivie des qualités et défauts qui leur sont prêtés, ou plus exactement de ce que chacune d’elles aime et n’aime pas. La composition de l’équipe est nettement plus jeune que ce à quoi certains auteurs nous avaient habitué (davantage d’aînées techniciennes que de rare(s) « cul de pat », quasi laissée(s) pour compte) ; l’auteur justifiant son choix de miser sur la jeunesse en expliquant que c’est ce qu’elle-même a connu durant les onze années par elle passées dans la mouvance des Scouts de France, outre que cela pourrait lui permettre d’ultérieurement envisager une suite aux aventures de Chloé . "
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